Derniers Avis : Le Grand soir - Page 14

A éviter

Loin d'etre une comédie, y a peut etre quelque petit moment drole mais pas de quoi passer un bon moment. Juste un film triste, avec des gens triste completement tarré, qui essaye de faire passé un message sur la crise et notre economie.

Ce "film" est une gigantesque daube. On aurait pu croire à une histoire sur fond de perte d'emploi / marginalisation avec le frère mais en fait, il ne s'y passe rien. Pas de début, pas de fin, pas d'histoire ... on est au plein milieu du néant total. Une séquence de 3 minutes sur un zonard qui traine sur un parking de centre commercial mis en boucle pour en faire un film d'1h30. Quand on voit qui a fait ce film (les 2 de Groland, Dupontel, ...) fallait pas s'attendre à plus vu qu'ils sont habitués aux énormes navets.
Absolument aucun intérêt. Je laisse les critiques cinéma bobo à la coupe godefroy de montmirail adeptes des vernissages d'art contemporain hurler au génie ... pour le spectateur lambda, c'est une arnaque sur pellicule et une perte de temps.

Ce film démontre encore plus que les autres film de Benoît Delépine et Gustave Kervern la critique de notre système de vie, pas uniquement de consommation mais de vie, ils arrivent à découvrir le filtre qui nous occulte de certaines réalités ...
Ici dans ce film j'ai découvert l'horreur des centres commerciaux, ils aident à ouvrir les yeux sur des choses qui passent inaperçues et que l'on croise tous les jours sans voir que c'est une abomination. Dure réalité du monde du travail. Un enfer pour les salariés. Travail précaire, salaire bas, conditions difficiles. Empire du capitalisme ou seuls ceux qui en tirent profit n'y vont pas. On a longtemps crus que c'était génial, moi même petit, avec ma famille, mes cousins et cousines nous faisions des dizaines de kilomètres pour aller dans une grande surface avec une immense galerie marchande, c'était génial. Aujourd'hui j'ai honte d'avoir participé à cela. Trop c'est trop. Terrains vague, zone de livraisons, restaurant bas de gamme, même décors dans toutes les villes avec son lot de franchises incontournables, même décoration à l'intérieur, mêmes odeurs, même couleurs, d’Angoulême à Toulouse, de Dijon à Nantes, de Bordeaux à Montpellier ....
Et le grand art de se film est qu'il bouleverse de vérité à travers une histoire simple, même si les acteurs sont bons, tout est dans la réalisation, dans l'ambiance du film, dans le choix des prises de vues .... c'est là ou je tire mon chapeau ... Super film. Merci de nous montrer l'envers du décors, c'est aussi ça le cinéma, c'est pas uniquement du rêve et des contes de fées.

Not (Benoît Poelvoorde) se targue d’être le plus vieux "punk à chien" d’Europe. Il traîne son désœuvrement dans un zoning commercial de banlieue, dans le sud de la France. Son frère Jean-Pierre (Albert Dupontel) est vendeur dans un magasin de literie. Not prône la révolution permanente contre "le système", Jean-Pierre est psychorigide, peureux, conformiste… Ils se retrouvent parfois à la table familiale : leurs parents tiennent le restaurant " La Pataterie ", en lisière de ce zoning…

Gustave Kervern et Benoît Delépine adorent filmer des marginaux dans des longs plans-séquences où ils les laissent déborder du cadre. Leurs films ("Mammuth", "Aaltra") ont tous les mêmes qualités et les mêmes défauts. Ils démarrent en trombe, avec des personnages atypiques et bien campés. Mais une fois le décor planté, le tandem Kervern/Delépine semble vite à court d’idées… Alors, pour relancer leurs films – c’est encore le cas dans "Le grand soir" - ils multiplient les apparitions de personnages secondaires qui font un petit tour et puis s’en vont : ici, un voyant incarné par Gérard Depardieu, un gardien de parking magnifiquement joué par Bouli Lanners… Résultat : plus qu’à un vrai long-métrage décapant, "Le grand soir" finit par ressembler à une pochade entre copains. C’est dommage, parce que Kervern et Delépine ont du talent. Mais, paresseux et picoleurs, ils manquent visiblement d’exigence pour donner de l’envergure à leur projet. Poelvoorde et Dupontel gesticulent comme des beaux diables, mais ils sont impuissants à masquer les carences du scénario. On espérait une bombe subversive, "Le grand soir" n’est qu’un pétard mouillé. Snif.

(source: http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_le-grand-soir-un-film-punk-hugues-dayez?id=7786309 )

Certes, le film est plus une démarche politique qu'artistique et le scénario n'est pas totalement abouti; Mais l'énergie anarchique de poelvoerde et Dupontel ainsi que l'humour noir et décalé de Kervern et Délépine ont quelque chose de libérateur, bien venu dans ce monde trop conformiste, y compris celui des grands studios et de leurs grosses productions merdiques.

