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    Tu ne tueras point
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    Michael R
    Michael R

    85 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2022
    Un très grand film de guerre tour à tour romantique, pacifique, violent, mais toujours passionnant. Et comme il s'agit d'une histoire vraie, c'est tout simplement époustouflant. Mel Gibson aborde ses thèmes de prédilection (foi, guerre, paix) avec la manière, notamment grâce à un Andrew Garfield qui marche sur l'eau tellement il est parfait. Le reste de la troupe suit la cadence, bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Un film fort en émotion une incroyable histoire vrai.
    Un vrai combat pour preserver ses convictions. Ce film est génial
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Je suis contente, grâce à cet excellent film, d'avoir pu connaître ce monsieur qui est devenu un héros.
    Il y a de longues scènes de combat terribles et beaucoup trop dures à supporter mais cela vaut le coup vraiment de voir ce film.
    C'est un film remarquablement bien réalisé.
    Sylvie B
    Sylvie B

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    époustouflant. .magistral.... ..Les personnages sont poignant de vérité .....les scènes de guerres un peu dur ....mais a voir absolument ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Mel Gibson nous prouve encore une fois son excellent talent de réalisateur. Sûrement un des plus grands films de guerre réalisée à ce jour. Un chef-d'œuvre !
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Dans la thématique éculée des films américains sur l’héroïsme militaire, Tu ne tueras point tiendra assurément une place singulière. S’il s’inscrit dans la longue lignée des films antimilitaristes du métaphysique La Ligne Rouge (Malick, 1998) au burlesque Docteur Folamour (Kubrick, 1964), Mel Gibson substitue à la figure habituelle du militaire détruit – mais destructeur – celle d’un non-soldat pacifiste. Par ce biais, il synthétise ainsi un nouvel horizon pour la place des Etats-Unis sur l’échiquier politique mondiale : un interventionnisme humanitaire, loin des bourbiers qu’ont été l’Irak ou l’Afghanistan. En appliquant le sixième commandement au champ militaire, le réalisateur s’oppose à l’American Sniper de Clint Eastwood. Il impose, en effet, un changement radical dans la perception américaine du courage : il ne faudra pas récompenser celui qui a pris le plus de vies, mais celui qui en aura sauvé le plus.

    Desmond Doss (Andrew Garfield) s’engage dans l’armée après le traumatisme civil qu’a été l’attaque contre Pearl Harbor. Cependant, il refuse de manière catégorique de toucher un fusil. En tant qu’objecteur de conscience, il ne peut concevoir uniquement de mettre son sursaut patriotique qu’à profit des équipes médicales. Par ce choix, il modifie doublement le rapport au corps. Le sien déjà, jugé frêle, ne rentre pas dans le moule de l’usine formatrice de l’armée. Il est dévirilisé par ce rejet de l’arme pour n’être qu’un parasite dont la chair doit subir les marques de l’exclusion (cf. la mise à tabac). Une situation qu’il inversera sur le champ de bataille à propos des corps des blessés qu’il ré-humanise. Il prononce leur prénom, voire même la proximité affectueuse d’un surnom, pour les faire sortir de la dimension d’objet à transporter ou laisser qui leur convient habituellement. Il s’oppose d’ailleurs, par sentimentalisme, à penser d’abord par le critère binaire, objectif et impersonnel de vivant ou mort dans le cas de Smitty Ryker (Luke Bracey).

