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    Octobre
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    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2019
    À l'occasion du dixième anniversaire de la Révolution d'Octobre, les autorités soviétiques ont commandé à Sergueï Eisenstein, le réalisateur du Cuirassé Potemkine, un film commémoratif. Bénéficiant de moyens quasi-illimités, il y relate les événements ayant conduit à la prise du pouvoir par les Bolcheviks et à la chute du Palais d'hiver en octobre 1917.

    "Octobre" est un film mythique, une référence sacramentelle des dictionnaires du cinéma. On en connaît les scènes les plus célèbres : l'ouverture du pont-levis sur la Neva, la chute de la statue de l'empereur Nicolas II, le sac des caves du palais d'hiver... On sait que Eisenstein dut in extremis remonter son film pour en supprimer toute apparition de Trotski qui venait de tomber en disgrâce. On sait aussi que Staline se fâcha de ne pas y être mentionné.

    On salue avec déférence le génie du réalisateur le plus célèbre du cinéma soviétique. Pourtant, si l'on remet les choses en perspective, on pourrait nuancer ces éloges. Ainsi de l'art du montage de Eisenstein. On apprend en école de cinéma que c'est Eisenstein le premier qui chercha, en juxtaposant deux plans, à faire naître une idée. Sans doute. Mais Griffith avait ouvert la voie, treize ans plus tôt dans "Naissance d'une nation". Ou Chaplin dans "La Ruée vers l'or" (1925).

    On insiste sur les qualités du cinéma d'Eisenstein, sur ses intuitions géniales. On minore ses défauts. C'est un exécrable directeur d'acteurs. Les personnages d'"Octobre" sont des silhouettes sans vie, même Lénine - joué par un amateur - qui n'a droit qu'à quatre ou cinq plans. Autre critique plus fondamentale : le cinéma d'Eisenstein est un cinéma d'action. Les personnages courent, crient. Cette vitalité donne un rythme fou à son film - même si les canons du cinéma muet ne sont pas ceux dont on est aujourd'hui coutumier. Mais cet enthousiasme a son revers, le même que celui de la liesse révolutionnaire : il emporte tout sur son passage, prend le spectateur en otage, lui interdit tout choix sinon celui de l'adhésion obligée.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Comme avec ses deux films précédents, Eisenstein s’intéresse aux masses et ne définit pas de personnages. C’est un film de propagande spectaculaire remarquablement exécuté donnant une grande importance aux symboles.
    Antoine D.
    Antoine D.

    34 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2017
    Eisenstein a contribué à la propagande soviétique notamment avec le film Octobre commandé en 1927 pour fêter le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique et ressorti il y a 2 semaines dans des salles spéciales.

