Avis sur Une liaison pornographique

Une histoire comme celle-ci ne peut qu’être filmée. Dans la vie je mets au défi n’importe qui de vivre cette relation et encore plus de la finir aussi sobrement, sans cris, sans pleurs. L’amour est si subjectif et le sexe si objectif qu’aucune liaison n’est semblable aussi je me demande ce que le réalisateur voulait prouver

Film aussi inattendu que surprenant, Une liaison pornographique, mérite d'être vu tant il est léger, délicat et bien-sur sensuel.

Voilà une romance avec un titre qui a dû lui faire du tort. On est dans l'érotique plus que dans le porno. Ce n'est pas parce que le langage du corps amorce qu'aussitôt ça doive être "bas", suggérer la prostitution, cet égoût de la société, ça peut arriver que les partenaires se plaisent d'emblée assez pour jouer mutuellement à se faire du bien, et après on avise. Pourtant la génération sida que celle de Frédéric Fonteney ! On est presque dans la fraîcheur enfantine, l'audace d'oser ce registre-là sans jamais que ce soit obscène, surtout pour la dame (la gent féminine trimballe tellement de qualificatifs putassiers), ici elle ne se démonte pas une seconde. Le genre d'aventure que les faux-communicants du verbe ne tenteraient sans doute pas, l'absence de maîtrise, l'impro totale dans ce domaine les terrasserait, de la grivoiserie que diable, que n'a-t-on à faire de ces rituelles galipettes hôtelières... J'y verrais un exercice précieux pour les fleurs bleues rivées à leurs chimères, ouste le prince charmant sur son cheval blanc ici ! Démonstration que les petites annonces ont un immense mérite en plus de parfois déclencher des sentiments à orienter, celui d'un coup de balai définitif des illusions. Baye et Lopez acteurs en pleine intimité, se prennent et se reprennent avec beaucoup de variations d'intensité, en fait, ils sont rattrapés par le fait divers qui tue... Reviennent souvent à l'écran l'hôtel aux tons rouges, les mouvements de troupeau de la foule occupée à ses affaires... Un climat bien imaginé. Dialogues loin de sonner le creux, peut-être juste une faiblesse que ce bon mot sur Adam et Eve... Etrange que le bonus du dvd (Gérard Miller) s'apesantisse sur l'aspect "petit trou de la serrure", autrement plus tabou d'aborder les raisons poussant l'individu à user d'artifices afin que "le corps exulte" !

Le titre est assez provoquant mais le film reste un peu mou est trop mimi.Peut être qu'on attend un peu plus qu'un film dramatique mais c'est des histoires qui nous concernent tous.trop banale...

Un film singulier avec deux acteurs que j'adore ! Les deux personnages entament une relation basée sur le sexe et vont petit à petit parvenir à se connaître (pas au sens biblique) un peu mieux. Il en découle une romance originale, bien soutenue par des dialogues criants de naturel et une réalisation maîtrisée... A voir !

Le sujet est joliment culotté: deux personnes se lancent dans leur fantasme. Par solitude, pas désarroi, ou simplement pour se réaliser. Ce qu'ils vont vivre était écrit, mais on se laisse volontiers transporter dans l'émotion au fur et à mesure que celle-ci s'installe entre les personnages. Il n'y a rien de pornographique, tout commence dans l'érotisme. Puis ces adultes responsables partagent un chemin qu'ils n'avaient pas prévus. A l'heure d'internet et des rencontres faciles, le film à une actualité inattendue. Ce qu'il propose est peut-être naïf, mais on y croit. Nathalie Baye et Sergi Lopez sont les interprètes idéaux. Le film prend un dimension sentimentale crédible grâce à leur simplicité.

Un joli travail de mise en scène mais cela n'aide pas ce film a sortir d'une certaine torpeur. Les deux acteurs sont bien mais le scénario est vraiment trop minime pour me passionner.

