Entre film d'horreur et western, cette oeuvre cinématographique raconte l'histoire d'un combattant de la guerre de Sécession qui rencontre un sergent cannibale. Mais l'appétit du sergent cannibale devient maladive et il est assoiffé de chair fraîche . Avec le talentueux Guy Pearce ( La Machine à explorer le Temps ) confronté au terrifiant Robert Carlyle de la série TV Once Upon a Time !!!
J'ai toujours une tendresse particulière pour les films originaux, en l'espèce un film d'horreur époque western (années 1840s plus particulièrement, conflit Etats-Unis/Mexique). Mais passé la joie de la nouveauté, on se trouve devant un film qui passe tranquillement, mais sans nous rendre l'histoire attrayante ou les personnages attachants, et l'on attend patiemment la résolution de l'intrigue, que je ne qualifierai pas de creuse mais de... limitée. Que le cannibalisme permette de prendre la force de celui que l'on a mangé, ce n'est pas une croyance nouvelle, merci. D'ailleurs quel est le but du "cannibale" en question ? Pourquoi vouloir resté dans cette région ? Et comment le lâche Capitaine Boyd devient soudainement un homme courageux, sans que l'on cerne l'évolution psychologique du personnage ??? Pour conclure, un film reposant sur une mise en scène solide et une bonne idée de base, mais qui se repose justement trop dessus, oubliant de développer un propos satisfaisant et des personnages intéressants. Dommage
Un long-métrage mêlant cannibalisme et western, il fallait oser. En effet, cela résume à peu près ce film unique et très original. Son originalité risque même d’en rebuter certains et pourtant, on se régale, dans tous les sens du terme… L’histoire est originale et le scénario nous tient en haleine tout du long. La mise en scène, relativement gore, est très agréable avec notamment une bande son volontairement décalée par rapport au sujet du film. La scène de la falaise est mémorable notamment grâce à un Robert Carlyle (The Full Monty) saisissant. Les répliques cultes fusent au même titre que des situations tout aussi drôles que dérangeantes. Vorace est donc comme vous l’aurez compris doté d’une bonne dose d’humour noire. On regrettera cependant une fin quelque peu décevante…
Vorace est une œuvre profondément dérangeante, en ce sens où le mal dont elle s’empare et qu’elle met en scène n’est pas seulement un thème – le cannibalisme –, mais le moyeu qui organise son ensemble, tient ses parties, active son lent mouvement de contamination. C’est un film malade qui répand sa maladie par des morsures d’images et d’ambiances infligées au corps mental du spectateur ; c’est un film qui réussit l’exploit de donner vie à un malaise diffus qui laisse voir une âme damnée, ou quelque chose du genre. La musique composée par Damon Albarn et Michael Nyman joue un rôle essentiel dans cette construction du trouble, elle cultive la dissonance et mêle instruments et genres musicaux, de la ballade folklorique aux attaques lancinantes d’un tempo électronique, du violon à l’accordéon. La musique recouvre son pouvoir initiatique tel qu’il servait, notamment, dans les rituels tribaux : elle conditionne la communion entre le spectateur et l’esprit qui gouverne l’œuvre. Nous assistons au crépuscule de l’humanité et à l’expression tourmentée de sa renaissance éternelle par la transgression du tabou ultime. En traitant le cannibalisme comme un dérèglement, le long métrage attire les contraires, mêle ce qui d’habitude ne va pas ensemble, l’horreur et la comédie, le film historique et la légende surnaturelle, brise les codes de représentation de la cavalerie idéalisée notamment par le western classique. Vorace est une œuvre habitée par le mal dont la boiterie dit quelque chose du pays qui lui sert de cadre, une Amérique traitée comme un corps qui engloutit tout, qui dévore ses enfants en les envoyant se battre à la guerre. Un film cannibale sur une nation cannibale.
Une étonnante surprise ! Si, en entendant parler de cette histoire de cannibalisme en plein western, on pense à une hérésie, on change vite d'avis tant ce mélange des genres est passionnant de bout en bout ! Antonia Bird ne se contente pas de nous refiler un film d'horreur classique, mais aborde des thèmes assez poussés et se joue des codes du genre pour nous offrir un film vraiment atypique et incroyablement immersif. Une grande réussite.
