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    12 Years a Slave
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    1 647 critiques spectateurs

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    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Un film poignant à n'en pas douter, très bien interprété de surcroît, mais qui vire (beaucoup) trop souvent dans le misérabilisme le plus cynique. C'est cette dose inutile de voyeurisme post-compatissant qui empêche de faire de 12 years a slave un excellent film.
    cyril.lebars
    cyril.lebars

    5 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Un petit air de Django Unchained, pour ce film autour de l'esclavage aux Etats Unis.
    Il a pourtant toute son originalité, dans le scénario et dans la force des personnages.
    Une belle histoire forte et bien tournée.
    Marc L
    Marc L

    313 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2021
    Un film choc ! Steve McQueen nous assène ses scènes coup de poing à la manière d'un fouet ! Il nous sensibilise radicalement à la cause des esclaves, plus que n'importe quel autres réalisateur de films similaires... Le tout est magnifiquement filmé et la musique est juste sublime. L'acteur interprétant Solomon Northup, Chiwetel Ejiofor est sensationnel et troublant de réalisme. Le reste de la distribution ; Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Paul Giamatti, et Brad Pitt, est tout aussi excellent bien qu'extrêmement secondaire (sauf pour Michael Fassbender et Benedict Cumberbatch)... Steve McQueen ne nous épargne aucuns détails lorsqu'il s'agit de montrer une flagellation ou une battu... Au grand dam du spectateur, qui est lui, choqué, scandalisé par cette exactitude et ce réalisme... Un réalisme très troublant.
    scarves
    scarves

    2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Un film à oscars comme Hollywood sait maintenant parfaitement bien en réaliser...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Comment dire ? D'un point de vue cinématographique, 12 years a slave est un bon film. Bonne distribution, belle photo, réalisme saisissant de l'époque... Mais finalement, il ne me laisse pas un bon souvenir de cinéma. La faute à l'histoire elle même je crois.
    Salomon profite de tout, insouciant, le succès vient à lui et il reste inconscient de la réalité de son époque. Et puis l'inverse lui tombe dessus, sans que l'on sache les raisons exactes de cette déchéance. Douze ans d'enfer, de violences, d'injustices, et rapidement, Salomon s'adapte à tout cela. Devient un "négro" sans volonté de fuir, à part une petite révolte qui lui vaudra de finir pendu. Quand Patsy lui demande de l'aider à mourir, puisque dans cette vie elle ne connait aucun répit, il n'aura même pas le courage de l'aider. Salomon ne fait que subir les événements, ne lutte contre rien, ou si peu. Cela renvoie à une seule et unique question : vaut-il mieux vivre à genoux, ou mourir debout ? Bien sûr, la question posée ainsi dans un contexte qui est celui de mon petit confort d'homme blanc occidental, peut paraître déplacée ; mais elle se pose à chaque fois que des hommes tentent d'en asservir d'autres. Et ça, c'est toujours d'actualité malheureusement. Quoi qu'il en soit, je n'aime pas ce personnage de Salomon, faible, indécis, comme en témoigne ce long plan fixe de lui au petit matin, halluciné, perdu. Et même une fois recouvré la liberté, ses tentatives de faire accuser ses tortionnaires seront vaines... Au final, une vie qui prouve simplement que seul l'arbitraire guide nos vies et qu'il nous appartient de décider comment elles doivent se dérouler. A chacun de faire ses choix, même s'il ne reste que le moins pire...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 juin 2014
    Comme dit précédemment, sujet classique qui a été traité trop classiquement. Il y a à mon goût trop peu d'esprit critique quant au colonialisme et à l'esclavage ; en effet, l'idée reste la même du début à la fin : "l'esclavage c'est mal", comme si on cherchait juste à nous faire comprendre pour une énième fois comment c'était dur la longue vie de labeur de ces pauvres petits nègres. Le film se fait long par moment et le fait qu'il soit sorti très peu de temps après "Le Majordome" n'a pas arrangé les choses, la barre étant déjà été placée plutôt haute. Cependant, on a quand même droit à des scènes dramatiques plus ou moins émouvantes. Le film reste quand même beaucoup trop surévalué de mon point de vue, aucune fraîcheur apportée au sujet. En conclusion, un film plutôt niais servi à un public qui n'est pas très familier à la cinématographie.
    Bref, "12 Years a Slave" ne nous aura certainement pas marqué pour son originalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Film apportant beaucoup de frustration bien que ce soit la réalité. Bons acteurs et belles scènes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Le positif:
    Une réalisation excellente, lisse et irréprochable de Steve Mc Queen. Le cinéaste britannique nous offre en plus un casting prestigieux, lequel réponds aux attentes, à travers un jeu d'acteur oscillant entre excellent et brillant. L'adaptation du roman bibliographique "12 years a slave" permet, comme tout scénario issue d'une histoire vraie, une empathie pour le personnage martyre.
    Les films racontant le calvaire du peuple noir, manquent dans la bibliothèque cinématographique de l'autoflagelation, et du devoir de mémoire.

