Avis : Phantom Boy - Page 2

Une merveille d'animation avec les voix de Jean Pierre Marielle , Audrey Tautou et Édouard Baer. Une collaboration merveilleuse franco-belge.

Dans la même lignée qu’Une vie de chat, Phantom Boy est un polar d’animation pour enfants. Hospitalisé à cause d’une maladie, le petit Léo vit avec un pouvoir. Celui-ci est capable de sortir de son corps pour apparaître où il le souhaite en fantôme. Suite à sa rencontre avec un inspecteur malchanceux, ils vont ensemble enquêter sur un mystérieux homme au visage endommagé. Surfant sur la vague des super-héros, ce long-métrage français est un hommage à de multiples genres. Malheureusement cette accumulation de casquettes, pleine de bonnes intentions fait parfois perdre le cœur du sujet. Néanmoins, les doublures donnent une véritable vie aux personnages et font de Phantom Boy une histoire captivante. Sur fond de maladie, Phantom Boy est un conte bienveillant avec une intrigue complexe et réussie.
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On se souvient d'Une vie de chat, Alain Gagnol & Jean-Loup Felicioli reviennent avec ce nouveau long-métrage d'animation aux accents de super-héros. N'attendez pas non plus de Phantom boy un déluge de pouvoirs extraordinaires puisque le jeune Léo se contente de se promener tel un fantôme et va ainsi participer à une enquête policière. Les graphismes se distinguent des autres productions ; pas besoin de faire trop dans le sophistiqué pour plaire aux enfants mais ça peut aussi en rebuter certains. Une récréation agréable pour les petits tout simplement. Une dernière chose, je vais vous révéler l'incroyable histoire de l'homme au visage et … on me dit que je n'ai plus de place, désolé !

Un superbe film d'animation français qui non seulement mêle habilement animation traditionnelle, film policier, comédie et fantastique mais aussi brille par la qualité de ses dialogues servies par un casting vocal plus que convaincant. Un film qui n'oublie pas de faire rire et émouvoir avec beaucoup de subtilité, le tout dans une ville de New-York originale aux graphismes magnifiques. Bref Phantom Boy est sans aucun doute l'un des meilleurs films d'animation de l'année, qui comme avec le Pixar Vice-Versa ou l'adaptation ciné du Petit Prince réalise la prouesse de convaincre autant les enfants que les adultes. Chapeau les artistes.

un graphisme inhabituel de nos jours, proche du dessin d'enfant, une histoire compréhensible même par les tous petits d'aujourd'hui, et un New York à la fois moderne et 50's. le seul reproche que je pourrai formuler est le manque évident de moyens de la production, qui a utilisé un même comédien pour doubler 3 des personnages du film. c'est peut-être un détail, mais ça m'a bien agacé.

L'histoire est bien construite, le sujet est profond et le traitement est poétique.
Le dessin est simple et rafraîchissant, les personnages ont les voix d'Edouard Baer, Audrey Tautou et Jean Pierre Marielle et j'adore. La musique porte le tout.
Cette enquête policière menée par un enfant malade, aidé par un policier en fauteuil et une charmante journaliste, pourrait sembler gentillette, mais elle donne plus que ça aux différentes générations qui peuvent partager ce spectacle. Une bonne surprise.

Une belle écriture et les dessins s'ils ne plaisent pas forcement sont plus travaillés et réalistes qu'il n'y parait. Cependant on se heurte sur un peu trop d'incohérences dans ce récit fantastique qui pourtant ne prend pas tant de risques que celui de l'imaginaire avec un nombre d'idées réjouissantes.

"Phantom Boy" est un film au graphisme rétro vraiment original ainsi qu'un personnage principal vraiment attachant,quelques séquences mélo et drôle font tilt cependant j'ai trouvé l'intrigue pas trop à mon gout trop policière selon moi dommage.

Fade et mou, tire-larme, voire quelque peu niaiseux, Phantom Boy est un animé au ton mélo, convenu, classique et déjà vu. Rien de bien nouveau, donc. Et les graphismes, dont les proportions fausses, points de fuites trompeurs et ombres vacillantes en plan fixes, n'ont fait, pour moi, qu'accentuer le sentiment d'imperfection de l’œuvre finale, comme si on nous présentait là une intention tiède et retenue d'une envie de grandeur.

Après Paris, les deux réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli plantent leurs crayons et leurs craies à New York. Ces dessins faits mains puis numérisés donnent d’ailleurs un certain cachet à cette ville américaine où les héros aux super-pouvoirs n’ont jamais manqué.

Alors pourquoi camper un nouveau super-héros dans cette ville, surtout quand on est français ? C’est probablement parce que les deux auteurs-réalisateurs sont fans de l’œuvre de Stan Lee, un des plus grands scénaristes et éditeurs américains de comics chez Marvel.

Si côté scénario, le film se place clairement du côté des plus jeunes d’entre nous, quelle joie d’entendre un Jean-Pierre Marielle dont chaque intonation laisse poindre un plaisir de plus en plus jouissif d’interpréter le grand méchant d’un film d’animation.

Bref, Phantom Boy est une jolie histoire pour enfants sans surprise, il a tout de même un peu le charme de nos rêves d’enfant.

