Avis : La Reine des neiges - Page 3

Alors tout d'abord je précise que je me disais que ce dessin animé était nul et qu'il ne méritait pas son succès. Mais ça, c'était avant que je ne l'ai vu. Je pensais qu'il ne méritait son titre de "5ème film qui a le plus rapporté". Mais là je l'ai vu et il est grandiose, j'ai rarement vu un film d'animation qui ne m'a pas gonflé avec ses chansons. Même s'il y en a beaucoup j'ai été surpris car en VO elles sont superbes surtout "let it go". Je ne vais pas raconter le dessin animé dans ma critique mais je veux quand même dire qu'il est très bien fait. es décors sont somptueux c'est incroyable ! Les princesses Anna et Elsa sont charmantes et tous les personnages sont bien exploités ! De l'humour à merveille grâce à Olaf, spoiler: "i'm so cute, like a baby unicorn" et encore "je m'appelle Olaf et j'aime les gros câlins" mais aussi un français qui parle horriblement anglais
c'est très drôle ! Voilà je pense que j'ai bien résumé !
Excellent ! Je lui mets 4.5/5 car il n'est pas parfait :)

Alors là,le meilleur de tous les films Disney confondus!Je suis heureuse qu'il ait dépassé spoiler: le Roi lion
en première place!
Encore plus beau et plus mature que "Raiponce",ce film "La Reine des Neiges" m'a mis une claque tellement les dessins 3D sont superbes!Je suis tombée amoureuse du personnage d'Elsa,rien que pour son prénom,et elle est attachante et superbe comparée à la reine cruelle et glaciale du conte original.
Le petit bonhomme de neige,Olaf est très bien trouvé et il est la clé pour réunir les 2 soeurs,Anna et Elsa.
Le prince Hans spoiler: le vrai méchant de l'histoire
est charismatique et Kristoff est drôle.
Un seul bémol:je trouve qu'Anna est beaucoup trop mise en avant ("elle sauve le royaume en se dégelant toute seule" comme le disent ses fans à elle) par rapport à Elsa qui est plus charismatique et attachante,et qui a un caractère très complexe.Elle mérite d'être la véritable protagoniste (d'où le titre du film) que l'on parle plus de ses pouvoirs et comment ils ont été obtenus, ainsi que de noter son passé douloureux.Des scènes supplémentaires pour Elsa auraient également pu rallonger le film.Mais il est vrai qu'Anna a son charme et beaucoup d'humour,et mérite aussi sa place. <3
Un film à voir pour tout le monde!

"Au beau royaume d’Arendelle apparue une reine, aux pouvoirs secrets si puissants qu’elle vécu dans la solitude et la peine. Mais la force longtemps cachée, un jour, fut libérée. Et sous une neige éternelle, le pays tout entier resta figé !"

Depuis le début de cette nouvelle décennie, les Walt Disney Animation Studios poursuivent assurément la quête d’un nouvel âge d’or. Après Les Mondes de Ralph (2012) de Rich Moore et le renouement du conte de fée classique avec Raiponce (2010) de Byron Howard, jamais un film d’animation n’instaurait autant d’excitation, mettant patience et enthousiasme à rude épreuve. La Reine des Neiges (Frozen), Disney de Noël 2013 – avec une histoire qui s’y prête complètement –, constitue une avancée grandiose du studio dans l’histoire de l’animation numérique tout en conservant les codes classiques du genre instaurés dans les premiers chefs-d’œuvre comme Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) ou Cendrillon (1950) : scénario émouvant, personnages charismatiques et chansons entraînantes. Par le biais d’une promotion magistrale, la major américaine prouve encore son habilité à surprendre et à préserver son spectateur ; d’ailleurs, la découverte du long-métrage réalisé par Chris Buck (Tarzan, Les Rois de la Glisse) et Jennifer Lee contribue à un surplus de rêve non-négligeable, soit plus d’une heure quarante, en cette fin d’année pourtant si riche en remarquable production Disney (Le Monde Fantastique d’Oz, Monstres Academy…). Rappelons également qu’il sera théoriquement précédé par le court métrage Mickey, à Cheval de Lauren MacMullan. Sans étonnement, La Reine des Neiges doit être considéré comme un ouvrage exemplaire tant les points positifs sont nombreux dès son enivrante introduction. Place à l’hiver et laissez dès à présent la magie opérer !

