Derniers Avis : Assassin's Creed - Page 6

De beaux effets spéciaux, on aime toujours autant Mickael Fassbender. Néanmoins si on ne joue pas ou ne se renseigne pas un peu avant sur l'histoire, le scénario est difficile à suivre.

Bon attend toujours la bonne adaptation au cinéma de jeu vidéo.
L'intrigue est un peu perchée, reprenant plus ou moins l'univers de la franchise Assassin's Creed. Apparemment, le concept de l'animus existait déjà dans les jeux vidéos, pour autant, ça ne me convainc pas du tout. C'est tout de même une sacré coïncidence que l'arrière-arrière-arrière-...-arrière-petit-fils d'Aguilar de Nehra lui ressemble comme deux gouttes d'eau (surtout quand on pense que le père de ce dernier est incarné par Brendan Gleeson, qui ne ressemble pas du tout à Michael Fassbender). De même, le fonctionnement de la machine de régression m'a l'air bien capillotractée et peu crédible. L'intrigue se déroulant en 1492 est bien plus intéressante que celle de l'époque contemporaine et le film aurait très bien pu se focaliser sur la première période en ignorant complètement le concept de l'animus.
Les acteurs sont plutôt convaincants, sans doute un des points forts du film.
Qu'est-ce que des acteurs et actrices aussi talentueux et classes que Michael Fassbender, Charlotte Rampling, Jeremy Irons et Marion Cotillard sont allés faire dans cette galère ? Ils sont pourtant réputés pour cibler davantage les films d'auteur que les blockbusters faiblards. Ils sont certes bons, mais clairement on les sent moins investis que dans d'autres films.
Les décors moyenâgeux de Grenade sont plutôt beaux même si le choix d'y mettre de la poussière omniprésente les rend moins esthétiques (il y avait vraiment de quoi les rendre magnifiques).
N'ayant pas joué aux jeux vidéos (ou très peu), j'ignore dans quelle mesure le film reprend l'univers et l'intrigue de la saga, mais en tout cas pour ce qui est de l'immersion dans les scènes d'action, c'est plutôt convaincant ; les scènes de combat au corps-à-corps sont assez réussies même si on peut redouter que les effets spéciaux vieilliront très mal (je pense notamment aux projections holographiques du passé dans la salle de régression). De plus, le saut de la foi me semble tout de même rendre bien mieux en jeu vidéos qu'en film (ça manque pas mal de crédibilité ici et puis surtout, on ne voit jamais la réception, ce qui est frustrant).
Au final, le film n'est pas vraiment très beau, alors que le matériel d'origine aurait du permettre une esthétique plus marquante (d'une manière générale, l'industrie des jeux vidéos offre des visuels particulièrement créatifs dont les adaptations cinématographiques devraient davantage s’inspirer).
Le film peut se targuer de faire partie des meilleures adaptations au cinéma d'un jeu vidéo, malheureusement, ça ne veut pas dire grand chose.

Les adaptations de jeux vidéo sont rarement des réussites : pourtant, je pensais qu'au vu de son contexte historique, son ambitieux réalisateur « shakespearien » et son imposant casting, il y avait réellement de quoi tirer quelque chose. Hélas... Si l'illusion dure un temps grâce à une introduction plutôt potable, nous sommes assez rapidement ramenés à la réalité. D'abord, si l'on sent une réelle volonté chez Justin Kurzel d'offrir un spectacle plus ambitieux, moins consensuel que les blockbusters habituels, son style ne s'accorde juste pas du tout avec le projet. Là où il aurait fallu un certain classicisme, de la sobriété, lui tente des choses invraisemblables et souvent totalement à côté de la plaque (notamment la bande-originale, épuisante), au point de rendre la plupart des scènes d'action illisibles, à la limite du compréhensible par moments. Mais surtout, surtout... Comment un tel scénario a t-il pu être validé par la production ?? Déjà, l'avoir rendu en l'état est proche de l'escroquerie, mais le confirmer... Je ne sais même pas par où commencer tant les lacunes et les aberrations se multiplient au fil des minutes, tant au niveau historique (certains passages, notamment celui sur Christophe Colomb, sont juste une vaste blague) que narratif, ne semblant même plus chercher à proposer quelque chose de clair ou simplement cohérent, notamment dans l'évolution des personnages et leur comportement, soit bâclée, soit illogique. Ce qui rend presque anecdotique la très belle galerie d'acteurs présente et visiblement plus intéressée par l'aspect financier qu'artistique, soit absents (Michael Fassender, Marion Cotillard), soit totalement sacrifiés (Charlotte Rampling et surtout Brendan Gleeson). Dans ce marasme, peut-on essayer de sauver les décors futuristes, certes pas hyper-novateurs mais ayant une certaine allure, ces première minutes pas mal, donc, et cette louable intention de proposer un divertissement légèrement différent du tout-venant. Encore faudrait-il que le résultat ne soit pas encore pire que ses concurrents... Fatigant.

