Avis : Belle et Sébastien - Page 8

Malgré un certain nombre d'invraisemblances, parfois grossières, "Belle et Sébastien" fait partie de ces films qui peuvent plaire tout autant aux adultes qu'aux enfants. Les paysages sont magnifiques, l'histoire est belle, c'est tout à la fois écolo, féministe et humaniste, on ne s'ennuie pas une seconde, que demander de plus !

Très loin de mon enfance, ici le traitement se veut sur les moyens et le paysages et non sur les personnages (hyper caricaturaux). 1/5 !!!

40 ans après, remis au gout du jour ; l'idée de départ de cette fabuleuse amitié fonctionne toujours aussi bien. LEs enfants découvriront le film que les parents ont sans doute vu et revu... Ou il faut reconnaitre, que le tout est assez humanisé. Des décors certes, somptueux mais un peu "too much". Tout l'ensemble est modernisé. Par là, les dialogues qui parfois feront regretter l'original. Mais aussi dans sa mise en scène plutôt réussit. Et ceux, tout en gardant au maximum (car nombreux sont les "remakes" qui n'arrivent pas à garder l'esprit de l'original) l'essence même de ce qui a fait une réussite ; la série des années 60. L4histoire diffère quand même légèrement, mais le charme y ait ; et c'est sa ; qui fait que ce remake est une belle réussite qui dégage parfaitement l'esprit de la série (mais façon 2013). Les acteurs jouent pour la majorité avec sincérité, même si certains se démarquent plus que d'autres (et quelques uns un peu plus piètre que d'autre^^). Donc oui, c'est plutôt naÏf, plein de bons sentiments et j'en passe... Mais en cette fin d'année, c'est une superbe sortie familiale. Par contre, les plus grands, qui ne pourront qu'indéniablement constater que Nicolas Vanier possède un vrai talent dans la façon de filmer la beauté de la montagne, l'amitié... Mais constateront que pour le coup, le contexte de la seconde guerre mondiale est un peu inutilement replacé dans cette histoire ou un autre contexte aurait pu rendre plus le film plus "doux" (mais peut être à t-il voulu que le film ne sombre pas trop dans le mélo (car associé le contexte de la seconde guerre mondiale même si celle ci n'apparait pas concrètement, ajoute un point ; un peu moins enfantin (par là, je me comprend)). Bref, un gentil film de Noel à apprécier en famille, certes un peu larmoyant et pleins de jolis sentiments. Mais qui sauve l'honneur par rapport à la série dont il est le remake. Certains trouveront cela un brin trop gentillet, mais cela reste ; "la belle et Sébastien"... Les amateurs et les plus jeunes apprécieront certainement cette production réservée à toute la famille, ou l'on ressort plein d'étoiles (et pourtant je ne suis pas spécialement fan, ni friand de ce genre de film ou de ce style d'histoire).

Les vacances de Noël sont souvent un prétexte pour la sortie d'une profusion de films familiaux plus ou moins réussis. Ici, c'est clairement le haut du panier. En contextualisant cette histoire d'amitié pendant la seconde guerre mondiale, Nicolas Vanier hausse les enjeux du récit le rendant attachant et prenant. D'autant plus que sa réalisation parvient à mettre en valeur de somptueux décors.

La période de Noël est toujours le moment propice pour les contes et grandes aventures au cinéma. Après La Reine Des Neiges et Le Hobbit : La Désolation De Smaug, un film français vient lui aussi nous raconter sa jolie histoire, Celle de Belle Et Sébastien.

Les deux remakes de la Guerre Des Boutons semblent avoir donné envie aux producteurs français de se replonger dans les classiques du grand et petit écran pour aller rechercher les meilleures histoires. Si le cinéma français n'était jusque là pas vraiment dans une politique de remake, il y a désormais comme une nouvelle mode. Rien que cette semaine nous avons le droit à une nouvelle version de Belle et Sébastien mais aussi d'Angélique ! et dans quelques semaines ce sera La Belle Et La Bête.

Faut il encore présenter Belle Et Sébastien ? Série culte de 1965 imaginée par Cécile Aubry qui s'est poursuivie par deux suites, une série de livre et un dessin animé dans les années 80, cette histoire a bercé de nombreux génération pendant plus de vingt ans. Son portage sur grand écran va permettre à une nouvelle génération de découvrir cette histoire reprise en main par l'explorateur et cinéaste Nicolas Vannier qui au lieu d'en proposer une version actuelle a préféré resituer cette histoire durant la seconde guerre mondiale.

