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    Une histoire vraie
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    275 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    161 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    Une histoire vraie est un bon film de David Lynch (comme d'habitude).
    Sans doute le film le plus terre-à-terre du réalisateur : aucune vision onirique ou personnage étrange et burlesque (ce dont je ne suis pas particulièrement fan dans les films du réalisateur). Ici, Lynch raconte l'histoire vraie d'Alvin Straight, ayant décidé de faire presque 400 kilomètres sur son micro-tracteur tondeuse à gazon, afin de voir son frère. Cette idée, assez loufoque, est bien retranscrite à l'écran. Les acteurs sont bons, à commencer par Richard Farnsworth et Sissy Spacek, qui rendent leurs personnages extrêmement attachant.
    C'est un bon film.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Qui prétendra que The Straight Story n'a rien d'un film de Lynch se méprend à mon avis dans les grandes lignes sur le réalisateur américain. Plus encore que dans Elephant Man, qui demeurait par trop convenu pour me plaire, c'est surtout dans Twin Peaks que transparaissait l'humanisme qui se déploie avec douceur sur ce road-movie. La veine grotesque dans laquelle il sympathisait avec les personnages de sa merveille de série - et qu'on retrouve ici par bribes dans la fille d'Alvin Straight ou d'autres personnages secondaires - désarmait parce qu'elle les enveloppait dans un pathétique qu'elle paraissait pardonner aussitôt, parce qu'elle prenait dans ses bras maternels et lavés de tout jugement leurs explosions hystériques et maladives. Le traitement paraissait empreint d'un amour illimité pour ses personnages, les accompagnant avec souplesse, sans autre intervention que sa présence amicale sur un récit de toute façon indomptable. Il en est de même dans Une histoire vraie, celle d'un homme condamné à mourir rapidement et qui ne rachètera pas plus ses fautes passées que des années de sursis, mais avance vers son frère et la paix intérieure avec une tranquillité intouchable. A travers le bruit rutilant d'une société qui le dépasse (le camion dont le passage fait tomber son chapeau), aux côtés d'une jeunesse qu'il ne connaîtra plus et ne peux que guider avec une maladresse sincère (la jeune femme enceinte), Alvin Straight file droit sur la route de sa vie, dans un lâcher-prise salvateur qui ne s'occupe plus de s'accrocher là où il sait ne plus avoir la force de tenir mais se recentre vers ce dont il compris qu'au fond, il avait besoin. C'est là toute la beauté de The Straight Story, son acceptation sereine de ce qui ne peut plus nous blesser dès lors, justement, qu'on le laisse glisser sur nous. Je pense, par exemple, à un fondu qui laisse s'évanouir le tracteur-tondeuse du personnage pour libérer la puissance rutilante d'une moissonneuse-batteuse. Alors qu'on vieillit et que l'illusion de pouvoir la dompter est bien loin derrière nous, la vie peut paraître énorme et dévorante. L'image, pourtant, est contemplative, balayée par un lent mouvement de berceuse à la poésie apaisée. Alors qu'il pourrait devenir dépressif, et qu'il maintient d'ailleurs la mort dans une proximité que la conscience ne peut ignorer, le mouvement du film va justement à contre-courant, remontant le fleuve de la vie comme sans effort, parce qu'il en a dépassé les lois et s'est offert aux côtés de son personnage l'impunité modeste de celui qui sait que tout se trouve en soi. Lynch fait passer cette acceptation douce par des procédés très simples, comme ces plans répétés sur des soleils rougeoyants, visions non pas du crépuscule mais de l'aurore, comme la manifestation ralentie mais toujours aussi poétique d'un matin qui se lève pour la dernière fois. Jamais abusive dans ses moments d'émotion, portée par un Richard Farnsworth lui-même au crépuscule de sa vie, l'oeuvre coule lentement vers un estuaire qui nous restera d'ailleurs à peine ébauché, le temps de quelques phrases échangées entre deux frères qui se retrouvent, parce que cette histoire est la leur et que c'est à nous, désormais, d'imaginer la nôtre.
    halou
    halou

    101 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2011
    Surprise de la part de Lynch. Une simplicité, des acteurs, du paysage, des sentiments, donne un film où l'on se sent bien. A découvrir.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    David Lynch surprend tout le monde avec cette histoire simple mais très émouvante. A travers ce road movie se construit une vie, accompagnée de plan magnifique et d'une bande son aérienne. A travers son étonnant voyage, le héros fait de nombreuses rencontres, intenses, et le spectateur en sait à chaque fois un peu plus sur lui. Les acteurs sont impeccables et on accompagne Alvin Straight avec plaisir et émotion, jusqu'au terme de son magnifique périple.
    Szerelem
    Szerelem