Une liaison pornographique est un film quelconque, qui n’a d’ailleurs de pornographique ou même d’érotique que le titre.
Pour moi le seul intérêt véritable du film vient de son duo d’acteurs. Nathalie Baye et surtout un Sergi Lopez au top forme en effet le point d’attraction d’une bande bien vide. Pas que leurs personnages soient dégrossis, car ce n’est pas le cas, mais les interprètes font des efforts plus que louables pour sauver certains passages qui, avec des dialogues pas trop mal écrits parviennent à être à peu près « intéressant ». C’est là un bien grand mot pour un film à l’histoire transparente et au déroulé des plus faible. La narration est sans relief, les monologues face caméra façon « documentaire » sont horripilants car on sent réellement que ça ne s’intègre pas au procédé beaucoup plus narratif du reste du film. Il n’y a pas grand-chose sinon, le film s’apparentant à des rencontres dans un bar et à quelques scènes plus ou moins cocasses dans une chambre et très peu de rebondissements autour. On s’ennuie facilement devant un film qui n’a pas grand-chose à dire, et qui ne décolle jamais. Certains passages sont drôles, mais ça reste trop rare, et le film n’a pas assez de fantaisie pour convaincre.
Sur la forme, rien à souligner. L’érotisme n’est en fait pas du tout présent (un sein furtivement aperçu par-là), la mise en scène est d’une platitude rare (c’est un minimalisme « auteurisant » détestable), avec une photographie grisâtre et des décors qui sont tout au plus une chambre, un bar, un coin d’hôpital. Honnêtement Une liaison pornographique déçoit à ce niveau, et c’est assez frustrant car si j’ai relevé un bon point en plus du duo d’acteurs, c’est la bande son. Elle, elle convainc, mais vous voyez que malheureusement ça fait peu de choses.
En conclusion, si vous voulez voir la rencontre de deux personnes qui ne se connaissent pas et qui bavardent au bar, à l’hôtel, en faisant l’amour ou à l’hôpital, de tout et de rien, et bien Une liaison pornographique est pour vous. Pour les autres mieux vaudra passer son chemin, en dépit des acteurs. 1.5

Une grosse performance des deux acteurs, toujours très justes dans des scènes qui n'ont pas du être très faciles à tourner. La mise en scène est sobre, au service de cette étrange histoire d'amour. Au final, on obtient un film tout à fait correct.

Un peu légère cette romance signée Frédéric Fonteyne. Bien qu'excellents, ni Nathalie Baye ni Sergi Lopez ne parviennent à insuffler beaucoup d' originalité ni de profondeur dans ce film rébarbatif qui s'apparente par trop à un mouchoir jetable...

Passé l'effet de curiosité du début, un film subtil certes mais qui se révèle ennuyeux, porté par un couple Baye/Lopes qui ne fonctionne pas. Et puis on ne comprend pas trop le concept et l'intérêt (à part la facilité) d'interviews croisés entre les deux protagonistes...

Un film un peu spécial. C'est pas un film dramatique, c'est pas non plus un documentaire, c'est juste un film qui raconte deux personnes comme il y en a beaucoup... Une romance d'un autre genre au cinéma. Un duo d'acteur fabuleux (Nathalie Baye et Sergi Lopez). On se prend facilement d'affection pour les deux. une petite particularité du film : il y a deux narrateurs, c'est original. C'est appréciable, il ne faut pas attendre non plus du grand cinéma. Juste un film d'auteur classique.

J'ai trouvé ce film sincère et réaliste quant à l'évolution des sentiments des deux protagonistes interprétés par 2 formidables acteurs. C'est un film qui retranscrit bien l'arrivée d'un nouveau type de relation sans tabou entre l'homme et la femme et qui ici a la chance d'évoluer vers quelque chose de plus authentique. Ce film souligne aussi très bien la difficulté d'interpréter le ressnti de l'autre. J'ai vraiment beaucoup aimé!

Un film 'sympa'. Le visuel apporte pas mal dans ce film ainsi que Nathalie Baye (surtout son sens de l'humour durant la première rencontre). On peut regretter que Fréderic Fonteyne n'explore pas réellement cette personnalité un peu ambïgue du partenaire masculin. Néanmoins il va de soi que la durée de ce film risquait pas mal de se rallonger si le directeur Belge avait retenu cette option.

Le jeu de l'Amour par le hasard ou l'Amour du coeur commence par le sexe.Un très beau film,jamais vulgaire et qui montre bien le mécanisme qui fait que deux êtres s'attirent et s'aiment puis la relation durant,la liaison se délite.Excellente interprétation.C'est du vécu...