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    La Nuit d'en face
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    roger pierre
    roger pierre

    8 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    "La nuit d'en face" ou comment un film raté peut-être fascinant.
    "La nuit d'en face" ou le film jumeau du "Twixt" de Coppola.
    Ruiz et Coppola ont - dans leurs derniers films (à jamais pour l'un/ pour l'instant pour l'autre) - côtoyé la mort. Beaucoup de similitudes entre les deux films, jusqu'au traitement de l'image numérique : malade chez l'un, étrange et belle chez l'autre.
    "La nuit d'en face" n'est pas un grand film, mais un très beau geste de cinéaste conscient de sa mort prochaine.
    Julien D
    Julien D

    1 107 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2012
    Si l’on pouvait se permettre de manquer de respect envers Raoul Ruiz, on pourrait affirmer que son dernier film est la preuve intangible que celui-ci était devenu sénile lorsqu’il mit au point son (avant) dernier film, on ne peut donc le considérer comme une œuvre surréaliste ratée. Il faudrait réellement être un inconditionnel du réalisateur chilien et de son univers visuel baroque pour ne pas reconnaître qu’ici le non-sens à outrance donné aux notions de temps et de lieux, le lyrisme incongru et la photographie mielleuse ont beau donner une impression d’onirisme, elle nous plonge surtout dans un récit dénué de cohérence narrative, d’humour et de rythme. Un joli rêve qui ne mène à rien, sinon à un réveil brutal.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Je dois bien avouer que jusqu'à présent, le cinéma de Raoul Ruiz ne m'attirait guère. C'est donc par son premier film posthume (un autre est à venir) que je l'aborde, et cette "Nuit d'en face" a malheureusement totalement confirmé les préjugés que j'avais à l'égard de son oeuvre. Dialogues littéraires et narration complexe m'ont littéralement plongé dans un profond sommeil au milieu du film. Pour éviter de me ridiculiser auprès des fans (il semble y en avoir, tant mieux pour eux), il faudrait idéalement que je revois ce film pour bien en parler. Je n'en ai malheureusement aucune envie pour le moment.
    islander29
    islander29

    764 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2012
    un film testament où Raoul Ruiz partage avec beaucoup de fantaisie, voire de surréalisme, ses souvenirs, ses rencontres et ses errances....Le film autant le dire est curieux, les personnages théatraux ont des échanges parfois littéraires (échanges sur la poésie de toute beauté), mais aussi très sombres ( éloge de la balle qui résoud le problème du suicide, du meutre bienveillant qui donnerait presqu'un sens à la vie)...Donc méfiance si vous allez voir ce film, l'humour est parfois très noir (les morts disent d'autres morts : ils sont encore plus morts que nous), le suicide est à demi encensé et le réalisateur cultive le passé, le place sur l'autel de sa vie.....Tout n'est pas compréhensible non plus dans le film, il y a une part des dialogues et des considérations qui sont à laisser à la psychanalyse, ce à quoi en général le spectateur n'est pas forcément clairvoyant, voire concerné ......Donc en résumé, un film noir, très noir même dans son humour avec des zones d'obscurité et d'autres d'un moindre intérêt.....A vous de voir...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2012
    Un film éminemment poétique. Raoul Ruiz revient sur son enfance et sent venir la mort. On imagine la quantité d'allusions personnelles que le film rassemble (une passion personnelle pour Beethoven, une affaire de pirate, les ambiances d'une ville ou d'une salle de classe, des réveils qui sonnent régulièrement et la répétition incessante du mot Rhododendron). La poésie surgit régulièrement lors de scènes où les idées les plus folles sont mises en action. On est illuminé dès que la secrétaire apparaît à l'écran (elle qui joue à "dire des mots" ou qui cherche partout un mot de 4 lettres et finira par le trouver de curieuse façon). Mais toutes ces références personnelles laissent souvent le spectateur à l'écart d'un film qu'il ne comprend pas tout à fait. Et puis tout cela n'a pas la rigueur, la cohérence et la fluidité d'autres films-poèmes majeurs de l'histoire du cinéma.
    Jumgeo
    Jumgeo

    27 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    On avait cru être arrivé à un sommet définitif chez Raoul Ruiz, avec « Mystères de Lisbonne », après une série de films depuis un certain nombre d'années où l'inspiration foisonnante était volontairement étouffée au profit d'une plus grande lisibilité. « La nuit d'en face », son désormais film posthume, permet de réinterroger le positionnement du cinéaste chilien au regard de la notoriété acquise avec le chef d’œuvre feuilletonesque.