Un Film OVNI !!! Un scénario incroyablement intelligent, des acteurs magnifiques (Robert Carlyle est aussi effrayant que David Arquette est hilarant !), une musique onirique étonnamment "étrange", en contraste avec l'ambiance du film. C'est surtout cette musique magnifique qui créer cette ambiance très particulière, indescriptible... Le film est aussi très violent, assez malsain et plutôt gore à certains moments. Beaucoup d'humour noir aussi, qui est étonnamment le bienvenue. Je l'ai vu il y a assez longtemps mais je me souviens bien avoir été "choqué" par ce film, un film qui nous fait voyagé dans un univers étrange, un malaise de près de deux heures, dont on ne sort pas forcément indemne. Pour moi, il n'y aucun doute sur le fait que ce film est un chef-d'oeuvre, avec une morale plutôt douteuse et politiquement incorrecte. Alors voila, je ne comprend pas du tout pourquoi ce film a été un échec... va savoir !
Un film Dure, Brutal, Violent, Drôle, Gore, Malsain, Sadique, Intelligent, Beau... Une film OVNI !
Conçu dans la douleur et passé totalement inaperçu à sa sortie en salles (faut voir aussi comment le film a été vendu !), un survival âpre et tendu comme un string, teinté de fanstastique et d'humour noir, à l'ambiance délicieusement western, abordant le canibalisme comme un véritable film de vampire et montrant une Amérique pas franchement flatteuse, monstre vorace dévorant tout sur son passage. Le tout est emballé avec une efficacité redoutable, renforcée par une interprétation sans faille (Guy Pearce fait preuve d'une belle implication et Robert Carlyle est impérial en pourriture intégrale) et une bande originale anthologique.
Vorace est un petit film méconnu, mais une putain de révélation! Antonia Bird nous livre un film d'horreur totalement décomplexé teinté d'une touche de western et gonflé à bloc par une sale tranche d'humour noir bien crade. Un long-métrage sauvagement original qui traite du cannibalisme. Vorace est magnifiquement interprété par un Guy Pearce(Memento) et un Robert Carlyle méconnaissables. Vorace penche tantôt du côté de la comédie noire, tantôt de l'horreur pure. Les transitions entre les deux genres à priori antagonistes est sublimement assurée par une bande originale malade et carrément fun, interprétée par Damon Albarn (leader des Gorillaz). Le coté horrifique du film atteint sur certaines séquences des sommets. La scène menant les yankees dans la grotte du cannibale mène un suspense et une tension à son paroxisme. Scène que Victor Salva ou Sam Raimi n'aurait pas reniée. Au dela de ses qualités cinématographiques indéniables, Vorace est un brulot envers la société Américaine. En effet, le film présente des personnages prêts à toutes les cruautés pour parvenir à leurs buts, rongés par l'envie et le surconsumérisme. Trio final et alliance pour atteindre les hautes sphères (seul en haut,on s'ennuie), alliance inutile et gangrénée par les différences de point de vue. Vorace déchire tout sur tous les tableaux, preuve qu'il ne faut pas forcément avoir le budget d'un Transformer pour réaliser un chef d'oeuvre. Dans ta face Michael Bay.
Un film d'horreur assez bien fait oscillant entre plusieurs genre sur une trame principale tirée de la légende des Wendigos, êtres maléfiques se nourrissant de chair humaine pour en absorber la force vitale. Les acteurs sont bons, le scénario est original et le côté psychologie des personnages est bien exploité. Un film complet à voir pour les fans Petit bémol sur la musique qui est assez décalée par rapport à l'action se déroulant et qui a le défaut également de nous taper sur le système
Film d'horreur tragi-comique, la confrontation Pearce/Carlyle est tendue, les personnages sont fascinants d'ambiguïté. Un film à l'ambiance unique, bien aidé par l'excellente BO, les décors enneigés et le fond historique. un classique du film de cannibal. Bon appétit.
Dommage qu'il soit fait fin des années 90 car mériterait d'aller plus loin sur le plan psychologique des films actuels. Bonne idée. A voir pour l'originalité du traitement du cannibalismo- zombo-vampire !
Ravenous est un merveilleux ovni qui m'a très agréablement surpris! L'humoir noir d'Antonia Bird est pour le moins succulent et le grand Carlyle est à dévorer. Une mention spéciale à la BO qui apporte un vrai plus à l'ambiance parfois quasi délirante du film. Le personnage mythologique du Windigo est également très bien abordé car comme toutes les légendes, son histoire est un peu métaphorique et si on devait croiser une telle créature dans la réalité, elle ressemblerai très probablement à celle portée à l'écran par Antonia Bird. Rassurez vous le film ne nécessite pas du tout de connaissances en matière de mythes amérindiens mais comme toujours c'est un plus!