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    La Couleur pourpre
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    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 463 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2023
    Ce film adapté de l’œuvre d'Alice Walker qui a eu le prix Pulitzer pour son roman, fait naître des émotions chez le spectateur. Il dénonce le racisme mais aussi le comportement incestueux et violent des hommes noirs face aux jeunes filles et femmes noires. Il aurait juste gagné à être un peu plus condensé pour gagner en intensité.
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    83 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    Un des derniers Spielby manquant encore à mon tableau de chasse. Un de ses plus polémique aussi. Un film globalement d’excellente qualité, mais un film dans lequel il est difficile d’y entrer. Cela principalement dû à sa première demi-heure, véritable torture pour le spectateur tellement ce qu’elle dépeint est dure, violent, terrible, révoltant, dramatique. Dès les premières images, le spectateur est saisi à la gorge. Cette première partie est largement suffisante pour faire abandonner l’envie de voir la suite. Cependant, une fois cette première partie passée, le ton change légèrement.

    L’histoire est globalement toujours aussi dure, dans sa description de la vie d’une femme noire au début du siècle, dans une Amérique encore très raciste mais aussi très machiste ; l’arrivée de nouveaux personnages complètement hors du temps et au caractère fort réussissent à nous faire passer la pilule. Et il y a même des moments où on se surprend à esquisser un sourire et même à rire. Plusieurs thèmes fort y sont développés, certains peut-être un peu trop rapidement (mais peut-être que ça l’est mieux dans le livre), mais globalement bien traités.

    Arrive alors la dernière partie du film qui commence à nous faire envisager le rêve, à nous évader de ce monde cru et violent dans lequel vit l’héroïne. Au moment où l’on pensait qu’il n’y avait plus aucun espoir, celui-ci rejaillit, nous irradie, comme pour déclarer haut et fort qu’il ne disparaît jamais. La fin se fait donc dans le plus classique des happy ends, mais vu les 2h30 de film, on se dit que c’est largement mérité et on la prend avec plaisir. Une histoire vraiment superbe !

    Sur le casting, on envoie également du très très lourd. Il y a tout d’abord Danny Glover, dans un rôle complètement à contre-emploi pour l’acteur et ce qu’il fait d’habitude et pourtant il s’en sort à merveille, en devenant terrifiant. Néanmoins, c’est surtout du côté des actrices que se trouve le pactole avec Whoopie Goldberg, Margaret Avery et Ophrah Winfrey : les trois, au rôle central, nous dévoile là une prestation de très haute volée. On passe par à peu près toutes les émotions avec elles, par à peu près tous les états psychologiques, et le tout à chaque juste et crédible. Du très très grand art. Et je leur tire mon chapeau bien bas. Les autres rôles secondaires se révèlent également très bons.

    Qu’en est-il du film lui-même ? Et bien qu’une nouvelle fois, même s’il est très différents de ses autres films, on reconnaît là bien la patte de Spielberg. La musique (qui n’est pas composée par John Williams cette fois-ci) s’ancre parfaitement dans l’histoire pour créer une ambiance toujours en accord avec ce qu’il se passe. Les différentes chansons permettent de nous projeter aux différentes époques. Les décors sont tout simplement magnifiques, nous envoyant en moins de deux dans le sud des États-Unis au début du siècle comme si on y était.

    Quant à la mise en scène, comme toujours ou presque avec Spielby, c’est du grand art. Quand je parlais de la dureté de la première demie-heure, l’histoire y est pour quelque chose mais elle est complètement transcendée par la mise en scène de Spielberg. Le tout se cristallise à la perfection lors de la dernière scène de cette partie (lorsqu’Albert renvoie Nettie) : les plans de cette séquence nous poignardent de part en part. C’est le moment le plus dur du film et pourtant l’un des plus magistraux. On peut aussi citer les nombreux séquences à tables ou les plans sur les visages des personnages…on pourrait citer tout le film ou presque.