    En narrant cette histoire vraie, Mel Gibson questionne la temporalité et la spatialité même du combat. S’il filme l’assaut sur Hacksaw Ridge – une crête stratégique à prendre aux Japonais –, le réalisateur se focalise principalement sur les lignes américaines. Il les filme au rythme des balles nipponnes par un montage rapide brouillant les repères. Par les plans rapprochés qu’il utilise à foison, Gibson s’attache à donner une image aléatoire des morts en leur rendant un dernier hommage alors que la barbarie fait rage. Il se concentre également sur les détails, à l’instar des corps déchiquetés ou dévorés par les rats, pour placer le spectateur dans la même logique traumatique que les soldats. Néanmoins, le véritable combat de Tu ne tueras point se joue une fois la confrontation finie, à la nuit tombée, lorsque Doss parcourt cette antichambre de l’enfer à la recherche de soldats vivants, américains et japonais.
    En les maintenant du côté des vivants, le personnage interprété par Andrew Garfield se rapproche d’une figure christique. Une dimension religieuse présente dès le début du film par ce commandement « tu ne tueras point » que le personnage se répète comme un mantra. Mel Gibson joue avec ce messianisme d’abord dans la partie du baraquement en faisant de Doss un martyr. Le cinéaste continue ensuite à se référer à cette imagerie, de manière appuyée, par la douche qui lui est octroyée par un autre soldat et surtout par ce plan sur le brancard semblant voler dans les airs. Néanmoins, le scénario s’emmêle dans cette métaphore christique en proposant – dans sa volonté de grandiloquence – deux moments d’épiphanie : le coup réel porté à son frère et celui mental à son père.

