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    The Profane Exhibit
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    🎬 RENGER 📼
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    6 404 abonnés 7 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2023
    The Profane Exhibit (2013) est une anthologie horrifique composée de 10 courts-métrages. Présentée au BIFFF en avant-première mondiale en 2014 (dans une version inachevée et pour cause, certains segments n’étaient pas encore écrits, tournés ou étalonnés), il faudra attendre 2022 pour que la version définitive voit enfin le jour.

    Comme toujours avec les anthologies, les films sont rarement du même niveau, certains parviennent à tirer leur épingle du jeu et à marquer la rétine, d’autres par contre, s’avèrent parfaitement futiles. Le film est composé de "Mother May I" d’Anthony DiBlasi, "Hell chef" de Yoshihiro Nishimura, "Basement" d’Uwe Boll, "Bridge" de Ruggero Deodato, "Tophet Quorum" de Sergio Stivaletti, "Goodwife" de Ryan Nocholson, "Mors in Tabula" de Marian Dora, "Sins of the father" de Nacho Vigalondo, "Manna" de Todd Schneider et enfin, "Amuse-bouche" de Jeremy Kasten, qui sert de liant, de fil conducteur entre les films.

    On retiendra notamment "Basement" avec Clint Howard (Ice Cream Man - 1995), "Tophet Quorum" avec cette histoire de monstres et de sacrifices, "Goodwife" qui nous surprendra jusqu’au bout, "Mors in Tabula" (il s’agit ici d’une toute autre version que celle prévue initialement et qui dévoilait des images chirurgicales, par crainte de poursuites, le film a été retiré de l’anthologie pour être remplacé par un tout autre film dont le titre est resté identique), "Sins of the father" qui déjoue tout ce à quoi on aurait pu s‘attendre, "Manna" pour ce délire BDSM-gastronomique et enfin, "Amuse-bouche" dont le montage inversé s’apprécie jusqu’à dernière minute.

    Parmi les déceptions, on retiendra "Bridge" qui s’avère clairement inutile, pour ne pas dire bâclé. C’est d’autant plus frustrant quand le réalisateur n’est autre que Ruggero Deodato (Cannibal Holocaust - 1980).

    Cette anthologie est loin d’être parfaite malgré quelques belles surprises. On regrettera amèrement de constater que la plupart des segments sont d’une durée très variable, de quelques minutes à une bonne dizaine de minute. Certains segments (plusieurs mêmes !) s’arrêtent de façon abrupte comme si le tournage n’avait pas été achevé (c’est d’autant plus frustrant quand il s’agit de films réussis dont on aurait aimé connaître la suite). Mais cela n’empêche pas le film d’être une sacrée découverte, qui regorge de pépites toutes plus crades et dérangeantes les unes que les autres.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Vinz1
    Vinz1

    137 abonnés 2 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Si ce film à sketches sera dérangeant car parfois outrancier, il n’échappera pas à la loi des anthologies horrifiques qui veut que dans ce type de productions on ait de l’inégal ! Pour le coup, on a du très mauvais (notamment « Bridge » le segment de Ruggero Deodato qui est incompréhensible et peu ambitieux et « Hell chef », complètement vain et pas aussi trash que les métrages habituels de Yoshihiro Nishimura), du moyen (« Manna », très gore néanmoins peu original, « Amuse-bouche » servant de fil conducteur et au concept sympa toutefois pas incroyable si on remet tout à l’endroit, « Mors in tabula » de Marian Dora tenant la corde graphiquement mais rendu insupportable à cause d’une musique proche des chants de la jeunesse hitlérienne, « Mother may I » apparaissant comme incomplet, tout comme « Sins of the father » à la fin surprenante certes, mais auquel il semble manquer quelque chose et « Basement » de Boll presque inoffensif de la part d’un réalisateur pourtant connu pour son jusqu’au-boutisme tant l’histoire semble être éculée) et enfin du très bon (le très malsain et brutal « Goodwife » et « Tophet quorum » avec son histoire de secte et de loup-garou, bien déviant lui aussi). Toutefois, au vu des cinéastes présents et des attentes qu’on avait de la réunion de tant de talents, on ne peut qu’être déçu par cette anthologie de l’extrême nous laissant un goût d’inachevé dans la bouche !
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