Le jour de son couronnement, Elsa dévoile inconsciemment ses pouvoirs glaciaux à l’ensemble de la population. Contrainte de quitter le magnifique royaume d’Arendelle, elle plongea involontairement ce dernier dans un hiver éternel. Seule sa tendre sœur, la princesse Anna accompagnée de Kristoff et son fidèle renne Sven, saura faire entendre raison la Reine des Neiges. Ainsi se lanceront-ils dans une aventure emplie de magie et de rencontres inattendues dont un attachant bonhomme de neige : Olaf.

Inspirée du conte éponyme de 1844 du célèbre écrivain danois Hans Christian Andersen, cette haletante histoire, préalablement attirée par le passé par Walt Disney lui-même, a été scénarisée par sa coréalisatrice : Jennifer Lee, également scénariste de l’imposant (Les) Mondes de Ralph sortie en 2012 soutenu par Shane Morris. Pourtant extrêmement éloignée de l’œuvre d’origine, cette adaptation se retrouve effarement plus intense notamment dans les leçons moralisatrices qu’elle délivre comme l’amour fraternel ou le simple don de confiance. La différence majeure avec le conte et des interprétations précédentes (Lumikuningatar de Päivi Hartzell ou The Snow Queen de David Wu), traduisant l’unicité et l’originalité de la version de Buck, repose ainsi sur la clé – et succès – du film : la relation qui unit Anna à Elsa. Egalement, l’adaptation préserve quelques mystères qui permettent au spectateur de la compléter par sa propre vision.

Année après année, les animateurs semblent s’approprier davantage les logiciels informatiques du modelage et de l’animation 3D devenus aujourd’hui indispensables dans la production des films d’animation. Il n’est guère déroutant de voir associer les noms de John Lasseter et de Peter Del Vecho à cet immense projet initialement prévu en animation traditionnelle 2D. Le choix de la technique est la première question que l’on se pose ; finalement, si La Reine des Neiges a été réalisé en animation 3D – bien que l’on distingue quelques éléments 2D –, c’est que celle-ci apporte ce petit plus à la création finale. La technique utilisée n’est jamais choisie au hasard et surtout chez Disney… De manière plus détaillée, par exemple la beauté et l’immensité des décors montagnards, du château semblable à celui de Disneyland à la forêt hivernale autrefois printaniers, instaurent une atmosphère véritablement féérique. Atteignant un haut degré d’authenticité, le studio revendique l’hyper-réalisme qu’il exploite depuis sa création. Les textures dévoilent le travail très ardu de l’équipe, presque aussi convaincants que sa filiale Pixar. Et pour cause, l’élaboration de La Reine des Neiges constitue en soit une aventure passionnante (voyage de l’équipe dans les pays hivernaux, étude du comportement d’un véritable renne…). L’ensemble représente une activité colossale dont seul l’acharnement permet d’obtenir les résultats escomptés.

Si l’on redoutait une ressemblance trop frappante avec Raiponce, le résultat s’en écarte totalement. Certes, les personnages peuvent paraître similaires, mais chacun possède les caractéristiques qui lui sont propres. Par exemple, il est très facile de distinguer Kristof de Flynn Rider ou Raiponce de Anna. D’ailleurs, les princesses seront de loin plus ressemblantes à Mérida dans Rebelle (2012) qu’une Aurore dans La Belle au Bois Dormant (1959). Quoiqu’il en soit, le long métrage met en scène des personnages très attachants, de ses princesses, comme Elsa, ni gentille ni méchante, davantage féminisée incarnant le respect aux créatures fantastiques, dont d’adorables petits trolls. L’animation, notamment des visages, est nettement plus poussée par rapport aux précédentes œuvres, affirmant la constante évolution du studio dans la modélisation 3D. Le personnage à lui seul ne fait pas tout ; il y a généralement une voix pleine d’énergie qui se cache derrière. La version originale offre une prestation lumineuse d’Idina Menzel (Il était une Fois, Wicked, Rent) et Kristen Bell (Thérapie de couples, Veronica Mars) à travers des voix pleines de grâces où l’on décèle toute sensibilité tandis que celle d’Olaf, ressemblante à celui de La Muraille dans Le Bossu de Notre-Dame (1996) de Gary Trousdale, accentue l’humour du film. Il est fort à parier que la version française sera tout aussi réussie, Dany Boon doublant le tendre bonhomme de neige.

