Avis : Assassin's Creed - Page 6

Comme beaucoup d'adaptation d'un jeu vidéo,celle-ci est encore une fois bien timide.Le scénario est assez plat et le personnage principal est pas très attachant.Les meilleures scènes du film se trouvent quand il explore le passé de son ancêtre,mais on ne peut pas renier tous les aspects qui ont fait le succès du jeu et tous les clins d’œil laissés dans le film.

Un sans faute! Très fidèle à l'esprit du jeux, tout en réalisant une histoire originale avec quelques libertés qui rendent le tableau encore plus apte au 7eme art, sans tomber dans la facilité et même en la fuyant.
La meilleure adaptation d'un jeux en film que j'ai vu! Un grand bravo à la réalisation, aux cascadeurs et acteurs!
J'ai passé un superbe moment et même eu quelques frissons sur certains passages.
Foncez le voir (c'est un fan de la saga qui vous le recommande), même les autres fans (même cosplayeurs) dans la salle etaient unanimes: une tuerie !

Pour tous les fans qui se respecte et qui souhaite partager sur notre franchise préféré qu'est Assassin's creed ! Actif et de bonne ambiance ce serveur saura vous divertir par son système de rôles évolutifs.
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Une belle et fidèle adaptation du jeu video! On retrouve tous les ingrédients de la franchise d'Ubisoft: les courses avec les combats effrénés, les Assassins contre les Templiers, et surtout le saut de la foi tellement emblématique. On est transporté dans l'Inquisition Espagnole avec des décors somptueux.

Cette année fut marquée par une vraie volonté de rendre les adaptations de jeux vidéos au cinéma légitimes. Ne plus laisser des faiseurs sans âmes venir bafouer ce que les gamers aiment à propos de leurs jeux pour en faire des produits mercantiles qui s'adressent à tous sans pour autant parvenir à satisfaire quelqu'un. Les développeurs de jeux vidéos commencent à prendre cela très au sérieux et à venir superviser eux-mêmes la production des films. Le premier à avoir profité de ce traitement de faveur fut Warcraft, confié à Duncan Jones ; le film a ses détracteurs mais s'impose comme une des meilleures adaptations vidéoludiques à ce jour bien qu'il soit trop centré sur sa fanbase. Ubisoft, développeur et éditeur de la saga Assassin's Creed, a aussi décidé de monter son propre studio de production cinématographique et fait ses débuts avec l'adaptation de sa licence phare. Voir Justin Kurzel, qui a brillé avec son flamboyant Macbeth, se charger du projet avec la plupart de l'équipe technique de son précédent film et en remettant en scène son couple phare (Fassbender et Cotillard) a de quoi rassurer sur la noblesse du projet. Le réalisateur a une patte visuelle indéniable et qui lui est propre ; cependant les récentes affirmations du studio sur le film qui n'est pas là pour une quelconque volonté artistique mais bien pour ouvrir la licence à un plus vaste public, dans le but de vendre plus de jeux, a de quoi refroidir les attentes.

Le scénario s'avère être le parfait guide pour rentrer dans l'univers du jeu, en apportant suffisamment de changements pour que le gamer inconditionnel de la série ne soit pas trop en terrain connu, même si l'ensemble reste très proche de ce que l'on a pu voir dans les jeux. L'histoire est ici simplifiée et s'appuie sur des archétypes courants du cinéma pour toucher un vaste public, entre le héros qui s'est retrouvé orphelin et qui doit affronter son passé pour achever sa quête initiatique, les méchants qui veulent contrôler le monde etc. Ce sont des éléments que l'on retrouvait aussi dans les jeux mais grâce à l'espace offert par ce support on avait affaire à des narrations plus étoffées et un manichéisme moins prononcé. Ici le film n'a pas l'espace pour éviter le ridicule d'un tel concept et plonge dans un récit extrêmement cliché qui n'a que peu à offrir. On suit juste le parcours initiatique du protagoniste et de l'antagoniste, avec quelques parallèles intéressants entre les deux, mais en dehors de cela les enjeux mettent bien trop de temps à apparaître et le film se clôture là où il devrait commencer. L'ensemble apparaît clairement comme un début de franchise et a du mal à tenir debout par lui-même. Surtout que les motivations des personnages sont obscures, mal gérées et tombent souvent dans un ridicule nanardesque notamment en ce qui concerne le personnage de Marion Cotillard, qui est une catastrophe d'écriture particulièrement vers la fin du récit (et le jeu ampoulé de l'actrice n'aide en rien). Le personnage principal sera bien mieux servi, même si comme pour le personnage de Cotillard on regrettera ce qu'il est amené à devenir à la fin, mais son parcours se révèle bien mieux exploité. Il sort un peu des standards de ce genre de blockbusters et possède une épaisseur bienvenue qui fait que l'on prend plaisir à suivre ses péripéties. Il est en plus admirablement servi par Michael Fassbender qui arrive à vendre même les aspects les plus douteux de l'histoire par son interprétation juste et impliquée qui s'avère impressionnante aussi bien émotionnellement que physiquement.