Après Une vie de chat, film d’animation ayant conquis la critique à sa sortie, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, le duo Alain Gagnol/Jean-Loup Felicioli revient pour un nouveau long-métrage, un polar réalisé en dessin animé traditionnel : Phantom Boy.

Qu’on se le dise d’emblée, Phantom Boy est une réussite graphique à tout point de vue. En effet, les réalisateurs délaissent une animation numérique et prônent un dessin traditionnel. Cette prouesse, dans la continuité d’Une vie de chat, dégage un charme fou, une authenticité remarquable, et fait échapper ce long-métrage d’animation à un potentiel sentiment de déjà vu, rituel de l’animation d’aujourd’hui. Le projet est ambitieux et le travail en amont est colossal : il aura fallu 2 ans ans aux réalisateurs pour imaginer leurs personnages et écrire le scénario, et 3 ans aux dessinateurs pour donner vie aux protagonistes sur le papier, ainsi qu’à l’écran. Le résultat est splendide, d’une beauté déconcertante et sert à merveille le récit : le dessin est travaillé , les couleurs font virevolter le spectateur et lui font ressentir une palette d’émotions différentes. Avec Phantom Boy, les petits et les grands riront et frémiront à de nombreuses reprises, et pleureront, le sort des personnages échappant aux spectateurs à plusieurs reprises.

L’atmosphère, ne cesse d’évoluer : parfois pesante, parfois stressante, à la manière des meilleurs films noirs, Phantom Boy n’a pas à rougir des films policiers en prise de vue réelle. Chaque scène a son ambiance, ses choix esthétiques et sa particularité, ce qui fait de Phantom Boy un ensemble qui ne peut que conquérir le cœur du spectateur. En découle une découverte de New-York splendide, les réalisateurs alternant entre ville lumière le jour et ville sombre, grouillant de malfrats la nuit. Amateurs de New-York, vous retrouverez une ville extrêmement détaillée lors des allées et venues des protagonistes, notamment lors des vols du fantôme de Léo entre les immeubles de La Grosse Pomme. Les dessinateurs n’omettent aucun détail et donnent à voir les lieux qui ont fait le succès de New-York, que ce soit L’Empire State Building, La Statue de la Liberté ou le Chrysler Building. Amateurs de cinéma, quant à vous, prenez garde aux nombreuses références cinématographiques disséminées le long du film.

Film d'animation par le réalisateur de "une vie de chat".

J'ai surtout été charmée par les couleurs et les cadrages des dessins. L'histoire policière quoique simple et peu originale est racontée de façon fluide.

J'ai davantage été intéressée par l'histoire personnelle du petit garçon et son amitié avec le policier.

"Phantom Boy", malgré un graphisme un peu dépassé si on le compare aux grosses productions Pixar, possède un pitch assez intéressant à la base, même si pas très épais finalement. Par ailleurs, il aborde des thèmes profonds comme l’enfance face à la mort, souvent peu rencontrés dans les films d'animation et rien que ça, ça force le respect d'autant que l'enquête est agréable à suivre.

Un bon dessin animé, un peu bâclé vers la fin.
Il parlera aux enfants sensibles et conviendra aux enfants se battant contre une maladie.
Mélange avec le genre policier et le monde hospitalier.
3,5/5

J'avais fort envie de voir ce film parce que le cinéma d'animation français c'est le bien. Après en y voyant un peu de plus près j'avais quand même peur que ce soit assez manichéen et trop axé pour les enfants (c'est toujours un peu la crainte que j'ai même si en vrai je ne devrais pas parce que c'est très rare de voir des films ainsi infantilisant). Après le film l'est quand même un peu et c'est son principal problème. Le méchant est genre pas gentil et puis on a des explications moralistes à la noix à la fin du film concernant l'acte héroïque du gamin. En plus on veut nous psychologiser le méchant mais en fait non parce qu'il y a toujours quelque chose qui empêche de nous expliquer le pourquoi il est pas vraiment méchant, du coup à nos yeux il reste vraiment méchant. Après je dois dire que visuellement j'ai pas été tant épaté que ça, surtout au niveau du chara-design que j'ai pas trouvé top, j'aime pas trop et puis rien que la forme des yeux on a trop l'impression qu'ils ont tous un strabisme divergent de malade, seul le méchant avec toutes ces couleurs étant vraiment chouette. Par contre la ville de nuit c'était plutôt réussit, sans casser des briques non plus. Le scénario quoi qu'assez convenu (on pourra vite voir les sources d'influence : Les ailes du désir, Fenêtre sur cours, enfin plein de films sur l'inaction) parce que très linéaire est vraiment plaisant parce que le traitement est assez original et les dialogues fichtrement bien écrits, j'ai souris plein de fois, certaines situations fonctionnent très bien et globalement (à part les quelques zones d'ombres que j'ai énoncé plus haut) on ne prend pas les gamins pour des demeurés. J'ai beaucoup aimé la musique aussi et le générique d'intro est très réussit. Bref il y a plein de bonnes choses ce qui en fait un bon film mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire, je ne suis pas pleinement entré dedans mais ça reste appréciable.