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    Landes
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    78 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 août 2013
    1920, les Landes et ses immenses forêts de pins. Fascinée par des images de Manhattan « qui ne dort jamais », Liena ne jure que par la fée Electricité. Convaincue que la lumière pour tous marquera la fin de l’obscurantisme. Quand elle se retrouve veuve à 35 ans et à la tête d’un domaine de 8000 ha, Liena n’a que cette idée d’électrification en tête.
    Cette marque du progrès, elle veut commencer à l’appliquer chez elle en électrifiant les métairies de l’immense domaine. Mais pour les gemmeurs, ces ouvriers forestiers qui exploitent la résine, l’objectif de leur jeune patronne n’est pas prioritaire. Pour sortir de leur servage, ils veulent d’abord améliorer conditions de travail et salaires. Liéna la têtue n’a guère qu’un allié, son régisseur. Insuffisant pour faire face à la colère qui monte de la forêt. Attisée par un « ennemi de l’intérieur », autant que par le parachutage d’un syndicaliste professionnel, la grève tournera au drame.
    Un monde qui finit - celui des grands propriétaires des Landes - un autre qui commence - celui des ouvriers forestiers- l’exploitation sociale contre le progrès, l’ambition ou la jalousie… le film de François-Xavier Vives est un perpétuel entre deux. Et Marie Gillain une convaincante passeuse. Le sujet, original et filmé avec des images et des costumes superbes, aurait gagné en force en s’éloignant d’un certain classicisme. Les personnages secondaires sont notamment traités avec un académisme un peu manichéen.
    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2013
    "Landes" est un portrait de femme comme le cinéma aime nous le montrer !
    À savoir ici, une jeune veuve qui reprend l'entreprise de son mari dans les années 20...
    Les difficultés nombreuses vont se cumuler sur tous les niveaux en nous prouvant ainsi que Liéna Duprat a un caractère fort coûte que coûte. Caractère qui sera mis à rude épreuve malgré tout !
    Sa personnalité combative dans son obsession à électrifier tout son domaine pour le progrès de tous la rendra curieusement aveugle face aux priorités essentielles de tout ses employés...
    Mais bien sûr, tout est axé sur ce personnage féminin certes bien interprété par Marie Gillain et surtout bien filmé puisqu'on la voit sous toutes les coutures, à vélo, à travers les pins, sur la plage ou la dune avec tout le lyrisme qui va avec ! Au fond, un classique du genre...
    Au point d'en oublier le contexte historique, le travail des gemmeurs et les raisons de leur travail.
    Si bien qu'en manque d'explication, on semble mal cerner les enjeux de la colère des métayers, des ouvriers, de leur grève et de leur lutte alors qu'à peine sorti de la première guerre mondiale tout justement se justifiait pleinement... Dommage !
    Trop peu de pédagogie pourtant loin d'être inutile dans cette réalisation qui en devient très vite réductrice alors que beaucoup d'éléments étaient positifs en nous offrant un film assez agréable et bien mis en scène où les acteurs ont tous d'ailleurs contribué à sa qualité.
    Par ailleurs, les images superbes des Landes et de ses pins apportent un plus indéniable à cette histoire vraie.
    Un film qui fait la différence avec la programmation actuelle et qui vaut assurément, malgré quelques lacunes, un passage en salle !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2013
    Les critiques négatives que j'avais lu sont totalement infondées. Le film est poétique, avec de très belles images, le scénario est vivant et les acteurs bien dans leur rôles. Je ne me suis pas ennuyé une seconde
    Marc C
    Marc C