    Il faut dire que tout l’intérêt de Tu ne tueras point exprimé jusqu’à présent ne tient finalement que dans le dernier tiers de l’œuvre. A l’inverse de son propos, Mel Gibson ne parvient à filmer que la guerre, un monde brut et physique. Dans la sphère intime, il se retrouve à son tour sans arme choisissant – de manière automatique – toujours le ralenti pour exprimer un sentiment. De plus, il ne parvient pas à sortir des voies ancestrales du biopic américain. Il noie son récit d’une redondance de scènes misérabilistes, mélangeant alcoolisme et violence, qu’il cache sous une photographie doucereuse. Il impose à son spectateur un étirement des intrigues sentimentales et familiales pour montrer ce qu’Andrew Doss a à perdre sans prendre en compte les capacités, inhérentes à l’être humain, d’être empathique et clairvoyant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    merci Mel Gibson pour ce chef-d'oeuvre, pour nous faire découvrir cette histoire vraie exceptionnelle et touchante.
    Andrew Garfield est grandiose dans ce rôle.
    des films et des acteurs ont eu des oscars et autres récompenses pour moins que ça...ce film mérité d'être reconnu et récompensé comme la perfection !!!
    respect au véritable Desmond Doss, cet homme était un héros .
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    229 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Présentée dans la catégorie hors-compétition à la Mostra de Venise, la cinquième réalisation du grand Mel Gibson fut ovationnée pendant près de dix minutes par le public. Une preuve que son nouveau film Tu ne tueras point est bel et bien celui de sa résurrection en tant que metteur en scène. Avec cette incroyable histoire vraie prenant place durant la Seconde Guerre mondiale et dans le cadre de la guerre que menèrent les Etats-Unis contre l’Empire japonais dans l’océan Pacifique, Mel « Mad Max » Gibson livre en effet un impressionnant film de guerre, un choc brutal et terrassant, une expérience de cinéma éprouvante et bouleversante, bref un des films les plus bluffants qu’on ait vu de l’année 2016 ! Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Desmond Doss, un jeune américain, se retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il veut servir son pays, mais la violence est incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’oppose ne serait-ce qu’à tenir une arme et refuse d’autant plus de tuer. Il s’engage tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est, armé de sa seule foi, qu’il est entré dans l’enfer de la guerre. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il réussit à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés. Il aura donc fallu attendre dix ans pour que le fascinant réalisateur qui sommeille en Mel Gibson se réveille pour nous offrir un tout nouveau film. Après le très réussi et immersif Apocalypto qui nous plongeait dans la décadence de la civilisation maya et la traque d’un jeune guerrier, l’acteur-réalisateur nous revient avec un nouveau film forcément évènement, en cette année 2016 placée pour lui sous le signe d’un incroyable come-back ! En effet, il se trouve qu’à la fin de l’été, Mel Gibson a su briller pour certains dans le film du réalisateur français Jean-François Richet intitulé Blood Father, initiant ainsi un joli retour sur le devant de la scène en tant qu’acteur. Mais le come-back de cette personnalité aussi déviante et incontrôlable que Mel Gibson ne pouvait être aussi réussi sans un retour derrière la caméra pour une cinquième réalisation et prouver qu’il n’a pas totalement disparu des radars. Et désormais, après avoir vu Tu ne tueras point, nous pouvons dire que oui, Mel Gibson est bel et bien de retour, un retour fracassant qui fait à la fois plaisir mais qui fait aussi très mal tant son dernier film est éprouvant pour le spectateur car rempli d’images chocs ! L’acteur des franchises cultes Mad Max et L’Arme Fatale est en effet connu, depuis qu’il est devenu réalisateur, pour aborder des sujets forts et puissants où la violence occupe une place centrale, quitte à entraîner des polémiques. Mel Gibson réalisateur c’est ça : une première petite réalisation sortie en 1994, L’Homme sans Visage, puis vint l’énorme succès qui lui a apporté la gloire et les Oscars du Meilleur film et du Meilleur réalisateur en 1995, Braveheart probablement son meilleur film. Après, il fallut attendre 2004 pour que Mel Gibson sorte son troisième film, le très polémique et rentable La Passion du Christ qui lança la mode du film religieux à Hollywood. Après le gros succès de son adaptation des dernières heures de la vie de Jésus, Mel Gibson livra en 2007 son Apocalypto centré sur les Mayas et impressionna une fois de plus dans la reconstitution et la mise en scène d’une époque perdue. Et donc dix ans plus tard, avec Tu ne tueras point, Mel Gibson prouve qu’il n’a rien perdu de son talent et propose un vrai grand film de guerre qui marquera les esprits encore et encore dans les années à venir. Lorsque la bande-annonce, magnifique, est sortie j’ai rapidement compris que Mel Gibson allait signer un film choc et éprouvant en adaptant une histoire vraie qui ne pouvait au final n’être mise en scène que par lui-même. Pourquoi ? Car nous retrouvons les grands thèmes qui obsèdent le réalisateur : la violence et la religion. Et ce qui frappe dans Tu ne tueras point c’est cette simplicité et modestie avec laquelle le réalisateur nous raconte cette histoire vraie méconnue qui prend aux tripes comme jamais. Pas d’excès de violence, pas de glorification de l’armée américaine, pas de sous-texte religieux dégoulinant et pompeux, non, Tu ne tueras point est un film de guerre puissant certes mais qui sait conserver la parfaite justesse et efficacité pour illustrer les propos de Mel Gibson. Le metteur en scène à divisé son film en deux partie bien distinctes : la première se concentrant sur la vie de Desmond Doss, adventiste et objecteur de