Derniers Avis : The Fall Guy - Page 22

Avec The Fall Guy, David Leitch et son équipe rendent un hommage talentueux à la série de même nom, aux séries américaines des années 80 auxquelles ils multiplient les allusions visuelles, sonores, musicales ou verbales, et aux métiers techniques qui permettent la concrétisation d’une vision artistique, son passage de l’abstrait au concret, métiers invisibles et essentiels du septième art. Un tel postulat légitime la transgression du quatrième mur, si souvent investi par les productions contemporaines médiocres pour habiller sans pourtant masquer leur incompétence : le film se nourrit de ses propres images et de celles que génère sa réalisatrice Jody Moreno, de la même façon qu’il diffuse une chanson de manière extradiégétique ou, au contraire, se saisit d’un refrain intra pour l’adopter puis le restituer. Autrement dit, Leitch se saisit du métier de cascadeur comme d’un prétexte à l’exhibition des artifices inhérents au spectacle qu’il met en scène ; le respect dont il témoigne à l’égard desdites professions investies repose d’ailleurs sur la grande maîtrise de l’action, aux séquences parfaitement exécutée et toujours lisibles.
Ce regard amusé et tendre sur les coulisses conduit à une autocritique de l’industrie hollywoodienne, lui opposant un renversement de la polarité action/romance : si d’ordinaire la romance habille l’action sans la nourrir véritablement, ici elle trouve en l’action sa transposition, telle une métaphore de la douleur d’une passion amoureuse éprouvée sur plusieurs années. Ryan Gosling poursuit son entreprise d’autoparodie, déjà amorcée par The Nice Guys (Shane Black, 2016) et surtout par Barbie (Greta Gerwig, 2023) : il immortalise par ses nuances comiques chacun des (nombreux) plans où il apparaît, redoublé par la magnifique Emily Blunt dans un rôle tout aussi hilarant que puissant. Le long métrage ose jouer la carte de l’amour en réponse aux blockbusters récents qui l’utilisent pour remplir un paquet sinon bien vide ; il parodie les grands succès de la Warner, notamment Mad Max: Fury Road (George Miller), avec ses explosions rouges et ses guitares employées comme des armes, et Dune (Denis Villeneuve) gentiment chahutée par une imagerie orange, des poses ridicules et moult cris de femmes piqués à Hans Zimmer. Un régal de cinéma !

Mwaaaiiiis…bon, à lire les critiques presse je m’attendais franchement à beaucoup mieux.
L’originalité du scénario tiendrait dans de nombreuses allusions subtiles à des scènes fameuses de séries télévisées à succès… Ok, sauf que si on ne les a pas (ou peu) vues, il devient très difficile d’apprécier cette réalisation. Pour ma part, je me suis ennuyé.

Waouh, quelle Masterclass ! Le film est incroyable, surtout si vous aimez les histoires d'amour mêlées d'humour et d'action. On ne s'ennuie pas une seconde, captivés par cette merveilleuse histoire qui se déroule sous nos yeux. Rien à redire, les musiques sont excellentes et bien rythmées, les plans sont magnifiques, et les nombreux clins d'œil à des films cultes ajoutent une touche supplémentaire de plaisir. De plus, les acteurs jouent leur rôle à la perfection.

Je n’ai jamais vu un film aussi nul au bout de 15 mn je n’avais qu’une envie partir ! A part qqs cascades .. du vide

Alors il m'a fallu l'apparition des deux des trois acteurs phare de la série des années 80-90 "L'homme qui tombe à pic" à la fin du film et de faire la traduction du titre et le nom du personnage pour tilter!!! Long à la détente en effet bref...le film e lui même est pas trop trop mal , c'est du 50/50, le film enchaîne des bonnes scènes d'actions avec un peu les coulisses de ces femmes et hommes qui prennent des coups and co en lieu et place des stars (hormis Cruise et Chan). Ces passages j'ai adoré et un peu d'humour qui reste bien sympa mais il y a aussi des moments gnangnans avec cette histoire d'amour qui coupe le rythme. Mais je retiendrais plus la côté "explosif" du film et cela reste un bon film. Le duo Gosling/Blunt donne le change sans soucis même si le lien héros du film et celui de la série il y a un monde!!!!^^
NOTE : 6.5/10

Très bon film avec beaucoup de références ! Le début est un peu lent mais ensuite l'histoire s'emballe et on adore.

