Derniers Avis : Landes - Page 2

Ce film est un peu difficile à juger, il a des thématiques intéressantes, mais l'histoire est un peu guindée et pas vraiment accomplie. Les points positifs d'abord : une vision du Sud-Ouest des années 20 jamais vue à l'écran, les conflits sociaux et syndicalistes de ce début de siècle dans une vision moins ouvrier des villes ou mineurs de l'Est, l'arrivée de la modernité dans les campagnes, un début d'émancipation de la femme. Le réalisateur nous fait un peu dans ce film le récit d'une guerre des anciens contre les modernes : le syndicaliste et belle jeune et jeune veuve bourgeoise essaient d'amener dans les forêts des Landes, royaume des grands propriétaires terriens, la modernité technologique et sociale et se retrouvent en but à des hommes et une femme qui entendent bien conserver leurs privilèges de propriétaires. Malheureusement une fois les enjeux posés le film n'arrive pas à fournir un peu de vigueur à une intrigue qui fait du sur-place et perd parfois son temps dans des sous-intrigues sans intérêt, comme celle avec la nièce du personnage principal qui fait à peine avancer la romance de Liéna avec Iban. Quand le film est fini on se prend même à s'irriter devant cette pauvreté de substance qui amène le film à s'auto-complaire dans son esthétique, il est vrai que la forêt landaise est magnifiquement filmée, mais cela au détriment d'une histoire dense pour n'accoucher que d'une évocation un peu appuyée de ce qui aurait pu être un récit plus dense. Le film n'est pas désagréable à regarder, mais il s'en dégage une langueur un peu anesthésiante et parfois irritante qui gâche une richesse thématique désespérément sous-exploitée. À voir néanmoins pour une vision de la société post première guerre mondiale dans un Sud-Ouest rural.

Landes est un film historique, Landes est une histoire vrai, qui raconte les aventures d'une femme qui voulait du changement et du progrès, elle a un rêve : l'électricité. Ce film nous raconte donc son combat et les multiples obstacles qu'elle rencontre: c'est-à-dire sa famille et la "vrai" soif de progrès (social) des ouvriers. Car son rêve "électrique" n'est pas partagé par tout le monde, loin de là. spoiler: Pour finir, au bout de ses maintes tentatives, elle finit par s'exiler à New York, à bord du transatlantique "Legend of Seas", pour réaliser son rêve, et laisse derrière elle ses proches et sa vie de patronne. (Et l'électricité est finalement généralisée dans les Landes à partir de 1925 et dans toutes les métairies).
François-Xavier Vivès nous offre donc un bel éloge féministe, sur la condition de la femme dans les années 20, et un beau combat singulier. Au passage la musique est juste superbe. À voir !

Et la lumière fut ! Avec Landes, on apprend à faire connaissance avec une femme forte incarnée avec grande conviction par l’impeccable Marie Gillain. Là où ce premier film de François-Xavier Vives a plus de mal à nous convaincre c’est dans son sujet assez casse-gueule ; difficile de susciter l’enthousiasme du spectateur vis-à-vis de l’électricité telle qu’elle est considérée aux yeux du personnage de Liéna. Niveau réalisation ça nous laisse aussi indifférent si bien qu’au final ce portrait certes sans fautes dans l’interprétation mais n’arrive jamais réellement à nous faire participer à cette révolution sociale.

C'est ce que j'appelle un film courant d'air, le réalisateur film plein de choses qui n'ont aucun rapport avec l'histoire: les liens difficiles avec sa nièce, les conflits avec les embauchés du domaines. Même l'histoire d'amour est loupée ce qui est pourtant très dure a faire. L'héroïne embrasse le héros pour la première fois vers la fin du film et le lendemain il meurt. On aurait souhaité que le film se concentre plus sur ce projet intéressant qui est l'arrivée de l'électricité. Le film est raté une demi-étoile pour la bonne performances de Marie Gilain qui est une bonne actrice.

Un bon téléfilm.
Ce pourrait aussi être une série TV de l'été.

