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    Tu ne tueras point
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    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2016
    Extraordinaire film de guerre ! Avec "Tu ne tueras point", Mel Gibson signe une oeuvre au réalisme époustouflant et non censuré sur la guerre. Le film nous rappelle le chef d'oeuvre de Spielberg "Il faut sauver le soldat Ryan" par son impitoyable mitraille dès les premiers combats. Néanmoins, Mel Gibson brille par sa mise en scène et la compréhension du point de vue de son personnage, Desmond Doss (Andrew Garfield), engagé volontaire et refusant d'utiliser ni même de toucher à une arme. J'ai également beaucoup apprécié l'entraînement du soldat sous l'excellent Vince Vaughn en sergent instructeur et Hugo Weaving, très bon dans le rôle du père de Desmond et qui a connu les combats de la première guerre mondiale. Je recommande vivement les amateurs de films de guerre et de pacifisme d'aller voir ce film de guerre et de réflexion tiré d'une histoire vraie.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2017
    Patriotisme et Religion sont les piliers des derniers œuvres du Mel Gibson derrière la caméra. Rien d’étonnant si l’on observe son parcours très héroïque. L’exemple qu’il reprend ici est sans prise de risque, dans le sens où l’objecteur de conscience sur lequel il se base pose tous les problèmes liés à son engagement et son intégrité dans un conflit aisément qualifiable sauvage.
    C’est pourquoi le célèbre Desmond T. Doss, campé par un Andrew Garfield aux airs dociles et poétiques, représente tout un certain hommage. Son combat psychologique pour lui, sa famille et ses camarades est mis à l’épreuve du sang et de la patience. Bien que cette justification provienne d’un sentiment familial modeste et peu convaincante dans la forme, le fond reste pertinent et cohérent avec ce qui suit.
    Après avoir creusé son parcours parmi les divers raisons morales et sociales, le jeune soldat prouve la véracité de son implication dépassant même le religieux qui se rattache à lui. Gibson nous sert alors la douleur d’un champ de bataille qui gronde d’un réalisme visuel et sonore, très poignant. L’illustration de chair et de sang sacrifiés rompt momentanément avec la nature du projet et le choix d’un soldat Doss au sein d’une telle fureur. On acte pour un héroïsme hors du commun, enjolivé par sa touche universelle. Car oui, il n’oublie pas le point de vue de l’assaillant ici et il provient essentiellement du ciel. Toutefois, un plus pour les Américains qui enrôle toute cette prouesse dans leur rang. Il n’y avait qu’Eastwood pour mettre en scène la manœuvre complémentaire.
    Tout est ramené au soldat, remettant en doute son devoir malgré lui, comme tout à chacun qui se trouve innocent dans l’âme. Le massage reste patriotique comme annoncé. La vision extérieure d’un des pays libérateurs est difficilement abordable dans un sens.
    « Tu Ne Tueras Point » (Hacksaw Ridge) évoque ainsi, par ce titre, la conscience d’une guerre qui a déjà trop duré et où ses plaies nécessitent un soin d’urgence.
    philmon2
    philmon2

    36 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    "In peace, sons bury their fathers. I war, fathers bury their sons".10 ans après le controversé Apocalypto, le retour de Mel Gibson en tant que réalisateur laissait présager une certaine attente au tournant de la part de la critique professionnelle. 2 jours après l'avoir visionné, je suis encore sous le choc !

    Mel Gibson a d'abord fait un excellent choix en matière de sujet. Il nous raconte l'histoire de Desmond T. Doss, un soldat volontairement engagé comme médecin dans l'armée américaine à la suite de l'attaque de Pearl Arbor, à la condition expresse de ne jamais avoir à porter d'arme, conformément à ses convictions religieuses.

    L'histoire de cet homme, le seul soldat américain objecteur de conscience à avoir reçu une médaille d'honneur du Congrès, est déjà incroyable et extraordinaire. Ce héros, spoiler: qui a sauvé 75 de ses camarades à lui tout seul,
    est déjà un sujet en or pour un biopic. Mais ce film est bien plus que cela.