    Dans ce film qui a coûté 800 000 roubles (plus de 100 fois le prix des films à l'époque), Eisenstein a dû diriger environ 11 000 figurants.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Le Cuirassé Potemkine fût un succès. C’est avec cette notoriété qu’on demanda à Sergueï Mikhailovich Eisenstein un film pour célébrer le dixième anniversaire de la révolution bolchévique. Octobre raconte alors tout le processus de la révolution en passant du gouvernement provisoire d’Alexandre Kerenski à la victoire de Lenine et de ses partisans. Le film désormais considéré comme un grand classique sortira en 2017 en version restaurée, très certainement pour la célébration du centenaire. Mais si des scènes sont mémorables comme la chute de la statut du Tsar ou encore l’ouverture du pont-levis, le scénario est très confus pour quiconque ne connait pas l’histoire du régime. Eisenstein déploiera d’immenses moyens pour ce film comme les nombreux figurants, mais le montage excessivement rapide nous limite dans la compréhension générale du document finalement que fictif, puisque véritablement propagandiste.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Eisenstein frappe aussi fort avec les images qu'avec le récit en lui-même. Tout est hyper mis en scène: les cadrages sont hallucinants, les actions sont hyper violentes et les images sont parfois sacrément choquantes. De plus le rythme est vraiment bien dosé avec ces moments intimes et mélancoliques qui expriment l'amertume du peuple ou sa douleur.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    En 1925, Sergeï Eisenstein prouva qu'il était un cinéaste de talent avec le Cuirassé Potemkine. Il confirme son génie avec Octobre où il perfectionne la technique du montage. Il associe des images qui feront surgir du sens chez les spectateurs : l'intrusion du peuple dans le Palais d'Hiver, la destruction de la statue du Tsar, un cheval blanc mort basculant d'un pont-levis... Commissionné pour célébrer le dixième anniversaire de la révolution bolchevique, Octobre confirme le sens de la créativité chez Eisenstein dont la réalisation atteint ici le niveau de la perfection. Du grand cinéma.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    La révolution de 1917 vue par Eisenstein, ça donne quoi ? Un film d'action qui ne vaut que pour la singularité de son montage, qui associe les images à une vitesse folle, impressionnant mais aussi suffocant. Et s'il est vrai que cette incessante rapidité, qui s'apparente à une forme de surrégime, se justifie dans la mesure où elle mime l'urgence de l’événement, elle est aussi une arme massive contre toute forme de réflexion. Car il n'y a pas de discussion ou d'ouverture possible chez Eisenstein mais un défilement brut des images qui ne va que dans le sens d'une idéologie prônée, qui magnifie exagérément les apparitions de Lénine et ridiculise l'appartement en tsar en insistant lourdement sur sa richesse ornementale; néanmoins, ce refus de tout sens dialectique s'accorde parfaitement avec le projet propagandiste du film, lequel passe certes par des intertitres qui encouragent les révolutionnaires mais surtout par une puissance évocatrice des images qui s'exerce dans son alternance d'un parti pris documentaire et d'un autre plus allégorique et subjectif. Traversé par des fulgurances sidérantes mais n'évitant toutefois pas les longueurs, conséquences d'un discours à sens unique, "Octobre" est la démonstration d'un cinéma qui n'existe que grâce à son montage novateur et reste une expérience de cinéma atypique, fascinante et harassante.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Pour fêter le 10ème anniversaire de la révolution de 1917, l'État commande une oeuvre à Sergueï Eisenstein, ayant pour but de glorifier la chute du tsar et la mise en place d'un État communiste.

    C'est au bout de ma cinquième expérience avec le cinéma de Sergueï Eisenstein qu'arrive ma première (légère) déception... Et pourtant "Octobre" faisait partie de ceux qui m'intéressaient le plus, notamment pour son rapport avec le livre "10 jours qui ébranlèrent le monde" de Jack Reed et toute la fascination que l'on peut avoir autour de cette révolution par le peuple, l'armée et les ouvriers contre l'ordre établi et la dictature tsariste. Mais j'ai malheureusement eu l'impression de voir une succession d'images fortes plutôt qu'un film avec une vraie ligne directrice

    Mais quelles images ! La force du film se trouve principalement ici où "Octobre" est sublimé par le sens de la mise en scène d'Eisenstein. Usant avec brio des nombreux décors et figurants qu'il avait à sa disposition, il donne de la puissance et de la force à ces images et symboles et retranscrit la folie et la tension qu'il y avait lors de ces jours qui allaient bouleverser le monde. Mais c'est une folie qu'il ne maîtrise pas toujours et j'ai eu l'impression que le film s'éparpillait un peu, qu'Eisenstein ne savait pas forcément quoi et qui mettre en avant, si ce n'est l'idée du bien-fondé de cette révolution et l'héroïsme des protagonistes.

    Mais à nouveau, c'est dans l'esthétisme et ses images qu'Octobre puisse sa force. Usant de nombreux plans larges, Eisenstein capte magnifiquement toute cette foule souhaitant se libérer des chaînes du tsar. Le montage est rapide, (peut-être un peu trop) et tout s’enchaîne assez vite, sans forcément avoir le temps d'approfondir certains personnages-clés, à l'image d'un Lénine, pourtant très bien interprété par un ouvrier. Mais malgré tout, c'est le positif qui l'emporte, notamment grâce à ses scènes mémorables que ce soit les manifestations, les discours ou les images d'objets manipulés par Eisenstein...

