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inspecteur morvandieu
14 abonnés
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3,0
Publiée le 18 février 2024
Augustin est un original, un grand échalas un peu à a l'ouest et considéré comme tel par ceux qui le rencontrent ou le côtoient. Dans le genre rêveur, on se demande même, par moments, si la réalisatrice Anne Fontaine n'en fait pas faire un peu trop à son héros candide au détriment de sa crédibilité. Quoiqu'il en soit, pour l'heure, Augustin ne rêve que de devenir -ce qu'en fait il croit déjà être- un as du kung-fu. Pour se perfectionner, il s'installe dans le quartier chinois de Paris. C'est une comédie plutôt insolite, à l'image de son héros, une fantaisie un peu déroutante relativement à l'idée qui la motive ou qu'elle poursuit. Ce qui intéresse, peut-être, Anne Fontaine, ce sont les relations de voisinage chaleureuses que noue Augustin , en dépit de son comportement pas très rationnel, avec notamment une acupunctrice ou avec un commerçant (Darry Cowl, expert en gentil dingo comme on sait). Comme si la spontanéité d'Augustin, sa douce utopie ou bien ses absences de Pierrot lunaire le rendaient gracieux aux yeux des autres. Augustin étonne, interloque, spoiler: mais va au bout de son rêve, comme on le verra. C'est la morale du film sans doute, le sens de la comédie que d'affirmer que tout est possible au rêveur.
Une comédie un peu curieuse signée Anne Fontaine, où un personnage d’inadapté social tente de faire son trou dans un univers qui le fascine, celui de la Chine. Le film vaut surtout pour ses compositions d'acteurs (notamment un hilarant Darry Cowl), et pour quelques séquences drôlatiques à souhait. En revanche, le film semble manquer de souffle et d’inspiration en approchant de la fin, laquelle nous est balancée en quatrième vitesse sans laisser le temps de vraiment saisir l'évolution d 'Augustin (si encore évolution il y a). Pas inoubliable en soi mais sympathique, d'autant plus qu'il évite de verser dans les clichés et la caricature sur la culture asiatique.
Ne cherchez pas d'humour ou d'action dans "Augustin, roi du kung-fu", car il n'y a rien de tout ça. La seule bonne chose de ce film qui permet qu'on s'y attarde dessus, c'est la présence de Maggie Cheung.
Un film intimiste qui nous plonge au sein de l'univers déroutant de la vie quotidienne d'Augustin. Un film original, charmant, captivant. La performance des acteurs est remarquable.
Augustin roi du kung-fu est très inspiré et bourré de trouvailles burlesque,le tout servit par des très bon acteurs,incarnent parfaitement leur roles.Une très belle histoire avec des situations vraiment drole et inventive.
Non! Ne fuyez pas ! Il ne s'agit pas d'un des premiers films belges de Jean-Claude Van Damme ! En fait, il s'agit de la suite d' " Augustin ", un film peu connu mais qui mérite pourtant le détour. Une suite qui d'ailleurs n'a pas à rougir du premier opus, qui va même jusqu'à le surpasser. Le personnage, incarné avec toujours autant de talent par J.C. Sibertin-Blanc, y est ici beaucoup plus sympathique. La satire parait moins grinçante, mais ne vous y trompez pas, elle est toujours de la partie, mais sous une forme plus subtile. Mais le film bénéficie surtout de deux apports, tout aussi somptueux qu'inattendus : d'abord la magnifique égérie du cinéma Hongkongais Maggie Cheung, plus gracieuse et délicate que jamais ; mais aussi " l'Inconnu " Bernard Campan qui, avant de tourner avec Isabelle Carré dans " Se souvenir des belles choses ", nous offre déjà une prestation de grande qualité.