    A l'instar de Full Metal Jacket et de nombreux autres films de guerre, il est en deux parties : une première partie sur "l'avant-combat", où l'on découvre l'enfance de Desmond T. Doss, puis son engagement dans l'armée et enfin sa préparation militaire. Vient ensuite son affectation dans la Compagnie B, 1er Bataillon , 307ème Regiment, 77ème Division d'Infanterie.

    Imaginer un fantassin refusant de porter des armes, c'est un peu comme imaginer une lampe sans ampoule, c'est impensable, et on pourrait croire que c'est inutile ! Cette condition est pourtant essentielle à son engagement, et là-dessus Desmond Doss se montrera intransigeant. spoiler: Il ira (dans le film, mais pas dans la réalité) jusqu'à la cour martiale pour défendre ce droit fondamental à ses yeux.Ce qui au passage nous vaut l'un des moments les plus émouvants du film où son père, ancien militaire et écorché vif par les horreurs de la guerre, revêt son uniforme de caporal pour intervenir durant le procès, apportant une lettre signée par le Général Musgrove. La scène de la cour martiale serait totalement fictive (alors que paradoxalement le scénario a été jugé assez fidèle à la réalité par ailleurs)


    La seconde partie, l'affectation à la bataille d'Okinawa, signe le début de la partie "action", où Mel Gibson met son génie créatif au service de la mise en scène des événements de ce terrible affrontement qui a causé plus de 20.000 morts côté US et 100.000 côté Japonais.

    On connait l'expertise de Gibson dans l'art de retranscrire les scènes de combats et d'affrontements. Peu de réalisateurs arrivent à filmer aussi fidèlement à la fois l'absurdité et la violence incommensurable qui en découle. Le choix d'un épisode de cette bataille, la plus sanglante de la seconde guerre mondiale dans le Pacifique, n'est pas anodin et correspond bien à cette expertise. Et cette partie dépasse toute les espérances : jamais il n'a été donné de voir des scènes aussi terribles, aussi puissantes, aussi fidèles à l'horreur de ce que doit être un champ de bataille. Cela dépasse à mon sens tout ce qu'on a pu voir auparavant. Et c'est proprement fascinant. On s'y croirait, ce qui nous laisse un goût nécessairement amer dans la bouche, un mélange de stupeur de dégoût, d'une intensité rare. Rien qu'en cela, Hacksaw Ridge est un chef d'oeuvre, et LE film de guerre le plus abouti. C'est probablement sur cet aspect que les critiques s'en donnent à cœur joie, comme s'il l'on pouvait filmer une guerre sans en relater l'horreur. En cela, ceux qui reprochent à Gibson d'être trop violent sont tout simplement risibles ! Quant aux critiques sur l'aspect religieux du film, étant athée cela ne m'a pas choqué spoiler: même si la scène où le bataillon entier attend la fin de la prière / bénédiction de Doss avant de donner l'assaut sur Maeda Escarpment est un poil pénible, elle est rigoureusement authentique.


    La distribution du film est tout simplement PARFAITE. les acteurs sont simplement EXCELLENTS, et un tel niveau aussi homogène est quelque chose de rare et précieux ! On distinguera tout de même l'incroyable performance de Andrew Garfield, totalement crédible, et qui arrive enfin à se défaire de son personnage de Spiderman, et qui pourrait prétendre à un Oscar. Impossible de ne pas mentionner Hugo Weaving, exceptionnel en père meurtri (qui lui aussi se détache enfin de son personnage d'Agent Smith), Vincent Vaughn, remarquable également. Saluons aussi le talent et la beauté de Teresa Palmer, plus belle que jamais.

