Avis : Dans la tête de Charles Swan III - Page 3

Propos universel traité d'une manière peu banale, où les couleurs estompent la tristesse. Quelques scènes fortes et un joli casting. Le tout fait penser à du Wes Anderson, mais ce dernier et Roman Coppola ont une collaboration active, ne l'oublions pas. Sympa !

Dans la famille Copolla, je voudrais le fils ! Roman n’a pas encore la réputation de sa sœur et encore moins de son père mais avec cette première réalisation il se fait remarquer. On pénètre ainsi Dans la tête de Charles Swan III qui a une imagination très fertile transformant par exemple son enterrement en comédie musicale ou en jouant aux cow-boys avec des indiennes très sexy. Quelques scènes plutôt amusantes et dans lesquelles on se plonge avec plaisir le souci c’est qu’au moment où on retrouve la réalité celle-ci est bien morose que ce soit pour le héros mais surtout pour les spectateurs. La deuxième moitié du film se révèle donc nettement moins ensorcelant et c’est même l’ennui qui nous gagne et c’est un beau gâchis !

Malgré un casting de qualité et une bande son parfaite, on peine à suivre les tourmentes émotionnelles de Charles Swan III. Peut-être justement à cause du manque total d'émotion dans ce film, tant l'esthétique a primé sur le reste. Dommage.

Malgré un charlie sheen et un jason schwartzman effectuant une assez bonne prestation, ce film est mauvais. Décousue, un scénario bidon, des dialogues inintéressant, aucun rebondissement... on se demande vraiment où vas l'histoire, et ce jusqu'à la fin. Il ne suffit pas de s'appeler Coppola pour savoir faire un film, Roman nous le prouve ici, piètre fils d'un bon réalisateur.

Sur le papier, le projet paraissait extrêmement prometteur, puisqu'il fait intervenir une bonne partie de l'équipe avec laquelle Wes Anderson a réalisé plusieurs chefs-d’œuvre, mais Roman Coppola n'a justement pas le talent d'Anderson, bien qu'il ait signé certains des meilleurs scénarios des films de ce dernier et qu'il tente ici par tous les moyens de l'égaler. Certes, les acteurs sont excellents, les décors et accessoires soignés, la bande originale pop très plaisante, la mise en scène réussie, mais hélas le scénario est assez vain et un peu ennuyeux. Le ton se veut léger avec un décalage dans les dialogues et pourtant le film paraît lourd, la faute à un manque de cohérence dans la forme : on assiste ainsi à une succession de fantasmes et d'hallucinations trop artificielles sans qu'elles parviennent à nous toucher avec justesse. Un délire visuel inégal avec tout de même ses bons moments, mais Terry Gilliam avait fait plus abouti avec "Las Vegas Parano".

Pour ceux qui comme moi ont fait des études de lettres, le fait de revoir Charles Swann au cinéma après les adaptations de Schlondörff et de Ruiz était une perspective des plus attrayantes. Mais voilà, Roman Coppola a raté son pari. Pourtant ce film reprend un certain nombre des points qui caractérisent la vision proustienne de l'amour : la jalousie, la misogynie, les rêves, les réminiscences, l'isolement, l'éloignement de l'être aimé, l'obsession du jaloux et sa conviction à croire qu'il va sauver celle qu'il aime...Bref, presque tout y est. Mais la mise en image est totalement raté et le côté "psychanalyse branchée à l'américaine" est très gênant. Gênantes aussi les propositions invraisemblables du réalisateur. Ayant choisi comme angle d'attaque la question de l'imagination et des réminiscences dans l'oeuvre proustienne, Coppola nous embarque régulièrement dans l'esprit de Swann avec la foi indéfectible de celui qui croit proposer quelque chose de génial là où la sobriété aurait été de bon ton. Ces moments d'introspection se transforme en bouffonnerie à travers un ensemble de séquences d'une prétention affligeante et faussement délirante. J'ai souvent pensé à Sucker Punch de Snyder (très bien au demeurant). Le bouffon est aussi présent chez Proust mais lui a le génie de l'écriture alors que Roman Coppola, non.
En dehors de ça on aimerait se rattraper sur le casting mais c'est difficile. Je n'ai jamais réussi à prendre au sérieux Charlie Sheen. Et étant donné qu'il porte ses lunettes fumées pendant tout le film il est compliqué de juger son jeu. Bill Murray et Patricia Arquette n'ont pas l'air d'y croire plus que ça. Il faut dire que leurs personnages sont totalement inintéressants. Seul Jason Schwartzman et Katheryn Winnick sont au taquet.
Quant au finish, il est une insulte au spectateur que je suis. Tant mieux si tout ce petit monde s'est marré moi j'ai trouvé cela ridicule et souvent gênant. Je mets 2/5 car il y a de l'audace et de la réflexion malgré tout.