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J'ai pas trop au jeu mais j'aime bien cette adaptation, mais le coté antique est trop court, et j'espere une suite

Avec ses scènes d'actions bluffantes et ses effets spéciaux impeccables, c'est un film sympathique avec une superbe histoire. La réalisation est correcte et les acteurs sont convaincants (même Marion Cotillard qui joue et parle de la même manière que dans chacun de ses films Américain). Le scénario est bien écrit mais possède des facilités, des petites incohérences et pas mal de longueurs. Heureusement, le film est prenant et l'action est bien présent, mais ce ne sera pas le meilleur film de l'année, ni la meilleure adaptation d'un jeux vidéo culte.

Je vais dire qu'il est nul mais il est divertissement et s'inspire du premier jeu ASSASSIN' CREED, puis les effets sont cool.

Fan des jeux vidéo, j'ai adoré ce film que j'ai trouvé assez fidèle au thème et à l'histoire de fond. Plein de clins d’œil aux joueurs. Effets spéciaux plutôt réussis. Acteurs très bons. Je l'ai même vu 2 fois !

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Trop de temps en dehors de l’animus (Remodelé et trahissant l’esprit des jeux vidéos).
Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de temps dedans.

Je connaissais le jeu vidéo (sans être un fan absolu) avant de voir le film, et j'ai été déçu. Pourtant, il faut reconnaître que "Assassin's Creed" a essayé de proposer quelque chose alternant la fidélité à la trame initiale spoiler: (la Pomme d'Eden, les Assassins, les Templiers)
et l'originalité. Hélas, la mythologie globale demeure trop peu développée (on sent que les scénaristes n'ont pas voulu tomber dans la complexité de la richesse l'univers du jeu-vidéo), les multiples allers-retours temporels donnent un aspect narratif redondant et l'ajout de cette intrigue moisie spoiler: de gène du libre-arbitre et de remède contre la violence pour perfectionner l'être humain
est proprement ridicule et ne laisse guère de surprises quant à la finalité et la nature des rôles banals de Sophia et Rikkin. Cette dualité entre adaptation rigoureuse et nouveautés se retrouve partout dans le film, notamment dans l'opposition entre des séquences dynamiques (la réalisation très fluide et aérienne de Justin Kurzel; des effets spéciaux convaincants) et informatives dans le passé spoiler: (lors de l'Inquisition Espagnole)
et un présent complètement soporifique, froid, prévisible et trop dialogué. Ce découpage très morcelé au rythme aléatoire plombe totalement le film, avant que l'action expéditive débarque tardivement. Dommage alors que les excellentes chorégraphies soient ruinées par un montage saccadé et un recours abusif à une musique assourdissante. Côté casting, si Michael Fassbender est bon (comme à son habitude), gros bémol sur une Marion Cotillard pour une fois peu inspirée (elle n'est pas très expressive dans ce film) et un Jeremy Irons qui ne parvient pas à bonifier ses trop rares moments de présence à l'écran. Au final, "Assassin's Creed" est bien trop insuffisant sur le fond et moyen sur la forme.