    40 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    Une histoire vraie. Celle d'un vieil homme qui effectue avec sa tondeuse, son tout dernier voyage. Plongée directe dans les pensées les plus intimes de ce Alvin Straight, interprété magistralement par un Richard Farnsworth touchant à l'extrême. Dès lors, Lynch nous emmène avec lui pour ce road movie magnifique, ne virant jamais dans le larmoyant en parvenant à véhiculer des émotions fortes, toujours en sobriété. A ne manquer sous aucun pretexte, sous peine de passer à côté d'un vrai chef d'oeuvre. Profondément humain, bourré d'humilité. Sublime, des dialogues à la musique. Et cette fin...
    rooky
    rooky

    34 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Le genre de film que je ne regarde pas par divertissement puisque je m'attend à être émue...
    Une très belle histoire, toute simple qui engendre des émotions pas simples, elles, à gérer.
    (retrouvailles avec un être cher)
    Bouleversant.
    maxime ...
    maxime ...

    197 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2015
    Décidément, je suis plus à une surprise près avec David Lynch. Je l'attendais pas du tout sur ce genre d'histoire, simple, sans trop d'extravagance ( hormis le tracteur tondeuse ! ), tout en délicatesse et avec beaucoup de sensibilité. Le parcours de ce vieil homme, son histoire, sa vie qu'il dévoile à ceux qui croisent sa route, de très jolie moments ... Le film typiquement américain, pas une critique en l’occurrence tant son auteur rend ces lettres de noblesse à sa patrie et surtout au laissé pour compte de celle-ci, au freak plus traditionnel si je n'ose dire. Richard Farnsworth est bluffant en cow-boy vétéran de la seconde guerre mondiale, il m'a énormément ému l'apogée étant lorsqu'il retrouve son frère ( Harry Dean Stanton ) dans les ultimes instants ...
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Où comment un vieux têtu, ancien snipper meurtrier sans le vouloir et rongé par le remords, parcourt 500 km de rédemption sur sa tondeuse à gazon modèle 1966 pour faire la paix avec son frère. Il y a le travail habituel de Lynch sur les couleurs et les sons, un Lynch qui fait comme une pause entre Lost Highway et Mulholland Drive pour nous offrir un road-movie inégalable. Dans cette ballade enchantée où tous les hommes sont bons, l’humanité se lit dans les yeux de Richard Farnsworth (un sacré acteur !) et se reflète dans le ciel infini du Middle West. Les immenses champs de blé de l’Iowa et du Wisconsin encadrent ce chemin de croix à l'envers ... Et la gueule de Harry Dean Stanton dans le dernier plan...
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Le sens de l’étrange de Lynch s’exprime ici dans une sorte d’humour décalé. On est de plein pied dans un quotidien vu d’ un angle (et surtout avec un rythme) inhabituel et plein de situations saugrenues. Le road movie nous fait généralement voir les paysages américains à hauteur et au rythme de chevaux, d’automobiles ou de camions, Lynch nous impose la lenteur et la proximité du sol d’une tondeuse à gazon. Le genre met généralement en scène l’initiation de personnages jeunes, ici c’est le parcours testamentaire d’un vieil homme. Le décalage et la lenteur invitent à la méditation. On tombe par moment dans les bons sentiments. Tout de même pas un Lynch majeur.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2012
    Une histoire vraie est probablement un des films les plus mésestimés et méconnus de Lynch. Il s'agit pourtant d'un de ses meilleurs opus empreint de tendresse, d'humanisme, de morale et d'optimisme envers l'homme. L'histoire est d'une clarté absolue, le film comme toute l'oeuvre de Lynch est comme une trajectoire, ici linéaire, rectiligne seulement vallonnée par des pointes de mystère telles les petites collines du paysage que le héros gravit sur sa tondeuse à gazon afin de rejoindre son frère malade (à l'issue d'une scène conclusive absolument bouleversante d'émotion difficilement contenue). Le récit est lisible mais il y a toujours une sensation de mystère voire d'angoisse dûes à des interprètes de second rôle parfaitement dirigés et d'une indéniablequalité de photographie . Lynch accumule avec bohneur les clins d'oeil. Le titre original est the straight story, du nom du personnage principal ayant réellement existé, en plus straight signifie en français aller droit devant. Le vieil homme ressemble à un héros de western (la tondeuse à gazon est tel un vieux cheval fatigué et il abat son ancienne machine à coup de fusil, quelle idée de scénario!) On retrouve les obsessions habituelles de David Lynch comme par exemple les usines (au début du film), voir Erasehead, les personnages perdus (la fille faisant de l'autostop, le vieux soldat) ou à la limite d'une certaine forme de folie (la fille, Sissy Spassek en bègue touchante, absolument époustouflante ou les deux jumeaux, sortis des romans de Kafka). La mise en scène, très discrète pourtant, est parfaite (voir les scènes de l'orage et le travelling dans le jardin au début du film). Le suspens est permanent ; on éprouve une certaine angoisse pour le personnage (quand il dévale une descente ou lors de la course cycliste). Une fois de plus, la musique de Badalamenti est subtile et épique. L'acteur principal décèdera un peu à la manière de son personnage. Il y a quelques années, apprenant qu'ayant un cancer, il se suicida en se tirant une balle dans la gorge.
    David R
    David R