Comme l’exige la plus grande tradition des films d’animation Disney, la musique occupe une place centrale dans la production. Alan Menken, compositeur oscarisé des plus dignes chefs-d’œuvre de Walt Disney comme La Belle et la Bête (1991), Le Bossu de Notre-Dame (1996) ou Raiponce (2010) plus récemment délègue cette fois-ci la précieuse baguette au canadien Christopher Beck, musicien qui vit son nom passer à la postérité depuis l’inoubliable Paperman. L’absence du maître musical n’était dès lors pas à déplorer, bien au contraire. En effet, la bande originale, de qualité enchanteresse dira-t-on, est soutenue par des notes scintillantes et des chœurs norvégiens resplendissants, assurant la libération forte des émotions des spectateurs. Semblables aux honorables compositions de Danny Elfman et aussi puissante que celles de Menken, la musique commémore les grands contes de fées propre au studio. Epaulé par le formidable duo Kristen Anderson-Lopez / Robert Lopez (The Book Of Mormon, Avenue Q), l’équipe mélodieuse, plus que de créer de mémorables chansons, délivre la définition même de la grande comédie musicale de Broadway. A titre d’exemple, les protagonistes dialoguent, parfois même en canon, par le chant, dont les fabuleux morceaux « For the First Time in Forever » ou « Let it Go ».

La Reine des Neiges combine sciemment action, amour, humour et aventure dans le style moderne. La production a beau être avant tout considérer comme un film d’animation humoristique, il n’en reste pas moins principalement un drame très prononcé. Ce mélange permet d’accroître efficacement l’expérience sensible du spectateur ; il ne sera jamais indifférent à chaque scène proposée. Par exemple, il est impossible de ne pas soutenir Elsa malgré son rejet, de ne pas laisser échapper de dire aux commentaires d’Olaf, ou même de simplement frissonner lors du terrible périple de Kristoff et Sven. La notion de sacrifice, de confiance et de trahison, plus que d’émouvoir, contribue à un questionnement de premier ordre ; le public, en phase de reconnaissance, sera particulièrement atteint par la relation fraternelle qui peut effectivement s’appliquer dans la vie de tous les jours. Sans réelles longueurs, les actions se suivent élégamment, offrant un rythme à littéralement couper le souffle. Inutile d’évoquer l’incroyable réaction à l’écoute de « Let it Go » », sans doute la plus belle composition de tous les temps, autant pendant le film que dans le générique par Demi Lovato.

Après La Petite Sirène (1989) de Ron Clements et John Musker, Les Walt Disney Animation Studios se consacrent brillamment à un nouveau conte du renommé Hans Andersen. La Reine des Neiges, entièrement digne de porter le nom de chef-d’œuvre Disney, est un film d’animation à découvrir obligatoirement en famille et mérite pleinement son entrée dans les parcs Disneyland et la dérivation de multiples produits. Si le visionnage auquel nous avons été conviés n’était pas en Digital-3D, il est fort à parier que le rendu devrait être de qualité. Les studios annoncés par le passé produire leur plus grande production depuis Le Roi Lion en 1994, force est de constater qu’il n’avait pas tout à fait tort, pour notre plus infini bonheur. Walt Disney ne pouvait guère nous offrir un meilleur cadeau de Noël !