Si la trame de l'histoire reste fidèle à la série en reprenant des points clés. On peut vraiment s'interroger sur l'utilité d'y intégrer la traque des juifs une idée déjà utilisée par La Nouvelle Guerre Des Boutons de Christophe Barratier. Si le but est de faire découvrir l'histoire de Belle et Sébastien à une nouvelle génération, cet aspect de l'histoire risque totalement de leur passer au dessus de la tête car le but principal du film reste cette belle histoire d'amitié entre un jeune garçon et son chien. Faut il vraiment encore réveiller ce tragique souvenir alors que nous sommes désormais à l'heure de l'Europe et de la grande réconciliation ? Laissons les professeurs se charger de l'Histoire !

Si Mehdi, le jeune héros de la série, est bien sur maintenant trop âgé pour reprendre le rôle de Sébastien, les fans de la série seront certainement content de le retrouver dans le petit rôle de André le Bûcheron. Le nouveau Sébastien est interprété avec beaucoup de naturel par Félix Bossuet dont il s'agit du premier rôle. Tout à fait adorable il porte sans peine cette histoire et sa relation avec son chien. Il est étonnant en revanche de trouver Tchéky Karyo dans le rôle du grand père adoptif car on a plus l'habitude de le voir en méchant. Il parait d'ailleurs pas vraiment fait pour ce rôle et manque de naturel. L'autre bonne surprise du film est la très belle Margaux Chatelier qui, si elle n'en est pas à son premier rôle, devrait réussir à se faire un peu plus connaitre avec ce long métrage.

Si on pouvait craindre que cette adaptation sente un peu la naphtaline, Nicolas Vannier arrive à signer au contraire une très belle version qui devrait ravir petits et grands. De très beaux paysages de montagne et une histoire d’amitié intemporelle en font une sortie idéale pour ces vacances de Noël.

Nicolas Vanier sait filmer la montagne. C'est une certitude. La caméra s'attarde longuement sur les montagnes enneigées, les vertes prairies, les falaises abruptes. Les animaux, aussi : vol d'un aigle, chamois en train de paître, loups. Mais trop, c'est trop. Je me serai cru dans un documentaire animalier à un moment. La bonne idée, c'est d'avoir placé l'action dans ce petit village perdu dans les montagnes pendant la seconde guerre mondiale. Cette période historique est toujours très intéressante et elle amène ce sentiment de peur, d'oppression, de suspens qui sauve le film de l'ennui profond. Adulte, c'est ce que j'ai retenu. Enfant, je peux concevoir qu'on s'attache plutôt à cette relation entre ce gosse orphelin et ce chien dont la fourrure est aussi blanche que la neige. Plus qu'une relation, ce sont de véritables aventures d'adulte à la Club des cinq ou Clan des sept qu'ils vont mener tous les deux. Mais bon, voilà. Les romans d'Enid Blyton, c'était quand j'étais gosse que je les dévorais. Aujourd'hui, ils sont dans un carton. C'est cruel mais ça vaut aussi pour ce film à voir avec son fils, fille, neveu, nièce, mais qui moi ne m'a pas touché et que j'oublierai bien vite malgré ses beaux panoramas et le joli minois de Margaux Chatelier.

Une adaptation sage de la série télévisée des années 70 qui a bercé beaucoup d'enfants à cette période là et dans la salle ou j'ai vu le film, il y avait plusieurs génération, petits et grands. Ce long métrage de Nicolas Vanier, explorateur, aventurier, réalisateur de documentaires auquel on lui doit le magnifique "Le dernier trappeur", nous montre une belle amitié entre un petit garçon et un gros chien pendant la seconde guerre mondiale dans les montagnes, la bète étant la proie après avoir mordu un Allemand. On ne boudera pas le plaisir de voir de superbes paysages montagnardes en été comme en hiver mais j'ai trouvé que "Belle et Sébastien" manquait un peu de punch. La chienne est bien dressé, le petit garçon joue bien de même que Tchéky Karyo excellent en beau père. Il y a de l'humour et la chanteuse ZAZ chante une magnifique chanson au générique final. Pas mal dans l'ensemble mais qui ne marquera pas les esprits dans le futur, je pense.

Je commence par admirer la beauté de ce film. Visuellement, c'est une grande réussite et Nicolas Vanier est l'un des meilleurs pour montrer la nature et les animaux. Ensuite, je constate que l'histoire est intéressante, assez bien imaginée et c'est très agréable à regarder, c'est un film vraiment mignon. Cependant, j'espérais plus d'aventures, plus de vitalité que ça. Je suis assez déçu de ce côté-là. enfin, je termine en saluant la performance du jeune garçon, Felix Bossuet !!