    37 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2013
    Le film vaut pur l'interprétation de Marie Gillain plus que pour sa mise en scène style France 3 Aquitaine. Les événements s'enchaînent un peu mécaniquement. spoiler: La fin est bâclée
    . Dommage, les acteurs dans leur ensemble sont plutôt convaincants mais sous-exploités.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 août 2013
    Qui trop embrasse mal étreint... C'est ce qui arrive à ce beau film qui multiplie les centres d'intérêt (histoire sociale, émancipation de la femme, désir d'enfant...) sans vraiment s'arrêter sur un seul. Reste une belle tentative, contemplative par moment, illuminée par les paysages landais...
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2013
    Une fresque que l'on sent pleine de bonnes intentions mais qui finalement déçoit : les paysages sont beaux mais les différents thèmes sont à peine effleurés : la relation amoureuse, la prise de conscience sociale de Liena, la tante qui ourdit des complots, la sœur dépressive et la nièce,.... Tout n'est que survolé et du coup, l'ensemble ne fonctionne pas.
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2013
    très beau film sur le combat d'une femme voulant le progrès, presque à tout prix. c'est certes très classique, mais la force de l'interprétation de Marie Gillain emporte le morceau. et même si cela se passe il y a presque un siècle, ça reste moderne. il y aura toujours des combats sociaux, et technologiques à mener.
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2013
    On savait qu'au nord c'était les corons. Et dans le sud-ouest ? Les pinèdes, avec dans les années 20, pour les gemmeurs, des conditions de travail et une misère qui n'avaient rien à envier à celles des mineurs. La tentation première, une fois vu Landes, est de fustiger l'académisme rêche du film, son aspect empesé qui l'empêche d'exploiter tout le potentiel d'un beau sujet, tant du point de vue romanesque que historico-social. D'un côté, les propriétaires, exploiteurs éhontés, adeptes de la devise : du pin et des jeux ; de l'autre, les ouvriers syndiqués pour qui sonne la révolte : les résines de la colère ! Un peu schématique tout cela et digne d'un téléfilm honnête de début de soirée, non ? Heureusement, il y a quelques nuances pour donner du relief au tableau. Un magnifique portrait de femme, d'abord, émancipée et têtue, qui a tout d'une héroïne mauriacienne. Marie Gillain, au jeu de plus en plus affirmé, est souveraine. Dans un rôle plus fruste, Jalil Lespert, subtil, fait mieux que lui donner la réplique. La somptueuse photographie du film de François-Xavier Vives, avec notamment ses échappées belles du côté de l'océan, participe de l'indulgence (estivale ?) qu'on est en droit d'accorder à Landes.
    jspl
    jspl

    22 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2013
    Je mets une étoile pour les Landes, région chère à mon cœur... Et encore... que de clichés!!! L'ensemble est lent, mou, manque de souffle, d'inspiration, de talents, bref le tout distille un ennui profond.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 août 2013
    Landes…mise en scène ultra classique mais bien foutue. Ce n’est pas un téléfilm made in France 3, c’est un vrai film de cinéma avec Marie Gillain qui le porte à bout de bras et qui s’en sort plutôt avec les honneurs. On est dans le social, dans les années 20, dans les Landes. Le « maitre » vient de mourir, sa femme reprend ses affaires, à savoir les pins, la résine, le bois et une nouvelle…invention qui se démocratise, l’électricité. C’est un conflit entre les conservateurs, ces horribles propriétaires terriens qui ne veulent rien modifier à rien, et les autres, ceux qui se disent qu’un peu de justice ne ferait de mal à personne.
    On entre facilement dans ce film au rythme un peu lent, mais qui convient bien à l’époque et au propos. Il y a de bonnes idées de mise en scène, de jolis décors, de beaux paysages, de petites histoires dans l’histoire assez intéressantes, et je me félicitais d’avoir eu le courage d’aller voir ce film…même à reculons. Sauf que…les dix dernières minutes, ben c’est n’importe quoi ! Le réalisateur semble avoir été menacé par la prod pour terminer son film au plus vite, genre avec un flingue sur la tempe, parce que dans le genre ellipse, c’est en fait des trous noirs qui nous emportent vers une fin baclée, rapide, et frustrante, même si les explications attendues sont données sur des cartons à lire.
    labellejardinière
    labellejardinière

