Dans ce second opus, James Bond est envoyé à Istanbul pour subtiliser aux Russes un lecteur-descripteur. Et si l’interprétation très classe de Sean Connery est satisfaisante tout comme la superbe partition de John Barry, fort malheureusement je trouve que la mise en scène de Terence Young a pris un sérieux coup de vieux et que l’ensemble manque singulièrement d’actions. L’histoire n’est quant à elle pas désagréable et la belle Daniela Bianchi apporte le charme nécessaire à cet épisode qui n’a pour moi rien d’indispensable.
« spoiler: Du vin rouge avec le poisson, j'aurais dû me méfier. »
Dans la deuxième mission de 007 mettant en vedette Sean Connery, SPECTRE tente spoiler: d'opposer les services secrets britanniques et soviétiques dans une partie d'échecs qu'ils croient infaillible .
Mais c'est sans compter sur spoiler: le flair de James Bond, l'aide de son vieil ami Ali Kerim Bey, chef de la branche du MI6 à Istanbul, et les véritables sentiments de l'agent soviétique Tatiana Romanova .
La course-poursuite au spoiler: dispositif cryptographique Lektor – qui pourrait faire des ravages dans le monde – pour empêcher SPECTRE de l'acquérir se poursuit à bord d'un train reliant Istanbul à Sofia, puis Belgrade et enfin Zagreb. Où Bond s’empare d’un camion qui est poursuivi jusqu'à Trieste par un hélicoptère, avant une confrontation finale sur des vedettes rapides de Trieste à Venise .
C'est dans la Reine de l'Adriatique que la spoiler: mission de James et Tatiana se termine avec succès, après qu'Ali ait malheureusement perdu la vie en Yougoslavie .
Sean Connery incarne James Bond avec toujours autant d'assurance, tandis que le charme de Daniela Bianchi s'accorde parfaitement avec Tatiana Romanova, et que Pedro Armendáriz est exubérant et attachant dans le rôle d'Ali Kerim Bey.
Le style de mise en scène de Terence Young est modeste et efficace, et Ted Moore a remporté le BAFTA Award de la meilleure photographie.
Souvent considéré comme l'un, si ce n'est le meilleur épisode de la saga, j'avoue pourtant que revoir « Bons baisers de Russie » aujourd'hui a de quoi faire relativiser. Alors OK : il faut remettre le film dans le contexte de la Guerre froide, expliquant aisément les machiavéliques méchants russes et où le machisme régnait encore en maître sur les mœurs. Le savoir-faire de Terence Young est également évident : le résultat est souvent efficace, notamment à travers quelques scènes d'action forts bien menées, dont le point d'orgue est clairement cet affrontement nocturne en train, où Sean Connery trouve manifestement un adversaire de taille en la personne de Robert Shaw, antagoniste imposant et clairement à la hauteur du plus célèbre agent secret du monde. Le reste est nettement moins convaincant, que ce soit l'écriture désolante du personnage féminin, réduit à une beauté totalement dénuée de cervelle, probablement ce qui a été proposé de pire dans l'univers imaginé par Ian Fleming. Cela se regarde sans déplaisir mais sans passion non plus : quelques scènes font leur effet, faisant ressortir quelques « gueules » savoureuses, sans qu'on s'implique outre-mesure dans cette intrigue moyenne, tout à la gloire du mâle alpha régnant en maître sur (presque) toutes les femmes, heureusement interprété par le grand Sean, donc, qui ferait presque passer pour de la classe cette beaufitude quasi-revendiquée. Une autre époque, mais pour le coup, pas forcément pour le meilleur. Plutôt décevant.
Après le succès aussi phénoménal qu'inattendu de "James Bond contre Docteur No", les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli, conscients d'avoir entre les mains avec Sean Connery et les romans de Ian Fleming un filon en or, décident de mettre aussitôt en chantier un second épisode des aventures romanesques de l'espion de sa Majesté. Terence Young qui avait si bien exploité toutes les potentialités du personnage dans le premier opus est naturellement de la partie. L'équipe est quasiment similaire et c'est une nouvelle fois Richard Maibaum qui se charge d'adapter ce cinquième roman de la saga alors encore prénommé "Echec à L'Orient Express". L'intrigue doit être simplifiée pour rester dans l'esprit recherché qui est avant tout de faire rêver le spectateur. On quitte la Jamaïque et Ursula Andress pour rejoindre Istanbul et la toute aussi ravissante Daniela Bianchi, mannequin et dauphine au concours de Miss Univers en 1960. Les canons de la saga encore toute récente continuent de se mettre en place comme l'arrivée de "Q" (Desmond Llewelyn) qui avant chaque mission présente à l'agent 007 les gadgets inédits qui lui permettront de mener à bien sa mission. Si l'exotisme est toujours présent, on notera que l'intrigue plus robuste et mieux équilibrée que celle de "Docteur No" donne plus de relief à ce deuxième épisode qui dans l'esprit de beaucoup des fans de James Bond est considéré comme le plus accompli. Difficile toutefois de le comparer avec les derniers du genre qui ont mis quasiment fin avec Daniel Craig dans le rôle titre à la décontraction qui nimbait chacun des épisodes qu'ils soient plus ou moins réussis. Autres temps, autres mœurs. On notera de manière anecdotique que le tournage fut lui aussi très mouvementé. L'acteur mexicain Pedro Armendariz tomba très gravement malade sur le tournage, obligeant à un aménagement drastique de son emploi du temps pour lui permettre de finir le film. Il se suicidera quelques jours après avoir fini ses dernières scènes. Enfin Terence Young lors de prises de vue aériennes se retrouvera avec son hélicoptère au fond de l'eau, réussissant à s'extraire in extrémis du cockpit.