conscience, qui s’engage dans l’armée américaine pour non pas prendre des vies comme il l’explique mais pour en sauver. Le film réussit à nous emporter dans le procès qui est fait au personnage et nous présente parfaitement bien ses croyances et le pourquoi de son engagement. Desmond Doss est effet le premier objecteur de conscience américain à avoir été décoré de la Medal of Honor pour ses actes héroïques durant cette bataille d’Hacksaw Ridge (titre original du film). L’objection de conscience est en effet une attitude individuelle de refus d’accomplir certains actes requis par une autorité lorsqu’ils sont jugés par l’individu en contradiction avec des convictions intimes de nature religieuse, philosophique ou sentimentale. L’objection de conscience intervient principalement dans le cadre militaire où elle désigne plus précisément le refus d’accomplir ses obligations militaires comme l’enrôlement ou le service militaire lui-même en s’appuyant sur des opinions philosophiques, morales ou religieuses, qui prônent le respect de la vie humaine. Un sujet passionnant et beau qui donna donc matière à Mel Gibson pour adapter la vie incroyable de cet homme hors du commun que fut Desmond Doss, objecteur de conscience plus que courageux qui s’engagea volontairement dans l’armée et sauva 75 vies durant la terrible bataille d’Hacksaw Ridge sans porter une seule arme. Un sujet qui semblait compatible avec les thèmes chers à Mel Gibson dans sa filmographie. Après une première partie teintée de sentimentalisme (un peu mièvre par moment je vous l’accorde) et d’un débat très intéressant et virulent au sein de l’armée sur la conscience d’un homme motivé pour servir son pays sans toucher un fusil, la deuxième partie se distingue fortement avec l’ambiance de la première. Place en effet à l’horreur pure de la guerre comme si nous étions pour de vrai avec une vision impressionnante de cette bataille qui fut très meurtrière. Beaucoup de films ont su montrer le caractère extrêmement brutal de cette Seconde Guerre mondiale, nous savons qu’il s’agissait d’une boucherie comme nous l’a montré Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg par exemple. Et Mel Gibson, par respect et pour renforcer la reconstitution historique, décide également de montrer l’extrême violence des combats qui, malgré l’hémoglobine très fréquente, n’entrent pas dans un trop plein de gore et de violence gratuite pour le fun mais qui sont montrés avec réalisme, gravité et respect pour tous ces hommes morts dans l’enfer le plus total et inimaginable. Avec ses scènes de guerre à nous décoller la mâchoire, Tu ne tueras point se hisse parmi les films de guerre les plus impressionnants jamais vu sur grand écran. La mise en scène de Mel Gibson est incroyable et réussi à nous immerger dans l’horreur d’Hacksaw Ridge. Par exemple, l’arrivée des soldats américains que nous suivons durant tout le film devant la falaise est juste parfaite pour l’immersion du spectateur. Mel Gibson fait en effet petit à petit monter la tension et le suspense en nous montrant d’abord l’immense falaise avec au-dessus d’elle un ciel sombre inquiétant. Les bombardements de la marine de guerre embrasent ensuite le champ de bataille tels les feux de l’enfer qui se déchaînent sur terre. Et vient ensuite le moment de l’escalade où les soldats découvrent que les gouttes qui tachent leur uniforme ne sont pas de la pluie mais du sang. Le spectateur commence alors à ressentir une forme d’angoisse en découvrant un champ de bataille fumant, silencieux et lunaire peuplé de cadavres, de tripes, de membres arrachés et de rats. Puis tel un coup de tonnerre la guerre éclate sous nos yeux. Des balles sifflent, des explosions assourdissantes, des flammes, des corps réduits en charpie, des soldats transpercés par les balles, des cris de peur et de désespoir, du sang qui se répand sur le sol,… bref Mel Gibson nous entraîne dans une bataille éprouvante, d’une extrême violence et offre des scènes de guerre saisissantes de réalisme et complètement psychopathes avec une intensité comme on n’en avait pas vue depuis Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg. La deuxième partie de Tu ne tueras point est véritablement un déchaînement de violence inouïe comme sait si bien le faire Mel Gibson mais c’est aussi le moment de l’illustration du courage de Desmond Doss qui, sans une seule arme, parviendra à sauver 75 soldats, japonais et américains, de cet enfer. Le réalisateur de Braveheart retrouve ainsi tout son souffle dans cette bataille d’Hacksaw Ridge et traite brillamment l’acte héroïque de Desmond Doss qui guidé par sa foi fit quelque chose que l’on pourrait qualifier de surhumain. Or il s’agit d’un homme, un simple infirmier et objecteur de conscience, qui motivé par ses croyances sauva toutes ses vies de l’horreur, et le film nous le montre d’une manière admirable et prouve dans ses dernières minutes avec les témoignages des vrais protagonistes de la bataille que tout était vrai. Poignant. Porté par un Andrew Garfield habité qui compose une très belle interprétation de Desmond Doss pleine d’innocence et de volonté ainsi que par de très bon seconds rôles en les personnes de Teresa Palmer, Vince Vaughn et Sam Worthington, Tu ne tueras point est un véritable retour en grâce de Mel Gibson qui offre au cinéma un film choc et puissant où le courage et la foi d’un homme surpassent la barbarie de la guerre. Un film marquant par ses scènes de guerre impressionnantes mais aussi par ses propos et l’histoire vraie incroyable qu’il nous raconte. Un grand film tout court, presque un vrai chef-d’œuvre de cinéma, qui nous reste en mémoire après l’expérience ahurissante et traumatique qu’il nous a fait vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Un film époustouflant, tant par la démonstration des conditions de la guerre, que par les nombreux sentiments développés. Un chef d'oeuvre signé Mel Gibson.
    landofshit0
    landofshit0