L'autobiographie non officielle de Charlie Sheen !
Le rôle lui va si bien, que Dans la tête de Charles Swan III aurait pu être le film autobiographique de l'acteur Charlie Sheen.
Cependant il est dommage que Roman Coppola ne pousse pas jusqu'au bout le concept de l'imaginaire et que parfois le film repose trop sur l'image que dégage déjà l'acteur.

Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

J'ai souhaité voir ce film car le réalisateur avait écrit deux films que j'adore (A bord du darjeeling limited / Moonrise kingdom).
J'ai été un peu déçue, c'est pas très intéressant, on s'ennuie et certains passages sont agaçants.
Toutefois le travail sur ce film est très soigné et il y a des idées plutôt sympathiques.
Bref, avis mitigé.

Roman Coppola souffre de la comparaison avec Wes Anderson. Son film n'est pas totalement raté, mais il manque ce quelque chose qui en ferait un très bon film. Charlie Sheen est parfait dans un rôle qui lui colle à la peau, les acteurs secondaires sont bons, même si c'est dommage qu'il n'est pas plus d'espace pour s'exprimer. L'idée est bonne est assez bien exploité, mais tire tout de même un peu en longueur. Le contexte des années 70 donne une jolie esthétique, mais cela ne fait pas tout.
Mention spéciale au générique de fin !

On ne peut par dire : "Bienvenue dans la tête de Charles" car difficile de rentrer dans l'univers loufoque de Roman Coppola qui, voulant à tout prix créer un style original, n'en crée pas au final. L'histoire (déception et déchéance suite à une rupture sentimentale) est banale au possible et le principe des flash-back, archi vu, n'apporte ici rien d'intéressant. Ce film est ennuyeux. Le fils n'a pas le génie du père...

La réalisation fait vraiment cheap, le film oscille constamment entre navet et nanar et n'a pas grand chose à raconter.
Bref, regardez plutôt un ancien épisode de Mon oncle Charlie avec le même Charlie Sheen, c'est plus drôle, plus irrévérencieux et surtout plus court.

Une pure fantaisie pop qui fait du bien - soyons clairs, on n'en voit pas assez des comme ça! C'est certes léger, et alors? Sheen est parfait en personnage détestable qui finit par nous toucher, l'actrice qui joue sont ex a une magnifique présence, il y a une très belle ambiance californienne et les séquences de rêve / fantasme sont de vrais beaux moments. Bref un vrai petit plaisir!

J'adore cet univers. C'est certain que tout le monde ne peut pas adhérer.
Et quel bonheur de retrouver Charlie Sheen ! Bon physiquement ce n'est plus comme avant mais j'adore toujours autant cet acteur.

J'ai adoré Dans la tête de Charles Swan, le réalisateur nous raconte la dépression amoureuse du personnage joué par un génial Charlie Sheen sur un mode loufoque et cocasse. Ses amis tentent de l'aider tant bien que mal, C'est Bill Murray et Jason Shwartzman dans les rôles.
On retrouve les compagnons de route de Wes Anderson dans une comédie pleine de fantaisie, moins retenue que les dernières de Anderson. Ca part un peu dans tous les sens, c'est foutraque mais c'est léger et ça fait du bien. Vive l'été et les films pas prise de tête!

Dans sa tête, ben c'est pas net. Un des plus emmerdant que j'ai vu, des dialogues pas drôles, des acteurs sans étincelle (même bill est mou du genou);
Des scènes qui s'empilent sans fil conducteur avec une histoire sans intérêt de rupture sentimentale sur fond de crise de la quarantaine. Bien mauvais;