Avis : Dead Man Talking - Page 3

Une fois de plus le cinéma belge est exceptionnel. C est simplement genial! Foncez-y!!!! *******************

l'idée de ce film peut sembler originale, originale au début oui mais après quelques minutes ça devient lassant, on est en plein dans un univers à la Kafka où l'absurde cotoie souvent le grotesque; cet homme condamné à mort qui voit son exécution retardée au fur et à mesure qu'il raconte sa vie...
les acteurs ne sont pas aux top, Virginie Efira joue faux son personnage de coach d'un homme politique aux bords des élections, François Berléand s'emmerde comme tous les films qu'il interprète, un très mauvais acteur qui joue toujours le même personnage désabusé, longtemps ignore par la profession, il est placé au premier plan depuis quelques années , comme étant un vétéran du cinéma français, on le porte aux nues tel un Michel Serrault, oui mais voilà il n'en a pas le talent

Agréablement surpris par ce film ! Belge qui plus ait ! A voir, il le mérite !!

Une très belle comédie dramatique écrite et mise en scène par Patrick Ridremont. Il nous propose des scènes intenses et des dialogues savoureux. L'Humour belge, implacable, fait des ravages dans des circonstances graves ; Situation absurde ou pas, la Loi c'est la Loi.
Ce film nous offre une troupe de personnages attachants interprétés par des acteurs de talent. Un Aumônier marrant à la retraite joué par Christian Marin, Denis Mpunga dans le rôle de Julius le gardien blagueur, Jean-Luc Couchard (sosie au moins vocal de Benoit Poelvoorde) dans le Rôle du gouverneur. La belle et douce Pauline Burlet, alias Sarah, la fille du directeur, qui offre son gâteau au condamné.
Les rôles principaux sont tout aussi bien assurés par Virginie Efira la conseillère du gouverneur et François Berléand en directeur de prison atypique. Quant a Patrick Ridremont, il réalise une excellente prestation de comédien, hyper crédible dans la peau de William Lamers,le condamné à mort.

Je trouve le procédé assez intéressant : cet homme qui parle et qui est condamné à mort mais qui "profite" d'une erreur du système. Et puis en plus on lui présente les faits de façon très claire, on cherche pas vraiment à lui mentir, il y trouve son intérêt, et ceux qui "l'exploitent" aussi. Et bien entendu ceux qui l'exploitent sont vraiment dégueulasses de profiter de cet homme. J'ai aimé aussi le fait que le mec on cherche pas à le dédouaner. C'est pas un innocent, c'est pas un mec au grand coeur, on sait qu'il est coupable, on connait son crime.
C'est le premier film de Patrick Ridremont, et il est pas étourdissant mais il est assez intéressant et je pense qu'il peut faire des trucs plutôt pas mal par la suite. Un metteur en scène à suivre, car son premier est plutôt pas mal du tout... !

J'ai vu un film... d'une incroyable inventivité et d'une exceptionnelle maîtrise dans l'art de la narration et de la mise en scène. Le casting est assez bluffant, ainsi que les dialogues qui sont extrêmement bien ciselés. De longues scènes en mode huis-clos posent des situations captivantes. Les personnages, bien que qq peu caricaturaux, sont vraiment justes, une fois qu'on accepte le décalage et la digression. J'ai adoré les lumières, les cadrages, la narration du personnage joué par la réalisateur... Ce film et ce comédien/metteur en scène (Patrick Ridremont) fut une véritable découverte, bien loin des films standards de la production française habituelle. J'ai particulièrement apprécié son humour décalé, ses situations qui dérapent et les échanges vrais et forts entre les différents personnages. A travers des moments un peu sombres, on est surpris par des touches de poésie et de charme dans ce film. C'est un OVNI, et donc à considérer comme tel... Mais à voir absolument...

Vivier d'acteurs écorchés vifs, La Belgique nous offre à nouveau un film ovni, drôle et puissant, incarné par le méconnu (en France) Patrick Ridremont qui, à l'image de Poelvoorde ou de Schoenaerts, crève l'écran. Le duo Ridremont / Berléand est magnifique.

Ridremont tient adroitement cette première réalisation mais fait preuve d'un manque de recule sur l'ensemble qui pénalise cette attachante farce humaine.

Un film à l'écriture juste, impeccable. Des personnages principaux aussi touchant les uns que les autres. Le film brille par sa réalisation tant splendide que bouleversante. La musique est parfaitement bien dosé, les moments clés sont dévoilés avec brio et ce film m'a fait pleurer ! Oui pleurer, et je n'ai pas l'habitude de tomber en sanglot devant un film.

Film belge nominé aux césats dans la section meilleur film étranger. ça commence bien, avec l'humour belge et ce décalage propre au cinéma belge mais malheureisement on tombe par la suite dans un sentimentalisme exacerbé. La mise en scène est ceci-dit très soigné (peu être trop d'ailleurs...)

