Derniers Avis : Barbara - Page 5

Dans ce film on suit une femme médecin qui sort de détention, qui est surveillée par la STASI et qui se prépare à passer à l'ouest... Dans la veine du chef d'oeuvre "La vie des autres" on replonge donc dans un quotidien de l'Allemagne de l'Est, ses délations, ses paranoïas, sa police secrète... Le réalisateur retrouve son actrice de "Yella" (2009 - une petite déception), Nina Hoss incarne cette femme avec classe et sobriété, une femme détruite mais qui vit dans l'espérance de se reconstruire à l'Ouest. La reconstitution est austère, à l'image d'une Allemagne de l'Est froide, qui est encore une cicatrice profonde pour les allemands (le film a été un succès outre-Rhin). Lancinant le rythme du film suit le train train aussi ennuyeux et triste que l'âme de cette femme seule qui, pourtant ne manque pas de courage. Un bémol pour les scènes de travail à l'hôpital, ça ne sonne que rarement vrai, ça manque de rigueur dans le réalisme des problèmes traités. Mais à part les parties médicales, le film est de haute tenue, sans esbrouffe d'espionnage, les personnages sont particulièrement bien écrits, et malgré le rythme peu relevé le scéanrio ne tourne jamais en rond. A conseiller.

Je ne sais pas si c'est moi, mais je me suis terriblement ennuyée et ce film m'a procuré aucune émotion, sauf une : l'attente de l'intrigue pour
enfin comprendre le réel intérêt de ce film. Dommage.

J'ai vu ce film en VO au cinéma et je dois dire que je suis plutôt satisfait par la réalisation et les acteurs, cependant je trouve le scénario plat et compliqué, ce qui ne m'a beaucoup ennuyé des le début du film.

Malgré le brin de tension qui règne autour de Barbara, l'histoire est plutôt plate, dépourvue de situations vraiment chaudes où l'on sent la protagoniste principale en danger. Quant à la relation avec André, dont elle se méfie, le charme n'opère pas vraiment et le côté passionnel ne prend jamais son envol. Petite déception...

Barbara est une véritable héroïne, belle, courageuse, admirable en tout. Ce beau film lent et prenant est pour moi un futur classique.

Magnifique tableau à deux personnages centraux, de la RDA, impressionniste par le soin du détail, où le cinéaste nous fait ressentir une angoisse impalpable.

Mis-à part l'idée que l'on se faisait de l'Allemagne de l'est de l'époque avec ces deux médecins: le premier une femme antipathique au possible et l'autre un homme obligeant et attentionné, ne reflète en rien un amour pouvant naître de telles attitudes, peur être lui qui commence à s'éprendre doucement malgré le caractère froid de cette femme, spoiler: qui a l'envie de fuir à l'ouest de chaque habitant en général était un rêve en soi que le film dévoile avec une fin spéciale sacrifice, faire partir une personne à sa place, un peu gros comme situation au vu de cet échange qui arrive juste le jour de son départ, là je me pose la question qu'a voulu prouver le scénariste avec cette jeune délinquante minutée comme une horloge qui prend la place de la doctoresse.
Le film pour être calme il est calme, là rien à dire, calme comme les feuilletons de Derrirck. Je note quand même 3 étoiles.

Mouais...Pas du tout convaincue. On croirait revenir au cinéma allemand dans ce qu'il avait de sinistre et de chiant il y a une vingtaine d'années alors qu'à priori ce n'était plus le cas aujourd’hui si je repense à La vie des autres, Cours Lola cours, Guerrière ou à Good bye Lennine. Ici, c'est d'un ennuie mortel, on ne sait pas très bien de quoi ça parle... On devine qu'il s'agît d'un couple de dissidents est allemands voulant passer à l'ouest. la femme évoluant seule de son côté dans un petit milieu médical et puis les cinq dernières minutes ça s’excite un peu... ça prend un peu de sens. Enfin bref... J'irais pas jusqu'à dire que c'est aussi soporifique que Derrick mais y a un peu de ça quand-même.

Poignant et captivant de bout en bout bien que l'action soit assez lente. Le jeu des acteurs est extraordinaire car, justement, il porte à lui seul le film et l'histoire. Franchement, un magnifique film, pas du tout glauque (vu le thème, ça pourrait). Les acteurs sont vraiment formidables (je me répète...). J'ai adoré !

