Avis sur Vorace

Western sanglant sur fond de cannibalisme à la fois subtil et subversif. Robert Carlyle et Guy Pearce se livrent un duel sans merci aux confins de la Californie enneigée au lendemain de la guerre entre les États-Unis et le Mexique. On se régale à contempler ce chef d’œuvre féroce et méconnu, à ne pas mettre sous tous les yeux !

Vorace : Un film qui est assez troublant et inquiétant. Sur le fait qu’on suit un homme qui va être forcé au cannibalisme et c’est assez horrible car on se met à la place du gars. Et franchement, ça fonctionne très bien car on est captivé du début jusqu'à la fin. Cette sorte de western horreur basé sur la psychologique des personnes et leur comportement et de se point la c’est réussit. De plus le coté horreur, cannibale donne une ambiance et une atmosphère assez pesante : malsaine, assez dégluasse avec une tension et un suspense assez palpable : vraiment on est dedans et on est absorbé par ce film. Et il faut dire aussi qu’il y a un coté assez délirant avec certains musiques décalé par rapport a la situation, ce qui est surprenant au début mais colle parfaitement a la folie de ce film. De plus tout ça appuyer par une magnifique réalisation qui met bien en valeur les personnages, les situations et les sublimes paysages de la Californie ainsi que les paysages enneigé : juste de toute beauté. Donc une réalisation efficace qui fait la part des choses et ça c’est bien. Et pour finir, un point essentiel et très important dans ce film : le casting et surtout les acteurs qui sont juste énorme et très convaincants. Vraiment, on a le droit a d’excellent interprétation : Guy Pearce qui prouve encore qu’il est un excellent acteur, très charismatique et parfait dans ses rôles. Et face à lui : Robert Carlyle qui lui aussi est surprenant dans le bon sens. Voila, un film étrange et dérangeant avec beaucoup de qualité (son thème, son ambiance, les acteurs…). Voila, un film que je peux que vous conseillé : à voir car il vaut le détour.

OVNI filmique qui après deux visions, s'est logé à vie dans mon cerveau. Vorace fait se quereller la beauté des paysages de montagnes et la folie cannibale des personnages, le tout sur une petite musique entêtante. Un film fascinant.

"Ravenous" fait partie de ces films extrêmement méconnus mais qui n'en demeurent pas moins géniaux.

Et pour cause : le film fut un véritable échec au box-office, ce qui entraîna plus ou moins la fin de la carrière d'Antonia Bird (la réalisatrice).

Tout commence en Amérique, en pleine guerre opposant les Américains aux Mexicains. Guy Pearce (qui tient ici un de ses meilleurs rôles) interprête un officier, considéré comme un héros de guerre et envoyé dans un poste militaire en Californie. Puis vient l'arrivée de Colqhoun, avouant avoir eu recours au cannibalisme pour survivre dans une grotte, en pleine montagne. Une expédition est envoyée en quête de survivants, mais les évènements dégénèrent vite...

La reconstitution de l'époque est parfaite, les environnements montagnards et enneigés y participent beaucoup, la réalisation est élégante, la mise en scène très bonne.
Mais s'il faut retenir quelques éléments impérativement, citons tout d'abord le duo Guy Pearce - Robert Carlyle.
Carlyle interprête ici son meilleur rôle selon moi, il est absolument terrifiant (je n'en dirai pas plus, sous peine de spoiler). Le film recèle d'idées de génie, et surprend le spectateur à 2 moments clés du film.
Mais s'il faut retenir qu'une seule chose de ce film, c'est sa bande-son, qui est absolument parfaite, prenant systématiquement le spectateur aux tripes, notamment lors de la meilleure scène du film, qui se situe dans la fameuse grotte....

Je n'en dirai pas plus sur ce film, car le meilleur moyen de l'apprécier est de ne pas trop en connaître à son sujet.
En conclusion, Vorace est une pépite méconnue, qui peut être considéré comme une chef-d'œuvre oublié de tous, qui est pour moi un incontournable, et une leçon de cinéma !