    72 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 août 2013
    Cela se veut probablement un "beau" portrait de femme, libre et audacieuse, sur fond d'Histoire (sa seule "audace" étant en fait d'apporter à ses métayers la fée électricité, symbole majeur du progrès selon son défunt mari, dont elle reprend la tâche par piété conjugale, alors que ces derniers voudraient pouvoir manger à leur faim et avoir un statut dans leur 2ème activité sur le domaine Duprat, celle de gemmeur, aligné sur celui des ouvriers d'usine). Mais la chronique de l'après Grande-guerre est à peine esquissée (lutte des classes, pesanteurs sociales et familiales, rancoeurs recuites), les personnages ne dépassent pas l'état de marionnettes ou de silhouettes, et ne restent au positif que quelques images réussies sur les Landes du début des années 20, entre pins à l'alignement, si vulnérables aux incendies, et Atlantique aux plages désertes. La femme, "Liéna", au portrait de laquelle ne parvient pas François-Xavier Vives, est incarnée par Marie Gillain, entourée de quelques autres Belges (coproduction oblige), de Miou-Miou en soeur aînée hors d'âge (les 2 femmes, on l'imagine, n'étant pas du même lit), Jalil Lespert en régisseur, puis confident, puis amant, puis victime expiatoire (sans surprises, à chaque fois), et quelques autres (dont Tsilla Chelton, en vieille parente, dans une scène où elle joue les utilités, pour la dernière fois à l'écran - décédée en 2012, à l'âge de 92 ans, à Bruxelles - Française, elle a habité en Belgique une grande partie de sa vie). Pour un film récent sur la région landaise, "en costumes" aussi, on préférera évidemment le "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller, datant lui aussi de 2012 : même époque, même milieu, mais des enjeux, du drame, une vraie vision de cinéaste (pour une adaptation réussie d'un grand roman), et non un laborieux académisme au service d'un scénario tiédasse, comme ici.
    galau7
    galau7

    28 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2013
    Trop lent, trop superficiel, une fin bâclée. De plus les acteurs donnent l'impression de ne pas jouer ensemble. Dommage pour cette histoire qui méritait mieux.
    Thierry M
    Thierry M

    136 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2013
    Tres beau film , bien realiser avec une Marie Gillain assez grandiose.
    Dionakrin
    Dionakrin

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2013
    Superbe film. Le casting est très très bon. Les décors sont magnifiques et on ressent une certaine magie tout au long du film. Le scénario, un peu long à se mettre en place, est finalement plein de rebondissements.
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2013
    1920. Liéna (la seule originalité du film que ce prénom singulier) a 35 ans. Elle vient de perdre son (riche) époux, Pierre Duprat, et, seule nouvelle titulaire du patrimoine familial (elle est bréhaigne), elle entreprend de mener à bien le projet qui tenait tant à coeur à son défunt mari, raccorder au réseau électrique l'ensemble des métairies de son immense domaine de 8.000 hectares. Comme on est dans les Landes, il y a surtout des pins à perte de vue, et les métayers sont aussi gemmeurs pour la distillerie Duprat. En plein conflit social, renaissant sans arrêt de ses cendres (en particulier quand arrive pour souffler dessus, façon lutte des classes, un meneur syndical belge), la jeune femme se retrouve rapidement en délicatesse à la fois avec les autres gros propriétaires (dont surtout sa grand-tante par alliance Hector, redoutable veuve, qui ne lui pardonne pas d'avoir voulu prendre les rênes des intérêts familiaux), et les métayers misérables. Côté sentiments, après avoir envisagé d'adopter un orphelin de guerre (un poil trop tôt pour la vraisemblance juridique cependant, car la loi ouvrant l'adoption aux mineurs ne date que de 1926 !), elle essaie d'assouvir son mal d'enfant avec sa petite-nièce Suzanne (qui a l'âge d'être sa propre fille, mais est la petite-fille de sa demi-soeur très aînée, Madeleine/Miou-Miou - au moins 10 ans de trop pour le rôle - laquelle aurait l'âge plutôt d'être sa mère à elle...), et se rapproche d'Iban, le Basque taciturne (mais bel homme) qui assure les fonctions de régisseur. Tel que, entre conflit social, romance et histoires de famille, cela paraît prometteur. Hélas, François-Xavier Vives (dont c'est le 1er "long"), s'il a su bien s'entourer (par exemple avec la costumière réputée Elisabeth Tavernier), si son travail technique est impeccable, ne réussit jamais à captiver le spectateur, qui attend (en vain) les enjeux et la passion promis. C'est poli, joli et vide. Marie Gillain en Liéna convainc moyennement il est vrai (coproduction belge). On préférera Jalil Lespert en Iban, et plus encore le personnage de la tante Hector (Rosalia Cuevas, autre Belge). « Fin » au bout d'1 h 35 : « tiens déjà », on s'est poliment ennuyé, espérant toujours en quelque chose de vivant, d'intéressant... jamais venu.
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