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    Bons baisers de Russie
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    3,7
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    303 critiques spectateurs

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    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 522 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Dans ce deuxième opus de la période EONS, James Bond se rapproche encore un peu plus de ce qui a fait le personnage au cinéma.

    Son ADN est présent avec les voyages autour du monde, les enjeux de destruction ou l'organisation SPECTRE qui se dessine.

    "Bons Baisers de Russie", ce sont des enjeux prenants donc forcément un bon scénario.

    Cette histoire suit un rythme soutenu, ce qui évite de perdre le spectateur, même celui du XXIème siècle.

    À l'inverse, d'autres choses ont très mal vieilli : James Bond est inutilement violent, souvent goujat et parfois dérangeant dans sa relation avec les autres personnages.

    Le traitement réservé à la James Bond Girl est lui aussi terrible : on a affaire à une nunuche alors qu'elle est censée être une agente.

    Les mouv' sont stupides, le personnage est naïf, les dialogues sont creux. Rien ne va dans la caractérisation de ce personnage.

    Il faut avouer que les femmes ne sont pas très bien servies dans ce film : le combat entre deux gitanes par exemple est ridicule.

    Néanmoins, passé ces défauts, le film est un bon divertissement et mérite vraiment le coup d'oeil.
    Artriste
    Artriste

    85 abonnés 1 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Deuxième volet mettant en scène le personnage crée par Ian Fleming, Bon Baisers De Russie, à nouveau réalisé par Terence Young, est un long-métrage moins qualitatif que son ainé. L'histoire se déroule en pleine guerre froide et nous fait suivre l'agent 007 qui se voit confier comme mission de faire passer à l'Ouest une jeune femme russe ainsi qu'un lecteur de déchiffrement conçu par les Soviétiques. Seulement, cela s'avère être un piège tendu par l'organisation vaincue dans le premier opus qui entend bien venger la mort du Dr No et s'emparer du lecteur. Ce scénario nous embarque dans une intrigue hélas peu passionnante pendant près de deux heures qui se font largement ressentir. Après une brève introduction prometteuse débouchant sur un générique d'ouverture sensuel et affriolant très esthétique, la suite n'est malheureusement pas à la hauteur. En effet, il faut attendre près de trois quarts d'heure pour enfin avoir droit à la première véritable scène d'action, ce qui est évidemment beaucoup trop tardif. La suite des événements ne fait pas mieux puisque le récit est vraiment avare en péripéties. Le rythme est particulièrement lent et même les échanges de coups de feux et les courses poursuites sont molles. Résultat, on s'ennuie pendant une bonne partie de ce récit très verbeux, peu intéressant, et à l'enjeu mal défini, comportant beaucoup de longueurs au sein même de ses scènes. On retrouve tout de même avec plaisir le personnage de James Bond toujours incarné par un Sean Connery gentleman et séducteur, en plus d'éliminer avec sérénité ses ennemis à l'aide de gadgets sympathiques. Le reste de la distribution est elle très peu marquante hormis la femme qu'il doit ramener jouée par la séduisante Daniela Blanchi. Mais le duo fait malheureusement face à aucun véritable antagoniste. En effet, les ennemis sont des sbires sans charisme, ni personnalité. Cela est grandement regrettable de ne pas avoir de véritable méchant. Du coup, les relations entretenues par tous ces individus ne procurent aucune émotion et leurs échanges sont beaucoup trop pompeux. La faute entre autre à des dialogues peu inspirés et un humour moins mordant. Si le fond est une déception, le film se rattrape grandement grâce à sa forme tout simplement impeccable. La réalisation de Terence Young se veut particulièrement soignée. Le cinéaste possède un véritable sens de la mise en scène et celle-ci évolue dans des lieux chics et des environnements variés nous faisant traverser plusieurs pays. Ce visuel qui nous fait voir du paysage est accompagné par une b.o. toujours aussi bonne signée John Barry. Ses compositions sont dans le ton de l'action mais c'est bien le thème reconnaissable crée par Monty Norman qui est le plus percutant. Cette mission s'achève sur une fin au goût de réchauffé, venant mettre un terme à Bons Baisers De Russie, qui, en conclusion, est un film formellement remarquable mais scénaristiquement inabouti, faisant de lui un métrage correct mais dispensable.
    gizmo129
    gizmo129