    Ce film devrait cumuler les prix, et rapporter quelques statuettes aux Oscars 2017. Rendez vous le 26 février pour voir si je me suis ou non trompé ! :)
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Mel Gibson fait son grand retour derrière la caméra et va une nouvelle fois, nous sidérer. Il engage Andrew Garfield pour jouer un jeune homme engagé dans l’armée en 1942 mais qui refuse de porter les armes à cause de sa religion. Cette première partie est davantage un film de procès qu’un film de guerre. Ses supérieurs le force à porter l’arme le considérant comme un lâche, voir un traitre. Il ne cèdera pas malgré des humiliations ou l’emprisonnement. La seconde partie nous plonge ensuite à ses côtés dans la bataille d’Okinawa. L’enfer de la réalité de guerre lui fera-il changer de conviction ? C’est en infirmier qu’il accompagnera ses frères de guerre et autant dire que la violence est parfois insupportable. C’est un grand film que réalise une nouvelle fois Mel Gibson. Si certains points de mises en scène font typiquement penser à des éléments de manipulations pour troubler les émotions des spectateurs, Tu ne tueras point est une ode au pacifisme.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    Jérémie
    Jérémie

    129 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2018
    Un film sincère, brut et visuellement impeccable. J’ai réellement passé un bon moment. Pourtant, avec ce synopsis déroutant, je pensais regarder un énième film de guerre sans intérêt ni émotion. Le contexte reste le même, l’objectif reste le même, mais le héros est atypique, attachant. Une véritable leçon de vie et de courage !
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    168 abonnés 809 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2017
    Le meilleur film de guerre de 2016! Il me semble qu'il s'agit du film le mieux noté de l'année selon les spectateurs. J'ai passé su super moment devant « Hacksa Ridge ». On peut dire que le long métrage est coupé en deux parties. La première moitié nous présente le contexte, les personnages, et surtout le développement de Desmond Doss, objecteur de conscience super bien joué par Andrew Garfield. La deuxième moitié nous transporte sur les champs de bataille, et c'est là le gros point fort du film. Les scènes de guerres sont totalement bluffantes de réalisme. On se rend compte de la violence qu'ont vécu ces soldats, ici pendant la Guerre du Pacifique. Mel Gibson a vraiment géré pour ça. Le début est un peu long. Il y a pas mal de clichés. Je n'ai pas spécialement aimé le début de la relation entre le personnage de Garfield et de la belle Palmer. Je trouve que c'était un peu trop facile. Sinon, j'ai adoré voir Hugo Weaving avec une sacrée personnalité de père violent, et d'ancien grand soldat de la première Guerre Mondiale. Ensuite, au bout d'une heure, on arrive sur les terres du Japon, et là on change en tout point d'ambiance, et nous sommes transportés à fond dans le film et on en ressort plus jusqu'au générique de fin. Ce moment du film remonte clairement le niveau de l'ensemble. On en prend tellement plein la gueule! La bande son est parfaite pour accompagner les scènes. D'ailleurs, le film a remporté l'Oscar du meilleur mixage sonore (il était nominé dans 6 catégories dont meilleur film). Bref, une adaptation d'histoire vraie sur un soldat pacifiste très intéressante et très bien retranscrite, pour donner un des meilleurs films de guerre de ces dernières années je pense avec « Fury », et « Du sang et des larmes »!
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Une histoire puissante centrée sur Desmond Doss, idéaliste et objecteur de conscience porté par ses convictions mais néanmoins désireux, au printemps 1942, de servir son pays alors plongé dans la Seconde Guerre Mondiale. Divisé en deux parties distinctes, voilà un biopic percutant aussi bien dans le fond que dans la forme. Maitrisant parfaitement l'art de la mise en scène, Mel Gibson ne nous lâche pas une seule seconde, nous offrant du répit qu'au générique de fin. Après une première heure sympa mais assez classique toutefois, « Tu Ne Tueras Point » bascule inexorablement, devenant dès lors un film véritablement éprouvant, tant la dureté des images impressionnent. Au milieu des scènes de carnage d’un réalisme saisissant qui m’ont fait penser au Débarquement du «Soldat Ryan», la volonté de cet homme de porter assistance à son prochain est profondément belle. La performance d’Andrew Garfield est à cet effet tout bonnement remarquable et les seconds rôles parfaitement servis. Un très grand moment de cinéma.
    xlr8
    xlr8

    51 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Ce film est un des meilleurs de l'année. J'aime décidément beaucoup Mel Gibson le réalisateur dont c'est le quatrième en tant que tel. Il n'y a que la passion du Christ que je n'ai pas vu, mais il va falloir que j'y remédie...