Un véritable plaisir passé devant ce film qui m'a beaucoup plus convaincue dans le loufoque que pour Bullet Train. Mené par le charismatique Ryan Gosling, ce cascadeur va devoir enquêter sur la disparition d'une star tout en tentant de reconquérir la réalisatrice du film.
C'est drôle, dynamique avec bien sûr de très bonnes cascades et on y découvre par la même occasion le tournage d'un film blockbuster, qui peut parfois avoir des allures ridicules et donc hilarantes. Mention spéciale au chien Jean-Claude (Attack!)
Un très bon film de divertissement qui se veut fun et qui réussit à l'être, tout en rendant hommage aux cascadeurs.

http://cinephile-critique.over-blog.com

Colt Seavers (référence à la célèbre série "L'homme qui tombe à pic") est un cascadeur confirmé mais retiré des plateaux pendant 18 mois suite à une chute terrible. De retour sur un tournage, il va se mettre en quête de retrouver une star de la profession. Dans ce divertissement pop-corn, David Leitch rend hommage à ces hommes de l'ombre trop peu souvent mis en avant. Pour cela, il peut s'appuyer sur un duo glamour, Ryan Gosling/Emily Blunt. Malgré des références cinématographiques amusantes et un humour "à la cool", je me suis assez vite lassé de cette profusion de scènes d'action et de la romance entre les deux stars. Il faut reconnaître le savoir-faire du cinéaste mais les bastonnades finissent par lasser. Très moyen et trop long.

Disons-le d’emblée, « The Fall Guy » n’est clairement pas une œuvre ambitieuse et destinée à marquer les esprits mais un petit blockbuster bien fichu qui détend et réussit à peu près tout ce qu’il entreprend. Avec, en premier lieu, le fait de divertir et de faire passer un bon moment. Et, à ce niveau, la mission est plutôt remplie. David Leitch, lui-même ancien cascadeur, était « L’homme qui tombe à pic » pour réaliser l’adaptation de la série éponyme (même s’il n’en reste plus grand-chose au final ici) et surtout un film sur le métier de cascadeur. Il avait pourtant commencé sa carrière avec le mythique « John Wick » (réalisé en duo avec Chad Stahelski) et le très sympathique « Atomic Blonde ». des films d’action dits sérieux. Il a depuis viré de bord pour le même type de films mariant bastons et fusillades mais davantage axé sur la comédie et la gaudriole. Il a commencé avec « Deadpool 2 » et on lui doit aussi le film d’action rigolo et foufou « Bullet Train ». Seule ombre au tableau : le spin-off de « Fast and Furious », « Hobbs and Shaw » qui s’avérait bien moins convaincant. Ici, il est forcément comme un poisson dans l’eau et rend hommage à ce métier de l’ombre du septième art avec cette production légère et fun.

Il a un atout maître dans sa manche et il s’agit sans conteste de Ryan Gosling. L’acteur semble vouloir changer de registre et capitaliser sur ses talents comiques depuis quelque temps. Et il y réussit à merveille, entre un charme incontestable, un second degré sincère et un don inné pour ne pas se prendre au sérieux. Il n’y a rien à dire, il sait être à la fois drôle dans les moments comiques, crédible dans les séquences plus musclées tout en faisant fondre le cœur de ces dames (et certains messieurs) sans peine. On ne voit que lui et tant mieux, car c’est lui la star du film. On adore Emily Blunt aussi et ils forment un beau duo mais c’est lui qui irradie l’écran. Dans des seconds rôles un peu caricaturaux, le futur James Bond, Aaron Taylor-Johnson, est en totale roue libre mais ça colle à la tonalité du film et Hannah Waddingham en productrice manipulatrice excelle. Bref, on se régale niveau acting et l’ambiance à la fois survitaminée et inconséquente nous embarque dès les premières images.