Non, Vorace n’est pas un bon film. C’est un film qui a un certain potentiel certes, mais qu’il gâche toutefois à grands coups de maladresses et d’approximations. L’histoire, sur fond de cannibalisme, est pourtant très intéressante. Mais lorsque l’intrigue distille cela à travers une dimension spiritualo-fantastique, ça devient rapidement du n’importe quoi ! L’idée du cannibalisme et très mal et très peu exploitée en fait, et se retrouve étouffée à travers des portraits psychologiques redondants et inintéressants au possible. Le protagoniste principal (Guy Pearce), un faux-héros de guerre lâche et peureux, est du début à la fin de l’histoire rongé par la culpabilité d’avoir laissé massacrer son régiment pendant qu’il faisait le mort, par terre, terrorisé. Traumatisé à vie, il est affecté dans une caserne crasseuse et pommé. L’intrigue se situe pendant le XIXème siècle, durant le conflit qui oppose les Etats-Unis au Mexique –mais cela n’a aucune importance- l’ancien capitaine terrifié et désœuvré est entouré d’une bande de bras-cassés, et tous se retrouvent embarqués dans une sordide affaire de … cannibalisme. Ce scénario complétement tarabiscoté est mauvaisement mis en scène : Si le chef décorateur fait du bon boulot et que certains paysages naturels sont très jolis, le montage est quant à lui peu ragoutant. Le rythme est insensiblement cassé par des séquences inutiles. Aucune homogénéité ne relie les plans entre eux, qui ont pour seul similarité d’être pratiquement tous très chiants. La musique type « jeu-vidéo du pauvre » se révèle vite insupportable, malgré quelques bonnes idées. Seuls certains dialogues paraissent assez réussis, renfermant un humour noir, là encore cruellement sous-exploité. Le manque de budget est flagrant et les scènes de combats sont mollassonnes, en plus d’être très rares. Les quelques passages gores sont toutefois les bienvenus Le casting est alléchant mais de qualité inégal : Robert Carlyle constitue un méchant crédible et intéressant tandis que Guy Pearce nous livre une prestation à oublier. Il faut dire que son personnage ne le met clairement pas en valeur (il aurait des chances de gagner un prix de la meilleure inexpressivité de l’histoire du cinéma). Les rebondissements sont fastidieux, les effets de surprises peu inspirés. Le film se termine sur un combat final raté, sans aucune envergure et réelle dimension dramatique. « Vorace » est un film médiocre, tout juste distrayant. 10/20

Un film sous-estimé et pourtant tout y est magnifique.Le jeux des acteurs( Robert Carlyle monstrueux), musique incroyable, un scénario bluffant qui donne le tournis et à l'humour noir redoutable.Un véritable OVNI cinématographique.Culte.

Disparue récemment, Antonia Bird réalisait en 1999 l'étonnant "Vorace" avec à l'affiche deux excellents acteurs, Guy Pearce campant un soldat poltron à la renommée usurpée et l'effrayant Robert Carlyle en cannibale plus vrai que nature. L'action prend place durant la guerre entre les USA et le Mexique et plus particulièrement aux confins d'un trou paumé, magnifié par la caméra de Bird par des plans superbes de très beaux paysages. On y retrouve un groupe de soldats recevant un surprenant visiteur au milieu du froid, ce dernier organisant une expédition pour retrouver son supérieur, apparemment devenu fou ... avant que n'éclate la vérité. Une réalisation vraiment surprenante bourrée de qualités et mêlant thriller et fantastique pour un résultat palpitant. Le tout accompagné de superbes musiques, parfois aux antipodes de l'action en cours. Du début à la fin, c'est extrêmement plaisant, ce "Vorace" s'affiche comme une très bonne surprise.

La première partie du film est vraiment excellente. La réalisatrice installe une ambiance très particulière faite d'angoisse, d'humour noir, de beaux paysages et de bonnes musiques. C’est très réussi, et la scène de la grotte en est le point culminant. Mais voila, la deuxième partie souffre d'une évolution ratée vers le fantastique, d'un scénario qui fait du sur place, et le délire comédie sanglante ne prend pas. On est lassé par une succession de scènes saignantes, et au final on reste sur sa faim… de cinéma.