    Ma position avant de voir le film était que j'avais beaucoup d'attentes. Gibson avait été mis plus ou moins sur la touche ces dix dernières années suites à ses frasques et autres déclarations douteuses et pourtant, la plupart des retours étaient positifs, notamment ceux venant de la Mostra de Venise où il avait été présenté et longuement ovationné. Attentes bien plus que satisfaites donc, car son visionnage m'a poussé à me documenter un peu pour ma culture personnelle... ^^

    D'abord, un mot sur le titre : je trouve que le film aurait mérité de s'appeler Desmond Doss. Je trouve le titre français supérieur au titre original. Le titre original peut faire penser que c'est un film sur l'épisode d'Hacksaw Ridge, qui est un élément de la bataille d'Okinawa, mais ce n'est qu'une partie du film. Le titre français fait référence à un credo de notre héros, qui refuse d'ôter la vie à quiconque. Je pense que Desmond Doss s'imposait car, pour moi, ce film est son histoire, l'exposition de ses motivations, de sa foi, et de la "chance" qui l'a accompagnée dans les événements montrés. Ma manière d'aborder ce film fait donc que je ne me perds pas dans les interprétations philosophiques des uns et autres, surtout les journalistes, certains particulièrement attirés par l'envie de détruire le film à cause de la réputation de son réalisateur et d'autres qui y voient un manifeste anti-guerre. C'est juste l'histoire d'un mec qui a tenu bon sur ses convictions et qui a accompli des miracles au milieu de l'enfer...

    Comme beaucoup de films vus ces dernières années, il commence par une scène située dans la seconde partie de l'histoire d'un point de vue chronologique avant d'enchaîner sur un flash-back, histoire de teaser sur ce qui nous attend (et qui a été entraperçu dans les bandes-annonces). Le film est principalement structuré en deux parties, qui s'entremêlent parfois grâce au procédé des flashbacks, la première exposant ce qui a construit la personnalité et la foi de Doss, la seconde "relatant" ses aventures autour de Hacksaw Ridge.

    La première partie est très classique. Entre traumatisme d'enfance, romance (moi aussi je suis amoureux de Teresa Palmer ^^ ), éveil de sa foi et enfin bizutage à l'armée, il n'y a rien de transcendant dans la manière de filmer, mais de beaux numéros d'acteurs et des retrouvailles sympas d'acteurs que j'ai un peu moins vu ces derniers temps au cinéma (Rachel Griffiths dans le rôle de sa mère, Worthington dans le rôle du Capitaine Glover, Richard Roxburg dans celui du colonel Stelzer, pour les autres j'y reviendrai plus loin).

    Mais le gros point fort du film, est vraiment la seconde partie. J'ai, comme beaucoup je pense, retrouvé les impressions que j'avais eues en regardant "Saving Private Ryan". La mise en scène est saisissante, malgré le fait qu'on sent que Gibson n'avait pas LES GROS MOYENS pour faire son film, même si on n'a pas non plus à faire à un film béninois. Il a donc privilégié les gros plans, les plans serrés et enfumés car on devine qu'il n'avait pas un décor immense à exploiter, contrairement à Spielberg qui avait pu faire plus de plans larges et panoramiques. C'est une très bonne chose, car on se trouve immergé dans la bataille, très très brutalement, ça pète de partout, les images d'horreur nous sautent à la gueule, grâce à une caméra filmant à hauteur d'homme. La guerre c'est sale, ce n'est pas une carte postale avec des beaux gosses sans peur qui avancent triomphant dans leurs beaux uniformes... C'est magnifique de crudité... Je ne me réjouis pas de voir de telles images, mais j'espère que cela fera réfléchir les va-t-en guerre... Mon opinion étant que parfois la guerre est nécessaire, mais que si on peut éviter de la faire...