    Bref, un autre grand film de Spielberg. Pas forcément son meilleur, mais comme très souvent avec lui, un film de grande qualité qui saura nous parler et qui même s’il traite d’une histoire s’étant passé il y a près de 100 ans, se trouve malheureusement être toujours d’actualité. Un autre masterpiece à ajouter à la filmographie du dieu Spielby.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    La puissance de The Color Purple adaptée du roman de même nom par Steven Spielberg est moins narrative qu’esthétique : les nombreuses ellipses, la multiplication des destinées individuelles à retombées collectives, la présence des absents, tout cela est certes porté par la voix off et par la lecture des lettres – respectant la forme épistolaire de l’œuvre littéraire – mais davantage incarné par la mise en scène. Celle-ci rassemble deux pays par un montage croisé, immortalise la dépendance des deux sœurs au moyen des nombreux jeux auxquels elles s’adonnent, puis d’un travail sur les ombres qui distingue d’abord deux silhouettes avant de les fusionner, marque la bicoque de « Monsieur » Johnson d’une main ensanglantée comme symbole quasi magique d’une hantise sororale. D’une surprenante mobilité, la caméra de Steven Spielberg oppose à la contrainte des corps représentés sa liberté d’aller et venir, d’arpenter les vastes étendues, d’emprunter les chemins accrochant follement aux plantations vertes des serpentins dorés qui témoignent d’un intérêt pour les étoffes et, plus généralement, pour les matières – nul hasard si Celie se lie d’amitié avec une chanteuse de cabaret aux tenues extravagantes, et qu’elle finit par ouvrir sa boutique de pantalons.
    L’alchimie entre la photographie et les costumes confère au long métrage un sentiment d’authenticité, que ne cessent de faire évoluer vers le genre du conte la réalisation soignée ainsi que la musique de Quincy Jones : nous retrouvons là la sensibilité du cinéaste, et son souci de rétablir le jeune âge des personnages féminins par une forme naïve (au sens de peinture naïve) mais jamais complaisante, et au manichéisme révisé en clausule. Nous regretterons toutefois les longueurs d’un film qui ne retranche pas assez du roman, se dispersant dans des intrigues secondaires sans leur donner le temps à l’écran nécessaire à leur pleine existence. Reste une fresque flamboyante, magistralement mise en scène et interprétée.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2012
    Un film prodigieux servi par la photographie flamboyante d'Allen Daviau et la superbe musique de Quincy Jones. L'histoire, simple et universelle, délivre lentement mais sûrement sa puissance émotionnelle tout en parsemant l'ensemble d'instants terriblement cruels et douloureux. Quant à la réalisation de Spielberg elle atteint un niveau d'excellence proprement indiscutable. Film de pure mise en scène, avec au moins une trouvaille par plan La Couleur Pourpre est un monument d'esthétisme et de cinématographie : reconstitution de l'Amérique du début du XXeme siècle, couleurs somptueuses, caméra fluide d'une maîtrise à se pâmer, direction d'acteur impeccable, découpage brillantissime ( pavenir à installer le supense autour d'un simple verre d'eau, ça tient du prodige ! ), force visuelle héritée du cinéma muet... Whoopi Goldberg trouve là son premier grand rôle à l'écran aux côtés d'un Danny Glover livrant le personnage le plus intéressant de sa filmographie. Bref une véritable délectation pour les yeux et les oreilles, et certainement l'un des plus beaux films de Steven Spielberg. Un incontournable.
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Steven Spielberg réunit Whoopi Goldberg , Danny Glover et Oprah Winfrey dans ce drame émouvant et humain sur la ségrégation raciale.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    On dit souvent que le cinéma de Spielberg se divise en deux. À peine auréolé des succès de "ET" ou "Indiana Jones", le cinéaste ne compte pas se cantonner à ce registre. Il entend montrer à la classe supérieure qu'il n'est pas qu'un simple faiseur de blockbusters. Le milieu des années 1980 sera ainsi marqué par la réalisation de long-métrages entrant de plain-pied dans cette catégorie des films dits sérieux. En 1985, "La couleur pourpre" s'avère un début de reconnaissance même s'il repartira bredouille aux Oscars. À travers cette plongée dans le quotidien d'une famille noire durant le premier tiers du XXe siècle, le cinéaste s'entoure de nouveaux collaborateurs, choisis parfois de façon éloquente. Il charge symboliquement Quincy Jones de composer la musique et octroie par ailleurs sans doute le plus grand rôle de Whoopi Goldberg. Un nouveau Spielberg est né avec les défauts de ses qualités. Malgré une histoire prenante, le film est entaché d'une longueur excessive. Toujours sujette à débat, la gestion de l'émotion s'avère également problématique, ponctuée de scènes d'une lourdeur assommante. S'il augure de meilleurs instants à venir, "La couleur pourpre" n'est pas sa plus grande prouesse dans ce registre.
    Vador Mir
    Vador Mir