    75 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Bon baiser de Russie est le second épisode de la saga James Bond et marque le véritable lancement de cette série. Déjà en 1963, l’ambition des producteurs est palpable, avec ce héros qui voit un univers se créer autour de lui. L’histoire fait suite à Docteur No, une organisation secrète dirige le monde et en veut à notre héros, et une suite est déjà annoncée au générique final. Les codes créés lors du premier volet sont ici accompagnés des fameux gadgets de l’agent 007. Toutes les références de James Bond sont bien présentes dans ce très bon film d’espionnage, un film en avance sur son temps !
    Roub E.
    Roub E.

    746 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2022
    Pour sa deuxième mission James Bond doit déjouer les pièges de l’organisation Spectre à Venise et en Turquie. Ce deuxième opus introduit quelques éléments iconiques de la saga: scène pré générique, le générique très stylisé, les premiers gadgets… Après un premier épisode assez sobre ce second opus donne plus de place au décorum et au dépaysement, ainsi que plus de moyen à l’action. A ce titre il fait penser à un suspens à la Hitchcock (la scène de l’hélicoptère m’a forcément fait penser à la mort au trousse) la longue scène du train fait aussi beaucoup penser au cinéma de Hitch. Dommage que le film ne traîne par moment en longueur et qu’il souffre aujourd’hui d’un vrai manque de rythme; la recette n’est pas encore tout à fait au point mais les ingrédients commencent à être réunis.
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Deuxième aventure de 007, Bons baisers de Russie est certes sympathique mais moins entraînant que son prédécesseur. La faute à un rythme un peu plus lent et à une séquence dans le train relativement longue (malgré une scène de combat plutôt sympathique). Ceci étant, le film reste quand même sympathique et Sean Connery a toujours autant la classe.
    Stargate
    Stargate

    259 abonnés 2 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2013
    Un scénario qui m'a eu l'air d'être plus élaboré que le tout premier James Bond, plaisant à suivre.
    Encore le Spectre, mais paradoxalement, il a l'air moins dangereux, malgré ce qu'affronte le héros.
    maxime ...
    maxime ...

    199 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Me voilà seulement quelques jours après avoir lancer cette aventure découverte et redécouverte des touts premiers James Bond et autant dire que j'avais une attente très vive concernant ce film-ci au vue de mon emballement pour son prédécesseur. Une joie encore une fois de mise même si je lui reconnais moins de charme. Bons Baisers de Russie ( From Russia With Love ) est toutefois d'une étoffe nettement plus garnit et relevées du même coup.

    D'entrée de jeu le film joue sa partition au millimètre et capte l'attention. L'apparition des pontes du Spectre donne une nouvelle lecture au film et grandit un scénario qui n'aura de cesse de vouloir poursuivre sa transition. L'ambition du succès de son entreprise ne s'arrête pas là, bien au contraire. Les gadgets un peu rincés aujourd'hui disons-le - quoique très drôle - vont dans un sens de grand spectacle à coup de lapin dans le chapeau en veux tu en voilà et oui on aime aussi James Bond pour cet aspect là non ?

    Le film en revanche s'étire un peu trop, un peu d'épure pour stimulé un rythme qui ronronne aurait eu le mérite de redynamité l'intrigue, ici c'est un peu le contraire qui se réalise. L'autre point qui alourdit considérablement ce film, la relation James / Tatiana ! Voilà le point noir, le regard sur cette dernière à force d'être aussi avilissant plombe tout intérêt à cette relation et ternit l'image de Gentlemen de l'agent 007. Oui, le film est de 1962, j'écris cela en 2021 mais quand même ... Le sort de Kerim rappel celui de Quarrel dans l'opus précédent et pose aussi un sérieux problème.

