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    The Land of hope
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    41 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 024 abonnés 4 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2013
    D'après les spécialistes, The Land of Hope serait le film le plus sage du franc tireur japonais Sono Sion qui oeuvre habituellement plus volontiers dans l'excès, l'horreur et le gore. Ici, c'est un peu Nagashima, mon amour, un objet hybride lequel, à première vue, pourrait être vu comme un pamphlet anti nucléaire et une charge violente contre l'incurie des autorités japonaises mais qui, au final, se révèle aussi mélodramatique qu'absurde, autant réaliste qu'onirique. Sono fait en quelque sorte un vrai film catastrophe, privilégiant l'aspect humain sans s'attarder, à de rares exceptions près, mais marquantes, sur l'aspect apocalyptique d'une tragédie qui n'a de fiction que l'apparence. Trop long, c'est un fait, et fort inégal, The Land of Hope surprend par ses ruptures de ton et une sérénité étrange. C'est celle ci qui reste en fin de compte, comme une foi en l'homme malgré les folies destructrices qu'il commet.
    Yves G.
    Yves G.

    1 251 abonnés 3 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2013
    Il était inévitable que la catastrophe de Fukushima inspire le cinéma japonais.
    "The land of hope" raconte sans surprise la réaction d'une petite communauté rurale à l'explosion nucléaire. Un vieux couple refuse d'être évacué. Leur belle-fille, enceinte, est hantée par la crainte que son enfant n'ait été contaminé. Leurs voisins partent à la recherche d'un proche, porté disparu.
    Ce qui est plus surprenant est que ce film sage soit l'oeuvre de Sono Sion, un réalisateur plus familier du gore et de l'épouvante que des chroniques familiales au pastel.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    18 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2013
    D'une grande beauté plastique, cette œuvre du cinéaste Sono Sion est la première que je découvre, suite à l'étendue de sa réputation jusque dans nos salles françaises (trop tard dirons les amateurs au regard de ce dernier rejetons de sa filmographie ?), suscitant même quelque enthousiasme d'une poignée de critique. Effectivement, The Land of Hope traite d'un sujet pointilleux, le nucléaire, mais d'une manière tout à fait atypique. Avant de parler de nucléaire, parlons de destins. Quatre personnages vont constituer le point de départ de cette aventure lyrique : deux jeunes amants interprétés par des acteurs plutôt bons (quoique un peu hystérique à la japs pour le personnage de Yoichi / quant à la prestation pour Izumi, elle se révèle excellente) et un couple à l'âge de la mûr qui assure les plus belle séquence du film. La photographie apparaît dès le début comme à la fois très lumineuse mais nappée d'un gris qui ternit les couleurs. La radioactivité au milieu de l'amour, ce soleil si habilement filmé qui frappe de ses rayons le petit havre de bonheur coupé du monde dans lequel vivent Chiekho et son mari. Un endroit clos au sein duquel subsiste un amour difficile mais d'une rare sensibilité. Le nuage de désolation ne l'atteint pas, car rien ne les inquiètent tant qu'ils restent "chez eux", formule souvent répété qui ne désigne pas uniquement cet attachement à la terre (montré tel quel au sein de la culture japonaise, assez semblable à de l'enracinement yankee pour s'en donner une idée), mais aussi cet attachement mutuel. Chez eux, c'est aussi à l'intérieur des liens qui les unit, qui leur donne la force de vivre en toute sérénité. Les seules choses qui peuvent leur faire sentir la peur et le soucis sont leurs descendance, les chers êtres qu'ils se dépêchent d'éloigner, de mettre en sécurité, moyen un peu égoïste de vivre dans la paix et l'espérance. Ces derniers subissent alors les mouvements collectifs, finissant par y participer avec ferveur, rongé par la phobie de perdre leur bonheur, réaction située à l'extrême opposé de vieillesse qui ne craint pas de le perdre, qui a appris à accepter la vie dans son entier, et, comme le montre la magnifique séquence ultime, la mort (part indissociable de cet apprentissage). La radioactivité en elle même est relégué au second plan, son utilisation n'a pas de but écologique, c'est un moyen de procéder à une caractérisation poussé du tableau familial universel et idyllique. Et c'est avec une intelligence rare, grâce au pouvoir graphique et sensoriel du cinéma que Sono Sion nous insuffle ses propos. Alors que les films d'actualité politique sont souvent encensés ces derniers temps (la réussite d'Argo et de Zero Dark Thirty aux oscars, la palme d'or pour la Vie d'Adèle...), The Land of Hope réussit magistralement à se faire actuel tout en s'élevant à hauteur d'intemporalité en visant les choses les plus essentielles dans tout ce chaos poétique : la sensibilité humaine vis à vis de la survie.
    Thierry M
    Thierry M

    129 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2013
    cela aurait pu être une Jolie histoire, mais on s' enmerde franchement.
    pgioan
    pgioan