Belle et Sébastien est sans conteste l’adaptation que l’on n’avait pas venue venir. Premièrement, le modèle d’origine est une série française des années 60 (série animée par la suite) qui a émerveillé toute une génération mais dont la nouvelle ignore quelque peu l’existence. Et enfin, il s’agit d’un film de Nicolas Vanier, réalisateur naturaliste plutôt habitué à adapter ses propres histoires, fictives (Loup) ou documentaires (L’Enfant des Neiges, Le Dernier Trappeur). Étonnant de voir ce cinéaste à la tête d’une telle adaptation ! Surtout que, si le film est adressé au plus jeunes en cette période de Noël, les fans de la série originelle l’attendent au tournant !

Belle et Sébastien, c’est avant tout une histoire d’amitié dans le décor montagneux des Alpes. Entre un petit garçonnet orphelin recueilli par un montagnard et une chienne. C’est ce qui ressortait principalement de la série et c’est que reprend principalement le film. Mais pour étoffer son film (qui, rappelons-le, est adapté d’une série télé de 13 épisodes), Nicolas Vanier et ses scénaristes se sont permis bon nombre de libertés. Comme le cadre historique, celui de la Guerre Mondiale (1943 plus exactement), qui introduit une histoire de soldats allemands tentant de déjouer les plans d’un passeur, en y liant une histoire d’amour. Ou encore les raisons de la rencontre entre Sébastien et Belle. Cette dernière n’est pas une chienne échappée d’un chenil, mais abandonnée par un maître odieux qui terrorise la région de par sa présence (des moutons retrouvés morts l’accusent, les fermiers la considérant alors comme une « bête » qu’il faut terrasser). Sans compter qu’ici, Sébastien n’est qu’élevé que par son grand-père de substitution César. Il y a bien Angélina mais à aucun moment il n’est spécifié qu’il s’agisse de sa petite-fille ou non. D’ailleurs, pas la moindre présence du petit-fils Jean. Plutôt cette histoire d’amour entre Angélina et le docteur/passeur Guillaume. Romance dont on se serait bien passé, il faut se l’avouer.

Tant de changements qui n’enlèvent en rien le charme de cette version cinéma. Oui, il y a des différences ! Oui, le scénario est travaillé de telle sorte à avoir quelque chose à raconter au risque de meubler par moment ou de tomber dans la facilité qui sent bon la niaiserie (le final est expédié en deux coups de cuillère à pot, avec surdose de bons sentiments en prime)! Mais il ne faut pas oublier ce pour quoi le film a été réalisé. Pour faire découvrir à la jeune génération cette touchante histoire d’amitié entre un enfant et un chien sauvage. Notamment en cette période de fêtes, idéale pour ce genre de divertissement familial. Et sur ce point, le film met irrémédiablement dans le mille en proposant des séquences qui seront émouvoir les plus jeunes mais aussi bon nombre d’adultes, sans aucune difficulté. Tout en apportant sa partie nostalgique aux incontournables de la série via l’apparition de Mehdi El Glaoui (l’interprète originel de Sébastien) et les reprises de la chanson du générique (l’originale et une autre version, chantée par une Zaz qui va en toucher plus d’un). Pour dire que Vanier s’est préoccupé à satisfaire le moindre de ses spectateurs.

Sans pour autant oublier son public, adepte de belles images. Et même si Belle et Sébastien n’est pas une histoire venant de lui, cela n’empêche pas Vanier de faire un film à sa manière ! Naturaliste comme il est, il prend son temps pour filmer les splendides paysages alpins. S’attardant sur des vallées verdoyantes, des falaises abruptes vues du ciel, la faune qui gambade dans les herbes (bouquetins, chèvres, sangliers, marmottes…), filmant avec grâce un aigle en plein envol. Le tout accompagné d’une musique féérique signée Armand Amar (Amen, Indigènes, Welcome, Home…) qui complète l’embellissement apporté par les images. Si vous n’êtes pas pris par la trame du film, vous ne pouvez rester insensible au charme des paysages qui s’offrent à vous !