Une ambiance qui nous plonge dans un passé pas si lointain

Concernant l’Allemagne en crise, avec le Mur de Berlin, nous avons déjà eu droit à de nombreux films et téléfilms plus ou moins visionnés, ainsi qu’à la référence culte en matière de cinéma allemand : La Vie des autres. Dans Barbara, il arrive d’ailleurs que l’on songe à ce dernier sur bien des points… Tout d’abord, il y a cette femme, Barbara (qui, sans surprise, est la femme qui donne son nom au titre), surveillée par la STASI. Ses libertés sont remises en cause et n’a d’autres choix que de travailler dans une petite clinique de province. Quasiment le moindre de ses gestes est observé, analysé puis remis en cause. Lorsqu’elle échappe aux hommes pour retrouver son amant de l’Ouest, les agents secrets ne manquent pas de laisser éclater leur mécontentement. Parmi ces informateurs, il y a cet étrange médecin, qui parait si sympathique et pourtant semble tout savoir sur la vie de la protagoniste. Comme dans La Vie des autres, nous sommes donc appelés à remarquer la part humaine de ces gens qui, en leur temps, ont épié jusqu’à la plus infime personne suspecte. Par ailleurs, dans Barbara, nous retrouvons une notion très intéressante. Celle de l’angoisse. Celle de la peur des autres. En effet, ce sentiment que l’on ne peut croire tout le monde – en cette période qui a de quoi rendre paranoïaque – est merveilleusement bien retranscris au cœur d’une relation ambigüe entre Barbara et le fameux médecin. Nous-mêmes, on ne sait pas vraiment qui il faut croire ni ce qu’il faut croire. Les moments forts sont fréquents, à l’échelle de ce rythme plutôt lent hérité du cinéma allemand. En revanche, si les péripéties ne sont pas des plus présentes, on peut admirer le désir d’émancipation vis-à-vis de l’esthétique glaciale de ce cinéma plus ou moins abordable. Le fait est que chaque plan de Barbara s’avère nettement maîtrisé, d’une très belle mise au point à une photographie grandement plaisante. Enfin, Nina Hoss – l’actrice qui interprète Barbara – livre une interprétation brillante, parfois pleine d’un stoïcisme assez troublant, qui semble camoufler une profonde tristesse néanmoins, et d’autres fois dans une bonté chaleureusement appréciable au cœur de cet univers triste et froid. Les autres acteurs aussi s’avèrent justes et touchants, dans une histoire qui l’est au moins tout autant, bien que celle-ci aurait gagné bien plus à faire oublier ce rythme lent typiquement allemand, qui donne parfois lieu à quelques longueurs. En conclusion, Barbara aura eu le mérite de dépeindre un monde sans teint de façon aussi colorée qu’émouvante, dans une histoire d’amour intrigante. Seul le strict minimum de la mise en scène empêche le long-métrage de marquer les esprits.

J'ai regardé pour l'actrice, j'ai aimé le film en grande partie pour l'actrice aussi, et au final ce n'est pas si anecdotique, elle est jolie comme l'histoire est belle, froide comme l'ambiance, humaine et passionnée... elle est le fil, le film et on la suit amoureusement. Je n'arrive pourtant pas à croire à la fin du film....
Un petit film plein d'un charme discret.

Bon film. On ne peut pas s'empêcher de penser à "Good bye Lénine"et "la vie des autres" en le regardant ; l'actrice Nina Hoss, l'égérie du réalisateur y est encore une fois excellente !

Très beau film, glacé, mais avec du feu sous la glace. Normal en pleine glaciation d'un système totalitaire. En regardant ça, on se dit que les réalisateurs allemands ont bien de la chance d'avoir l'Allemagne de l'Est comme sujet d'étude. "Good bye Lénine", "la vie des autres"… et à présent "Barbara". Ça les inspire. Les acteurs sont remarquables. L'émotion arrive sans qu'elle soit annoncée ni soulignée, rien n'est explicatif. Super, quoi.

Après avoir vu "La vie des aures" et "Goodbye Lenin", il est sur que Baraba est beaucoup moins touchant. Un film réaliste, des scènes d'une dureté impressionnante... Christian Petzold réussit à nous mettre derrière les murs, avec sa Barbara, mais sans vraiment nous émouvoir. Pas mal.