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Vraiment formidable ... Comment traiter un sujet aussi vaste par l'aspect simplement humain, intimiste , d'une petite famille . Palpitant, prenant, bref , à voir absolument .
    stebbins
    stebbins

    453 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2013
    Un film magnifique duquel se dégage une étonnante sérénité... Sono Sion nous prend de court une nouvelle fois, construisant de fait une Oeuvre formée de pierres de tailles et de couleurs souvent très différentes : entre le mineur et amusant Exte et l'imposant et foisonnant Love Exposure en passant par ce beau et massif rocher de plénitude résigné que représente The Land of Hope le cinéma de Sion n'a pas fini de nous surprendre. La mise en scène déjà : cadres fixes mais vivants de l'intérieur, contemplant cette catastrophe invisible avec un réalisme désarmant de finesse ; beauté imprévisible, fourmillant d'inventivité ; montage simple mais utile, parfois inédit dans ses alternances, souvent humble dans son service narratif ; Mahler diablement bien utilisé, rayonnant dans cette atmosphère mortifère mais bienveillante, rassurée car avisée ; acteurs et actrices impeccables, avec en point d'orgue l'exquise Megumi Kagurazaka. Sinon pas mal d'humour et de lucidité sociale dans ce conte généalogique fort peu moralisateur, dont le final insuffle un soupçon de pathétique optimiste... Très, très beau film.
    Cinephille
    Cinephille

    133 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2013
    Japon : explosion dans une centrale nucléaire. On suit trois couples : un dans la soixantaine et deux de jeunes adultes. Ca aurait peu être intéressant, passionnant, touchant. C'est juste insupportable de longueur, de répétitions, d'emphase. On ne souhaite qu'une chose c'est qu'ils meurent tous et que ça s'arrête.
    Ti Nou
    Ti Nou

    393 abonnés 3 344 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Deux ans après l’accident de Fukushima, Sono Sion se saisit du sujet des dangers du nucléaire, des peurs et des absurdités qu’il charrie. Il le fait sans excès et avec une pointe de lyrisme à travers des portraits intergénérationnels.
    Zoumir
    Zoumir

    59 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2020
    The Land of Hope fut mon introduction au cinéma de Sion Sono. Je découvre ce réalisateur japonais à travers un film que beaucoup décrivent comme en décalage avec sa filmographie. Un film qui n'en reste pas moins surprenant dans son traitement d'une peur latente dans une période post Fukushima.

    Lorsque la ville fictive de Nagashima est frappée par un violent séisme, Yasuhiko Ono, père de famille, s'inquiète immédiatement des répercussions sur la centrale nucléaire et ses craintes ne tarderont pas à être justifiées. Son village se retrouve coupé en 2, sa famille ne tardera pas à suivre. Un périmètre de sécurité de 20 km dans lequel les habitants sont invités à évacuer est mis en place. Ce périmètre s'arrête à sa demeure. Ses voisins doivent partir, eux peuvent rester car c'est bien connu, les nuages radioactifs craignent les frontières, naturelles ou non.
    Alors qu'une certaine douceur touchante planait au-dessus de cette famille, le ton change en une scène ou l'absurde règne soudainement en maître. L'intervention de Chieko Ono, la femme de Yasihiko, petite fille dans un corps d'adulte sous l'effet d'une maladie, montre toute l'improbabilité d'une telle situation avec une simplicité enfantine.
    De là, cette famille va se séparer. Le fils de Yasuhiko et Chieko quittera la maison familiale avec sa femme alors que ses parents décideront de finir leur jour à l'endroit auquel ils appartiennent. Deux schémas étroitement liés, bien au delà des liens entre les personnages, se dessinent.
    En route pour ce "pays de l'espoir".

    D'un côté, on suit ces aînés, amoureusement touchants, débordants d'une simplicité presque philosophique sur leur façon d'aborder ces jours anxiogènes qui ne laissent entrevoir qu'une triste issue. De l'autre, un jeune couple en quête d'une vie à eux se cherche avec une tendresse baignée d'humour dans la continuité du message : La menace de la radioactivité est constante.

    Isao Natsuyagi et Naoko Otani sont d'une justesse absolue dans leur rôle et ils donnent une magie très terre à terre à ce couple qui malgré sa résignation, continue de ne laisser de la place dans leur vie que pour un bonheur de chaque instant. Une positivité à toutes épreuves, figée sur leur visage, qui va trouver son climax dans une dernière danse. En parallèle, la nouvelle vie de leur fils redessine un schéma identique à celui de ses parents lorsque sa femme se met à "voir" de la radioactivité partout. Une phobie qui dérive vers une folie donnant lieu à des situations cocasses.

