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    Reality
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    2,8
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    104 critiques spectateurs

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    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    C'est le film avec tous les clichés ou presque des Italiens.
    Et savoir que l'acteur principal est un criminel en plus...
    C'est difficile de rentrer dedans au début car on ne sait pas où on va être emmener, il faut attendre la 3eme scène vraiment.
    Ensuite j'ai été déçu car je pensais vraiment qu'il allait pouvoir faire parti de Big Brother, mais dans un sens c'est là où le film est vraiment le plus fort, car on nous montre à quel point on est tous, plus ou moins, attiré par cette réalité virtuelle, ou tout du moins la télé-réalité, ce virtuel qui va nous entourer de plus en plus. Le personnage principal en devient presque fou, on le croit sauver car il retrouve un semblant d'activité (aide aux démunis) après avoir connu une grosse dépression, mais il finit finalement par se jeter dans la gueule du loup, ce qui est d'ailleurs une fin un peu sèche, mais qui laisse loisir au spectateur de s’imaginer la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    Affligeant de la part du réalisateur du terrible Gomorra et incompréhensible: un prix et des nominations pour un scénario d'une lourdeur toute teutonne et une mise en scène qui ressemble à celle de Fellini comme un taureau à un veau. Et en plus c'est long, ça traîne, on ne rit ni même ne sourit jamais...Triste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Magnifique mise en scène, pas du tout complaisant, grande force scénaristique. Matteo Garrone confirme qu'il est un grand réalisateur.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2012
    Après avoir commis un chef d'oeuvre ("Gomorra"), et au moins un bon film ("L'Imbalsamatore"), Matteo Garrone se fourvoie un peu dans cette fable démonstrative et à la morale bien pesante. On a une famille joyeuse et truculente, du genre "Affreux, sales et méchants", caricaturale, mais juste ce qu'il faut, et voilà que le chef de famille est PEUT-ETRE sélectionné pour un reality show profondément débile. Evidemment il pète les plombs dans les grandes largeurs. C'est souvent drôle, mais à la fin ça devient trop pesant. On a compris que Garrone n'aimait pas la télé-réalité! Finalement le film ne nous dit pas grand chose à part que la télé réalité, c'est mal. On aurait aimé un peu plus de folie et d'amour dans ce film, un peu plus de romanesque, et que le réalisateur ne s'en tienne pas à simplement nous faire la morale.
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    12 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2013
    Le Grand Prix à Cannes est censé être décerné à des films de haute volée. Ici, Matteo Garrone nous sert une comédie Italienne (dénonçant les méfaits de la télé-réalité) pas drôle du tout, braillarde et insupportable. Grande déception.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2012
    Le début semble prometteur, la musique d'Alexandre Desplat enchante - tout au long du film, d'ailleurs. Néanmoins, on ressent progressivement un profond malaise, voire une certaine pitié pour le personnage principal - la pitié est justement l'effet moteur d'une émission de téléréalité ... C'est sans conteste l'effet recherché. Matteo Garrone vise la démystification de l'illusion alors même qu'il nous y plonge et que son personnage y plonge irrémédiablement, ce que comprend tout de suite le spectateur pour qui, malheureusement, le film devient une suite de situations attendues, qui navrent de plus en plus au fur et mesure que la névrose augmente. Le personnage principal n'a aucune lucidité, et se croit observé - or, face à un observateur, le comportement humain change : encore une fois, principe de la téléréalité. Matteo Garrone n'apporte pas une nouvelle vision de la téléralité, il la prolonge plutôt, néanmoins consciemment, comme le prouve le plan final. Alors, même si par moments il y a de bonnes choses, il manque au film une certaine insolence qui lui aurait donné un caractère plus intéressant que celui de la simple comédie à l'italienne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    J'aurais préféré une fin différente avec la mort du mec mais le film reste assez agréable grâce aux comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 octobre 2012
    De bonnes idées, de bons acteurs mais quelques scènes bien trop longues! La fin est très bien.
