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    Detachment
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    4,0
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    511 critiques spectateurs

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    catherine g.
    catherine g.

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Le sujet a déjà été traité, " le plus beau métier du monde" avec Depardieu, film sympathique avec comme souvent, un Depardieu excellent. Dans Detachment, la réalisation est intelligente, sensible, le sujet traité avec finesse, les images sont belles, les seconds rôles sont magnifiquement joués et tous les personnages sont consistants - quant à Adrien Brody, son personnage est plus vrai que nature... Si seulement on pouvait nous offrir un peu plus de films comme ça... après avoir vu "la vie d'une autre" où j'ai eu le sentiment qu'on se moque du public...
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    18 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    "Detachment" filme le désespoir avec une intensité qui m'a personnellement convaincu. Je me suis fait happer par la noirceur du récit et de la mise en scène. Le montage saccadé et les effets de style accompagnent le propos d'ensemble avec un équilibre maîtrisé. Adrien Brody réalise une très belle performance de comédien. Il incarne avec force Henry Barthes, un professeur remplaçant assigné dans un lycée difficile. L'atmosphère décrite par le film est très dure, et réussit à garder un aspect fictionnel et une empreinte cinématographique. Sombre, pessimiste, le sujet est interrogateur, et les personnages sont vite déchirants. Le thème déjà vu sur l'éducation et la misère sociale est ici traité par Tony Kaye avec un style particulier qui va au bout de ses idées. Pas très réjouissant, mais un résultat honnête. Je ne me suis pas endormie^^
    http://cineglobe.canalblog.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 février 2012
    Le vrai fait toujours réfléchir , dans ce film les vérités de la vie frappent parfois choquent mais réussissent a nous émouvoir . L'acteur principal est tout simplement extraordinaire Préparez vous mouchoirs !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 février 2012
    Un film intéressant avec de bons acteurs, notamment Adrien Brody, très juste. Il manque cependant, selon moi une touche de lumière dans ce scénario très sombre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2012
    Film sans aucun intérêt, extrêmement lent et ennuyant, qui tourne en rond. Un film à déconseiller à tout véritable amateur de cinéma, sauf pour quelqu'un qui désirerait faire une bonne sieste ou ressortir énervé d'avoir gaspiller son argent pour un film qui ne mérite même pas la visite même en étant payé pour le voir.
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2013
    C'est dingue ce que les profs sont adulés par les élèves dans les films sur l'école. En dehors de ce fait irréaliste, le film tente plusieurs approches sur le désespoir et l'abandon de la jeunesse actuelle avec plus de maladresse qu'autre chose.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 février 2012
    Film intéressant sur le système scolaire américain, avec une histoire émouvante mais TROP exagéré par moment. Je conseille, tout de même, d'aller le voir mais à prendre avec des pincettes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2012
    Réalisateur du marquant American History X, Tony Kaye revient au cinéma avec une nouvelle plongée dans le système éducatif américain. Cette fois, la facture est bien moins fictionnelle et narrative, Detachment est un véritable docu-fiction engagé sur l'école des États-Unis. En s'appuyant sur la figure de proue de ce personnage de professeur remplaçant ("de passage"), Kaye évoque avec force les liens entre élèves et corps professoral. Bien loin des clichés du lycée américain idyllique (voir Glee), Detachment est un film dur, froid et tendu sur l'échec d'un système. Tandis que les élections présidentielles approchent à grands pas, ce film est un véritable acte citoyen qui dénonce. Bien loin d'une conventionnalité attendue et d'un militantisme ordinaire, Kaye critique la société américaine avec vigueur. Il sublime "le plus beau métier du monde" mais casse ses illusions dans une galeries de personnages broyés par leur emploi.
    Detachment est le constat grave et amère d'une société qui recule, de fondements tels que la famille qui disparaissent. Le discours est acerbe et tragique. Kaye mêle des interviews de véritables enseignants, des séquences d'animation superbes mais terribles et son microcosme fictionnel d'un lycée américain. A la manière d'un Frederick Wiseman, Kaye sonde les institutions publiques américaines avec un détachement salvateur mais un point de vue fort et direct. Le cinéaste est magnifiquement aidé par sa troupe d'acteurs faite de comédiens surprenants par leur image de star qui les précède. Ainsi ce casting éclectique réunit Marcia Gay Harden, le fantastique James Caan, la pulpeuse Christina Hendricks, la surprenante Lucy Liu et le grand Adrien Brody. Ce dernier est totalement investi par son rôle de professeur remplaçant, personnage fantomatique et énigmatique qui hante le film. Sa prestation pleine de retenue, de colère contenue et de grande tristesse en faisait un concurrent de poids face à Jean Dujardin. Comme toujours les Oscars ne reconnaissent pas souvent le meilleur de leur cinéma (Drive, DiCaprio), je ferme la parenthèse.
    Detachment est un tour de force, un film âpre et sincère sur une réalité inacceptable. La mise en scène est très simple, filmé très souvent en courte focale, l'image est toujours sèche et implacable. Parfois un brin de lumière peut apparaître et tente de redonner espoir, ce film est un cri d'amour à une vocation en péril. Les enseignants sont au bout du rouleau et les premiers responsables sont les parents semblent dire Tony Kaye. Ce film en appelle à la responsabilité parentale afin d'éviter de briser une génération et d'exploiter un potentiel à peine effleuré.
    Detachment est une pure claque, un cinéma fort et direct qui vaut bien des discours ou des rapports officiels.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 février 2012
    Loin de vouloir dénoncer une société injuste, ce film se complaît dans le misérabilisme et le voyeurisme. Sa seule réussite : mettre le spectateur aussi mal à l'aise que ses héros.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2012
    C'est vrai que j'aime particulièrement cet acteur, A. Brody. Alors je ne sais pas si ma critique peu servir à quelqu'un. Il reigne dans ce film une ambiance particulière. Voilà un prof qui acquière la confiance des élèves.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2012
    Un film tout simplement bouleversant ! Adrien Brody est magistral...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2012
    Un film qui ne vous laissera pas indifférent, avec un panel d'acteurs formidables de justesse.
    pgioan
    pgioan