Deuxième aventure cinématographique de James Bond, et la recette, bien que pas encore tout à fait mature (c'est avec "Goldfinger" qu'elle le deviendra), commence à prendre. On retrouve ainsi les embryons de ce qui deviendront les gimmicks de la franchise. Une séquence pré-générique courte mais efficace (qui n'a pas été filmée comme telle et fut intégrée ainsi au montage). Un générique sans chanson, mais avec une recherche esthétique (noms projetés sur des corps de femmes dansant) et une musique qui ne se limite pas au thème de James Bond. Des gadgets inventifs, etc. Au-delà de ces éléments formels, "From Russia with Love" est un film d'espionnage remarquablement bien mené. Le scénario joue avec les tensions de la Guerre Froide et l'atmosphère du Bosphore, 007 se rendant à Istanbul pour tenter de dérober un appareil de cryptage soviétique, tout en étant manipulé par SPECTRE. Filatures, coups-fourrés, séduction, bagarres seront au menu ! S'il on déplorera la superficialité criante de la bond girl incarnée par Daniela Bianchi, Sean Connery a toujours une classe insolente en 007 macho et sûr de lui. Pedro Armendáriz (décédé peu après le tournage) campe quant à lui un personnage secondaire amusant et particulièrement attachant. Tandis que Robert Shaw est inquiétant en second couteau redoutable. Ce dernier fait perdre sa superbe à James Bond, le temps d'une séquence de train particulièrement efficace, au montage incroyablement riche et dynamique pour l'époque. "From Russia with Love" est donc un beau film d'espionnage, dont le succès lancera la Bond mania, et permettra à la franchise de partir sur des budgets plus élevés pour les suites.
Sorti en 1963, « Bons baisers de Russie » est le deuxième opus de la saga James Bond. Terence Young le réalise à nouveau, après le succès inattendu de « Dr No ». Une nouvelle phase semble acquise avec celui-ci. Un épisode dans lequel le personnage prend davantage d’ampleur, incarné avec maestria par Sean Connery. Il s’agit d’un vrai film d’espionnage doublé d’un contexte politique tendu. L’ambiance de guerre froide est beaucoup plus creusée et importante. Enfin c’est le mythe James Bond qui s’installe de plus en plus avec ses codes et ses ennemis comme l’organisation SPECTRE. On fera mieux par la suite, mais il s’agit d’une étape importante dans la saga.
Deuxième volet des aventures de James Bond au cinéma sortit en 1963 sous la direction de Terence Young qui fait un travail remarquable !! C'est une suite à "James Bond 007 contre Dr No" mais quand on regarde ses films qui possèdaient des scénarios bien écrits et dialogués, sans gadgets (mis à part le couteau qui sort de la valise), une mise en scène qui vieillit bien et mème mieux que ses suites, on prend un réel plaisir a visionner "Bons baisers de Russie" qui a eu la bonne idée de copier certaines séquences du chef d'oeuvre réalisé par Alfred Hitchcock "La mort aux trousses" pour les longs et palpitants plans du train et la poursuite avec l'hélicoptère. C'est pour moi l'une des meilleurs aventures de la saga avec Sean Connery, le créateur et le plus brillant dans le personnage de 007. Il y a aussi dans la peau du méchant le colosse blond incarné par Robert Shaw qui joue bien. Les Bond Girls dans le film sont très jolies. Un très bon divertissement dont on est pris par l'histoire du début à la fin.
James Bond aux enjeux très faibles, sans moment de bravoure mémorable à l'exception d'une fin un peu plus dynamique, "Bons baisers de Russie" est presque tout du long plus proche d'un film d'espionnage traditionnel mollasson que d'un 007. Il n'y a que le personnage de Bond, tombeur macho de superbes filles capable d'une bonne phrase dans les moments les plus saugrenus, qui nous rappelle qu'on est dans un film de la franchise en devenir. Côté scénario c'est le minimum syndical - on a même du mal à comprendre le plan du Spectre -, ça a terriblement mal vieilli et la réalisation est très lambda même si on peut retenir trois bonnes scènes (le combat dans le train, la poursuite en bateaux et celle avec l'hélicoptère), donc autant dire que pour moi qui ne suis pas particulièrement fan de la franchise je n'y ai pas trouvé le minimum que j'en attendais. A choisir, je préfère encore le mal aimé "Au"service secret de sa majesté".
Ce deuxième film propose plus d'actions et quelques gadgets, mais le scénario n'est toujours pas captivant, ça manque toujours de rythme, et les personnages n'ont toujours pas de charisme. Et surtout il n'y a toujours pas de méchant charismatique !! Encore de l'ennui !! Le générique d'introduction a été un peu plus travaillé et il dure plus longtemps... On sent les prémices du thème chanté par un grand artiste... On n'a pas encore de chanteur mais une mise en scène plus en rapport avec James Bond, fait avec les moyens de l'époque. Après c'est peu varié car on a juste spoiler: une danseuse sous différents plans .