Effectivement, c'est un film qui parle du passé... nous sommes en 1920, mais cinématographiquement parlant, nous ne sommes pas vraiment en 2013 et c'est tant mieux... Loin d'Hollywood et de ses films sans la moindre imagination, voilà une oeuvre qui mérite le respect et la considération de tout cinéphile convaincu.

Et voilà !! Encore une grosse daube prétentieuse qui terminera sa courte carrière dans l'oubli !! Rien à sauver de ce naufrage, pas même l'image, pompeuse !! Navet soporifique aux dialogues dépourvus de rythme, personnages antipathiques et sans âme, tels des ombres sous fond de drame social et de lutte des classes! Miou-Miou et son pathétique sourire d'épagneul, qui n'a plus fait un seul bon film depuis presque trente ans, il faut qu'elle arrête le cinéma! Tous les ingrédients pour faire un bon film sont là, mais ce qui aurait pu être une véritable tempête n'est ni plus ni moins qu'un petit soupir à peine capable de soulever la plus petite des brindilles !! Cette bouffonnerie caricaturale, triste, morne, plate, insipide et inodore, est ignoble de suffisance, crasseuse d'auto-satisfaction et pue le snobisme intellectuel, où même les décors ne paraissent pas crédibles! Ne perdez pas votre temps, n'écoutez pas les critiques dithyrambiques ajoutées par les "amis", cette daubasse ne mérite que le mépris!

Un premier film en forme de devoir bien appliqué, qui réussit malgré tout à nous entraîner dans l’histoire de ce début de XX ème siècle quand les Landes allaient devenir un eldorado pour quelques propriétaires bordelais. François-Xavier Vives, un garçon du coin y est peut-être resté trop attaché au point de ne pas mettre une patte plus personnelle à ce point de vue formellement historique. Mais Marie Gillain, que l’on n’attendait peut-être pas dans un tel rôle de maîtresse femme y est très bien. Qu’elle y reste, et on la suivra !!

Avis bonus Un documentaire de François-Xavier, sur un gars du pays, Félix Arnaudin, un écrivain qui célèbre Les Landes, c’est assez pesant, voire pontifiant. Les entretiens avec le réalisateur et Marie Gillain se laissent écouter, tandis que les scènes coupées, peuvent le demeurer, sauf peut-être une engueulade entre la châtelaine et son régisseur, de plus en plus amants…

Pour en savoir plus

« Landes » est le premier long métrage du réalisateur français François-Xavier Vives, originaire de la région landaise justement. Ce film – portrait de femme compose un casting hétéroclite avec en chef de file la comédienne Marie Gillain, hélas souvent sous-exploitée au cinéma.

Synopsis Allociné : Années 20, dans les Landes. Liéna, 35 ans, hérite à la mort de son mari de ses vastes propriétés au cœur d’une forêt industrielle et de son drôle de rêve : l’électricité partout sur ses terres. Elle veut à tout prix faire de ce rêve électrique une réalité. Sauf que personne n’en veut, ni son milieu, ni les syndicats. Alors elle se bat, s’entête … mais comprend qu’il existe d’autres batailles à livrer … Quand le destin d’une femme libre rencontre le destin d’un pays …

Marie Gillain, Jalil Lespert, Miou-Miou … soient quelques noms du cinéma hexagonal réunis dans ce « Germinal » Landais. Si Marie Gillain illumine l’écran à chaque plan, les autres membres du casting sont un peu plus en reste, réfugiés derrière des répliques peu consistantes.

De l’autre côté de la caméra, on note un scénario plutôt bien ficelé, même si nous regrettons un peu qu’il ne soit pas plus développé sur certains points (la love story Gillain / Lespert, les personnages secondaires à l’écriture survolée), n’allant jamais gratter là où ça fait mal, ou trop peu. La dimension sociale, pas si maigre au final, et l’académisme prononcé lui confèrent parfois même des allures de téléfilm plus que celles d’un grand long métrage de cinéma.

