Avis sur Bonjour les vacances II

Si Bonjour les vacances n'a pas exalté le public français, il fut et reste encore aujourd'hui l'une des comédies préférées des Américains. Il n'est donc pas étonnant de voir débarquer deux ans plus tard une première suite qui sortira chez nous directement en vidéo. Et on comprend pourquoi... Désormais réalisé par la future réalisatrice d'Allô maman ici bébé, Amy Heckerling, Bonjour les vacances II est un ratage total qui amusera certes l'Américain moyen mais rebutera fortement le spectateur européen peu friand des stéréotypes appuyés... Car si l'histoire de cette séquelle est originale voire même sympathique (après les routes américaines, la famille Griswald fait le tour de l'Europe), c'est avec un sens profondément débile de la ringardise que les nouveaux gags vont être présentés... Ainsi, plus malchanceux que jamais, notre belle famille va être blousée sur la marchandise et leur voyage de luxe gagné après un jeu télévisé s'avère pauvre comme un rat d’église : leur suite londonienne n'est en fait qu'un hôtel miteux, ils se font voler leur caméra par un Parisien, créent sans le vouloir une bagarre générale dans un village allemand et Ellen va même se faire enlever par des truands italiens. Comédie américaine filmée du point de vue des Américains pour plaire exclusivement à un public américain, Bonjour les vacances II oublie toute objectivité et sert des stéréotypes grossiers sur un plateau d'argent. Ainsi, les Anglais sont polis à l'extrême, les Français sont de véritables connards, les Allemands sont d'invétérés fêtards et les Italiens sont des charmeurs. On pourra noter la volonté de présenter notre chère famille (et par conséquent le peuple américain) comme des êtres vraisemblablement stupides, peu cultivés et parfois impolis mais le tout reste trop constamment trop exagéré, grossier et sans réel humour. Restent heureusement les délicieux passages avec le récurrent cameo purement montypythonesque d'Eric Idle en piéton ensanglanté aussi poli que peut l'être un Anglais qui va se retrouver à chaque fois martyrisé par les Griswald dans chaque pays où ils iront ou presque. Bref, Bonjour les vacances II part d'une bonne intention mais se retrouve être une comédie sans panache ni talent à l'humour facile et à la morale déconcertante. À éviter, surtout en VF.

"Bonjour les vacances 2", comédie américaine réalisée par Amy Heckerling sortie en 1985.
Suite du premier long métrage réalisé par Harold Ramis "Bonjour les vacances ..." en 1983 adapté d'une série publiée dans le journal satirique " The National Lampoon". Un remake du premier film "Vive les vacances" sort en 2015.
Nous retrouvons dans "Bonjour les vacances 2" la famille Griswold en road trip à travers l'Europe avec toujours Chevy Chase et Beverly D'Angelo. Si le premier film fut un grand succès populaire le deuxième n'est hélas pas à la hauteur, avec un moins bon traitement. Un divertissement beaucoup plus burlesque mais aussi beaucoup plus vulgaire dont les personnages sont moins attachants. Une enfilade de gags et de clichés que ne parvient pas à emporter le spectateur.

“Bonjour les vacances 2” s’inscrit dans les comédies burlesques américaines des années 80. Un humour tiré par les cheveux, dans l’exagération, dans le cliché de bout en bout, mais qui sait être dosé suffisamment sagement pour le rendre amusant et cohérent. Certes, le scénario est tout ce qu’il y a de plus basique et mériterait une intrigue plus poussée, mais est-ce que c’est ce qui est attendu de ce type de cinéma ? La réponse est non, car il reste avant tout un divertissement. Alors oui, ça ne vole pas bien haut, mais on peut reconnaître le caractère du long métrage par des personnages haut en couleur, un humour très américain mais qui ne m’a pas déplu. La VO apporte bien entendu un autre regard sur la barrière des langues que je ne peux que la recommander pour le voir. Quelques séquences sont à noter, avec de jolies surprises qui rendent le film sympathique à l’image de la famille Griswold. Au final, le voyage en Europe est parsemé d'embûches, un humour très tranché qui peut déplaire à certains, on retrouve aussi ce grain typique des films américains des années 80. Il n’arrive pas à la hauteur de “Y a t-il un pilote dans l’avion ?” mais a le mérite de proposer une histoire simple, originale et cohérente.

Je suis tellement fan du premier volet qui est un must absolu et qui, encore aujourd'hui, fonctionne à merveille. Cela faisait des années que je n'avais pas regardé ce second volet, mais maintenant, je comprends mieux. Ce n'est que très très rarement drôle, souvent vulgaire gratuitement et sans queue ni tête. J'ai halluciné en voyant des actes très très osés où l'on voit un présentateur télé enlacer la jeune fille de la famille, lui peloter les fesses, le serveurs français faire des allusions sur le physique de la fille des Griswald... Des choses qui seraient IMPOSSIBLES dans un film aujourd'hui. Mais ils s'offusquent de voir la sex tape de la mère être vendue et affichée en pleine rue... Curieux point de vue quand on réfléchit... Abus et agression d'une mineur, OK, mais distribution d'un film olé-olé de majeurs, SCHOCKING. Vraiment un gros décalage par rapport aux temps actuels. Rien que pour ça, et je dirai, juste pour ça, le film vaut d'être regardé, comme un ovni d'une période révolue.