    Quelques mots pour caractériser ces visions impressionnantes pour moi : morts soudaines, visages stressés, corps entassés, boyaux, mutilations, rats, vermines, lance-flammes, corps déchiquetés, têtes explosées... On ne peut pas être heureux de partir faire la guerre, c'est un devoir parfois, mais ça ne doit pas être un bonheur... Pour ces images, le film est à déconseiller aux âmes sensibles. Lors de mon premier visionnage, ma voisine n'arrêtait pas de se prendre la tête dans les mains tout en faisant des tchips...

    On peut se dire que le film exagère un peu, que ce n'est pas possible, mais cela est tiré d'une histoire vraie et même si des passages sont arrangés (voir plus loin pour ceux qui ont vu le film), je ne pense pas qu'il y ait une volonté de montrer la grandeur de l'Amérique là-dedans, juste celle de raconter un miracle.

    Pour ce qui est des acteurs, une mention évidemment à Andrew Garfield, qui, si je me fie aux images montrées du vrai Desmond Doss à la fin du film, l'incarne magnifiquement, dans sa manière d'être, le visage souvent apaisé (limite benêt, avec un sourire béat), mais pénétré, convaincu et entêté. Une autre pour Vince Vaughn dans le rôle convenu du "méchant instructeur", le sergent Howell, Je cite Luke Bracey : pendant la moitié du film, je me disais "mais je connais cette tête" et je me suis enfin souvenu que je l'avais vu dans "Point Break". Autant je l'avais trouvé pas terrible dans le rôle du flic peroxydé, autant là je l'ai trouvé bon, intense et enfin émouvant. Mais le meilleur, le plus impressionnant pour moi, celui qui illumine la première partie du film, est Hugo Weaving, dans le rôle du père brisé par la Grande Guerre, qui réussit à faire passer tant de choses dans son jeu à chacune de ses apparitions... Allez, une petite nomination ? ^^

    J'ai beaucoup aimé l'accompagnement musical, signé Rupert Gregson-Williams, et pour ceux qui ne font pas attention au générique, la dédicace faite à James Horner, qui avait composé la musique de Braveheart et Apokalypto, deux des précédents films de Gibson.

    Il n'y a pas de scène de sexe dans le film (rappel : Doss est un adventiste du 7e jour ^^ ),
    spoiler: pourtant, honte sur moi ^^ , j'ai espéré un peu, Teresa étant magnifique dans sa tenue blanche, le soir où le couple Doss a enfin pu consommer sa nuit de noce :-P )


    et on sourit un peu dans la première partie notamment lors des premiers moments de Doss à l'armée.