Nous pouvons tout de même féliciter François-Xavier Vives pour son travail de mise en scène, bétonné autour d’une photographie sublime (les décors naturels des Landes filmés sous leur plus beau jour) qui reproduit à merveille l’intensité de la forêt, et d’une musique judicieusement distante.

Bilan : Un « Germinal » fémina raffiné & élégant, mais hélas terriblement ennuyeux, porté tout de même par une Marie Gillain électrisante.

Anecdote : Pour la petite histoire, Marie Gillain & François-Xavier Vives partagèrent en amont du long métrage leurs influences respectives pour préparer au mieux « Landes » et furent étonnés de constater leurs similarités : « La Leçon de piano » de Jane Campion pour « son rapport à la nature sauvage », et « Out of Africa » de Sidney Pollack, avec un personnage central assez proche de celui de Karen Blixen, interprétée par Meryl Streep.

Un film au déroulement très lent, même si cela semble voulu par la réalisation pour rendre l'atmosphère des lieux et de l'époque, le trait est un peu forcé.
Les acteurs sont tous exemplaires dans leur interprétation, une histoire à voir comme un documentaire plus que comme un film d'auteur.

A voir tout de même.

L'idée du départ semblait intéressante : les Landes au début du XXème siècle avec la vie des paysans, l'exploitation de la résine, une jeune femme qui veut apporter l'électricité (et donc le progrés, croit-elle) à tous jusqu'au plus petit de ses métayers. Mais malgré la beauté de Marie Gillain, celle des costumes, des paysages de pins, de dunes, de vagues océaniques, on reste sur sa faim. Le scénario est mince. La description du climat social et des personnages de grévistes, de paysans ne sont pas très fouillés. L'héroïne ne va pas jusqu'au bout de sa prise de conscience ni de sa révolte contre son propre milieu. Cela se termine un peu comme un couac. Elle fuit vers un autre continent où les villes sont des villes-lumière.

Au nord, c'était les corons. Et dans le sud-ouest, les métairies ? Ce joli film nous dépeint en effet un univers semblable à celui des célèbres mineurs, avec l'évocation de la conditions des gemmeurs (ceux qui récoltent la gemme ou résine de pin) au début du XXème siècle. Et si "Landes" est moins violent que "Germinal", il nous montre qu'eux aussi avaient leur Etienne Lantier local. Cependant, pour être plus feutrée et peut-être un peu trop académique, cette œuvre simple n'en demeure pas moins touchante et fort instructive. Et là où il y a de la gemme, il peut donc y avoir du plaisir.

Un beau portrait de femme en lutte et une jolie réflexion sur la remise en question de ses croyances. Premier film prometteur au casting très bon, mais de nombreuses longueurs rendent le tout un peu trop lourd.

Ne nous méprenons pas sur ce film.....
L'aspect historique même s'il est intéressant n'est pas l'essentiel du film....
Ce que j'ai vu c'est un portrait de femme du début du 20ème siècle....
A ce niveau et malgré le paradoxe d'une atmosphère téléfilm à la Maupassant sur France 2, le film dégage une certaine efficacité....
D'abord Marie Gillain (il faut le signaler) est resplendissante , sa fragile beauté et ses rêves d'Amérique apportent profondeur et poésie au film....
Les paysages sont souvent accrocheurs (le pense aux pins des Landes, à la dune du Pilla)...
C'est un film au rythme lent et au scénario un peu flou par moment, mais il développe une idée sociale relativement pertinente....
Je comprends que son aspect "téléfilm" déplaise...(même avec la participation de Jali Lespert et Miou Miou discrète)
Les dialogues eux donnent dans le naturalisme à la Zola....
L'idée est excellente, Marie Gillain y est sublime dans son expression à mi chemin du romantisme et d'un réalisme peut être monotone...
Reste la forme du film, qui peut laisser dubitatif beaucoup de spectateurs.....
J'ai aimé.

Une bonne idée... qui finit par un film sans souffle épique et des acteurs très mauvais. Très ennuyeux.