Adapté de la franchise française vidéoludique, Assassin's creed ne connaitra pas le même succès populaire sur grand écran. Avec pourtant un casting confirmé et un scénario high tech inventif, le film ne dépasse pas le cadre du nanar. La faute à un enjeu qui si il fonctionne sur console parait relativement ridicule en film... Alternant les passages moyenâgeux et actuel, le film est assez inégal entre ces deux époques si bien que l"on ne retrouve en rien le style du jeu et on se retrouve à préférer le coté high tech aux véritables prouesses des assassins d'époque ! Avec une fin bâclée ajoutant à l'absurde, cette adaptation cinématographique rejoint l'ensemble des films issus des jeux vidéos au rang des occasions manquées.

Adaptation fidèle du jeu éponyme sorti en 2007, Assassin's Creed a le mérite de ne pas être un nanar sans budget ou une adaptation qui s'affranchit de son modèle d'origine. Également producteur, Michael Fassbender confie la réalisation à Julian Kurzel et le scénario à Michael Lesslie, tous les trois ayant déjà collaborés sur Macbeth. Mais adaptation fidèle ne veut pas dire bonne adaptation et s'il se calque sur les deux premiers jeux sans problème, Assassin's Creed n'est hélas pas ce qu'on peut appeler un bon film. En premier lieu, le film manque cruellement d'action : quatre scènes seulement, dont trois dans l'Espagne du XVème siècle où notre héros virevolte grâce à un avatar. Une première séquence de moins de 10 minutes et deux autres à peine plus longues arrivant presque une heure plus tard. Sur un peu plus d'1h30 de bobine, c'est peu et c'est là que le bât blesse principalement : le long-métrage s'intéresse plus à ce qui se passe dans le monde présent à grands coups de blablas explicatifs et de répliques clichés que sur les scènes d'action dans le monde de l'Animus, scènes par ailleurs bien rythmées mais également beaucoup trop hachées et embrumées, les rendant constamment illisibles. Autre gros point noir : le film se prend beaucoup trop au sérieux. Cette histoire de science-fiction tirée par les cheveux passe relativement bien dans un jeu vidéo où l'on contrôle principalement un personnage dans un univers d'action mais ici, rien n'est assumé et le côté fun quasi-obligatoire pour ce type de production est évincé au profit d'un sérieux se transformant rapidement en ridicule primaire. Kurzel oublie qu'il adapte un jeu d'action/aventures et se concentre sur les tenants d'un scénario futuriste où une société secrète désire éradiquer la violence dans le cœur des hommes de manière scientifique. Ne riez pas. Pourtant nanti d'un excellent casting (Fassbender tient puissamment le film sur ses épaules tandis que Marion Cotillard, qu'il retrouve aussi après Macbeth, se révèle être étonnamment sobre et convaincante), d'une photographie travaillée et de décors magnifiques, Assassin's Creed échoue à nous divertir et pêche par son manque évident de fun et son rythme engourdi. On aurait ainsi préféré plus d'action et moins de face à face volubiles dans des pièces sombres pour ce projet au départ alléchant.

Ça ne colle vraiment pas, ça bloque quelque part. Les décors sont corrects, comme les costumes et les acteurs sont bons, mais quelque chose cloche dans cette réalisation. Très peu de rythme, on s'ennuie assez vite et assez souvent, les dialogues sont très médiocres et Marion Cotillard seigneur... impossible de dire si son rôle est inutile ou si elle est juste nulle, mais elle ne communique RIEN de tout le film. Le genre de moment qu'on aime voir terminé.

une bonne surprise , à voir au second degré..esthétique , profond derrière une apparence superficielle , cette réalisation intemporelle navigue avec de bons acteurs dans un univers qui nous ressemble : le formatage moral et politique avec son corollaire d'infantilisation et de docilité des individus d'une part ..., la survie aléatoire de la libre-pensée et du libre arbitre des êtres , d'autre part .
La décadence d'une civilisation vers le nivellement par le bas et la médiocrité ....contre un instinct de survie , de recherche de hauteur et d'amélioration pour une minorité consciente mais proscrite