Et là où Belle et Sébastien devait réussir son coup, c’est bien dans le choix de l’interprète du jeune garçon (le chien n’étant qu’une histoire de dressage). Et en la personne de Félix Bossuet, on peut dire que l’équipe a trouvé une bonne bouille, mignonne et attendrissante. Qui fait oublier la plupart des comédiens adultes qui, finalement, ne servent que de figurants. Notamment Margaux Chatelier, Dimitri Storoge et Andreas Pietschmann, qui ne font que jouer sans se démener. Hormis un Tchéky Karyo devenu incontournable dans le cinéma français (on le voit partout !), qui semble savoir tout jouer, même un vieux montagnard (bien loin des rôles de mafieux ou de ripoux qui lui ont souvent été attribués).

Belle et Sébastien n’est certes pas le film le plus mémorable. Mais il a tout ce qu’il faut pour être le film à montrer à ses enfants. Celui qui saura leur mettre des étoiles dans les yeux pendant les fêtes de Noël. Celui qui saura les émouvoir via une histoire véritablement touchante. Et enfin, celui qui saura réveiller la nostalgie chez la génération qui se souvient ardemment de la série signée Cécile Aubry. À défaut d’atteindre le succès d’un Disney de grande qualité, Nicolas Vanier peut se vanter d’avoir réussi son pari haut la main !

Un cadre de tournage magnifique, des images fantastiques pour tous les amoureux de la montagne et un scénario plutôt bien construit font de ce Belle et Sébastien, un bel hommage à la série éponyme.Gentil, naïf et paisible, le film divertira les âmes fatiguées et les enfants ...

Revisiter un mythe comme Belle et Sebastien n'était pas chose facile. Nicoals Vanier habitué au tournage en plein air réalise une très belle histoire.
On ne peut rester insensible à cette belle histoire portée par de très bons acteurs : le vétéran Tchéky Karyo et le novice Félix Bossuet.

Avec de belle prouesse et surtout une réalisation digne d'un documentaire, ce film est un très beau familial avec une très belle.
N'oublions Belle qui est dans ce film une actrice à part entière.

belle et sébastien est une histoire sympathique et pleines d'émotions entre 2 êtres qui se lie d'amitié sur fond de guerre mondiale. il y a de bon acteurs surtout le gamin et le chien sont sublimes. puis il y a aussi de très jolis paysages. à voir avec des enfants qui leur plaira bien comme film mais qui ne sont pas trop destiné au trop bas âges à mon avis.

Belle et Sebastien est un merveilleux film à voir en famille puisqu'il ravira à la fois petits et grands. Des paysages magnifiques, un gamin mignon, un beau chien et plein de bons sentiments font de ce film un divertissement agréable et plaisant à regarder. Toutefois si l'on veut avoir un regard plus critique, on se rendra compte, que les acteurs ne sont pas tous excellents, que le scénario est maigre, et que la méchanceté et le mal n'existent pas car tout le monde est gentil même les méchants nazis...
Au final, on se rend rapidement compte que ce film est réalisé par Nicolas Vannier, maitre des documentaires en milieu extrême ! Cela lui permet d'ajouter sa patte dans ce ce film, à savoir une France et ses montagnes magnifiées, seulement il est bien meilleur dans les documentaires que dans les films car la qualité de la réalisation ou le scénario sont très moyens.

Si l'ensemble ne brille pas par son originalité (scénario convenu et mise en scène anonyme), et malgré les sévères lacunes de direction d'acteur du réalisateur, la sauce prend plutôt bien, grâce au gamin super attachant et surtout au chien qui pique la vedette à tout le monde. C'est mignon donc, ça sent un peu le renfermé malgré les grands espaces, mais c'est fait avec suffisamment de bonne volonté pour être touchant. Inoffensif et réservé en priorité aux (très) jeunes.

Nicolas Vannier nous présente un remake d'une de nos plus tendres séries d'enfance. Crime de lèse majesté. Aussitôt, nous revient en mémoire la beauté et l'espièglerie du jeune Mehdi El Glaoui mais aussi le visage de Cécile Aubry, l'auteur-réalisatrice de cette histoire fusionnelle entre un petit garçon et un énorme chien nounours. C'est elle qui en introduction nous contait l'histoire de Sébastien.

Réfractaires donc, on craignait le pire. Et curieusement, même si le contexte historique n'est pas vraiment identique, même si on retrouve Mehdi sous les traits d'André, un "vieux d'au moins 50 ans", même si nous n'avons plus la capacité d'émerveillement de notre enfance, on marche à fond. On dévore les magnifiques paysages de montagne, on rêve de pouvoir passer la main dans la fourrure de Belle et on voudrait consoler le nouveau petit Sébastien.

Notre coeur d'enfant prend le dessus sur notre cynisme.