Avis sur 3000 Nuits

Très beau film. Une histoire poignante se déroulant dans les années 80 en cis Jordanie occupée. Une maternité vécue en prison envers et contre tout. Une belle histoire humaine. Des acteurs remarquables. J'ai beaucoup aimé.

Un film redondant, caricatural, qui cherche a nous extirper des larmes, avec un accouchement "menotté" (est-ce crédible ??) par exemple...
Un scénario qui exacerbe toutes les injustices inhérentes a la détention (quelque soit le lieu, voir le magnifique -et bien plus subtil- La Taularde

Dans quel intérêt une détenue aurait-elle les DEUX mains et les deux pieds menottés pendant son accouchement ?
Et puis comment compatir a la souffrance d'une prisonnière qui préfère renoncer à son enfant qu'à son combat politique (perdu d'avance)?
bref, un film pas convaincant, une dénonciation massive, plutôt bien menée pour aboutir à son effet, mais quand même trop peu d'intérêt cinématographique.

Rares sont les films en provenance de Palestine. Il faut d'autant plus prêter attention à 3000 nuits, de la réalisatrice Mai Masri.

Nous sommes dans les années 80, dans une prison isarélienne. Layal, une jeune femme palestienne se fait incarcérer pour 8 ans, suite à un attentat qu'elle n'a pas commis. Elle est enceinte et décide de garder l'enfant.

Le film décrit la lente évolution du personnage, ses dilemmes moraux (collaborer pour garder son enfant en prison ?) et les tensions entre prisonnières politiques palestiniennes et prisonnières de droit commun israéliennes.

Le film vaut principalement par sa description du milieu carcéral israélien et des modalités de résistance mises en place par les prisonnières palestiniennes. Il faut avoir en tête que 700 000 Palestiniens sont passé par les geôles israéliennes, soit une personne sur trois. La prison, c'est donc le quotidien.

L'actrice Maisa Abd Elhadi prête ses traits lumineux au beau personnage de Layal : on a hâte de la revoir en mars prochain dans Personal affairs, de Maha Haj, qui était présenté en 2016 à Cannes (Un certain regard).

Le petit défaut du film, c'est de négliger parfois un peu maladroitement la profondeur narrative au profit d'un aspect trop clairement militant. La mise en scène et le montage sont assez efficaces, et on ne s'ennuie jamais pendant le film.

A découvrir.

Fortement soutenu par Ken Loach après sa Palme d’Or, 3000 Nuits est un film qui aura beaucoup fait de parler de lui avant sa sortie. Interdit de projection par le maire d’Argenteuil, 3000 Nuits est une fiction qui reconstitue le plus fidèlement possible le quotidien de prisonnières politiques palestiniennes dans une prison israélienne. Depuis 1988, 700 000 palestiniennes sont détenues dans les geôles d’Israël. Ce film est le portrait de l’une d’elle, arrêtée sans raison dans les années 80 et qui mettra au monde un enfant. C’est alors qu’un élan de solidarité va se créer au sein de l’instance pour aider au mieux le confort et l’éducation du petit Nour qui vivra malgré lui, tant d’années incarcéré. C’est un film fort qui nous ramène sans cesse à la réalité de par un esthétisme proche du documentaire, mais la mise en scène poétique et le jeu des actrices imprégnées par ces vérités personnelles font de 3000 Nuits une œuvre troublante et saisissante.
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Un film stupéfiant et nécessaire sur le drame qui se joue dans les prisons israéliennes (encore aujourd’hui même si le film se déroule pendant la guerre du Liban) ! Les actrices sont excellentes. Je le conseille vivement.

Œuvre engagée à la vision malheureusement trop unilatérale, 3000 nuits explore une autre manière de raconter le conflit israélo-palestinien. Ode à la femme, à la vie et au courage, le métrage s’attarde sur le destin de Layal, une jeune instructrice, enceinte, emprisonnée 8 ans pour un crime qu’elle n’a pas commis. 3000 nuits d’un quotidien qu’elle va devoir affronter, partagé entre violences, haine de l’autre et lueurs d’espoir. Ancré dans la réalité d’un conflit qui perdure malgré les décennies, Mai Masri s’attache à brosser le portrait de femmes fortes, toute en retenue mais incroyablement touchantes.

Film fort et émouvant basé sur des histoires vraies
Un des films les plus forts de ces derniers mois

C’est l’histoire, en 1980, d’une jeune palestinienne arrêtée pour avoir pris en voiture un jeune palestinien soupçonné d’attentat. Après avoir été interrogée à Naplouse, elle est transférée dans une prison israélienne. spoiler: Enceinte à son arrivée, elle y accouche d’un petit Nour qui vit avec elle et les autres prisonnières jusqu’à ses 2 ans. Au cours de ses 8 ans de prison (d’où le titre des 3 000 nuits), elle essaye de survivre entre des prisonnières israéliennes haineuses, les gardiennes sans cœur et même une moucharde…
La vie de la prison est ponctuée par des événements extérieurs tels que le massacre des palestiniens du camp de Chabra et Chatila le 18 septembre 1982 ainsi que la libération de plusieurs milliers de prisonnier(es) palestiniens en échange de 6 soldats israéliens en 1983. Un film dur, d’un réalisme proche du documentaire et qui rappelle, par le thème, le film « La voix endormie » (2011) de Benito Zembrano qui se déroule juste après la prise du pouvoir par Franco en Espagne et où une femme, mariée à un républicain, est incarcérée enceinte et condamnée à mort (sentence retardée jusqu’à son accouchement). .

Excellent ! Touchant !
Un chef d'oeuvre qui sort de l'ordinaire, un sublime mélange d'émotions, de combat et de mémoire.

Il est vraiment dommage que ce film au sujet très fort soit quelque peu gâché par le jeu caricatural de certaines parmi les comédiennes, en particulier celle qui interprète la gardienne de prison qui s'occupe de Layal et de ses codétenues. Mis à part ce défaut important, le film est très prenant et très bien mis en scène.

Beau film, qui témoigne de l'injustice que continue de subir la Palestine. C'est émouvant et les acteurs sont remarquables.

L'histoire est inspirée de faits réels ; elle parle d'une femme palestinienne qui se fait arrêter par les autorités israéliennes alors qu'elle est enceinte. Elle va devoir être courageuse et forte chaque jour. Tout d'abord, je trouve que l'histoire du film était très poignante, touchante et choquante car parfois j'avais un peu de mal à regarder certaines scènes à cause de la violence. Par moments, j'ai même versé des larmes pendant la mort de Jamila ou le moment où Layal perd la garde de son fils Nour. Ensuite, je pense que ce film mérite d'être regardé vu la situation actuelle. Il permet aussi d'avoir les points de vue de chaque personnage ; par exemple, l'avocate israélienne avait un avis différent des autorités israéliennes, ce qui permet de comprendre que des gens sont contre les idées de ces autorités. Pour finir, je trouve que les acteurs ont bien imprégné leur rôle ; leur sérieux transparaît, et on ressent vraiment l'émotion et le stress. J'ai beaucoup aimé le personnage de Jamila ; c'est une femme forte, courageuse qui n'a peur de rien. D'ailleurs, cette actrice joue également le rôle de Noaf dans la série "Alrawabi School".