    25 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2012
    Vous êtes déprimé, vous trouvez que les choses vont mal, seule compte la performance et ça ne vous plait pas , ou alors vous vous n'êtes pas assez performants, ou vous en avez assez qu'on vous parle de triple A , de la dette, enfin tout ça, quoi... A la fin du film, en guise de conclusion, le personnage princi...pal dit quelquechose comme : " on échoue, parcequ'en fin de compte on a déçu tout le monde , y compris soi même " . Pas un brin d'optimisme dans ce film... Sauf si, comme moi, vous trouvez formidable qu'il y ait un cinema américain pour produire, aujourd'hui, un tel film, et qu'il soit distribué partout dans le monde: moi ça me rassure, et ça me fait chaud au coeur !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 février 2012
    Vu le profil physique d’Adrien Brody, on pouvait se rassurer sur un point. Detachment n’allait pas nous entraîner avec un prof bodybuildé qui allait mettre une correction à la fois physique puis psychologique à des caricatures d’élèves en rupture de ban, de préférence amateurs de rap black US violent.
    Une bonne sauce américaine, bourrée de clichés comme nous pouvons en avoir aussi en France, où l’on stigmatise des minorités faire valoir et en même temps, où certains bien pensants les dédouanent de toutes responsabilités en rejetant sur la société tous les maux. En un mot comme en cent, ce type de sujet sociétal est un terrain glissant qui peut vite tomber dans la facilité, le pathos, l’excuse. Point de cela dans le nouvel opus de Tony Kaye, réalisateur de l’excellent American history X, film dérangeant traitant du racisme. Dans Detachment, il n’y a pas qu’un film, qu’un sujet mais plusieurs et chacun aura loisir de se laisser entraîner vers son penchant naturel et être bousculé dans ses certitudes, sa vision partielle et souvent partiale, ce qui n’est que naturel. Trop de sujets dans ce film ?

    Peut-être car il semblerait que Tony Kaye pousse à l’envie la tentation de traiter beaucoup de traumatismes culturels et de s’attaquer à l’un d’entre eux, éminamment sensible, l’éducation et le devenir de notre avenir, nos enfants. Dans le même temps, c’est une dénonciation facile, mais tellement vraie de l’échec des politiques successives concernant l’éducation, comme une malaise universel, mondial. Tant que les politiques, les institutions, les profs, même, ne comprendront pas qu’il faut interdire la politique à l’école, dans l’école, concernant l’école, nous n’en sortiront pas.

    Pour autant, Detachment n’est pas un plaidoyer unique, mais traite de la solitude, des peurs, de l’incompréhension, de la voie sans issue. Certains reprocheraient à ce film de tomber dans le pathos ou d’utiliser des clichés, parfois. Et alors dirais-je ? Cette analyse n’est pas complètement objective par ailleurs, car dans cette optique le ‘’happy end’’ est obligatoire et ce n’est pas le style favori de Tony Kaye. Adrien Brody est très bon en professeur névrotique de sa propre vie, confronté aux échos ravageurs des détresses senblables.

    Betty Kaye, fille du réalisateur campe le personnage de Meredith avec facilité et il convient enfin de citer Sami Gayle, dans le rôle d’Erica, adolescente abandonnée à la rue et sa pire version. Sami Gayle y joue magnifiquement bien et est encore plus déchirante une fois en instance de ‘’normalisation’’ – Cette petite de 16 ans, (22/01/1996) joue aussi dans la série actuellement sur petit écran en France, Blue Bloods aux côtés d’un certain Tom Selleck. Entre Meredith et Erica, on retrouvera une certaine opposition de traitement comme dans Black swann avec la délicieuse Natalie Portman. Ce parralèle n’est pas innocent tant on a le sentiment que cette jeune actrice est en devenir et rappelle furieusement une autre sublisime actrice, une certaine Jodie Foster, inoubliable dans son rôle d’Iris dans Taxi Driver.

    Tony Kaye n’oublie de nous mettre la pression à l’extérieur de ce microcosme et par le biais du grand père de Bartes, nous livre une vision un peu noir tout de même des environnements et des différentes phases de notre vies. Detachment est un film noir, noir foncé, mais il reste finalement une petite pépite birllante, cette légère petite flamme qui peut laisser à penser que rien n’est tout à fait vain. Une histoire, un film à cela de compliqué qu’il se doit en peu de temps d’expliquer, de présenter.

    Alors, on concentre malgré soi. De là à dire que le salut n’existe pas, la tentation est grande, à moins que le message principal ne tienne en une seule phrase, ‘’de grâce, pensez à parler, car cela est vital, de grâce, pensez à écouter, car cela sera vital, pour vous aussi’’

    www.etoilesetoiles.fr - www.tranchesdevies.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2012
    Touchant, ce film m'a vraiment rappelé la souffrance que j'ai vécu à l’école, pour cela je ne comprend pas les comms de la presse comme "Les Inrockuptibles : Un catalogue de clichés outrés et de situations limite." Je pense que cette personne parle d'un sujet qu'elle ne connais absolument pas.
    Allez voir ce film poignant, réaliste, parlant de la vie avec le grand très très grand acteur M.Brody .
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