    40 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2010
    Beau film poétique. L'acteur décédé depuis est attachant, et ce n'est pas une histoire si simple et "droite" (straight story en anglais) que ça : bien au contraire, le héros doit suivre une route sinueuse et initiatique pour retrouver ses racines, et les rencontres qu'il faits tout au long de son parcours sont toutes enrichissantes. Bravo Monsieur Lynch !
    hyrule
    hyrule

    66 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Très belle histoire, très poétique, tirée d'une histoire vraie. Je suis obligé de parler de la bande-son ici qui est vraiment remarquable, ainsi que des décors filmés, sans laisser l'ennui nous prendre mais avec un rythme doux, du Midwest Américain. Richard Farnsworth, qui campe un personnage bien décidé à faire 400 bornes avec sa tondeuse, rend son rôle très humain et authentique. Le personnage croisera plusieurs personnes sur sa route, qui l'aideront et qu'il aidera, et chaque personnage a son histoire et forgent petit à petit au cours du film, celle d'Alvin Straight. On retrouve Sissy Spacek (un peu tête à claques) et Richard Dean Santon, encore une fois avec David Lynch. Dommage pour le titre français car A Straight Story en VO faisait un jeu de mot avec le nom du personnage, tandis que Une Histoire Vraie...
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Prenant tout le monde à contre pied, David Lynch laisse de coté son goût du fantastique et sa mise en scène expérimentale pour signer un road-trip contemplatif et émouvant. L’histoire (véridique) est la suivante: apprenant que son frère est malade, un vieil homme décide d’enfourcher sa tondeuse à gazon et de parcourir les centaines de kilomètre qui les séparent en vue d’une réconciliation. Les rencontres ponctuant le lancinant trajet du vieillard sont autant d’occasions pour aborder les thèmes centraux du film: la famille, les regrets et le temps qui passe inexorablement. Avec cette fable humaniste et paisible, Lynch nous rappelle une fois de plus que le voyage est plus important que la destination.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    Dans la filmographie éminemment complexe et passionnante de David Lynch, Une histoire vraie (1999) fait figure d’œuvre à part. L’histoire racontée, vraie comme l’indique le titre du film, est simple, limpide, profondément humaniste paraît en effet très éloignée des thématiques torturées du cinéaste.
    L’histoire vraie promise par le titre est celle d’Alvin Straight (titre original du film : The Straight story). C’est d’ailleurs à ce personnage, ici interprété par Richard Farnsworth, que David Lynch dédie ce film réalisé en 1999 soit trois ans après le décès du vrai Alvin Straight à l’âge de 73 ans. C’est cet âge qu’endosse aussi Farnsworth dans ce film qui sera son dernier rôle. En effet, l’acteur américain décèdera le 6 octobre 2000 à l’âge de 80 ans soit un an, quasiment jour pour jour, après la sortie du film en salle aux États-Unis.
    Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    39 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    Lynch laisse pour l'occasion ses scénarios sinueux pour adopter la linéarité du road movie. Une histoire simple, touchante, traitée avec sensibilité... Une belle histoire tout simplement, mais qui ne constitue qu'une parenthèse dans l'oeuvre de ce cinéaste si iconoclaste.
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