    Avec son habileté à manier les sauts temporels, il était assez logique qu'avec ce film testament, Ruiz revienne à l'enfance, en mettant au cœur du dispositif la figure de Celso, le petit garçon, puits de savoir, qu'on verra facilement comme un double de Raoul Ruiz. Sa trajectoire est prise dans un battement temporel avec Don Celso, celui qui attend que la mort vienne le faucher. Pour Ruiz, qui se savait condamné, jouer de manière aussi ironique avec la mort (que Don Celso appelle de ses vœux comme dans un thriller), constitue la dernière des pirouettes qu'on puisse lui attribuer.

    D'apparence plus sage sur le plan formel, « La nuit d'en face » est pourtant dans la continuité de « Mystères de Lisbonne ». Les fameux panoramiques ne sont plus voués ici à rendre compte d'une ampleur fictionnelle. Ils contribuent à dessiner une cartographie beaucoup plus intime, conférant à cet opus une allure de « film de chambre », à la manière des « télénovelas » brésiliens. Les pleurs de la secrétaire à l'annonce de la retraite de Don Celso, définissent de façon ludique les schémas sentimentaux qui irriguent ces fictions (...)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    La Nuit d'en face, tentative de réflexion sur la mort et le temps, sonne finalement bien creux et ennuie autant qu'il fascine, hélas...
    rebel44
    rebel44

    154 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    J'ai vu le film hier soir à l'avant-première. C'est magnifique. Un film émouvant, intelligent, drôle et fascinant. Plus profond que "Les Mystères de Libonne". Pour moi, un chef d'oeuvre, et je n'exagère pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 août 2012
    J'étais seul, bien seul, dans cette salle de la Maison de la Culture d'Amiens, pour voir le film-testament de Raoul Ruiz. Assez triste cette désaffection pour un cinéaste qui a toujours refusé la facilité du cinoche moderne en restant fidèle jusqu'au bout à la littérature, en mélangeant hermétisme et surréalisme, à la façon de ses modèles chiliens. mais les gens préfèrent la facilité, celle des blockbusters (dont je ne dénigre pas la fonction de simple divertissement populaire) et celle des films à message lourdingue de pseudo-auteurs en gros sabots. Raoul Ruiz, pourtant gauchiste, a eu le grand mérite de ne jamais céder à cette facilité-là, celle de faire des films moralisateurs et haineux (à ma connaissance certes limitée de son œuvre immense). Lorsqu'il laisse affleurer le débat chilien entre nationalistes et socialistes dans son dernier film, tout cela reste bon enfant : on ne se saute pas à la gorge simplement parce que l'on est adversaires. Seul un moment du film (lorsqu'un grand-père compare son fils à un nazi dans la manière d'éduquer son propre enfant - avatar de Ruiz - à coups de ceintures) laisse deviner clairement les préférences de Ruiz. Le reste est méditation sur la vie et sur son absurdité, bien que sans amertume : il manquera certes toujours à Ruiz une foi qui eût donné un sens à sa vie, mais il remplace ce sens par le jeu. Tout n'est que jeu chez Ruiz, et cela donne lieu aux meilleurs moments du film. Qui n'apparaît certes pas comme son meilleur au spectateur fatigué que j'étais l'autre soir : mais peut-être me trompé-je. Néanmoins, tous ses thèmes et obsessions semblent ici récapitulés : l'enfance, le langage, le jeu, les contes. La musique aussi est bien présente, avec le personnage presque grotesque de Beethoven, confondu par la technologie et la bande-son d'Arriagada. L’histoire du cinéma dira, plus tard, ce qu’il faut retenir de l’œuvre de Ruiz : mais une œuvre, il laisse derrière lui, sans aucun doute.
    manuinho
    manuinho

    3 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 juillet 2012
    Voici le film tant adulé par la critique qui est en fait supporté haut les coeurs par la classe journalistique . Autant " les mystères de Lisbonne " pouvait malgrès sa longueur être aimer autant celui çi frole l'incomprehension artistique . Seuls la poésie du texte et le jeu de l'acteur principal permettent de tirer profil de cette expérience bizarre !!!!
    lilith48
    lilith48

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Un très grand film d'autant plus émouvant quand on sait que c'est le dernier. Tous les fantômes de Raoul Ruiz sont présents avec beaucoup d'humour et de spiritualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    C'est un rare exercice de liberté face a la mort, avec des cercles comme ceux qui peuplent la vie de quiconque: tant qu'on est en vie il y a encore de l'imaginaire, de la pensée, des souvenirs. Après, tout s'en va. Ruiz, avec un langage de magicien narrateur, est tout un maître de l'intemporalité avec des images émouvantes.
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