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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 septembre 2010
Vorace est un film qui mêle horreur cannibale et mythologie amérindienne et dont l'intrigue se déroule à l'époque de la guerre américano-mexicaine( 1846-1848). Sur choix de musiques étranges pour certaines scènes, on retrouve Robert Carlyle (toujours) bon et franchement flippant parfois. Un film à voir, même si ce n'est qu'une fois.
Alors là, chapeau ! Une comédie horrifique complètement déjantée et saignante à souhaits. Les acteurs sont excellents et franchement méconnaissables. De nombreuses scènes qui , pour moi, resteront cultes (la scène d'intro avec les citations, ou la scène où Robert Carlyle regarde sa future proie alors qu'il n'a plus de munitions et lui dit: "...Cours..."). La musique, entêtante, colle très bien avec l'ambiance de ce film qui est, disons-le, complètement à l'Ouest !
Un chef d'oeuvre ce film mêlant à merveille l'horreur, le western et l'humour noir. J'ai dû le voir 5 fois et je le reverrais car j'ai rarement vu un film d'horreur aussi excellent.
Vorace est un petit film méconnu, mais une putain de révélation! Antonia Bird nous livre un film d'horreur totalement décomplexé teinté d'une touche de western et gonflé à bloc par une sale tranche d'humour noir bien crade. Un long-métrage sauvagement original qui traite du cannibalisme. Vorace est magnifiquement interprété par un Guy Pearce(Memento) et un Robert Carlyle méconnaissables. Vorace penche tantôt du côté de la comédie noire, tantôt de l'horreur pure. Les transitions entre les deux genres à priori antagonistes est sublimement assurée par une bande originale malade et carrément fun, interprétée par Damon Albarn (leader des Gorillaz). Le coté horrifique du film atteint sur certaines séquences des sommets. La scène menant les yankees dans la grotte du cannibale mène un suspense et une tension à son paroxisme. Scène que Victor Salva ou Sam Raimi n'aurait pas reniée. Au dela de ses qualités cinématographiques indéniables, Vorace est un brulot envers la société Américaine. En effet, le film présente des personnages prêts à toutes les cruautés pour parvenir à leurs buts, rongés par l'envie et le surconsumérisme. Trio final et alliance pour atteindre les hautes sphères (seul en haut,on s'ennuie), alliance inutile et gangrénée par les différences de point de vue. Vorace déchire tout sur tous les tableaux, preuve qu'il ne faut pas forcément avoir le budget d'un Transformer pour réaliser un chef d'oeuvre. Dans ta face Michael Bay.
Une étonnante surprise ! Si, en entendant parler de cette histoire de cannibalisme en plein western, on pense à une hérésie, on change vite d'avis tant ce mélange des genres est passionnant de bout en bout ! Antonia Bird ne se contente pas de nous refiler un film d'horreur classique, mais aborde des thèmes assez poussés et se joue des codes du genre pour nous offrir un film vraiment atypique et incroyablement immersif. Une grande réussite.
j ai vu ce film 20 fois et je m enlace pas très bon film et que dire de la bande son ,qui est geniale un film reussie.1 conseille regarder ci vous avez pas vue encore.
Conçu dans la douleur et passé totalement inaperçu à sa sortie en salles (faut voir aussi comment le film a été vendu !), un survival âpre et tendu comme un string, teinté de fanstastique et d'humour noir, à l'ambiance délicieusement western, abordant le canibalisme comme un véritable film de vampire et montrant une Amérique pas franchement flatteuse, monstre vorace dévorant tout sur son passage. Le tout est emballé avec une efficacité redoutable, renforcée par une interprétation sans faille (Guy Pearce fait preuve d'une belle implication et Robert Carlyle est impérial en pourriture intégrale) et une bande originale anthologique.
Woah, le casting le laissait sous entendre, mais de là à tomber là dessus ! Je m'attendais à un gentil survival cannibal, et je tombe sur un splendide film de pacte avec le diable. Car c'est bien cela dont il est question, quand on voit l'étendue des vertues de la chair humaine exposés ici. Encore faut il céder à cet appel et oublier la morale. Car la fuite est en effet ici aussi un thème majeur (tous les personnages principaux ont fui dans leur vie). L'interprétation des acteurs est brillante, les enjeux sont admirables. Entre vivre de cannibalisme et mourir, la réponse finale est sans équivoque.