    249 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2017
    Après 10 ans revoilà Mel Gibson derrière une caméra,il ne m'avait pas manquer le bourrin d'Hollywood, si l'image de son film est belle l’australien n'a malheureusement pas perdu son coté bourrin présent dans ses précédentes productions. Je n'ai aucune affection pour Andrew Garfield qui à le charisme d'une endive,mais là il faut avouer qui a parfaitement le profil du personnage car le vrai Desmond Doss que l'on peu apercevoir en fin de film à ce genre d'allure. Gibson choisi des acteurs de seconde zone qu'il met en scène de façon caricatural,toute la palette des émotions y passe et tout est joué de façon grossière,il n'y a pas un brin de subtilité sur les 2h que compte le film. L'amour entre le personnage principal et la jolie infirmière est vraiment une totale caricature,les sentiments sont apportés façon bulldozer. Ha il est fort pour ça Mel,il a du être conducteur d'engin de gros œuvre dans une vie antérieur car je ne vois pas comment cela peu s'expliquer autrement.

    Desmond vie dans l'amour prôné par le christ,il souhaite comme tout bon américain patriote aider sa mère patrie pour cela il va s'engager dans l'armée américaine. Gibson n'oublie rien du passage obligatoire de l'engagement d'une recrue,à peine arrivé dans son baraquement Desmond va être présenté aux autres par son voisin de chambré. Visiblement il intègre en cours de formation un groupe qui se connait déjà depuis un bon moment puisqu'il règne une grande complicité entre les membres du groupe,qui accueil Desmond sympathiquement,il y a même un des gars qui fait des tractions à poil dans le baraquement. Tous muscles saillants dehors c'était un truc très courant dans les années 40 l'exhibition et la muscu,le culte du corps était l'obsession des nazis.
    Et voici que débarque le sergent instructeur qui est comme dans 100% des films de guerres se trouve être une vraie peau de vache. Il va tout de suite mettre tout le monde au pli,en leur faisant faire le parcours du combattant. Et là ça se passe déjà moins bien pour Desmond qui en l'espace de 5 petites minutes va se faire un vrai ennemi juré en la personne du costaud grande gueule du groupe. Ha oui Gibson ne va rien nous épargner,il va tout faire bien comme il faut.

    Desmond va être prit en grippe par les hommes de sa compagnie qui ne comprennent pas son obstination à ne pas vouloir tenir une arme. Pour le corps d'armée ce gars est une plaie qu'il faut éliminer par tous les moyens. Là encore c'est un bel alignement de clichés et de choses grotesques. Mais l'homme tient bon il ne lâche pas ses convictions et ce n'est ni un passage à tabac,ni l'ordre de ses supérieurs qui le feront plier. Les autres plieront mais pas lui il a la foi et tiens à respecter le commandement tu ne tueras point. Après un certains nombre d'embuche les convictions de Desmond finisses par être acceptées. Il va donc au front avec sa compagnie et son sergent instructeur et le capitaine aussi,allez hop les mecs de l'instruction y vont eux aussi,ils n'ont surement rien d'autre à foutre,il n'ont surement pas de nouvelles recrues à former,non? A cet instant Gibson va lâcher pleinement le coté bourrin qu'il à en lui,il avait réussit à le canalisé quelque peu auparavant mais là il va pleinement pouvoir s'exprimer. En regardant ces scènes de combat on à vraiment l'impression qu'il veut en faire plus que Spielberg avec son soldat Rayn,sauf qu'ici on regarde cette boucherie sans ressentir le poids du massacre. On assiste à une avalanche d'images gores,Gibson insiste bien lourdement avec sa camera sur la tripaille,mais ça ne donne à aucun instant plus d'intensité à ses scènes,c'est de la bidoche étalée point. La guerre c'est dégueulasse,mais ce n'est pas seulement en exposant une avalanche de bidoche que l'on touche. Le film de Spielberg à beau être totalement con il a au moins le mérite de réussir cette partie.