J'ai eue le plaisir de le voir en VF puis en VOstFR 3D. C'est du très bon Disney. Ça faisait longtemps qu'il n'avaient pas fait de trucs aussi bon :). Elsa a trop la classe, et j'ai aimée le côté auto-dérision en comparaison des autres animes (ainsi qu'un certain message très réaliste - Cf. quand Anna demande à la reine sa bénédiction). Quand à Olaf, ils ont su trouver un juste milieux pour amuser tout le monde, il a une assez bonne répartie par moment. Rien à redire du doublage VF qui ne m'a pas choquée et m'a semblé juste ... Jusqu'à ce que je découvre la VOstFR et qu'en fait, la traduction FR est par moment, massacrée, surtout au niveau des chansons qui passent mieux en VO. Et pourtant, j'ai une préférence pour la voix FR de Hans par rapport à la VO. En parlant de chansons, il y en a beaucoup au début, ce qui risque de rebuter les gens qui ne sont pas très comédie musical, cependant, étant donné qu'elles ont été réalisées par des gens qui travaillent pour Broadway, ils ont su bien les intégrer dans les dialogues du film, de façon à ce que ça n’alourdisse pas trop le déroulement de l'histoire.
Quand à l'histoire, celle ci est très prenante, jusqu'au passage où Elsa met Anna à la porte, soit vers la moitié du film à peu prés. Après quoi, le récit s’essouffle un peu (surtout avec la chanson des troll), pour redevenir à nouveau prenante, avec sacré lot de rebondissements et de bonnes surprises.
Je n'ai pas parlée des graphismes. Globalement, le film est assez beau, cependant, l’animation des expressions d'Elsa, aussi bien que son château sont vraiment magnifiques ! Quand à la 3D, bien qu'elle soit surtout utilisée au début et à la fin, elle contribue quand même à sublimer le film.
Bref, pour conclure, ce nouveau Disney vaut le coup d'être vu. Sans être parfait pour autant, je crains qu'il leur soit difficile de faire mieux.

Je m’étais promis « plus de Disney au ciné »… J’aurai du m’en tenir à cette promesse. Nunucherie en tous genres couplée à une certaine vulgarité. La fameuse Reine, dénuée de toute classe en bimbo décoincée a beau être « délivrée, libérée », elle se situe a des années lumières de toute féérie. Ce cru 2013 est plus à rapprocher d’une pub coca-cola que d’un fantasy-conte dont les studios semblent avoir perdu tout savoir faire.

une etoile pour les graphisme reussis mais je n ai pas apprécié ce disney sans surprise et sans humour tres recherchė.de plus je n aime pas le fait que les personnages chantent toutes les 5minutes.
le plus gros carton d'animation du monde n'a pas été un succès pour moi.

Le meilleur Disney surement ! Avec des personnages trop marrants ! Une Belle histoire qu'on ne voit pas le temps passer !

Contrairement à leur précédent Les Mondes de Ralph, qui justifiait une volonté des studios Disney de moderniser leurs nouveaux films, La reine des neiges est un retour assumé et réussi aux classiques de la société aux grandes oreilles. Adapté du conte d’Andersen, le scénario de cette petite féérie hivernale n’a plus la structure manichéenne des anciens dessins-animés, se fondant sur une tonalité plus sombre, mais en garde la part d’humour et de légèreté grâce à ses personnages toujours aussi attachants mais plus profonds que les stéréotypes du conte pour enfants. Anna, la jeune princesse maladroite et pleine de rêves, Elsa, sa sœur tourmentée par ses pouvoirs difficilement contrôlables, Kristoff, le vendeur de glaçons marginal au grand cœur, et Olaf, l’amusant bonhomme de neige désireux de profiter du soleil, sont tous très fascinants de par leur dualité. L’ambiguïté psychologique de ce récit est amoindrie par la forme très musicale enfantine du film qui, avec ses très jolies scènes chantées et chorégraphiées, le fit ressembler, surtout dans sa première moitié, à un balai sur glace pour petites filles. Sur la forme, on notera également la qualité splendide de l’animation numérique avec certains passages dessinés à la main et les effets impressionnants de mouvement de la neige qui est pourtant l’un des éléments les plus durs à animer.