L'ensemble de cet Assassin's Creed se déroule plus dans le présent que dans le passé. Ce dernier n'est juste là que pour offrir des scènes d'actions bien troussées et à grande échelle pour venir rythmer le récit qui serait sans ça anecdotique. D'un point de vue du scénario, ses phases n'apportent strictement rien mais s'avèrent être les plus réussies grâce à l'impressionnante maîtrise technique et visuelle déployée par Justin Kurzel. Les chorégraphies sont impressionnantes, l'action bien découpée et lisible (mise à part une course poursuite à cheval moins aboutie) et la mise en scène vertigineuse de ses séquences impressionne. Il utilise même certains effets des jeux vidéos comme lorsque le personnage atteint un point en hauteur et que la caméra fait un panoramique aérien autour de la zone pour dévoiler les alentours. Même si dit comme ça, cela peut donner une impression de pur fan service, Kurzel use de ses effets pour fluidifier l'action avec une caméra libre de ses mouvements qui survole sans cesse les personnages et les conflits. Il abuse parfois des mêmes effets ou il découpe trop les événements entre le passé et le présent durant les combats pour montrer le fonctionnement de l'Animus, ce qui tend à être redondant, mais il fait quand même preuve d'une audace visuelle bluffante qui rend l'ensemble très agréable à regarder. Surtout que les moments dans le présent ne sont pas en reste, même si l'action y est plus limitée ; la scène d'action qui se déroule dans cette période sonne un peu fausse, mais elle offre un travail sur l'ambiance assez enivrant. La direction artistique se révèle par instants fulgurante et offre des moments de pure onirisme comme lorsque le héros découvre un jardin évoquant l'Eden en plein milieu d'un complexe médical particulièrement froid. Des fulgurances sont donc distillées ici et là, accompagnées d'une photographie superbe d'Adam Arkapaw, très proche de celle saturée de Macbeth, et d'une composition musicale épique et exaltante de Jed Kurzel.

Assassin's Creed est loin de s'apparenter à une réussite artistique même s'il remplit parfaitement ses objectifs, à savoir ouvrir la licence à un public plus vaste. Néanmoins l'ensemble a du mal à se justifier en raison d'une écriture paresseuse qui ne possède que très peu de qualités. Il faut se tourner vers le très bon casting, surtout Fassbender, un peu moins Cotillard, et la mise en scène visuellement audacieuse de Justin Kurzel pour trouver de quoi se mettre sous la dent. En résulte une production aux intentions purement commerciales qui est sauvée du naufrage par un réalisateur à la vision forte mais qui est clairement limité dans sa démarche. L'action de cet Assassin's Creed en reste pour autant très efficace et on suit ce divertissement sans déplaisir mais le film n'est juste que moyen et on déplore de voir le talent du réalisateur être gâché dans une telle entreprise. Surtout que la franchise que cela annonce n'est pas particulière exaltante.

Des scènes de combat et des cascades époustouflantes donnant au film un rythme très soutenu. Les décors réalistes particulièrement bien rendus du Moyen Âge combleront les amateurs de science fiction, d'action et de légende. Un cocktail détonnant de fin d'année que je conseille vivement. Sans oublier Marion C. dans un style de film où je ne m'attendais pas. Bravo.

Introduction bâclée qui jette le spectateur dans un univers difficilement accessible, que l'on connaisse les jeux ou pas les libertés prises par le réalisateur ne servent pas l'histoire et donnent l'impression d'un flou scénaristique sciemment orchestré, à coups de scènes d'action inutiles (mais fidèles pour le coup) rythmée par des basses puissantes dans une volonté de tout rendre épique... Les acteurs ne sont pas mauvais mais les rôles ne laissent pas une grande profondeur d'interprétation. La réalisation rappelle Michael Bay dans les grands jours, pas d'explosion au rendez-vous mais une science du vide efficace, du mouvement permanent, il ne se passe rien et pourtant on ne s’ennuie pas. Sans dévoiler quoi que ce soit, le final est à l'image de tout ce qui précède, on reste perplexe devant ce qui se passe, ne sachant pas vraiment si l'on tient aux personnages peu charismatiques spoiler: (même le personnage principal est vide, condamné à mort pour un fait à peine mentionné et sans contexte, bâti sur une colère qui s'évanouit miraculeusement devant celui qui est censé la provoquer, "dernier survivant des lignées d'assassins" épaulé par des survivants de lignées d'assassins, à la personnalité tellement peu développée que son évolution au fil du film n'est même pas vraiment montrée, tout ce qui semble le caractériser est la violence en lui à cause de son patrimoine génétique, le film prenant ainsi le parti de la faction des Templiers et de la fatalité de la violence)
ou si quelque miracle va enfin apporter une explication. Il n'en est rien.
Pour résumer, très mauvaise adaptation qui ne retient des jeux que les passages d'action, prétextant la mise en situation historique qui faisait la patte de la franchise sans jamais vraiment y croire, tout cela au service d'une histoire incohérente et qui laisse le spectateur de marbre. Le mal est déjà fait, mais pitié, pas de suite.

