Derniers Avis sur Sex Therapy

Un film peu crédible sur les addictions, celle au sexe compulsif, qui est traité comme une maladie au même titre que l'alcoolisme. C'est tellement prévisible et baignant dans les bons sentiments que ca fatigue très vite. On sait comment ca va se terminer et on se demande pourquoi on s'intéresse à un problème qui n'en est pas un.

La dépendance est vraiment quelque chose de compliqué à se débarrasser en plus quand le sexe s'en mêle
Très bon casting je ne connais pas Josh Gad mais pas mal comme acteur le côté comique du film

Traiter la dépendance au sexe. D'accord... Mais sans tomber dans le puritanisme américain c'était compliqué. Finalement tous nos actes sont des dépendances si on va par là, y compris l'amour et l'affection et pourraient donc être traités par des thérapies de groupes ? Qui fixe la limite de l'acceptable et de l'inacceptable ? On mélange des dépendants à la pornographie avec une nymphomane, un délinquant sexuel...
Film qui vaut par les acteurs et les scènes assez drôles parfois. Mais pour autant il ne convainc pas ailleurs que sur le petit écran. Tous les clichés y passent malheureusement ce qui en fait un film brouillon.

Mark Ruffalo est un accro du sexe en pleine rédemption grâce à l'appui de Tim Robbins. Mais il tombe amoureux et son addiction pose bien évidemment un problème. Malgré des points de vue caricaturaux et moralisateurs à l'américaine, Sex Therapy est un beau film sur l'addiction servi par de bons acteurs.

"Sex Therapy" aborde le sujet de l'addiction au sexe à travers trois profils différents : Adam, "sobre" depuis 5 ans après avoir enchaîné les conquêtes avec des pratiques assez particulières, Mike, maîtrisant sa sexualité depuis encore plus longtemps mais ayant une relation distante avec son fils et Neil, obsédé qui se masturbe pour se retenir de sauter sur tout ce qui bouge. C'est important de rappeler dès le départ que cette addiction est une maladie qui cache souvent des pathologies plus profondes. L'intérêt est de découvrir au fur et à mesure les travers de chacun et que tous évoluent dans un sens ou dans l'autre, c'est un film assez fin porté par un bon casting. Ne tombant jamais ni dans le graveleux, ni dans la comédie romantique, cette thérapie de groupe s'attarde avant tout sur l'humain et fonctionne plutôt bien.

J'ai trouvé ce film assez divertissant pour ma part, les acteurs étaient bien trouvés mais certaines scènes n'étaient pas assez détaillées à mon goût.

Le réalisateur tente un fragile équilibre entre le rire et le drame mais n'arrive pas vraiment à convaincre dans les deux disciplines. Il y a des bons passages rien d'inoubliable cependant.

Typiquement le film dont on ne comprend pas la sortie DTV en France (en plus, un DVD minable sans VOST, ça fait toujours plaisir), "Thanks For Sharing" - "Sex Therapy" en VF donc - n'a absolument rien de déshonorant et s'avère même une bonne surprise avec son casting quatre étoiles.
Le film suit les destins croisés de trois dépendants maladifs au sexe en pleine rémission : Adam (Marc Ruffalo) qui, après cinq années d'abstinence, fait une nouvelle rencontre amoureuse (Gwyneth Paltrow), Mike (Tim Robbins), parrain du premier, qui voit son fils dépendant à la drogue revenir dans le foyer familial et enfin Neil (Josh Gad), un jeune médecin qui prend encore avec légèreté son addiction. À ce trio s'annexera la passionnante mais hélas un peu sacrifiée Dede (la chanteuse Pink, très convaincante), une nymphomane prête à tout pour s'en sortir.
Même si "Thanks for sharing" n'est pas parfait, notamment dans sa première partie en privilégiant le côté romcom de l'histoire Ruffalo/Paltrow et qu'il cède parfois à quelques facilités du côté de l'intrigue du personnage de Tim Robbins, les comédiens tous excellents sont toujours là pour rattraper la mise et surtout le film trouve sa force dans sa capacité à ne jamais franchir la frontière entre comédie et drame, ce qui lui confère le ton parfait pour traiter ce problème d'addiction sexuelle au centre du film. Assez représentatif de cela, le personnage de Josh Gad, élément irrésistiblement comique du film, il ne sera pourtant pas épargné lors d'une scène d'un pathétisme absolu où la culpabilité de ses séances frénétiques de masturbation se verra compenser par des crises de boulimie quasi-animales.
Mais, finalement, après une dernière partie vraiment réussie, on se rendra vite compte grâce au sourire qu'il nous laisse au coin des lèvres lors d'une très bonne séquence de conclusion que la quête de rémission/rédemption de ces trois personnages était avant tout le cœur d'un feel-good movie... et pas un mauvais en plus.

Rien de transcendant et très prévisible, mais les tranches de vies décrites se suivent tout de même avec plaisir.

Un chouia simpliste, Thanks for Sharing aborde un sujet tabou et rarement traité au cinéma, à l'heure des films hyper-sexualisés. Thanks For Sharing parle de la vie d'accro au sexe. Certes, ce phénomène est rare, mais c'est un film moralement bon, même si le film pêche par des scènes un peu longues. Mais, la fin pousse un peu la vitesse supérieure.

un gentil petit film mais bon si on attend un gros délire sur les accrocs au sexe... ben raté c'est plutôt un film sur les addictions et le combat pour s'en défaire.

C'est cool de revoir Tim Robins, bon casting, ça joue bien, et c'est traité avec sérieux... Mais le sujet commence à être redondant, pas hyper léger, pas hyper profond... Donc bon, voilà, ça se laisse regarder, et puis ça s'oublie.

Les problèmes d'addiction au sexe semblent être un phénomène de mode en ce moment aux USA avec la récente sortie de "Don Jon" de Joseph Gordon Levitt et de "Thanks for sharing" de Stuart Blumberg. Si le premier se place dans un registre plus léger quoique sans tomber dans la caricature de la comédie, le second opte pour une étude plus en profondeur du sujet. Nous suivons le parcours de plusieurs personnages, de leurs réunions de type "AA" jusque dans leurs vies privées. Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, les chemins de la rédemption ne sera pas un long fleuve tranquille. Le casting est impressionnant de qualité, de Mark Ruffalo en "affranchi" à Tim Robbins en "père indigne" en passant par Alecia "Pink" Moore en ex-nympho et Gwyneth Paltrow dont le vernis de normalité ne demande qu'à se craqueler. Josh Gad avec ses faux airs de jack Black livre également une prestation bluffante de sincérité."Thanks for sharing" explore avec tact et brio l'une des facettes du côté obscur dans lequel un certain nombre d'entre nous aurait pu ou pourrait bien s'identifier...

Chouette film. Tantôt drôle, tantôt sérieux. A voir !

Un sujet fort peu abordé de cette manière. Une maladie qui pour beaucoup n'en est pas une, vu sous le même angle que l'alcoolisme, ou tout autre addiction. A la différence que les victimes de cette maladie sont sous constante tentation. La simple présence d'une image, le passage d'une personne plus ou moins attirante, ou encore leur humeur peuvent les faire flancher. Ceux qu'on croit les plus résistant, tout comme ceux qu'on nous présente comme faibles peuvent nous surprendre. Sans évènement dramatique majeur, on suit le parcours de 3 hommes ayant des vies totalement différentes, mais ayant un problème en commun. Simple et vrai. A voir!