L’histoire est enchanteresse… enfin surtout en chants et en tresses (trop), ce qui fait que je ne suis pas vraiment le cœur de cible de ce joli conte d’hiver qui ravira principalement les petites filles. Donc mea culpa, je me suis trompé de touche sur mon programme VOD et ne peux en tenir rigueur aux équipes qui, sur le fond ou sur la forme ont correctement rempli leur contrat d’un fairy tale Disney classique (re-trop) subtilement revisité par la magie d’images numériques qui n’en rajoutent toutefois pas dans la démesure. Spectacle visuel pas désagréable en soi, mais sans réelles surprises, excepté, en VF celle d’entendre Dany Boon chanter, dont la moyenne des notes et les myriades d’éloges me semble néanmoins un chouia surcotés…d’où ma notation juste moyenne pour rétablir une certaine équité.

Inspiré d'un conte d'Anderson, ce long-métrage des studios Pixar possède un scénario féérique, empreint d'émotion et superbement écrit, une excellente B.O., des personnages attachants et un graphisme absolument irréprochable.
Un chef-d'œuvre d'animation !

La Reine des neiges n'était pas un film d'animation que j'attendais particulièrement car l'univers et les personnages me paraissaient très classiques. Le film est donc une belle surprise pour moi. L'animation est très réussie et certains décors sont magnifiques. Les personnages sont tous intéressants et attachants et plus particulièrement Elsa qui est certainement ma princesse Disney préférée avec Raiponce. Les musiques sont splendides et chacune a son importance dans l'histoire. Ce Disney est donc très sympathique à suivre. Cependant le film a un gros défaut,son rythme! Le rythme est beaucoup trop rapide ce qui est décevant car on ne peut pas profiter pleinement de certains moments. Malgré ce problème et quelques facilités dans le scénario,La Reine des neige est un très beau film d'animation qui ravira les petits et les grands fans de Disney.

Superbe, j'ai adoré ce dessin animé, plein d'humour et d'émotion.
même à 30 ans passés, je ne me lasserai jamais de voir les disney.
Au fil des années, cela se modernise, mais c'est toujours fait avec brio.

La Reine des neiges est un chef d'œuvre de Disney. Chris Buck et Jennifer Lee réalise une pur merveille. En sachant qu'il est réalisé en images de synthèses, c'est un film incroyable. Une mise en scène fantastique et un casting grandiose. Des scènes de courses poursuites spectaculaires et des effets spéciaux époustouflants. Dany Boon joue a merveille l'adorable et rigolo, bonhomme de neige, Olaf. Un film d'animation truffé d'humour, et d'un amour faux. Un film a voir en hiver, ( ou en 3D ) pour rencontré un univers magique. Un film a voir en famille, dont on ne se lasse pas ! 5/5