Affligeant.
Avant toute chose, c'est mal foutu. Cinématographiquement sans intérêt, les dialogues sont risibles et le jeux des acteurs est à la limite du ridicule.
Là où le bas blesse c'est que le scénario est réduit à peau de chagrin. Ce qui a fait la force de la franchise au fil des années se sont ses scénario riches, surtout dans les parties se déroulant dans l'animus. Illustrer le combat d'influence entre deux sociétés secrètes, les implications de leurs actions sur l'histoire.. et là il n'y a juste rien du tout! Le vide total!
Les scènes en Espagne sont juste prétextes a des combats pas toujours bien ficelées, et surtout filmées de façon catastrophique. C'est illisible, et ça arrive à être encore moins crédible qu'un jeu vidéo!
Je passerai sur le personnage principal en mode girouette pour rien du tout!
Le film réussi l'exploit d'aller jusqu'à foirer sa bande originale : soit inexistante soit inappropriée. Alors qu'un thème musical était disponible et aurait eu le bon goût de faire sourire les fans de la saga au moins une fois pendant cette purge.

De ma vie je n'ai jamais vu un film aussi vide, aussi ... je ne trouve pas les mots car il faudrait les inventer. Des décors vides, un scénario? Quel scénario? Des questions laissées sans réponses et une Inquisition aussi présnete que le jeu d'acteur de Marion Cotillard.

Soyons clair, ce n'est pas le film de l'année. Le problème du film c'est de vouloir faire une histoire de jeu vidéo qui dure 20-30heures sur 2 heures de film, donc forcément on perd énormément de choses, et l'immersion est difficile. Beaucoup de raccourcis sont utilisés, faiblesse du scénario, incohérence, voir scènes stupides parfois.
Ils perdent du temps sur des scènes inutiles au final, alors que ce temps aurait été bien plus précieux pour développer le passé de l'assassin. Et ayant joué au jeu, savoir que son ancêtre ne s'appelait pas Altair, ca m'a aussi un peu choqué. Mais bon soit !
Bref, ca vaut pas 10€.

Pour un spectateur qui découvre la franchise sur grand écran (et il y avait quelques curieux hier soir lors de l’avant-première), Assassin’s Creed se présente comme un long métrage divertissant qui bouscule les règles établies.

Au delà d'un fan service parfois maladroit ( spoiler: notamment le doigt coupé : ça s'explique dans le premier volet, mais pas en 1492 sachant qu'elio est passé par là avant. Du coup, Callum ne devrait pas pouvoir utiliser la lame d'Aguilar
), l'esthétique du film est superbe ( spoiler: rappelant notamment AC Revelations
) et les codes sont respectés pour offrir une aventure agréable, avec des scènes parfois impressionnantes dans leur mise en scène. Le scénario peut montrer quelques faiblesses et paraitre artificiel dans certaines transitions mais il faut bien garder en tête qu'un film de 2h ne peut pas développer avec autant de précision un scénario vidéoludique de 10-12h. Par ailleurs (et je crois que ça colle avec les dernières infos), cela semble surtout préparer une suite des aventures de Callum Lynch.

Pour un joueur, l'adaptation est loin d'être la catastrophe que l'on pouvait redouter. Pour les spectateurs "classiques", c'est un excellent blockbuster pour se divertir en fin d'année.

Enfin une adaptation d'un jeu video réussie! Bien aidée par un Michael Fassbender impérial, l'intrigue se laisse découvrir avec plaisir pour l'initié comme le néophyte. Les scènes dans le passé d'Aguilar sont particulièrement réussies, et l'ambiance froide du futur tranche avec les couleurs chaudes de l'inquisition espagnole. La musique est à l'avenant, bref une franche réussite. Hate de voir la suite!

Je suis surprise de découvrir autant de critique mitigées voir négatives en navigant sur la page du film.
Les critiques d'experts me semblent encore une fois décalées.
Un film ne se juge-t-il pas sur le plaisir qu'il procure soit par son histoire, par l'expérience visuelle, par le jeux des acteurs et les émotions qu'il fait naître.
Et bien, je ne connaissait assassin's creed que de nom, je n'ai aucune idée des exigences des aficionados.
Soyons objectifs, la mise en scène est très calibrée, les effets visuelles alternent entre poésie et guerre, les acteurs portent un éventuel d'émotions incroyables pour un film couramment classifiable comme un "film de baston".
Allez le voir à tout prix en 3D et jugez par vous même.
Excellente projection à tous.

Pas besoin de connaître le jeu vidéo pour aller voir ce film. De belles courses poursuites, visuellement époustouflantes avec la 3D. Adaptation réussie pour ma part je retrouve l'esprit du jeu, mon fils quant à lui est resté sur sa faim...

Nul nul nul, le seul qui semble entrer en immersion est Cal. Le spectateur lui reste de côté. La 3D est pauvre, le rendu des couleurs est à la fois pâle et plat. Les incessants aller/retour passé/présent perturbent la narration pour faire des ellipses grossières qui rendent le film stroboscopique et ne font que souligner la faiblesse du scénario. Quant à la quête de la boule de pétanque... no comment !!!