Subversif, vous avez dit subversif ? Où ça, ou ça ? Moi je n'ai rien vue de subversif. Le début n'est pas si mal surtout en raison du personnage assez décalé joué par Jeffrey Jones, ça se gâte au cours de l'expédition de secours arrivant à la caverne, et ça se gâte encore plus quand Boyd revient au camp et que déboule nouveaux et anciens personnages sans que le récit réussissent à choisir son genre, entre western, survival, gore, vampire, morts vivants, on n'en sait plus rien d'autant que le rythme ne suit pas. La distribution est très moyenne avec un Guy Pierce en-dessous de ses capacités et un Robert Carlyle agaçant. On ne s'accroche à rien, il n'y a pas de tension et même l'interminable duel final ne parvient pas à nous sortir de notre léthargie. Reste une belle photo, une musique pas trop mal de Michael Nyman et Jeffrey Jones.

Film simple mais efficace ! Et que dire du "duel" Robert Carlyle / Guy Pearce. Le seul point qui pourrait me "déranger" est cette sorte d'humour noir utilisée assez régulièrement pour "désamorcer", contrebalancer la situation à l'écran.

En optant pour des personnages bien allumés aux dialogues assez savoureux et une bande originale excellente mais complètement décalée, Vorace choisit clairement la voie de l'humour noir pour nous raconter cette histoire de cannibalisme. Peut-être un peu trop d'ailleurs car, si le film contient de très bons twists, cela a pour effet de désarmorcer les enjeux dramatiques de certaines situations et la tension qui devrait en découler ne prend jamais. À l'image du duel final qui n'est guère passionnant.
Vorace aurait sans doute été meilleur au premier degré mais le film est tout de même à découvrir par son approche singulière et son casting quatre étoiles qui à l'air de franchement s'éclater.
Mais après, vous ne mangerez pas un steak avant longtemps.

Pour moi un très bon film jusqu'aux deux-tiers, après on sombre dans le n'importe quoi. C'est vraiment dommage parce que le suspense était savamment entretenu, sur ce thème original. Un mec qui prend un coup de fusil, une dizaine de coups de couteau, une hache, une fourche, le tout en souriant. Pourquoi ne pas lui faire chanter l'Ave Maria pendant qu'on y est ? Appelons vite Mulder et Scully....

Ce film est un chef d'oeuvre méconnu mais culte. Guy Pearce est excellent bien qu'il ne parle tres peu dans le film, Robert Carlyle en tueur cannibal et en une certain représentation de l'amérique, la réalisatrice applique sa mise en scene à la perfection.

« Vorace » est très original dans son sujet mais aussi dans sa réalisation. Effectivement, le film oscille entre plusieurs genres totalement différents, l’horreur, le fantastique, le comique, le western et le film de guerre. Il y a plein de rebondissements et la deuxième partie du film est géniale. La tension est palpable. Le dénouement final est lui aussi original puisqu’il ne nous offre pas un happy end typiquement hollywoodien. Le thème abordé a savoir le cannibalisme est très délicat et tabou dans notre société. A la fin Colghnoun dit « mange ou meurt », effectivement dans des situations extrêmes comment régirait tout individu sain d’esprit ?
Toutes les critiques trouvent la musique exceptionnelle, je ne suis pas du tout d’accord. Elle n’est vraiment pas terrible.
« Vorace » est plutôt un bon film mais complètement inclassable.

Une atmosphère assez plaisante et atypique dans une époque révolue des États-Unis où quelques hommes survivent et gagnent des forces en mangeant les leurs... C'est mal exploité ceci dit : le gore reste soft, et il y a peu d'humour, ce qui fait que ce film d'"horreur" ne gagne ni par l'effroi ni par la dérision mais reste tiède malgré l'originalité du thème central.