    Pour toutes ses raisons le film m'a moins touché. Néanmoins, comme je l'ai écris plus haut dans cette critique le plaisir ressentit devant le film à toujours pris le dessus sur mes griefs. Sean Connery toujours aussi ajusté à par exemple de sérieux atouts entre flegme et cocasserie à faire valoir et il ne s'en prive pas, à raison. Encore une fois c'est sur le début du film qu'il s'en joue le mieux. La démonstration de force en tout genre un peu manichéenne est en cela assumé et révèle son envie de distraire et d'amuser la gallérie mais ne goute pas non plus son plaisir pour construire et innové. Les scènes sont un peu formatés pour les gouts du jour mais ses intentions sont toutefois bien visible et confère à ce film encore un plus d'aura tant il en a influencé depuis. Mention spéciale à cette partie d'échecs.

    J'attends maintenant le moment propice pour découvrir Goldfinger, d'ici peu je le sais déjà tant je suis une nouvelle fois impatient de poursuivre cette suite de films consacrés à James Bond.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    136 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2015
    Houla. Cela faisait un moment que je n'avais pas vu une "héroïne" aussi potiche et des clichés raciaux aussi éculés. Le film est de 1962 ceci expliquant peut-être cela mais les "gens du voyage" doivent être heureux en apprenant qu'ils ne savent pas se servir de couverts. C'est en replongeant dans le passé (je vous conseille l'oscarisé "Monde du Silence") que l'on se rend compte que "c'était mieux avant" est une maxime qui ne mérite pas sa popularité (j'en profite forcément pour vous conseiller "Midnight in Paris" sur le thème d'un âge d'or fantasmé). Au-delà du rythme, forcément plus calme par rapport aux blockbusters actuels, c'est surtout la faible densité des événements qui surprend. On annonce en effet dès les 10 premières minutes l'intégralité de la mission que réalisera James et le film ne livrera guère plus. Ce James Bond partage par contre avec les créations de Michael Bay un goût pour les incohérences que je n'imaginais pas. Reste la classe de Sean Connery et le charisme du Spectre.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2022
    Petit anecdote intéressante : le film est sorti en France 7 mois après son exploitation britannique. Une autre époque, où le petit bijou de sa majesté avait l'exclusivité nationale. Cela en dit long sur le tumulte que créer ce début franchise. On continue l'évasion, avec Istanbul comme épicentre. Après la Jamaïque, la Turquie, gage d'exotisme pour un début des 60's qui s'ouvre au monde. Second fun fact : Bons Baisers de Russie n'a pas de scène en Russie, mais c'est évidemment en lien étroit avec le méchant du film. En fil rouge, nous découvrons peu à peu l'organisation du Spectre, même si l'identité de N°1 est encore mystérieuse, créditée au générique d'un "?". Daniela Bianchi n'est pas autant perspicace que sublime, malheureusement pour elle, elle est un faire-valoir que Bond dompte sans grande difficulté. Les points communs avec la mécanique de Dr.No sont nombreux : l'arrivée à l'aéroport par un vol commercial de la Pan American, un jeu de course poursuite dès la sortie du terminal, une chambre d'hôtel spacieuse et fouillée pendant l'absence de 007, le lancée de chapeau dans le bureau d'une Miss Moneypenny qui n'est pas dupe. Mais aussi des rajouts : la fameuse scène pré-générique qui suit le jingle déjà iconique : une tradition qui va perdurer sur tous les opus à venir. "Q" qui se dévoile sous la chère de Desmond Llewelyn. Ici la malette multi-tâche dont le très efficace gaz lacrymogène de voyage. Bref, un opus qui trace un patron de l'ossature de la saga.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Un second opus intéressant. Fort satisfait du résultat de James Bond Contre Dr.No, la production met en chantier une nouvelle mission pour le plus célèbre des agents secret Britannique. Terence Young n'en est pas à son premier coup d'essai puisqu'il se voit de nouveau à la barre de la réalisation. Alors, est-ce que le film fait mouche cette fois-ci ?