La Reine des neiges...cette fois je m'attaque vraiment à du gros poisson ! ^^
Ah là là mais comment parler calmement de ce film? Par ou commencer tant il y à en dire ??
La Reine des neiges...qui aujourd'hui en 2016 ne connaît pas ce Disney ? Qui n'a jamais entendu la chanson culte "Libérée Délivrée" encore dans tous les esprits depuis maintenant près de 2 ans et demi après la sortie du film ? La Reine des neiges, plus qu'un simple classique de Walt Disney, un phénomène, un véritable raz de marée dans le monde de l'animation, aussi bien dans la magie qu'il dégage dans le coeur de tous les fans qu'au niveau box office avec ses 1 milliard de dollars et plus récoltés dans le monde.Qui l'aurait crut à sa sortie ? Je pense qu'aucun fan, pas même les producteurs ne croyaient à un tel carton au départ, moi y comprit.
Je m'en rappel, en 2013, la Reine des neiges était un film que j'attendais beaucoup, et ce rien que parce que l'affiche mentionnait "Par les créateurs de Raiponce". Raiponce qui avait été 3 ans plus tôt une véritable révélation personnel suite à laquelle je retrouvais ma passion pour Disney et mon âme d'enfant. En plus le teaser avec Sven et Olaf m'avait bien fait sourire donc impossible pour moi de rater un nouveau Disney au cinéma !
Et je me rappellerais toujours du jour ou je suis allé le voir au cinéma, les cours annulés un mardi après midi, je suis allé voir le film et là...personne dans la salle, juste moi avec mon paquet d'Haribo tranquille en train de dévorer des yeux cette merveille, le rêve !
Si Raiponce à relancé ma passion pour Disney en 2010, la Reine des neiges l'a confirmé, ce film est vrai petit bijoux imprégné de magie. Encore une fois les studio Disney nous ont vendu une vague de rêve, grâce à l'adaptation du conte éponyme d'Andersen (c'est également à lui que l'on doit le conte original de la petite Sirène) dirigée par Chris Buck et Jennifer Lee. C'est l'histoire de 2 princesses, 2 soeurs, Anna et Elsa, l'aînée, Elsa, dotée de pouvoirs magiques de naissance à savoir la création et le contrôle de la neige/glace blesse un jour sa soeur par accident. Accident à la suite duquel son père le roi alla consulter les trolls afin de soigner la cadette. Anna fut sauvée mais on retira tous ses souvenirs à propos du pouvoir magique de sa grande soeur. Les années passèrent et les 2 filles grandirent séparément dans la résidence royale d'Arendelle, dans la solitude. Enfin arriva le jour ou Elsa fut couronnée Reine (entre temps leurs parents sont morts) mais pendant le fête elle se disputa avec sa soeur ce qui révéla au grand jour ses pouvoirs et plongea le royaume dans un hiver éternel avant de prendre la fuite dans les montagnes. Anna décide alors de se lancer à sa recherche en compagnie de Kristoff, montagnard et marchand de glace, son renne Sven et un bonhomme de neige parlant du nom d'Olaf. Ensemble ils vont tout tenter afin de mettre fin à l'hiver. Voilà pour le pitch de départ (oui je sais bien que tous le monde le connaît déjà^^). Et qu'est ce que ça fait du bien ! Encore un Disney dans la tradition avec une bonne dose de magie qui envoûte littéralement petits et grands, la recette parfaite pour Noël ! On se laisse aller sans réfléchir et on retombe direct en enfance. Là encore je vais développer ma critique par étapes.
Commençons par le scénario, l'intrigue est bien construite narrativement. On a droit à plein de péripéties et "d'actes" car oui, le film nous rappel beaucoup le schéma d'une pièce de théâtre (et pas que le schéma d'ailleurs mais je vais y venir), serte c'est un conte de princesse de l'écurie Disney donc pas si révolutionnaire en fin de compte, certaines tournures peuvent paraître un peu prévisible mais la magie qui s'en dégage corrige aisément ce petit défaut basique. Je ne me prononcerais pas sur la fidélité au conte original ne l'ayant pas lu mais je trouve que Disney à vraiment fait un super travail (comme toujours en fait^^), Mickey & cie ont permit de donner une seconde vie au conte de fée et ça c'est vraiment magique.
Ensuite les personnages, là encore on en a toute une galerie, caractériel et bien utilisés on s'y attache direct, dès leur première apparition. D'abord Anna, jeune princesse en manque de compagnie mais très sociable, caractérielle et persévérante, elle est très loin des stéréotypes. Elsa la vedette (?), reine au pouvoir de glace, froide et solitaire, on compatit nous spectateurs qui connaissons ses bonnes intentions de protéger tous le monde. De plus le personnage est très profond car peu sur d'elle, sans cesse tiraillée par la peur et ses émotions ce qui rend son évolution captivante. Kristoff le montagnard est le bon gars vraiment sympa, bienveillant et drôle dans ses rapports avec son renne (genre quand il parle à la place de l'animal). Sven justement, mascotte du film qui succède à Maximus de Raiponce, même si on est loin du niveau d'hilarité que procurait le cheval, il reste quand même mignon. Mais c'est Olaf qui lui vole la vedette en tant que relief comique. Sinon on a aussi Hans, le beau prince charmant, plus secondaire mais qui prend de l'importance dans le récit au fur et à mesure.