Passé inapercu lors de sa sortie en 1999, "Ravenous" est un de ces sales petits chef-d'oeuvre qui ont la faculté de se bonifier d'années en années. Le capitaine John Boyd, consideré à tort comme héro de la guerre se retrouve au fin fond de la Californie dans un camp, perdu au milieu de nulles part et abité par de singuliers personnages. Peu à peu, la petite troupe va devoir faire face à un capitaine cannibale rendu fou par le froid et la faim. Cette avec cette trame de base, inspiré d'un fait divers de l'Ouest Américain que le scénariste Ted Griffin(Ocean's 11)a écrit un scénario original mêlant "Western", "Horreur" et "Comédie". Un tout parfaitement maitrisé et très innovant dans le cinéma de Genre. Sublimement rendu à l'écran, Antonia Bird a effectué un travail de mise en scène vraiment exceptionnel. Ainsi la réalisatrice saute, sans prévenir d'une émotion à l'autre avec des personnages aux traits de caractères fascinants magnifiquement dirigés et interprêtés par des acteurs aux sommets de leur forme. Ainsi, le récit est crédible, diablement malsain et joue constamment avec les nerfs du spectateur sans la moindre seconde de temps mort. Vous l'aurez vite compris, "Ravenous" est un film culte et va encore plus loin en proposant un approche intéressante du cannibalisme. A ne louper sous auun pretexte...
Ravenous est un bon film, la musique est très bonne(d'un des musicien de Blur),la mise en scène et les acteurs aussi. C'est un film très spéciale,très originale qui vaut le détour.Mais le film est long, les dialogues pas terrible et l'histoire n'est pas claire(pour moi en tout cas).
« Vorace » est très original dans son sujet mais aussi dans sa réalisation. Effectivement, le film oscille entre plusieurs genres totalement différents, l’horreur, le fantastique, le comique, le western et le film de guerre. Il y a plein de rebondissements et la deuxième partie du film est géniale. La tension est palpable. Le dénouement final est lui aussi original puisqu’il ne nous offre pas un happy end typiquement hollywoodien. Le thème abordé a savoir le cannibalisme est très délicat et tabou dans notre société. A la fin Colghnoun dit « mange ou meurt », effectivement dans des situations extrêmes comment régirait tout individu sain d’esprit ? Toutes les critiques trouvent la musique exceptionnelle, je ne suis pas du tout d’accord. Elle n’est vraiment pas terrible. « Vorace » est plutôt un bon film mais complètement inclassable.
J'ai toujours une tendresse particulière pour les films originaux, en l'espèce un film d'horreur époque western (années 1840s plus particulièrement, conflit Etats-Unis/Mexique). Mais passé la joie de la nouveauté, on se trouve devant un film qui passe tranquillement, mais sans nous rendre l'histoire attrayante ou les personnages attachants, et l'on attend patiemment la résolution de l'intrigue, que je ne qualifierai pas de creuse mais de... limitée. Que le cannibalisme permette de prendre la force de celui que l'on a mangé, ce n'est pas une croyance nouvelle, merci. D'ailleurs quel est le but du "cannibale" en question ? Pourquoi vouloir resté dans cette région ? Et comment le lâche Capitaine Boyd devient soudainement un homme courageux, sans que l'on cerne l'évolution psychologique du personnage ??? Pour conclure, un film reposant sur une mise en scène solide et une bonne idée de base, mais qui se repose justement trop dessus, oubliant de développer un propos satisfaisant et des personnages intéressants. Dommage
Très bon petit film, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant le visionnage : un film d'horreur 1er degré ? Un comique-gore? Et bien un gros mélange de style en définitive : on passe du comique au gore le tout dans un certain détachement, décalage crée par la musique excellente ! On retrouve pas mal de tête connues dans ce film qu'on a vu dans Memento, 28 semaines plus tard, Lost, Desperate H, Scream !