    Finalement un peu déçu, notamment en comparaison d'autres œuvres de l'auteur d'Ivan le Terrible, "Octobre" n'en reste pas moins d'une force et d'une puissance rares, notamment grâce au sens de la mise en scène d'Eisenstein qui livre là des images inoubliables et le témoignage d'un grand talent mis au service d'une URSS alors en construction.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    12 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Il est curieux que ceux qui poussent des cris d'orfraies en criant au film de propagande n'aient point hurlé de la sorte pour "Quo Vadis" (propagande chrétienne), "Contact' (propagande mystico-gélatineuse) ou "Rencontre du 3ème type" (propagande ufologique) A ces deniers qui pour ma part m'exaspèrent, je préfère le premier, croire en la révolte me paraîssant toujours salutaire (évidement ce qui se passe après, c'est une autre histoire, mais la question n'est pas là) Et puis au moins "Octobre", c'est du cinéma !
    Vi.Carlito
    Vi.Carlito

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Un montage incroyablement dynamique qui peut donner de très belles scènes, mais qui ne laisse aucun moment pour souffler. A la moitié du film je n'en pouvais déjà plus... Mais on est forcé malgré tout de reconnaître les grands talents du cinéaste soviétique.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Dans la famille des films propagandistes soviétiques que l’évolution des techniques a rendu totalement obsolète, je voudrais le fils ! Découvert après le « Potemkine » et « La ligne générale », je dois bien avouer que cet « Octobre » a été la goutte d’eau qui a fait couler le cuirassé. La logique voudrait que je lui mette un zéro pointé à cet « Octobre » car il ne s’est pas passé une seconde où je n’ai pas souffert le martyr. Cependant, rendons à Serguei ce qui est à Serguei : mon calvaire pour ce film à largement été construit par ses frangins qui ont eu le malheur d’épuiser toute ma réserve de tolérance et de patience. Je lui mets donc 1 par souci d’équité, mais vous savez cependant que je n’en pense pas moins.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Quand je suis sortie de la projection d'Octobre, j'avais beau avoir les aiguilles de ma montre sous les yeux, c'était pourtant bien écrit noir sur blanc sur le programme, mais je ne parvenais pas à croire que le film ait duré deux heures tant il m'avait laissé le sentiment d'un temps comme suspendu de part son intensité. Pour moi, ce côté totalement captivant est d'autant plus remarquable qu'il s'agit d'une œuvre muette, tout de même assez éloignée de ce qui peuple notre univers cinématographique actuel.

    Sur le fond comme sur la forme, Octobre est une œuvre majeure.
    Film de commande réalisé pour le dixième anniversaire de la Révolution, il est tombé dans l'oubli avant d'être redécouvert dans les années 1960. Comme on peut aisément l'imaginer, Staline ne le trouvait pas à son goût, d'autant qu'on y voit beaucoup Trotsky alors que "le petit père des peuples"... pas du tout !
    Octobre est donc un film muet mais l'image est saturée d'informations: certaines concernant le déroulement de l'action immédiate, d'autres ayant un caractère symbolique, historique ou encore en lien avec la psychologie humaine. Grâce à un montage ultra dynamique qui confère pratiquement à la virtuosité, grâce à une attention particulière portée à la symbolique des objets, le spectateur est entraîné dans le rythme de cette fresque historique, complexe dans le bon sens du terme.
    Octobre raconte donc la prise du Palais d'Hiver de Petrograd et les jours qui l'ont précédée. On ne saurait tout détailler sans y consacrer un texte d'envergure tant le contenu en est riche; je m'arrêterai donc uniquement de façon très arbitraire sur les passages qui m'ont tout particulièrement marquée.

    Eisenstein replace la Révolution dans son contexte historique qui est celui de la première guerre mondiale, des combats meurtriers, des fraternisations sur le front et de la misère des populations à l'arrière.
    Il décrit la trahison du gouvernement, avec ses membres qui se cachent sous des coussins pour ne pas voir, avant pour certains de fuir, comme Kerenski dans l'automobile de l'ambassade des États-Unis lancée à toute allure. Évocation directe de la révolution française, ils sont comparés à Bonaparte, archétype du traite, représenté par une statuette qui se brise et qu'il faut briser.
    Pendant ce temps, la Révolution s'organise, avec les tensions entre Bolcheviks et Mencheviks - on voit grimé et assis dans un couloir, Lénine, dont les pieds qui s'agitent décrivent l'impatience et le désir de l'action. Le rapprochement des différents peuples de l'empire est exprimé par une scène de danse de toute beauté dans un campement à la nuit tombée.