    Pour compléter par mes ressentis (spoilants),

    spoiler: - j'ai souri quand Vaughn sort "we're not in Kansas anymore, Dorothy!", qui est une allusion marquée au magicien d'Oz, Dorothy étant aussi le prénom de la femme de Doss. - il y a deux jumpscares dans le film et je déteste ça (le cauchemar et la rencontre très subite avec un japonais dans les galeries). - j'ai aimé la gestion du rythme dans la seconde partie du film : arrivée du régiment de Doss avec visions au ralenti des corps entassés dans la camion, préparation de l'assaut avec l'inquiétude qui monte en même temps que les soldats monte la falaise, la découverte du champ de bataille, le départ violent, choquant de l'action, l'accalmie après la prise de position des américains, puis le lendemain la terrible contre-attaque des japonais, magistralement filmée, évoquant un fourmillement, une vague humaine d'une puissance irrésistible (vraiment le point fort du film), la mort de Smitty (la musique, son aveu alors qu'il est touché "I'm scared", le désespoir que cela cause chez Doss, son questionnement à Dieu sur la raison de sa présence, et la réponse qu'il reçoit "Help ! " ^^ qui va conditionner sa résolution de sauver le plus de gens possibles de cet enfer). - j'ai trouvé beau le fait que Doss se serve du corps de Smitty pour sauter de la falaise quand il s'avère impossible de rester plus longtemps sur le champ de bataille, il pourra ainsi être enterré au pays. - j'ai été ému par les belles images que Gibson nous a offertes (lance-flammes, le ralenti sur les visages reconnaissants et pleins d'admiration envers Doss quand il est descendu de la falaise, Doss prenant sa douche après son exploit, l'eau qui s'écoule de son corps étant rouge du sang des morts et des blessés qu'il a tenté de sauver, l'image final du film où l'on voit l'évacuation sur un brancard de Doss, qui semble ainsi être un ange flottant dans le ciel. - j'ai aussi été ému par le moment de recueillement avant l'assaut final, la musique, les ralentis sur les visages... - ce n'était pas le propos du film pour moi, mais il fallait bien justifier un peu plus le nom original du film, on montre un peu la réaction des japonais (seppuku avec kaishaku, qui est un suicide par éventration volontaire suivi d'une décapitation par un tiers, attitude kamikaze des japonais se rendant en se faisant exploser avec des grenades). Cela fera peut-être polémique au Japon, car il y a un contentieux sur le sujet des attitudes kamikazes, des civils ayant été forcés par l'armée japonaise à se suicider ainsi, ce qui n'est pas explicite en voyant le film. - j'ai trouvé poignant les témoignages des personnes réelles qui ont vécu cette aventure à la fin du film. - enfin, le film peut laisser croire que Doss a sauvé 75 hommes en les descendant sans relâche un par un de la falaise de manière continue. D'après ce que j'ai lu, son régiment, le 77e, a débarqué en renfort du 96 le 24 avril 1945 et a combattu jusqu'à la chute d'Okinawa le 21 mai. Les "faits d'armes" de Doss se sont étalés à plusieurs reprises sur cette période. Et il faut savoir qu'avant cela, il avait déjà été décoré car Okinawa n'a pas été son premier théâtre d'opérations.


    Je sais que j'ai été un peu long, mais je remercie ceux qui auront eu le courage de lire mon pavé, en espérant ne pas en avoir trop dit. Je trouve que ce Desmond Doss est une personne remarquable, par sa force de conviction, par son humilité, que c'est cela qu'il faut louer. Par contre ce n'est pas un exemple que tout le monde doit suivre concernant son refus doctrinal de ne plus toucher une arme de sa vie, car évidemment, "les forces du mal" auraient gagné la guerre sinon...
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Mel Gibson restera à jamais comme un réalisateur d'exception. Il touche à tous les genres avec toujours cette même force et efficacité. 10 ans après Apocalypto, il revient avec bonheur pour nous faire partager l'histoire d'un homme qui refusa d'utiliser son fusil pendant la guerre et fut donc simplement infirmier. Sacré histoire et quel hommage que ce film pour cet homme qui a sauvé tant de ses compatriotes. On est pris complètement par le film. Les acteurs sont impeccables et les scènes de bataille sont, comme à l'habitude chez Gibson, toujours dérangeante mais toujours réaliste. J'aurai presque voulu classer ce film en chef d'oeuvre, il ne manque au film qu'une bande son digne de ce nom et, hormis Andrew Garfield, aucun acteur n'a vraiment un rôle de grande profondeur. Autre point qui me gêne : la relation entre frère, qui semblait si importante au début du film, est complètement mis de côté par la suite. spoiler: On ne sait même pas ce que devient le frère de Desmond...
    dommage.
    Bref : jamais un des 10 commandements n'aura trouvé autant d'écho que dans ce film.
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Il aura fallu attendre dix, après la claque Apocalypto, pour retrouver Mel Gibson derrière la caméra, toujours aussi vif et précis dans ses images qu'il compose comme un tableau de maître.
    Moi qui suis en général assez réfractaire aux films qui sont un peu trop porté sur la religion, je n'ai jamais été dérangée ici, car je respecte ce personnage qui puise sa force dans sa foi. Même si quelques images sont très clairement composées comme une métaphore du "divin". Jamais il n'essaie d'endoctriner personne, il veut simplement qu'on respecte son choix puisque lui respecte ceux des autres. Il n'est pas question de se battre au nom d'un Dieu, mais de se battre pour protéger son pays. D'ailleurs Desmond ne se bat pas, il veut simplement protéger son pays et donc ses proches. Ce récit atypique est tout simplement beau, respectueux et émouvant.
    Critique complète sur mon blog :
    Timothee A.
    Timothee A.