    Le moins positif:
    Ce long metrage est un parfait paquet cadeau, mais il ne contient qu'une histoire déjà connue de tous. L'histoire d'un ignoble génocide dont on peu contempler les insoutenables détails. Déshumanisation, humiliations, sévices physiques à nous faire détourner le regard. Les morceaux de chair arrivent avec peine à recouvrir les côtes sous jacentes lors des scenes de punition par le fouet...
    Ce film ne porte pas le débat de l'esclavagisme, heureusement enterré. Il n'attire pas non plus notre réflexion sur une souffrance universelle qui pourrait lui donner les ailes d'une oeuvre humaniste. Le seul message colporté est celui d'une souffrance communautaire, bornée à cette même communauté. Le message est d'autant mieux compris que la violence extrême utilisée est encore et toujours le moyen le plus efficace.
    Ce film s'inscrit dans une compétition de la victimisation, mais la structure bâtie grâce aux pierres amenées à l'édifice par des réalisateurs juifs, ne pourra jamais être dépassée. Cette course est vaine.
    À quand un film aussi bien réalisé, avec un casting prestigieux, rendant hommage à l'humanité persécutée ?
    Ce film existe et il s 'appelle "Cloud Atlas"
    Pour ceux qui ne seraient pas lassés par l'autoflagelation perverse et indécente, je me permet de vous conseiller "la liste de schindler", "le pianiste", "nuit et brouillard", "la passion du Christ" et bien d'autres encore...
    Petiot L
    Petiot L

    29 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Bien sûr un film important . On n'a jamais terminé avec le racisme et les cons . Vive le courage , la mémoire , le combat . Très touchant .
    g0urAngA
    g0urAngA

    71 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2014
    12 Years a Slave donne une vision très réaliste des horreurs que les esclaves de couleur subirent au cours du 19e siècle par ces abrutis d'Américains Blancs.

    Bien que la réalisation soie très académique et sans véritable folie, que cela soit aussi en terme de mise en scène, le film de Steve McQueen tient en haleine le spectateur par une écriture impeccable, tout comme les interprétations des odieux personnages racistes campés par Paul Dano, Michael Fassbender et Paul Giamatti. Chiwetel Ejiofor, efficace, mais pas la claque que tout le monde prétend, Jamie Foxx était moins dans le mélodramatique.

    12 Years a Slave est donc un film réussi sur son sujet, grâce à un script aux petits oignons et par des protagonistes inspirés, cependant, McQueen devrait plus se laisser aller quand il s'agit de filmer, car sans les atouts nommés précédemment, son film pourrait paraître ennuyeux banal ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Ce film relatant l'esclavage est pour moi l'un des plus dur, des plus violent que j'ai pu voir au même sujet.
    Un internaute critique ce film dit "trop bien fait", qu'il n'a aucune particularité et qu'il n'est qu'un film d'esclavage parmi tant d'autre. Je ne vois clairement pas ce qu'il attendait de plus. On attend à être touché, sensibilisé par ces évènements de notre Histoire. Ce film nous montre à quel point l'Homme peut être insensible, et sauvage face à d'autres personnes de différence physique. Nous avons été responsable de l'esclavage, nous avons aussi été responsable des pertes humaines dues à la religion et aujourd hui encore nous somme responsable de la violence que certains infligent aux homosexuels et autres personnes qui peuvent être considérées "différentes".
    Ce film est tout simplement époustoufflant de vérité et de cruauté, je ne vois pas ce qu'on attend de plus. Je le recommance
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Un sujet intéressant mais trop de longueurs, de scènes inutiles à la compréhension des choses et un certain sadisme dans la réalisation qui met mal à l'aise (torture, viol, ...).

    Dommage car très bon casting
    CH1218
    CH1218

    170 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2014
    L’histoire de Solomon Northup, homme noir libre, enlevé à sa famille puis vendu comme esclave, est vraiment bouleversante. 12 ans durant, il va subir le racisme, l'humiliation, la cruauté et faire face à la torture aussi bien mentale que physique, mais gardera toujours l’espoir de revoir un jour les siens. Chiwetel Ejiofor incarne ce personnage de manière magistrale, tout en rage et en émotion retenue. A l’opposé, Michael Fassbender interprète son «maître» avec force et violence. Malgré la qualité de son casting et de sa mise en scène, Steve McQueen n’est pas parvenu à m’emballer totalement. Je m’attendais en fait à un drame bien plus percutant. Il lui manque donc un soupçon de puissance pour en faire un film grandiose malgré une identifié qui lui est propre.
    Nicolas V
    Nicolas V