    Pascal A
    Pascal A

    6 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Entre paranoïa et passion, un film touchant qui dessine de manière parodique l'histoire d'un homme prisonnier d'une société moderne dont les médias sont les grands gourous
    Akilajo
    Akilajo

    30 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2012
    Film faisant partie de la sélection officielle, Reality a été réalisé par le cinéaste Matteo Garrone et dure 110 minutes avec Aniello Arena ( Luciano ) , Loredana Simioli ( Maria ) , Vicenzo Riccio ( Vincenzo ) , ect… L’histoire d’un Napolitain ordinaire hypnotisé par la téléréalité à travers un patron d'une poissonnerie obsédé par une émission à succès : Grande Fratello ce Secret Story à l'italienne. Espérant être sélectionné, il calque son existence sur les principes du jeu télévisé qui réunit et filme des participants dans un appartement, 24 heures sur 24. spoiler: J’ai trouvé la scène d'ouverture qui montre la célébration d'un mariage dans une villa pour nous faire la présentation du personnage principal, Luciano ( très bien incarné je trouve ) qui a des tendances à se travestir vraiment amusante tout comme celle plus loin où il pense que la sauterelle se trouvant au dessus du meuble est une caméra car il imagine que des émissaires de l’émission rodent à côté de chez lui pour évaluer ses compétences.
    Reality parle d’une époque où l’argent et les opportunités coulent à flot quand on sort d’une TV Réalité car tout le monde rêve d’être à sa place cependant le final reste bien trop ouvert pour ma part, je n’ai pas très bien compris. Je conseille ce film seulement à ceux qui aiment les comédies et qui sont prêt à la suivre pendant presque deux heures.
    cecile-rangheard
    cecile-rangheard

    18 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2012
    Film en compet', vu a Cannes. Des personnages hauts en couleur, une comedie qui tourne au drame. Un prix d'interpretation pour Aniello Arena ???
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Principal intérêt de ce film: l’ambiance déjantée typiquement napolitaine: mamas et délires à foison dans une Naples bien populaire, un décor de vieille ville un peu délabrée. J’adore.
    L’histoire : comment un personnage assez simple se laisse aveugler par les promesses dorées de succès et de gloire de la téléréalité, jusqu’à en devenir fou.. et fou à la napolitaine ce n’est pas rien.
    Quelques scènes sont vraiment cocasses : persuadé que la télévision le fait surveiller pour juger s’il est digne d’être choisi, il décide de vivre de manière exemplaire et commence à distribuer tous ses meubles par la fenêtre aux pauvres du quartier...
    On rit beaucoup, malheureusement, on s’ennuie aussi beaucoup. Le film, trop long, aurait gagné à plus de concision mais il reste honnête et distrayant. Je ne pense pas qu’il mérite vraiment une distinction. Gianni Moretti a sans doute voulu encourager son compatriote en lui donnant le Grand Prix. Pourquoi pas.
    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Deuxième Grand prix du jury cannois consécutif (on se demande !) pour Matteo Garrone après Gomorra (que je n'avais pas du tout aimé). Cette fois-ci le tout se tient un peu plus mais je n'ai pas plus adhéré. On attend une satyre sociale dézinguant la télé-réalité et ses ravages, et on attend surtout une comédie (comme annoncée sur l'affiche), même grinçante. Pour moi c'est juste un drame pathétique. Je n'ai pas trouvé cela drôle du tout...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-reality-110874412.html
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Reality montre que Matteo Garrone est un excellent metteur en scène , la scène d'ouverture le montre sans conteste. Bon , sinon , le film en lui même est intéressant , plutôt bien joué avec l'acteur principal vraiment bon . Néanmoins je trouve que Garrone veut faire passer la pilule si je puis dire à la manière forte , il appuie vraiment , ça manque de nuance. Il y a bien à mon avis 30 minutes de film qui ne servent à rien . Mais il faut dire que la scène finale vaut le coup quand même.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Matteo Garrone est bien parti pour intégrer le club des réalisateurs favoris de la Croisette, puisqu'en trois sélections, il a déjà ramené deux fois le Grand Prix, premier lot de consolation pour ceux qui sont passés à côté de la Palme d'Or. Pourtant, autant cette distinction s'imposait pour " Gomorra" en 2008, autant l'attribution de ce prix prestigieux à "Reality" me laisse dubitatif, tant les qualités de complexité narrative et de sobriété technique au service d'une intention limpide qui faisait la qualité du film précédent ne sont pas au rendez-vous de ce long pensum sur cette histoire d'un Narcisse dérisoire qui sombre progressivement dans la paranoia suscitée par le mirage de la téléréalité.