    Adapté d'un roman de Ian Flemming classé parmi les 10 livres préférés du président Américain JFK, Bons Baisers de Russie traitera de tout, sauf de Russie. Spectre, la terrible organisation dont était membre Dr. No dans le premier opus, cherche à se venger de Bond suite à ses méfaits dans le premier opus. Appâtant l'espion dans les griffes de la ravissante Tatiana, agent russe qui pense agir pour la mère patrie alors qu'elle n'est qu'un pion du Spectre, Bond aura fort à faire dans cet opus. Jouant plutôt la carte du film de protection que de véritable mission où un méchant veut tout faire exploser, le film se laisse regarder sans le moindre problème. Proposant une histoire plus intéressante que dans le premier opus, bien qu'éloigné des codes de la saga, le film offre des séquences mémorables à l'image des grands moments d’anthologie dans le train. On peut cependant regretter que cet opus propose deux méchants peu inspirés, n°3 et n°5, tandis que le n°1 du Spectre semble clairement leur voler la vedette. Pas désagréable, mais pas inoubliable non plus.

    Le casting du film est vraiment un gros plus, mis à part deux ombres sur le tableau. Sean Connery y incarne Bond pour la deuxième fois. Plus à l'aise, il semble clairement avoir compris comment rendre le personnage attachant et intéressant. Toujours plaisantin quand cela est possible, mais sérieux lorsqu'il faut, il incarne un 007 plus charismatique que dans le passé. Il en va de même pour la douce Daniel Bianchi (Les Démons de Minuit) qui est absolument ravissante en James Bond Girl. Gros bémol cependant pour les deux antagonistes du film, n°3 (Lotte Lenya) et n°5 (Vladek Sheybal) qui ne sont pas très crédibles ni même intéressants. Robert Shaw, quant à lui, livre une bonne prestation qui offre un adversaire de taille à Bond. En revanche, mention spéciale au n°1 du Spectre qui, bien qu'agissant dans l'ombre sans révéler son identité, semble s'imposer comme THE bad-guy de la franchise.

    Pour la réalisation, la société EON donne un budget deux fois plus élevé que par le passé, ce qui permet au film d'explorer de nouveaux horizons. Inutile de se le cacher, mais la réalisation de cet opus est excellente sur tous les points. Les lieux visités à Venise, Yougoslavie, Turquie et Angleterre sont originaux et apportent une touche d'authenticité au film. Côté bande son, la composition de John Barry est tout à fait inscrite dans les tons du film. Propre, classe et sensuel, la musique d'introduction de Matt Ronto est excellente et innove en ajoutant du chant à la musique d'introduction. Une tradition qui est appelée à perdurer dans le temps.



    Les : une histoire plus intéressante que par le passé, la séquence du train, des acteurs impliqués, un opus qui mise sur le réalisme et des décors inspirés, le thème d'introduction pour la première fois avec du chant (et quel plaisir !

    Les - : mais des méchants qui manquent de charisme tandis que le chef du Spectre s'impose comme la surprise du film, une histoire qui ressemble plus à une mission de protection qu'à une mission pour sauver le monde

    Bon Baisers de Russie est un opus qui laisse une impression de bon film teinté de petite déception. Jouant la carte de l'escorte plutôt que de la mission périlleuse pour sauver le monde, Bond toujours interprété par un Sean Connery au top, nous offre des séquences mémorables à l'image de cette séquence dans le train. Pas désagréable, le film se permet même d'introduire le chef du Spectre, tout en gardant son identité secrète. Un film qui apporte un vent de fraicheur et de nouveauté après un départ canon. Sympathique et divertissant, mais clairement pas le meilleur opus de la saga.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    92 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Terence Young est de loin le meilleur réalisateur en matière de James Bond. Bons baisers de Russie, dans la lignée de James Bond contre le Dr No, est un chef d'oeuvre cinématographique, une perle rare à ne pas manquer et à conserver bien précieusement au fond de son placard. La scène du bateau est probablement une des plus belles scènes du cinéma post années 60. 5/5
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Après le succès de Dr No, il fallait battre le fer pendant qu’il était chaud et assoir le personnage de James Bond sur la scène commerciale cinématographique. Et c’est le 5ème roman de Ian Flemming qui fût choisi ; le plus abouti apparemment. L’histoire est beaucoup plus complexe que sur Dr No. Terence Young, à nouveau aux manettes, prend son temps pour la mise en place ; et c’est bien dans cette première partie que réside quelques longueurs. Le budget fût plus important que sur Dr No ; ce qui n’en fait pas malgré tout un film beaucoup plus spectaculaire. Les gadgets font leur apparition tout comme le pré générique qui ici est malin et captivant. Les courses poursuites ont aussi plus d’allure que sur le premier opus. La franchise prend son envol et nous prenons du plaisir.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2021
    L’organisation du SPECTRE tend un piège aux services secrets britanniques afin de récupérer un lecteur de chiffrement des données. James Bond (Sean Connery) est en charge de la mission, il doit rentrer en contact avec Tatiana (Daniela Bianchi), utilisée par le SPECTRE sans le savoir.
    L’histoire est globalement assez alambiquée, compliquée et fouillie. J’ai trouvé certaines scènes assez inutiles comme le combat de femmes dans le camp tzigane. La James Bond Girl n’est pas antipathique mais pas très charismatique non plus. Il y a moins d’humour que dans le premier film. En termes de suspens, malgré les nombreuses scènes d’action, ce n’est pas haletant, il y a moins de tension que dans le premier. Le film passe et on ne s'ennuie pas pour autant mais ce n’est pas trépidant et l’intrigue compliquée n’aide pas.
    NeoLain
    NeoLain