    73 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2014
    un film magnifique sur l grande qualité de ce film est de ne pas sombrer dans le misérabilisme. le heros garde la plupart du temps la tete froide et ne se laisse pas aller a baisser les ne s ennuie pas tout au long du film. qui est a la fois captivant et émouvant.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2014
    J'y allais vraiment en reculant, vers ce 12 Years a Slave aux allures de brulôt moralisateur typiquement hollywoodien. En apparence (et un peu quand même), un énième film pour nous dire que l'esclavage c'est mal, assez honteusement dissimulé derrière un fait réel (surprenant, c'est vrai), c'est-à dire l'histoire d'un noir américain libre, enlevé puis soumis à 12 ans d'esclavage. Regardez, semble nous dire McQueen, j'innove, je parle cette fois de quelque chose de nouveau ! Dans un premier temps, le prétexte est très dérangeant, tout simplement parce qu'il parait bel et bien confirmer qu'il en est un, vite balayé qu'il est pour se concentrer sur ce qui peut sembler pendant le début de son déroulement l'unique sujet du film ; l'ignominie de la pensée, du système, et des pratiques esclavagistes. Un prétexte racoleur donc, mais aussi dérangeant, dans la mesure où j'ai l'impression que McQueen cherche à toucher en créant un lien avec son public via un personnage de sa condition, qui n'est pas né esclave. L'idée me foutait assez la gerbe, car elle me paraissait elle-même créer des différences entre les afro-américains selon leur condition, et me prendre pour un tocard incapable d'empathie pour les esclaves nés (c'est personnel hein, pas la peine de penser que je généralise). Heureusement, et c'est là que 12 Years a Slave finit par prendre tout son sens, il raconte bien plutôt une histoire humaine de très grande envergure, sur la lutte de la dignité contre la perversion, de la vie contre le déni qui lui est parfois imposé, cette féroce empoignade de la lumière face à l'ombre que répand parfois ce monde si insensé. Un entremêlement de parcours individuels poignants suivis selon le fil conducteur de Solomon et son chemin de croix vers le regain de sa liberté. 12 Years a Slave raconte finalement la vie, et les films qui me donnent cette impression ont déjà beaucoup gagné. Bref, cette (longue) introduction à ma critique est un mea culpa, moi qui m'étais légèrement fourvoyé quant à la nature réelle de ce que j'avais sous les yeux pendant un bon moment. Mais McQueen réussit un coup de force, celui de s'imposer au regard, au jugement. Sans verser dans la mauvaise foi absolue, je crois qu'il est difficile de ne pas trouver de qualités à son pamphlet. Même si ses détracteurs sont quand même (et c'est malheureux) quelque peu excusables, puisque ce produit calibré oscars n'oublie pas par moments l’agaçante manie de verser dans le manichéisme, je pense par exemple au personnage de Paul Dano, unidirectionnel. Brad Pitt n'est pas mal non plus, dans le genre. Mais quand même, la plupart du temps, 12 Years a Slave parle beaucoup, questionne large et ne bâcle pas ses idées. Il parle même sacrément bien, filmé qu'il est par le grand chef d'orchestre qui le met en scène. Là aussi, l'académisme de McQueen peut décevoir, agacer. On retrouve quand même quelques uns de ses plans fixes qui transposent de splendides vues du Sud américain, comme pour rappeler que la vie pourrait être si belle si les hommes ne s'évertuaient pas à la gâcher. Fixes j'ai dit, pour bien rappeler aussi à quel point l'univers de ces hommes et ces femmes honteusement privés de leur(s) liberté(s) était fermé, sans possibilité de fuite. Ces splendides paysages font me semble t-il profondément sens, comme des mirages inaccessibles, un éden à portée de main et pourtant si désespérément hors d'atteinte. Puis plastiquement, ils sont sublimes, comme je l'ai déjà dit, et McQueen m'emmènera quand il le souhaitera pour une promenade à la Jeff Nichols ou à la Terrence Malick ! Le britannique est en plus de ça un très bon directeur d'acteurs (quasi un sans faute pour le casting, impressionnant sur le papier il faut dire - Fassbender est d'une intensité folle) et amène ses idées et ses questionnements avec force et facilité, comme toujours. Il a vraiment un talent, celui de ne rien forcer sans perdre en pouvoir sur le spectateur. C'est ce qui aide à faire passer la pilule moralisatrice, que je ne peux pas totalement oublier. En plus, les prétentions historiques finissent par se justifier. Steve McQueen est donc vraiment un cador, même si le projet de base reste sans doute discutable sur quelques points. Je ne dis pas que 12 Years a Slave manque de réalisme, loin de moi cette idée, mais je regrette ses quelques concessions et de ne pas y retrouver toute l'âpreté de Hunger ou de Shame. Beau et rondement mené, malgré tout.
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