Niveau visuel, gros point fort, on atteint la perfection que ce soit dans la beauté des couleurs ou les textures. Les vêtements des personnages, les différents environnements surtout la neige en 3D qui est juste sublime ! Les personnages aussi, jamais on avait réussi à aussi bien représenter les émotions de personnages dans le cinéma d'animation, ils les expriment tellement bien qu'on arrive nous même à les ressentir et à se mettre à leur place.
Les émotions constituent d'ailleurs un point très très important du film dans la mesure ou elles en sont l'enjeux même. C'est ça le charme et le propos qui fait sortir la Reine des neiges des clichés.
Déjà, chose primordiale à préciser, spoiler: il n'y a pas "méchant" dans le film, et le "pseudo méchant qu'est Hans ne compte pas pour moi (au passage le cliffhanger du prince qui devient méchant on l'a tous vu venir à 3km^^) et tous ceux qui disent qu'Elsa est la méchante se trompent. A aucun moment Elsa ne fait quelque chose de méchant, l'hiver éternel s'est produit car elle ne contrôlait pas son pouvoir. C'est la peur le véritable ennemi du film (comme le disait le troll au début), c'est la peur qui fait commettre à Elsa des erreurs, c'est parce qu'elle a eu peur de mettre le royaume en danger qu'elle s'est exilée. Hnas aussi, quand bien même il dit vouloir tuer la reine pour sauver le royaume du chaos...alors qu'il lui a dévié le tire de l'arbalete dans la séquence juste avant. Disney lui donne des raisons bateaux pour le faire passer pour un méchant (sans doute pour faciliter la compréhension des plus petits) mais c'est plus par peur personnel qu'il agit quelque part.
Et puis pour une fois spoiler: qu'on a pas de "vraie" romance entre prince/princesse mais à la place un bel exemple d'amour fraternel
ça nous change des clichés d'happy end de contes habituels.
Bien évidemment le point le plus marquant du film c'est ses chansons, sans aucun doute les meilleurs depuis Aladdin et le Roi Lion dans les années 1990, un véritable appel à la liberté avec "Libérée Délivrée" dans une magnifique chorégraphie ou Elsa nous montre l'étendu de ses pouvoirs (la séquence culte). Mais les autres chansons ne sont pas en reste, Le renouveau, l'autre chanson phare, celle d'Anna, met vraiment de bonne humeur et appel à la fantaisie et au romantisme tout en poésie. "En été", chanson d'Olaf, amusante sur un rythme un peu jazz, en passant par la très douce (et un peu triste) "je voudrais un bonhomme de neige" et "nul n'est parfait". Et que seraient un Disney en chanson sans un bon doublage ? Pareil, autant la version originale que la vf sont parfaites. Indina Menzel, Kristen Bell, Jonathan Groff, Josh Gad et Santino Fontana donnent de leur voix dans la version Américaine. Mais à choisir entre les deux je resterais sur la version Française dont les voix collent parfaitement aux personnages. Emmylou Homs et Anaïs Delva au doublage dans la peau d'Anna et Elsa son exceptionnelle, aucune autre voix n'aurait pu convenir aux 2 princesses tant le timbre colle à merveille aux personnage. C'est devenu une habitude maintenant de voir Donald Reignoux au casting Français chez Disney,(Félix dans les mondes de Ralph et Fred dans les Nouveaux héros) peut importe quel personnage il interprète il est toujours au top (<3). Danny Boon aussi à la vf d'Olaf s'est très très bien débrouillé, on le redécouvre à travers cet exercice.
Que dire de plus...je crois que c'est bon, je pense avoir fait le tour, Si la Reine des neiges est un tel phénomène c'est à mes yeux totalement justifié, un Disney génial dans la pure tradition avec de supers chansons et des personnages inoubliables, un vrai cadeaux de noël plein de magie, à voir et à revoir.
C'est maintenant sur, Disney princesses en période de fête c'est la recette gagnante, on vérifiera si Moana sera capable de faire aussi bien que ses 2 "grandes soeurs", les paris sont ouverts en attendant de revoir Anna et Elsa dans la Reine des Neiges 2 en 2019.

Meilleur dessin animé depuis longtemps.
L'histoire est belle, les images magnifiques et la musique génial.
Pour petits et grands