Parfois un simple synopsis suffit à éveiller en vous un intérêt, une curiosité dévorante, et tel était le cas avec le récent et méconnu Dead Man Talking du belge Patrick Ridremont : en effet, la perspective d’un condamné à mort se lançant dans un monologue autobiographique, en guise de dernières paroles, avant son exécution, et ayant pour conséquence de retarder cette dernière, voilà qui avait pour mérite d’être au premier abord original ! Néanmoins, le long-métrage surprend (dans une certaine mesure) en instaurant une intrigue supplémentaire, notamment politique, et qui va apporter son lot de personnages décalés ; d’ailleurs, le ton au demeurant sérieux de Dead Man Talking s’en retrouve plutôt nuancé, du fait de cette galerie de protagonistes se voulant dans son ensemble truffée de figures lorgnant du côté de l’absurde. Alors, sans pour autant basculer dans le comique pur et dur, le film prend peu à peu une tournure pour le moins saugrenue, alimentée par les vas et vient de Stieg Brodeck, Sarah Raven ou encore l’aumônier Georges, tous étranges ou ridicules ; sur ce point, on n’est donc que peu convaincu, tandis que le long-métrage peut faire mine de tomber dans les travers de la mauvaise comédie. Mais fort heureusement, il n’en est rien, d’abord car le condamné à mort William Lamers fait presque office d’unique sain d’esprit au milieu de cette foule de personnages atypiques, d’où un contraste pour le moins saisissant ; ensuite parce que celui-ci est campé par l’excellent Patrick Ridremont, qui se fend d’une très belle performance, tout en nous gâtant d’une réalisation sans anicroches. Dans une même veine, rien à redire côté casting, avec en tête de file l’incontournable François Berléand, qui tient d’ailleurs l’un des rares rôles véritablement intéressants, et sérieux ; enfin, malgré les défauts énumérés précédemment, le propos premier de Dead Man Talking reste en lui-même captivant, et assure donc un fil rouge que l’on suit avec plaisir. Reste des irrégularités de rythme diminuant l’impact d’un dénouement au fort potentiel, car dramatique, qui aurait pu parachever avec forte manière cette expérience ô combien originale, mais bel et bien inégale ; le tout se veut néanmoins louable, et je ne peux que conseiller la découverte de cet ovni signé Patrick Ridremont.

Bien que ce film ne soit pas d'un intérêt surréaliste, il parvient à être différent à certains égards que ce soit par des morceaux du scénario qui sont plutôt bien amenés, quelques images d'une rare violence visuelle et surtout une atmosphère de critique politique très présente, bien que celle ci ne soit pas très bien rendu dans le film. Il est clair que le scénario n'avance guère du côté du condamné puisque son histoire ne tend vers rien d'extraordinaire bien qu'elle commence manière étonnante et inattendu, mais l'ensemble du film traine beaucoup trop sur des effets pas très réussis, sur une tentative de se vouloir émouvant mais sans grande conviction non plus de la part du casting, et pourtant ce dernier est plutôt agréable et offre des personnages simples mais plutôt efficaces. Ce film parvient tout de même à nous choquer, nous faire réfléchir et surtout nous faire rire à certain moment devant l'incongruité de ce qui se passe, avec cette intelligence de ne citer aucun pays pour laisser attendre toute possibilité. Cependant il est clair que ce film n'est pas assez rythmé, qu'il manque de punch et n'apporte rien de fabuleux une fois l'intrigue lancée, si ce n'est un un cas original de condamnation à mort qui tourne au scandale public, et d'ailleurs c'est sûrement l'aspect le mieux rendu du film, puisque bien qu'on apprécie la personnalité spéciale du héros, on a tout de même du mal à être submerger d'émotion par son histoire et le dénouement reste tout de même assez faible pour ce qui était attendu. Mais il faut reconnaître qu'il faut le voir pour au moins apprécier la beauté du travail que ce soit au niveau du script autant qu'à celui du montage, ce qui est fait un film qui sais se distinguer sans non plus trouver un place parmi les chefs d'œuvre du même type.

Dead Man Talking est un huit-clos prenant, drôle et noir. On s’attache malheureusement à un meurtrier sans se soucier du mal qu’il a fait, alors que sa boucherie ouvre le film. François Berléand montre enfin sa grande qualité d’acteur grâce à son rôle de directeur cynique. On retiendra également l’esthétisme du film qui a été travaillé avec sérieux. En bref, ce Dead Man Talking est un beau film, unique dans le patrimoine français.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

Une comédie loufoque, très noire, si ce n'est complètement décalé, presque dérangeante.
Les derniers mots d'un condamné à mort en long métrage, fallait y penser pour l'originalité !
Le film constitue donc à travers ce réquisitoire d'un mort, une critique de la politique, des institutions, de la télévision poubelle, et plus généralement de la manipulation des Hommes les uns sur les autres.
De l'absurde originale, une bizarrerie francophone qui vaut franchement le coup !

Étonnante surprise et super moment de cinema, on ne s attend a aucun moment a un film pareil.
Totalement décale , complètement intemporel on ne se situe pas a quel époque nous sommes et surtout ou ? Une campagne reculé ? Surement au vu des lieux, des habitants tout est d un autre temps , un gouverneur gère le coin ... Des costumes très cliches chaque acteur porte le costume de son rôle durant tous le film le maton le directeur de prison le politacard le condamne la femme politique prête a tout , le journaliste......et j adore cette ambiance glauque sale mais en meme temps champêtre et ringarde.. Comme le cinema belge sait nous le faire!! Magnifique histoire d une grande simplicité en soit mais intéressante car cela est nouveau est on est captive par le devenir du personnage remarquablement joue par son réalisateur / acteur. J en place une spéciale pour berleand majestueux dans son rôle de directeur de prison froid mais pourtant juste et humain. Et ce film passe beaucoup de message de l humanisme a l enfance difficile , de la politique dont le réalisateur se moque entre magouille ignorance déconnecter du monde réel...le cote réal tv qui fait parti de notre quotidien en faisant de cette mort un show absurde, le temps et les regrets......le tout avec du style de l humour noire des caricatures.
Car des le début tout est mis en place pour détester ce personnage mais pourtant a la fin personne ne souhaite sa mort et on le ressent bien car l émotion est forte. Le tout accompagne d une jolie musiqe judicieusement pourrait parler longtemps du message générale du film mais je vous laisse le plaisir de visionner cette belle surprise