    4 287 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Deuxième volet de la saga James Bond et sans doute l’un des meilleurs. Autant Dr. No semblait kitsch de bout en bout, autant From Russia with Love est encore solidement ancré dans la réalité. Certes la guerre froide n’est plus d’actualité, mais une intrigue solide et relativement complexe fait que cet opus est davantage axé espionnage que le précédent, plutôt à mi-chemin entre le polar et le film d’aventures exotiques. Le rythme y est également beaucoup plus soutenu que dans Dr. No. Quant au suspense, il ne faiblit pour ainsi dire jamais et va même crescendo. Pour ce qui est de la mise en scène, Terence Young est à nouveau aux manettes et laisse loin derrière lui les incertitudes de Dr. No. Son film, à l’image d’un Sean Connery beaucoup plus à l’aise dans son costard d'agent secret, témoigne d’une certaine assurance vraiment la bienvenue qu’on savoure dans quelques morceaux de bravoure comme le duel dans le compartiment de l’Orient-Express où Bond est aux prises avec l’imposant Robert Shaw. Filmé à la manière d’un Hitchcock (on peut d’ailleurs noter un clin d’œil appuyé à La Mort aux trousses dans la scène de l’hélicoptère), From Russia with Love jouit d’un certain standing encore absent dans Dr. No. Côté récit, on peut regretter que l’intrigue, au demeurant fort intéressante, soit dévoilée trop tôt, ce qui gâche un peu la surprise quand Bond découvre que le SPECTRE se cache une nouvelle fois derrière tout ça. On peut également regretter l’absence d’un vrai méchant, défaut déjà présent dans Dr. No. En lieu et place, on découvre une palette de personnages plutôt bien écrits. Bond se fait ainsi un allié de poids avec Kerim Bey pour affronter Rosa Klebb et son imposant champion Grant. A noter aussi la première apparition fugitive de Blofeld, numéro 1 de l’organisation du SPECTRE, dont on ne connaîtra à la sortie que la voix … et le chat blanc. Bref, un épisode de qualité qui servira de référence pour les suivants. Et le charme de Daniela Bianchi en James Bond Girl YES
    Julien D
    Julien D

    1 113 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    La seconde mission à l’agent 007, sur grand écran au moins, se révèle être finalement une affaire bien plus complexe que la précédente. Cette intrigue plus approfondie est intimement liée au fait que davantage de personnages sont impliqués dans la cette histoire imaginée par Ian Flemming qui utilise la guerre froide comme support aux machinations du SPECTRE, cette mystère société secrète qui profite des tensions géopolitiques à des fins criminelles. Grâce à ses captivantes séquences filmées aussi bien en Turquie, en Yougoslavie mais aussi en Italie, les aventures de James Bond deviennent irrévocablement synonymes de scènes d’action dans des décors exotiques, mais le scénario est avant tout celui d’un thriller d’espionnage très abouti. Cette amélioration notable de l’écriture s’accompagne de l’apparition d’éléments qui deviendront des codes de la franchise (principalement la scène post-générique et Q) mais aussi d’un jeu de plus en plus en convainquant de Sean Connery. Sans doute est-ce là l’un des meilleurs premiers films de la saga.
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