Avis : Room 237 - Page 5

Room 237, ce n’est pas la révélation d’un seul film mais les révélations de grandes légendes urbaine et surtout la révélation de l’intégralité de l’œuvre d’un artiste ; qu’est Kubrick.
Les cinéphiles et historiens qui dévoilent tout ça sont des fanatiques du travail de Kubrick et en particulier : The Shining. Ils ont trouvés des éléments impressionnants qui donnent une portée encore plus forte au film qui était déjà un chef d’œuvre. Ce film donne envie de revoir tous les chefs d’œuvre du très Grand Kubrick.
Les interprétations qui m’ont le plus frappé sont : la mise en scène de l’alunissage et l’expérience de la superposition entre la projection « normale » et la projection partant de la fin au début ; c’est juste fou.
Fou êtes cinéphile et fasciné par la filmo de Kubrick ? regardez ce film.

Qu'on l'aime ou non, "Shining" est un film à part qui a toujours attisé les passions. Quand on parle de "Shining", il est impossible de faire dans la demi mesure tant le film fascine ou au contraire rebute. Faire un documentaire sur les réactions engendrées par ce film paraissait une bonne idée meme si le long-métrage m'a laissé sur ma faim. Si par moment le film est très intéressant en présentant des éléments de contexte ou des pistes d’analyse du film passionnantes, il propose en revanche aussi des témoignages beaucoup moins convaincants qui tombent dans une sur-analyse un peu grossière. Plusieurs personnes donnent leur vision sur "Shining" mais certaines de ses opinions sont si peu crédibles qu'elles éclipsent un peu les interventions plus inspirées. De plus, le film n'est pas très bien construit et ressemble un peu à un four tout dont on perd un le sens car le contenu est si confus qu'il en devient indigeste. Néanmoins certaines réflexions proposées sont si lumineuses qu'elle rattrapent l'ensemble et apportent un regard neuf sur le chef d'oeuvre de Kubrick mais aussi sur le pouvoir de l'image en général. Malgré ses nombreux défauts et son format un peu rebutant, "Room 237" apporte des éléments passionnants, certes par bribes, mais c’est suffisant pour marquer le spectateur à défaut de le captiver totalement.

Célébration du cinéma de Kubrick et film sur l'obsession !
A la fois célébration du cinéma de Kubrick et film sur l'obsession que le cinéma peut provoquer, Room 237 est un exercice amusant, au montage très réussi mais qui s'avère un peu vain sur la longueur.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

Ah la la un documentaire fait pour nous les fans de Shining! Room 237 nous parle des détails cachés du grand film culte Shining, c’est captivant, on explore des théories du complot et c’est ce qui rend ce documentaire assez angoissant. J’apprécierai le même documentaire pour d’autre Kubrick.
Si vous êtes fan de Shining regardez le

Bon Kubrick je suis pas particulièrement fan et Shining n'est pas vraiment le film que je lui préfère non plus, mais ça me fait souvent tripper les complotistes qui racontent des conneries sur internet à propos de ce réal. Du coup je vais voir ce film, bon j'ai trouvé des théories mille fois plus intéressantes sur le mec que tout ce qu'on peut trouver là mais je dois dire que c'est pas vraiment l'intérêt du film, en fait je pense que ce film se plante sur toute la ligne. D'un côté on a une accumulation sans queue ni tête de théories perchées, fumistes, débiles, des trucs vraiment délirants ou totalement nul, genre tu vas voir Didi sur youtube c'est plus intéressant. Mais le truc c'est que le film reste relativement neutre par rapport à ça, et ça m'a vraiment dérangé, ça aurait pu être trop drôle de démontrer à quel point c'est absurde ou inutile. Des fois certaines images le font... mais c'est ponctuel, des fois on a pas toutes les infos, genre le mec dit un truc mais c'est pas illustré visuellement du coup le film se trouve un peu le cul entre deux chaises, d'une part il ne critique pas mais d'autre part il ne sert pas vraiment son propos non plus, bon des fois il y a une anecdote marrante ou un détail amusant, mais ça mène nul part. Donc on est là à voir des images du film avec des mecs qui se touchent la nouille sur leurs inepties. Bon voilà c'est chiant, ça te donne envie de faire comme Jack et de tous les éviscérer à la hache tellement c'est débile. En plus à aucun moment ils ne parlent de mise-en-scène vite fait des fondus (c'était sympa) et des couleurs (mais on s'en fout), on ne parle que de ce qui est montré et pas de la manière dont s'est montré. Si seulement le film n'était pas passé à côté de son sujet, qu'il faisait une critique de la sur-interprétation des œuvres, du soucis du détail auquel on veut attribuer un sens, Kubrick est un réal qui se prête pour ce genre de choses, de délires obsessionnels. Mais il n'y a rien d'autre que des théories vaseuses. Du coup c'est au spectateur d'aiguiser son esprit critique mais c'est dangereux ce genre de films parce que bon tu tombes sur un naïf, crédule et inculte le mec il va tout gober. Faut déjà comprendre le rôle des images, leur force, leur place, au fond ce genre de films ça va à l'encontre du discours de tous les films de Kubrick qui mettent en garde face aux manipulateurs, parce que le film n'est ni intelligent, et ne prend pas parti, du coup en plus d'être abrutissant, c'est vain...