    6 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2016
    un film tout simplement magistral et grandiose.
    du grand spectacle qui vous tiens en haleine du début à la fin
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Absolument magnifique! Il n'y a pas de mot pour décrire ce chef d'oeuvre! A plusieurs moments des larmes ont coulées sur mes joues tellement ce film est beau! Depuis ma naissance, jamais je n'avais ressenti quelque chose d'aussi fort en sortant d'une séance au cinéma! Andrew Garfield m'a épaté dans ce film contrairement au seul film dans lequel je l'ai vu(c'est a dire the Amazing spiderman). Pour moi, les valeurs de ce film sont que nous n'avons pas besoin d'armes pour nous défendre et que quoi qu'il arrive, malgré toutes les personnes qui se mettront en travers de notre route, on ne doit en aucun cas perdre de vue ce pourquoi on se bat quitte à mettre sa vie en danger. Franchement allez le voir, il mérite d'être vue et revue.
    Leo .B
    Leo .B

    25 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    C'est paradoxal mais, j'en ai mare de noté que des bons films. Mais pour celui-là je vais continuer : Un grand film de guerre. De son OT "Hacksaw Ridge" ce film m'a impressionné. La critique "professionnelle" moyenne le note 3/5...aller comprendre. Il atteint sans soucis et avec moins de budget les sommets du film de guerre. Construit sur un plan sans nous rappeler "Full Metal Jacket" (1/2 du film sur un camp d'entrainement), il attaque le sujet sous un angle particulier, tout en gardant des scènes de guerre à coupé le souffle. Une première partie, ce passant donc aux USA, très réussis, tellement bien que le film aurait pu porter uniquement sur celle-ci. Un juste milieu entre sagesse et images choquantes. Malgré tout, les deux sujets qui me tiennent le plus à cœur dans un film de guerre sont ici, uniquement survolés, la psychologie et la démence. Une photographie assez bien adaptée au budget. Bref à voir sans hésité !
    CharlotteV12
    CharlotteV12

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Un véritable chef d'oeuvre ! Des scènes de combats époustouflantes et un héros atypique qui nous touche autant qu'il nous fascine. Un film qui prend au tripes, j'en suis sortie bouleversée. Assurément un des meilleurs films que j'ai pu voir! Merci pour ce beau moment de cinéma et bravo à ce héros hors du commun!
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Il y a du bon et du mauvais dans ce cinquième long métrage de Mel Gibson, biopic d'un héros de la Guerre du Pacifique.
    Parmi les points positifs, on peut souligner, avant tout, la qualité de la mise en scène, des cadrages et une photographie soignée. Mel Gibson filme la guerre avec un bel équilibre entre la beauté esthétique de ses plans et la violence graphique propre aux conflits armés et à leurs légions de morts et de cadavres mutilés. Le cinéaste ne cache pas les horreurs de la guerre contrairement à de nombreux films hollywoodiens nous montrant des morts "propres". "Tu ne tueras point" a ce parfum de réalisme auquel s'ajoute un effet immersif pour le spectateur. Ces aspects sont vraiment réussis d'autant plus que les effets spéciaux et les scènes d'action sont impressionnantes.
    Pour ce qui est des points négatifs, le scénario en est le principal. L'intrigue et les dialogues comportent de nombreux clichés hollywoodiens. Cela va des scènes romantiques niaises, aux répliques toutes faites, en passant par des message et réflexions grossières. Ce portrait d'un homme qui mérite amplement un film et une reconnaissance du grand public se transforme vite en une hagiographie peu subtile et lisse. Le personnage de Desmond Doss devient une sorte de superhéros peu crédible dans ses actes, contrastant avec l'humilité et la modestie du vrai Desmond Doss.
    Les qualités formelles et techniques sus-citées en fait un bon divertissement mais le fond manque d'intelligence. A force d'en faire des tonnes, cette belle histoire humaine perd de sa saveur. C'est dommage.
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