On pourra trouver l’histoire un peu trop rocambolesque et passablement improbable mais il ne semble pas que le but de « The Fall Guy » soit le réalisme. On pourra trouver aussi que le long-métrage est un peu long pour un script tel que celui-ci et que certaines séquences sont inutilement bavardes mais on passe outre grâce à un parfait dosage entre rires, romantisme de pacotille et séquences de cascades spectaculaires. À ce titre, le final est superbement orchestré et mêle parfaitement la réalité du métier de cascadeur, on sent d’ailleurs un profond hommage à ce métier, à la mise en abyme du film dans le film. Une autre scène de course-poursuite dans les rues de Sydney vaut également son pesant de cacahuètes pour le côté impressionnant et bien fichu. On est donc pas face au film de l’année mais devant un parfait divertissement du samedi soir qui ne se prend pas au sérieux et qui gagne ses lettres de noblesse de blockbuster réussi.

Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.

Excellente mise en abyme parodique et loufoque, servie par un casting parfait !
Moi qui ne suis habituellement pas "bon public", j'ai beaucoup ri ; et j'ai évidemment apprécié toutes les références de mon adolescence. ;-)
Certes, le scénario ne casse pas trois pattes à un canard ; tout est à prendre au second degré, voire plus.
Excellent hommage à la profession de cascadeur - sans que ce soit des bagarres à tout bout de champ - , et pas seulement : les techniciens sont mis à l'honneur également.
Bon film aux futurs spectateurs ! N'oubliez pas de rester jusqu'au bout du générique de fin.

J'ai adoré! Voilà un bien bel hommage aux hommes de l'ombre de l'industrie du cinéma (d'ailleurs, ne surtout pas louper le générique de fin). Après un démarrage un peu lent, le film mêle à un rythme soutenu histoire sentimentale compliquée, action pure et humour au énième degré. Les personnages sont tous très bien interprétés par les acteurs, y compris ceux dont on ne voit pas la tête (oui oui ^^), avec une mention spéciale pour la productrice et la vedette. Le scénario est simple mais très bien amené. Ryan est convaincant en cascadeur coriace et montre qu'il sait vraiment jouer dans tous les registres. La bande-son est bien choisie et fait partie des clins d’œil du film aux années 80. Pour information : le film n'a plus aucun rapport avec la série "L'homme qui tombe à pic" avec Lee Majors (on l'aperçoit dans la partie générique de fin :-) ), ce qui n'est pas grave vu sa réussite.

Film très divertissant, de l'action, de l'humour. On débranche le cerveau on se laisse porter c'est ça aussi le cinéma.

C'est l'histoire de Colt Seavers, un cascadeur hollywoodien qui, comme tous les cascadeurs, risque sa vie chaque jour sur les plateaux de tournage. Jusqu’au jour où il accepte de sortir de l’ombre pour retrouver une star de cinéma portée disparue…

The Fall Guy (2024) est librement inspiré de la célèbre série télévisée L'homme qui tombe à pic (1981-1986) où l’on suivait les aventures d’un cascadeur qui, pour arrondir ses fins de mois, se transforme en chasseur de primes.

A la réalisation, on retrouve David Leitch, déjà responsable du shoot‘em up laborieux & lourdingue qu’était Bullet Train (2022). Ici, c’est le néant, le film ne cesse de donner cette désagréable impression d’assister à un film de potes auxquels on n’aurait pas été conviés. Clairement, on se sent de trop dans leur délire bourré de clins d’oeil à de précédentes productions Universal (et d’autres majors). Censée être une comédie d’action, j’ai dû esquisser un sourire une seule fois en tout et pour tout (et dans la salle, rares étaient les éclats de rires).