    Tout dans The land of hope laisse planer la menace des conséquences d'un accident nucléaire dans un pays où l'histoire est indissociable des catastrophes naturelles. Mais face à ce climat anxiogène, comme les personnages, jamais on ne se sent véritablement oppressé et c'est là toute la force d'un film qui semble placer ce "pays de l'espoir" en chacun de nous, dans la façon dont nous appréhendons l'après drames. Sion Sono délivre avec brio l'antagonisme d'un film larmoyant. Et pourtant il avait entre ses mains toute la matière pour mettre en sur-régime nos glandes lacrymales.
    Un film subtil, doux et drôle, à l'image de ses personnages qui malgré la menace de leur environnement, ne cèdent jamais le moindre bout d'humanité.
    Starwealther
    Starwealther

    46 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2022
    Sion Sono sort de ses singularités habituelles pour un film plus terre à terre portant sur les conséquences d'une catastrophe nucléaire. En effet, il décrit ce qu'ont vécu les japonais lors de l'accident survenu à Fukushima bien que la ville présente dans le film soit inventée de toute pièce: Nagashima. Sion Sono fera part des difficultés pour une famille de quitter soudainement un lieu que l'on habite depuis très longtemps mais aussi de la crainte d'être malade en raison de la radioactivité. Il dénonce avec fermeté le mensonge véhiculé par le gouvernement qui a cherché à faire passer cette catastrophe pour un incident sans conséquence. Un joli film japonais avec beaucoup de sentiments émouvants et la présence de Megumi Kagurazaka la muse de Sion Sono.
    pitch22
    pitch22

    141 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Après Fukushima, se déroule sous nos yeux, dans une bourgade fictive -Nagashima-, les conséquences absurdes et dramatiques de l'explosion de la proche centrale atomique, par le biais du portrait d'une famille d'origine paysanne sans descendance, appelée fatalement à se déliter. Très bon film dans sa première heure, par la suite Sono Sion semble s'embourber dans un portrait à rallonge des deux petits vieux, aux prises avec les questions de la fin de vie, de l'oubli (Alzheimer) et d'une descendance menacée (à travers leur fils et sa femme enceinte, forcés à devoir se protéger d'une radioactivité sournoise). Trop long, LAND OF HOPE s'accroche à la vie, pour finir par ne garder que la politesse du désespoir. Les fautifs? Un État fasciste menteur, aux décisions absurdes, anti-démocratique et maître de la manipulation, mais aussi un peuple aliéné, aveuglé et soumis.
    BeatJunky
    BeatJunky

    118 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2017
    Une belle histoire qui soulève en plus qq questions intéressantes, avec des qualités techniques indiscutables dont la très belle photo notamment mais je n'ai pas accroché du tout, J'ai même lutté pour en venir à bout ! Encore et tjrs la faute à l' horrible doublage qui m'a tout simplement pourrit le truc! Tellement mauvais que le film en devient presque ridicule... un film certainement très émouvant mais aucune émotion possible en entendant les personnages parler comme des neuneus... A voir mais En Vost uniquement.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Si le tremblement de terre et le tsunami sont traités de manière elliptique, ce sont davantage les ravages sur la communauté d'une petite bourgade artificiellement scindée en deux que ce film intimiste et universel, doux et violent ausculte sur un mode opératique qui donne naissance à de nombreuses scènes émouvantes et dévastatrices comme autant de tableaux où trois couples errent dans les décombres et les ruines. Il est très intéressant pour nous Occidentaux de voir l'attitude fataliste et résignée des japonais, qui agissent avec une dignité et un courage exemplaires. Le film montre aussi comment la promesse d'une nouvelle vie doit être accomplie, y compris dans l'exil sans espoir de retour et la séparation définitive. Avec infiniment de délicatesse et de mélancolie, le film véhicule un tsunami d'émotions et de sensations, sans recherche d'effets. Le dérèglement des vies bousculées et les phobies qu'il fait naitre n'ont pas besoin de tapage ni de grandiloquence. La beauté paradoxale de paysages sépulcraux et désertés contribue au lyrisme poignant de l'ensemble, porté par le concours de personnages forts et attachants.
    lilyzab
    lilyzab

    23 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Tout simplement magnifique d'émotions! Ce film qui montre ce qui peut se passer pour le commun des mortels après un accident nucléaire donne à réflèchir sur les conséquences pas seulement médicales mais surtout sur les liens familiaux. Heureusement l'amour est là.
    Les japonais d'habitude si pudique sur leur sentiment les expriment devant l'adversité . Joué magnifiquement par tous les comédiens, ne passez pas à côté de ce film sublime.
    Christoblog
    Christoblog

    729 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Curieux de découvrir pour la première fois un long métrage du réalisateur culte Sono Sion, auquel Deauville Asia a rendu hommage cette année, j'attendais beaucoup de The land of hope.

    Le film est une réflexion autour de Fukushima. L'action se déroule quelques années après la catastrophe, dans une ville fictive appelée Nagashima (contraction de Nagasaki et de Fukushima ?), qui revit les mêmes évènements : tremblement de terre, tsunami, catastrophe nucléaire.

    Le début du film est.... la suite ici :
    Les meilleurs films de tous les temps
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