Je n'avais pas aimé Mammouth, trop .... pour moi... En revanche j'ai aimé ce film, certes parfois un peu longuet et doté d'une mise en scène souvent statique, mais au final le film se laisse voir avec une certaine délectation porté par deux acteurs de talents (surtout Poelvoorde dans son rôle de punk qui lui va à ravir). En bref, bien déjanté mais tellement vrai.

Une grosse merde. Impossible de rentrer dans ce film, qui malgré un casting interessant, ne mérite même pas d'être évoqué.

très très déçu ... comme un goût d'inachevé , avec l'impression d'avoir assisté à un court métrage . raté quoi ...........

Le Grand soir s'essouffle assez vite. Benoît Poelvoorde, réussit à nous faire rire mais nous avait mieux signifié son retour avec "Itinéraire bis"...

Très bon casting, malheureusement un scénario plus que nul. Un gros navet, payer pour se film, c est se faire voler ! Et à 9 euros la place, vous aurez compris..!!!

Le grand soir ne définie surement pas celui ou on aura le courage de regarder ce film. Bon, il est vrai que la bande annonce bien décalé donne vraiment envie de le voir, mais comme beaucoup de film français (qui a dit la totalité?) le meilleur est révélé dans celle ci.Et apres? et bien on brode pour en faire un film de 1h30. Comme ci , il y avait une charte ou il serait stipulé qu'un film doit au moins faire 1h30. Alors qu'avons nous vraiment? Et bien là, est peut être le problème car entre la critique sociétal pas vraiment assumé jusqu'au bout et la comédie, il aurait peut être fallu faire un choix et a partir de là, y aller a fond. On se retrouve donc avec une comédie qui ne l'est pas vraiment, mis a part le jeu de Benoit Poelvoorde qui est surement le seul point positif de ce film, le reste du casting très minimaliste est laissé visiblement dans une impro qui laisse perplexe mais qui ne fait sourire a aucun moment. Albert Dupontel reste égal a lui même, excessif dans chacune de ces scène, n'apportant aucune crédibilité a son personnage et surtout n'arrivant pas une minute a être drôle. Mais l'autre moitié du film me direz vous? le coté critique social? Et bien c'est a la hauteur du film, sommaire et facile. Pour être plus explicite, c'est du genre : "la société de consommation c'est pas bien, les gens sont des moutons n'ayant pour but que d'acheter etc..." Pas la peine de faire un film pour exprimer ça et surtout pour l'exprimer si mal. On a donc droit a un enchaînement de scènes sans intérêt, sans but précis et surtout faisant paraître le film long, très long. Heureusement que Poelvoorde est la pour sauver un peu ce massacre cinématographique. Une seule conclusion s'impose quand, enfin, le générique se lance. La conclusion est celle ci: Le cinéma français devrait peut être se cantonner a faire du court métrage, format plus adéquate vu le peux de choses a dire de la plupart des réalisateurs. Une dernière chose a retenir encore car si le film nous montre maladroitement que le punk n'est pas mort, le cinéma français, lui, ne peut pas en dire autant.

Définitivement Delépine et Kervern m'enchantent à chaque film.

Le grand soir est décevant. Au vue du casting, je me suis dit un duo Poelvoorde/Dupontel ça devait être un super film. Mais là, on est face à un film lent, avec des scènes interminables, dénoué d'histoire, un enchainements de plans sans rapport réel. Difficile à suivre.