Ce documentaire sur Shining est bien loin du traditionnel mélange de coulisses et d'entretiens avec l'équipe. Au contraire, extraits du géant horrifique et autres images d'archives servent à illustrer les dires de personnes ayant visionné des dizaines de fois pour élaborer une interprétation sur des détails minuscules! Et cette approche bizarre repose sur un principe du genre:" Shining est plus qu'un film d'horreur" Sous entendu :"Y a que moi qui ai compris". Ce qui dégoûte assez vite :(

C’est l’analyse du film « Shining » (1979) de Stanley Kubrick. Pour certains, c’est uniquement un film d’horreur, pour d’autres, un film bâclé par un cinéaste génial. Le documentaire donne une vision intermédiaire. Certes, certaines explications sont un peu tirées par les cheveux mais, vu le perfectionnisme de Kubrick, certains détails ne sont pas le fruit du hasard. Certains y voient un film sur l’Holocauste, d’autres sur l’extermination des Amérindiens par les Européens ou l’aveu que Kubrick aurait filmé les scènes d’alunissage d’Apollo 11 en juillet 1969 (sic) grâce à son expertise technique acquise pour « 2001, l’odyssée de l’espace » en 1968. Le titre fait référence à une chambre de l’hôtel du film (nommé « Overlook » et inspiré de l’hôtel Stanley dans le Colorado où a séjourné Stephen King, auteur du roman dont s’inspire Kubrick), interdite aux enfants de Jack Nicholson.

Un captivant et passionnant documentaire, dont les interprétations et analyses d'admirateurs du classique de Stanley Kubrick donnent envie de revoir le film pour la énième fois. SHINING reste une oeuvre majeure du cinéma d'angoisse fantastique. A l'image de son réalisateur, SHINING est un film fascinant, énigmatique, qui pose des questions ne cessant de nous hanter.

Un documentaire extrêmement original qui montre comment une œuvre d'art peut être décortiquée et interprétée une fois livrée par son auteur au public, et jusqu'où la passion peut mener chez certaines personnes. Tandis que le film égraine des interprétations plus ou moins farfelues, une furieuse envie de revoir Shining (d'un autre œil sans aucun doute) nous prend !!

Les films de Stanley Kubrick sont réputés pour être très compliqués et difficiles à décortiquer. Room 237 est un documentaire regroupant des théories de fans, de cinéphiles, de cinéastes ayant travaillé ou non avec le maître sur son adaptation du livre de Stephen King, Shining.
Même si le film a de bonnes idées, ça part un peu trop dans tous les sens. Les théories sur l'Holocauste ou les massacres des Amérindiens sont très intéressantess et vraies, mais le visage de Kubrick dans les nuages au début du film, ou le fait de regarder le film sur deux écrans différents en passant le film l'un l'envers et l'autre à l'endroit (comme la chanson de Noir Désir), je verrais plutôt dans un spot publicitaire pour prévenir des dangers de la drogue.
De plus, le montage n'est pas très intelligent: on parle d'une conversation téléphonique, paf une conversation par téléphone d'un film de Kubrick.
Néanmoins, je pense que c'est un documentaire à voir pour ceux qui ont aimé Shining car ça permet de voir certains détails auxquelles on ne pense quand on regarde le film, mais attendez vous à beaucoup de choses tirées par les cheveux...

Excellent ! Un véritable film hommage à l'oeuvre générale du grand Stanley Kubrick et plus particulièrement Shining. Tour à tour journaliste, professeur d'université et autres enchaînent des théories plus folles les une que les autres avec preuves à la clé. Preuve que le cinéma est le plus beau des arts, il rassemble autant qu'il divise.

Ne pas chercher d'explication ultime dans Room 237, le film développe les hypothèses les plus dingues mais la folie du spectateur est justement son sujet. C'est nous, maintenant, qui sommes dans l'Overlook à la place de Jack Torrance. Parano et passionnant.
La critique sur mon blog.

C'est un film avant tout qui concerne les grands fans de Shining, pour les autres, passez véritablement votre chemin. Vous n'y trouverez rien de palpitant. Il faut avant tout voir ce "film" sous la forme d'un documentaire fait avant tout par des passionnés pour tous les passionnés. En effet, on vogue pendant près de 2 heures à travers des théories plus ou moins farfelus mais qui sont un régal pour nos cerveaux endurcis. Parfois ça prête à sourire, parfois on doute jusqu'à accrocher.

Un chapelet d’interprétations fantaisistes et quelques analyses archi-connues (le refoulé historique, l’espace-labyrinthe, la figure du minotaure), une utilisation des images tantôt ultra-didactique tantôt lourdement potache, une absence totale de point de vue (tout est unifié, le grotesque et le pertinent, le sensible et le crétin). Bref, une auberge espagnole qui n’apportera absolument rien de plus aux amateurs de « Shining » et un documentaire qui passe à côté de son sujet : le pouvoir obsessionnel d’une œuvre et l’implication quasi névrotique de spectateurs-captifs. Le fait de garder à distance les intervenants (dépersonnalisés par le hors-champ et le mélange des témoignages) et le refus de dépasser l’anecdotique condamne « Room 237 » à n’être qu’une blague sans intérêt. Reste de réjouissants moments de grands n’importe quoi où l’un des intervenants voit le visage de Kubrick dans les nuages tandis qu’un autre part dans une interprétation délirante de combinatoire. Et un moment surprenant : le visionnage du film à l’envers, en surimpression de la projection normale, où le hasard créé de belles fulgurances…

Le film m'a mis une claque tant ses arguments pour défendre telle ou telle théorie tiennent la route voire se complètent. Fonctionnant comme un film à suspence, R. Ascher montre le génie d'un réalisateur hors-pair. Il démontre aussi à quel point un film peut nous marquer, nous obséder et présenter plusieurs couches de compréhension et de théories qui se tiennent tout entière dans une œuvre, ce qui la fait rentrer dans le rang d’œuvre d'art. Le film montre aussi la complexité du film de S. Kubrick et a quel point il s'est approprié le livre de S. King pour en faire un film à son image. Au final, on assiste aussi à une analyse filmique de 1h40 de haut vol et nous permet de regarder le chef d’œuvre du maître avec un regard nouveau.