Il était évident qu’après le succès de Vacation, on allait hériter d’une suite, logique, nous permettant de retrouver la famille Griswald (ici épelée Griswold) et ses mésaventures hilarantes.

Ce qui avait fait la force du premier film se retrouve dans le second, même avec l’absence d’Harold Ramis, remplacé ici par la talentueuse Amy Heckerling (qui avait déjà réalisé le fabuleux Fast Times at Ridgemont High). En effet, European Vacation est aussi chaleureux, irrévérencieux et presque touchant dans son portrait d’une famille moyenne Américaine, à première vue insupportable, mais en creusant bien universelle. Et pour cela, John Hughes sert un nouveau scénario parfaitement troussé… jusque dans ses dix dernières minutes où le film devient moins réaliste (toute l’histoire du kidnapping) et perd ce qui faisait du premier opus une référence de la comédie. Heureusement, cela ne vampirise pas tout le film, qui s’amuse à envoyer un grand nombre de clichés sur les Européens toujours très drôles pour un peu qu’on ait du second degré. Le fan du premier film peut admirer Chevy Chase servir une nouvelle fois son numéro de gendre parfait et Beverly D’Angelo jouer son contrepoint plus raisonnable et tout aussi importante au bon déroulement du film. Les deux nouveaux acteurs qui jouent les enfants sont bons et certains cameos sont très efficaces, comme Eric Idle ou Mel Smith.

Si on oublie les 10 dernières minutes, European Vacation n’a rien à envier à son ainé, tant il est du même acabit : aussi amiable et adorable, drôle et touchant.

Vu après les deux autres opus de la série car on ignore souvent qu'il existe... et pour cause : c'est un énorme pavé qui tombe dans la mare de cette série. L'histoire : après Walley World, notre famille s'embarque dans un voyage européen gagné dans un jeu télévisé, voyage vite mouvementé par le décalage des habitudes américaines et "locales". Si l'on rigole (ou au moins sourit) dans les deux autres, ici rien de rien, à part de l'agacement de voir des clichés vieux comme le monde ressortir et êtres poussés à l'extrême... En bref, de "l'european bashing" (dénigrement européen) à l'état pur... Je passe sur le doublage VF à l'accent très prononcé qui devient vite agaçant. En plus un "gag" récurrent devient vite très pénible : spoiler: la jeune Audrey est maintenant fiancée et appelle sans arrêt son homme resté en Amérique pour se plaindre de l'Europe, ou se plaint le reste du temps de ne pas être avec son fiancé... Vraiment Non-Stop.
J'ai tout de même laissé une petite étoile pour la musique sympathique que l'on retrouve à chaque générique de la saga. Opus à passer pour mieux apprécier la série.

Après le succès de Bonjour les vacances une suite était presque inévitable et la voici , cette fois la famille Griswold va partir en Europe et s'en suivra encore tout un tas de mésaventures , sauf que c'est tout simplement bien en dessous du premier opus .
Je ne sais pas si c'est un doublage Québécois que j'ai eu ou alors des Anglais qui "essayaient" de parler Français mais c'était juste affreux , c'est fade , il n'y a aucune intonation , on dirait un doublage amateurs , bien loin de la VF correct du premier et ceci gâche deja une bonne partie du film .

Mais le reste est un peu a la masse , le voyage en Europe se contente de nous montrer des clichés débiles les un après les autres , les Anglais sont niais , les Français sont des voleurs et des gens qui se foutent de vos gueules tout le temps , les Allemands sont agressifs et alcoolique etc ...
La plupart des gags sont fade et l'humour en devient vite ennuyeux , la dimension road trip ne se ressent pas comme dans le premier .
Il reste quelques gags bien trouvés mais pas hilarant , d'ailleurs on ne rigole pas vraiment dans cette opus , a la limite on garde le sourire mais sans plus .

« On n’est pas des gens normaux, on est les Grinswald. »

Après avoir étrillé, non sans plonger dans quelques clichés, les comportements de ses compatriotes dans le premier volet, John Hughes, au scénario, réédite avec l’Europe pour ce nouveau road movie avec la famille Grinswald, sur une histoire du National Lampoon. Las. Ce second épisode n’était qu’une occasion de faire un peu d’argent en surfant sur le succès du premier : l’humour noir et l’esprit parfois glauque ont disparu et on assiste assez médusé à une comédie plate, malgré quelques bons gags, surtout au début. Ont disparu également les excellent·es interprètes des enfants (Dana Barron et Anthony Michael Hall), remplacé·es par deux post-ados imbuvables (Dana Hill et Jason Lively).

Il y a magré tout un petit plus qui consiste à retrouver les interprètes anglais·es et français·es du film, à l’exception notable d’un Victor Lanoux comme souvent lamentable, doublé dans ce cas-ci, ce qui ajoute à l’incongruité de sa présence.

Au final, on a un film globalement indigent, mal joué, aux gags éculés et prévisibles.