    Les tsars, Nicolas II et sa famille n'apparaissent jamais en chair et en os, mais sous la forme d'une statue colossale et de portraits picturaux ou photographiques, renforçant ainsi leur poids symbolique. Lors de la prise du palais d'Hiver, dans les appartements somptueux de la tsarine, deux catégories d'objets, tous très luxueux, sont mis en parallèle: les objets liturgiques et tout ce qui se trouve dans les latrines et autres cabinets de toilette. Façon très efficace pour Eisenstein de démontrer que malgré la force de l'idéologie, les hommes ne sont jamais des dieux.
    D'une esthétique sublime mais sans concession, la course des masses dans Petrograd est hypnotisante, avec notamment la scène où un homme escalade les grilles du Palais d'Hiver qui finissent par céder sous la pression du peuple.

    Et ce ne sont là que quelques scènes qui ont particulièrement marqué ma mémoire. Sans doute que je pourrais revoir Octobre plusieurs fois en y découvrant toujours de nouveaux éléments, ce qui est le propre des chefs-d'œuvre peut-être.
    En 1917, les Bolcheviks ont voulu inventer un ordre nouveau.
    Dix ans plus tard, Eisenstein, membre éminent de l'avant-garde russe, a inventé un langage cinématographique.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Encore une fois, Eisenstein nous prouve que l'alliance entre la qualité et la propagande est possible. Parce que oui, "Octobre" est une commande du gouvernement soviétique pour commémorer le dixième anniversaire de la révolution bolchévique de 1917. Qu'à cela ne tienne, même sous une contrainte scénaristique, Eisenstein sait déployer son talent pour nous pondre un petit bijou du cinéma à la photographie sublime et un montage final des plus habile. Un vrai plaisir pour les yeux !!!!!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2012
    De l'aveu même d'Eisenstein «Octobre» est un film relativement bancal, tiraillé entre ses admirables expérimentations et sa fougue épique et populaire. Sur un plan purement formel, «Octobre» est en effet impressionnant de maîtrise : la théorie du « montage des attractions » trouve là une parfaite application, le talent de metteur en scène et surtout de monteur du cinéaste russe s'exprimant avec force et audace, ce qui lui vaudra une certaine incompréhension du public et de la critique. Même si dans son ensemble «Octobre» est esthétiquement réussi, son intérêt réside avant tout dans ces expérimentations brêves mais marquantes. Néanmoins, nous sommes loin d'avoir affaire à un chef-d'oeuvre absolu. Le premier problème vient du fait qu'en l'absence de ces recherches formelles, «Octobre» ne brille ni par son originalité ni par sa subtilité : les symboles sont bien appuyés, le propos est très descriptif et surtout très orienté, sans présenter une quelconque profondeur, le cours d'histoire illustré est tout sauf passionnant... Ce qui mène au deuxième problème, trivial mais conséquent : «Octobre» est un parfait film de propogande. Difficile d'adhérer à son contenu donc, surtout quand il est assené avec autant de grossièreté. Un hymne à la liberté? Cruellement ironique alors, tout comme «Les Dieux du Stade» est un hymne au sport. J'attribue donc une plutôt bonne note au long métrage d'Eisenstein par souci d'objectivité (si une telle aspiration est possible), mais c'est peu dire qu'il est loin d'emporter mon enthousiasme. A voir tout de même pour sa culture personnelle. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    Un film qui relève d'une véritable expérience au niveau des images et du son, ce qui montre le talent de Eisenstein encore plus que pour le Potemkine. Par contre l'histoire est très dure à suivre, de plus elle est romancé et changer par rapport à la réalité ( bon heuresement, on a pas eu le droit au beau grand Staline sans reproche!) et un Lénine qui a fait une cure Weight watchers. C'est de la propagande c'est sur, mais ça reste tout de mème une expérience.
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