    Garrone adore visiblement les plans-séquences, et il a tendance à en user, voire à en abuser. Victime du syndrome de "La Soif du mal" (ou d'autres films célèbres pour leur plan-séquence introductif, je pense à "Short Cuts" d'Altman, ou "Snake Eyes" de De Palma) il ouvre donc son film par un traveling aérien qui balaie Naples au pied du Vésuve sur la musique d'Alexandre Desplats (qui est allé pomper du côté de Danny Elfman) pour finir par attraper un carrosse blanc, rouge et or qui remonte la circulation avant de rentrer dans une propriété somptueuse qui s'avère être une usine à cérémonies de mariage. Ce plan, et le suivant qui suit à terre l'entrée du carrosse dans la propriété, puis le cheminement des jeunes mariés jusqu'à la salle où attendent leurs invités, n'apportent pas grand chose de plus au récit qu'un bon vieux montage cut ; au contraire, il étire l'action à l'infini et on se dit que l'indispensable énergie qu'il a fallu pour régler la synchronisation du ballet des centaines de figurants aurait pu être investie dans un secteur plus productif, scénario ou direction d'acteurs par exemple.
    Le titre annonce la couleur : la "Reality" en question est celle de la téléréalité, et tout l'enjeu dramatique du film réside justement dans la lente déconnexion de Luciano avec la réalité véritable. Dans cette scène des mariages, il doit faire son numéro de drag queen pour amuser la galerie, et il se fait voler la vedette par Enzo, resté 116 jours dans la "Maison" lors de la saison précédente de Grande Fratello, et qui vient cachetonner en répétant son petit discours de mariage en mariage. La bonne idée de réalisation, c'est la ressemblance physique d'Enzo et de Luciano, qui justifie de façon subliminale l'idée que le poissonnier napolitain peut après tout avoir sa chance.
    En son temps, Ettore Scola avait filmé le lumpen romain du quartier de Monte Ciocci dans "Affreux, sales et méchants". Ici, Matteo Garrone choisit aussi d'inscrire son histoire au coeur des quartiers populaires de Naples, et on pourrait baptiser son film "Pauvres, laids et obèses", tant il a réuni un casting de tronches autour du beau gosse sur le retour qu'est Luciano. A forcer ainsi le trait, il n'évite pas la caricature, voire parfois une commisération légèrement méprisante sur tout ce petit monde, et on se sent ainsi protégés de l'opprobre jeté contre les gogos qui suivent la télé berlusconienne puisque nous ne sommes décidément pas du même monde.
    On comprend vite l'idée du film : Luciano s'est bercé d'illusions lors du casting romain (judicieusement, celui ne nous est pas montré, mais juste raconté par Luciano à sa sortie), et il va se jeter dans une fuite en avant dans cette conviction malgré le démenti des faits, voyant dans des clientes romaines des espionnes de la production, et se sentant obligé d'étaler sa grandeur d'âme en donnant ses meubles aux pauvres du quartier pour racheter l'expulsion brutal d'un SDF de sa poissonnerie dont il s'est persuadé qu'elle a été vue par les envoyés de l'émission. Son isolement du monde réel est symbolisé par un jeu sur la profondeur de champ qui rend flou son entourage, et par la multiplication de plans-séquences erratiques en caméra portée qui suivent Luciano et laissent son environnement dans une sorte de brouillard. Mais le systématisme de ce procédé finit très vite par lasser, et faute de véritables rebondissements, l'ennui s'installe. Intention volontaire ou acte manqué ? "Reality" présente finalement le même désintérêt que l'émission qui fascine tant Luciano, puisqu'il épouse le même principe : enfermer des personnages dans un bocal et les filmer en continu à ne rien faire.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
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