Pendant plus de 2 longues heures, le film alterne comédie dramatique et romance à l’eau de rose, tout en égrenant ici et là quelques scènes d’action assez insipides mais qui parviendront à faire le job, à savoir nous sortir de notre léthargie. Les dialogues sont d’une rare superficialité et la caractérisation des personnages à été torchée à la truelle (Emily Blunt n’est là qu’en tant que caution féminine dans cet univers trop masculin).

En fin compte, de la série télévisée culte des années 80, il n’en reste rien, si ce n’est le métier de cascadeur. C’était juste un prétexte pour nous immerger dans le milieu de la cascade au cinéma. Enfin, n’espérez rien du caméo ridicule de Lee Majors (qui donne l’impression de ne pas savoir ce qu’il vient faire là, à part prononcer une phrase) et qui ne devrait ravir que les fans de la première heure et laisser dans l’incompréhension la plus totale les plus jeunes.

Rendre hommage à celles et ceux qui oeuvrent dans l’ombre du cinéma, à savoir les cascadeurs, était une intention louable, surtout venant de la part d’un ancien cascadeur devenu réalisateur. Sauf qu’à défaut d’avoir su réaliser une comédie d’action réussie et drôle (il ne suffit pas de faire péter trois effets pyrotechniques et réaliser des tonneaux en bagnoles pour convaincre), finalement, autant se rabattre sur le documentaire Stuntwomen : The Untold Hollywood Story (2020) qui a le mérite de mettre en lumière la profession.

Un film méta qui jongle maladroitement entre un focus sur le métier de cascadeur et blockbuster d’action mâtiné de romantisme. Finalement , si je ne devais retenir qu’une chose du film, ce serait Jean-Claude et le making-off en guise de générique de fin, mais c’est cher payer que de se taper 2h de film pour n’en retenir que si peu.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

Je m’attendais à une daube avec quelques scènes comiques, j’ai été relativement agréablement, surpris par ce film de par son côté méta sur le monde des cascadeurs dans le cinéma, avec quelques superbes Cameo, on se laisse même prendre par la romance de Ryan Gosling, le rythme est très soutenu. On ne s’ennuie jamais mais la cerise sur le gâteau c’est vraiment la référence à Miami Vice qui dure toute une scène complète et qui, en tant que fan inconditionnel m’a donné du baume au cœur. C’est , d’autant plus qu’il agit d’un scénario original ce qui est très rare dans le monde hollywoodien d’aujourd’hui, entre suite bidon, licences rincés et autres Marvel

D'emblée il y a l'écueil habituel des adaptations ciné des séries TV des années 60-80 qui n'ont strictement rien en commun avec le matériau d'origine. La référence se résume au nom du héros Colt Seavers, à son métier de cascadeur et à son pick-up. Point barre. Pourtant dès les premières minutes il y a un déluge d'images qui sentent la magie du cinéma, une sorte d'effervescence où l'action pure et les coulisses d'un film dans le film nous invite à une immersion digne d'une récréation pop corn et c'est ce qui sauve le film. La romance prend trop de place, et surtout surfe trop souvent avec la mièvrerie alors qu'on aurait aimé plus d'humour vers des gags plus assumés. Niveau action par contre on est dans le haut du panier, avec des séquences dingues dont deux records, un assuré par le cascadeur Logan Holladay avec 8,5 tonneaux au volant d'un bolide, puis un assumé par Troy Lindsay Brown pour un saut d'un hélicoptère de 46 mètres de haut. Résultat, l'histoire est un peu décousue qui repose surtout sur la pyrotechnie et de nombreux clins d'oeil sur les séries et films des années 70 à 90. La force du film est d'offrir un bel hommage aux hommes de l'ombre derrière les films d'action avec fun et dérision, le couple Blunt-Gosling au diapason en atout et en prime un pincée de nostalgie. Mais ça reste trop bancal pour convaincre pleinement.
Site : Selenie.fr