Avec "Le grand soir", Benoît Delépine et Gustave Kervern, déjà scénaristes et réalisateurs du particulier "Avida", entre autres, nous proposent à nouveau un ovni parmi les productions du cinéma français.
Ces deux réalisateurs atypiques s'offrent, cette fois, un casting de choix qui reste, cependant, tout aussi atypique : mise à part Benoit Poelvoorde (qui, en dehors de "c'est arrivé près de chez vous", a plus souvent tourné dans des comédies "familiales"), on retrouve Albert Dupontel ou encore, bien plus surprenant, Brigitte Fontaine !
Gustave Kervern et Albert Dupontel avaient déjà collaboré pour "Enfermés dehors" et se retrouvent donc pour une nouvelle aventure pour le moins... particulière !
Oui, le mot est lâché... "Le grand soir" est assez particulier, il faut bien le dire !
Comme souvent dans les filmographies respectives des deux réalisateurs, le film démarre lentement... laissant souvent place au "presque silence"... puis continue tout aussi lentement...
Peut-être y a t'il un message dans cette manière de tourner... mais personnellement, je ne l'ai pas encore compris...
Toutefois, si "Avida" était vraiment étrange et n'a pas rencontré son public (mais "quel est il ? ai-je envie de dire...), "Le grand soir", lui, comporte quelques aspects assez intéressants...
Tout d'abord, la "métamorphose" de Benoit Poelvoorde en punk voulant se battre contre la société capitaliste... mais à sa manière... vaut quand même le détour...
Ensuite, la prestation de Dupontel est égale à lui-même... barrée ! Et ça aussi, ça vaut le détour pour qui aime l'humour de ce comédien qui fût d'abord humoriste... je le rappelle... humoriste "noir" comme on n'en fait plus ! Souvenez vous des "sales histoires"... ou encore "des pourris d'or"...
Enfin bref, là n'est pas le sujet...
Ensuite, Brigitte Fontaine... mais quelle drôle d'idée d'aller chercher cette femme dont le sang contient plus de lsd que de globules rouges pour la faire interpréter un rôle dans un film... aussi tordu qu'elle peut l'être... bon, ok, c'est cohérent au final !
Alors, en ce qui concerne la dame... on voit bien que ce n'est pas une actrice, loin de là... mais son style barré sied tout à fait au rôle qui lui est donné... du coup, ça fonctionne !
Poelvoorde et Dupontel livrent des interprétations sans réelle surprise même s'il est vrai qu'on n'a pas vraiment l'habitude de voir l'acteur belge dans ce genre de rôle... malgré cela, le duo fonctionne également et même si la ressemblance n'est pas frappante, on n'a aucun problème à croire au fait qu'ils puissent être frères dans cette histoire...
Côté réalisation... c'est du Delépine mélangé à du Kervern... et donc, très particulier... les actions sont rythmées par des temps morts... mais, perso, j'ai trouvé que ces temps morts étaient encore trop présents pour arriver à nous captiver au plus haut point sur un sujet qui ne manque pas forcément d'intérêt. Dans "Enfermés dehors", par exemple, il en va de même... mais le rythme est quand même plus soutenu et le film, plus abordable... tout le contraire d'"Avida" en somme !
Alors, on peut au moins reconnaître le fait qu'il n'existe, en france, aucun autre réalisateur ayant ce style... et quelque part, tant mieux.... ceux là suffisent !
Je ne dis pas que c'est mauvais... c'est un style ! On aime ou on aime pas, voilà tout !
Côté photographie... là, on peut dire qu'il y a un progrès relativement net par rapport aux différents films réalisés par les deux producteurs par le passé... on sent que l'image est travaillée. Les décors sont assez nombreux, souvent dépouillés mais contrastés tout de même... Les couleurs sont vives la plupart du temps et le film sait garder un certain esthétisme pendant toute sa durée...
Côté scénario... comment dire ?... L'idée en elle même est intéressante, le déroulement n'est pas trop mal... mais le style adopté par la réalisation fait qu'on accroche plus ou moins...
On se dit souvent que les choses pourraient être plus poussées dans tous les sens du terme... aussi bien sur le fond que sur la forme... car il y avait vraiment matière à faire un film très drôle avec cette idée de scénario et ce casting ! Mais là encore, le style Delépine / Kervern "nuit" un peu à la forme trop en longueur...
Les dialogues, aussi peu nombreux qu'ils soient sont d'une absurdité, parfois, assez somptueuse... et on se dit, encore une fois, que c'est dommage de ne pas avoir un peu poussé les choses sur cet aspect du film !
Bref, "Le grand soir" est le genre de film que l'on peut adorer comme on peut le détester... un humour pas franchement abordable par tout le monde, un style de réalisation pas franchement abordable par tout le monde non plus, des dialogues et des acteurs flirtant avec l'absurde, le très absurde même parfois...
En ce qui me concerne, j'ai eu un peu de mal... j'ai encore des difficultés à accrocher à ce style qui nous réveille ou nous endort en passant de l'un à l'autre en quelques secondes...
Pourtant, je dois dire que je trouvais le casting, tout comme le synopsis, très attirants... mais lorsque j'ai vu le nom de ces deux réalisateurs, j'ai craint de me retrouver devant une nouvelle production trop atypique pour me faire réellement accrocher... et ce fût le cas !
Alors mon avis sur ce film est mitigé, d'où la note moyenne... je lui trouve à peu près autant de défauts que de qualités... mais un avis étant purement subjectif, je ne doute pas un seul instant que certains crieront au génie quand d'autres crieront "remboursez"... et c'est ça le style Delépine / Kervern !
Voilà donc un film qui ne restera pas, à mon humble avis, dans le domaine du culte mais qui mérite une certaine curiosité tout de même... ne serait ce que pour certaines scènes... comme, entre autres, celles sur le lieu de travail de Dupontel... ou dans le supermarché avec Poelvoorde...
A voir pour les curieux... à éviter pour les amateurs de comédies familiales "classiques"...

De bons acteurs, mais un film décevant,suite de scènes avec beaucoup de délires,bref j'ai pas accroché et content de voir la fin arriver !!!! ma note
1.5/5