    Desmond lui va essayer de sauver ceux qui combattent,non pas en les empêchant de combattre mais en allant les cherchés sur le champs de bataille une fois qu'ils sont mutilés et qu'ils ont buttés du jap. Lui ne tue pas mais les autres tuent et le sauve même parfois de la mort en tuant des japonais,bon comme ce n'est pas lui qui tue ça doit certainement aller,et évidement qui va le sauver lorsqu'un jap le tient en joue? Son fameux ennemi intime qui va à partir de ce moment devenir son grand pote. La représentation des soldats japonais est faite sans nuance,il m'a fait pensé aux romains dans la passion du christ,qui sont de véritables bêtes sauvages avide de sang,le regard de Gibson est exactement le même,l'homme n'a certainement jamais vu feux dans la pleine et sont armée japonaise déboussolée. Le vilain petit canard va faire changer le regard que porte les autres en rapportant le plus grand nombre d'hommes de sa compagnie à l'infirmerie,et voilà qu'un héros sans armes est né. Le sujet de cet homme aurait pu fonctionner si Gibson n'avait pas chargé la mule,mais comme il n'a jamais fait dans la nuance il n’évite aucun piège,enfin si il nous épargne tout de même la bondieuserie dans laquelle il aurait allègrement pu se vautrer,mais pour le reste il fait absolument tout ce qu'il ne faut pas faire pour parler de l'horreur guerrière.
    Mathieu C.
    Mathieu C.

    24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    le film était très bien il y avait de jolie scène la note du film mérite 10/10

    seul petit défaut se sont les fauteuils car il son état lamentable il son déchiré vu le prix de la séance vous pourriez faire 1 effort a Audincourt salle 8. merci d'avance
    Jordan H.
    Jordan H.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Une histoire époustouflante, un réalisme extraordinaire, du Mel Gibson comme on l'aime.
    Une bataille prenante, des personnages touchant, un des films de guerre les plus réalistes dans le domaine de l'effroi de la guerre et dans la violence des combats.
    AlexLeVengeur
    AlexLeVengeur

    9 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2016
    Un magnifique film sur la vie de Desmond Doss, un médecin qui partit en guerre sans arme et qui, à travers sa foi en Dieu, fera des miracles sur Hacksaw Ridge en sauvant de nombreuses vies.
    La 1ère partie plante le décor et nous présente le personnage principal avant qu'il ne s'engage dans l'argent. Critiquée par certains pour présenter un personnage trop niais, je trouver que cette forme de présentation permet de faire un contraste avec ce qu'il devient quand il rentre dans l'armée et part sur le champ de bataille.
    La 2ème partie du film s'intéresse à la bataille de Hacksaw Ridge et on peut dire que personne n'est épargné, si bien du côté des Américains que du côté des Japonais. Mel Gibson ne censure rien et nous montre l'enfer de la guerre d'une façon rarement vue dans les autre films de guerre.
    Le retour de Mel Gibson derrière ma caméra est réussie et ce dernier nous livre un film qui ne fait aucune concession et qui prend aux tripes.
    tomdjeuns
    tomdjeuns

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Chef d'oeuvre... tout simplement ! Un grand film avec d'excellents acteurs, une musique parfaite et une réalisation au diapason. A voir absolument !
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    "Tu ne tueras point", film de guerre retraçant l'histoire de ce soldat objecteur de conscience devenu héros en sauvant 75 de ses camarades au combat. Si la première partie présente le personnage, le contexte familial et l'incorporation dans l'armée, la seconde retrace les combats sur l'île d'Okinawa et sa boucherie. La réalisation est correcte, les acteurs plutôt bons dans l'ensemble, Andrew Garfield convaincant. L'ensemble n'est toutefois pas très original, les sempiternelles scènes de bravoure, le patriotisme américain au firmament, les musiques et séquences mille fois vus déjà. Une durée excessive aussi. De bons combats, un homme qui s'est battu à sa manière pour ses convictions, de beaux décors en font un film agréable à regarder.
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