    224 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    Spielberg s'est surpassé avec ce film: Un déluge d'émotions et des acteurs incroyablement touchants. Tout sonne juste.
    Une réussite, un chef d'oeuvre, un film touché par la grâce. La musique est sublime. Du très grand Spielberg.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2009
    Steven Spielberg livre un très beau portrait de femme à travers la vie de Celie, une jeune femme violée par son beau-père et mariée de force à un mari violent qui avait des vues sur sa soeur. En nous faisant traverser trente ans d'histoire, de 1909 à 1937, Spielberg nous montre l'évolution de cette jeune femme d'une communauté noire que la vie n'a pas épargnée mais qui accepte son sort avec courage et pugnacité. Whoopi Goldberg est magistrale dans le rôle de Celie, qui lui apportera la célébrité. Son jeu discret et pudique ajouté à la réalisation de Spielberg qui sublime la jeune femme dans chaque plan, fait d'elle seule une excellente raison de voir le film. Face à elle, Danny Glover en mari violent livre une interprétation mémorable d'un rôle extrêmement difficile qu'il rend très convaincant. Le film n'est pas gai mais Spielberg parvient tout de même à insérer un peu d'humour à travers quelques gags très drôles qui s'inscrivent dans l'histoire et ne dénotent pas donc avec l'ensemble. Dur mais beau et poignant, La couleur Pourpre est un superbe hommage au cinéma classique dont Spielberg reprend tous les codes avec brio doublé d'un magnifique portrait de femme. Certainement un des plus beaux films de son réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Très bon film dramatique sur la condition des afro-américains au début du 20eme siècle, le contexte fut dur, le climat social étant étouffant, aborder avec intérêt dans la mise en scène les sujets de pré-puberté précoce, des tabous et lourds secrets de société tel le viol dans le cercle familial, c’est triste, j’étais touché par la grâce momentanée, puis s’ajoutant à l’intrigue tragique, la tyrannie de la mentalité patriarcale du mari n’existant pas à lever la main sur son épouse indisciplinée. Des acteurs remarquables, de belle philosophie de vie, du self-control face à l’agressivité et au racisme dans le reflet du miroir de la rancoeur des années qui se défilent, un temps soi long comme film qui en rajoute de trop dans le méli-mélo.
    rooky
    rooky

    33 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    Un film d'une rare intensité. Une histoire très dure à l'image de celles qu'a exploitées Clint ces dernières années...J'ai toujours la gorge serrée sur la fin :')
    7eme critique
    7eme critique

    460 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2015
    "La couleur pourpre" démarre avec de sacrés handicaps ! Des gamines insupportables (ça rigole, ça chiale, ça braille) au jeu et comportement peu convaincants (sans être aidées par un doublage français extrêmement médiocre les concernant), des violons qui s'installent bien vite...une fois de plus, Spielberg tentera d'émouvoir le spectateur sans détenir la bonne recette (qu'il trouvera plus tard) avec ce traitement enfantin et presque insupportable de niaiserie. Même si les choses s'arrangeront légèrement par la suite, sans pour autant quitter ce long et pénible chemin de facilité, "La couleur pourpre" manquera cruellement de scènes chocs.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Un joli film, pas le plus connu ni le plus réussi de Spielberg. On passe par beaucoup d'émotions, c'est assez troublant, on a parfois envie de rire alors que c'est dur et parfois l'inverse. Un peu longuet, on se demande à quelques reprises où ils veulent nous emmener et ce qu'ils veulent nous faire comprendre mais l'ensemble est bon. La scène finale en happy end et en musique me gêne un peu, j'aurais trouvé plus judicieux de faire une fin plus dramatique, elle serait restée dans la lignée de l'histoire principale. Mention très bien à Whoopi Goldberg !!
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    93 abonnés 1 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Un film haut en couleur si je puis dire puisque cela parle de racisme au début du XXème siècle. Les acteurs sont à leur sommet dans un contexte historique difficile et malgré des temps morts, l'histoire est poignante. Une ambiance jazzie qui ne déplait pas et une sensation d'harmonie finale reflétant une parfaite maîtrise de la part du dit réalisateur qu'est Steven Spielberg. Plus de 2h20 de scénario pur beurre avec sa poésie, sa nostalgie, ses moments durs et ses envolées.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2023
    " la couleur pourpre" traite, au travers de l'histoire d'une jeune femme, la condition des noirs aux usa apres l'abolition de l'esclavage.

    Spielberg est ici a cheval entre le cinema grand public et ses opus plus ambitieux. La force de " la couleur..." est son casting, mais on peut reprocher un scenario peu inventif et surtout beaucoup trop de longueurs.

    La premiere heure est largement la meilleure dans ce film desequilibre, qui reserve malgre tout quelques scenes tres reussies.

    On.notera la presence de Oprah Winfrey qui deviendra une star de l'interview a la televion americaine.

    Spielberg souligne ici, la reproduction de la domination de la part de certains anciens esclaves a l'egard de leur epouse. Le cineaste sort ici des categories toutes faites et touche du doigt une verite derangeante et revoltante.
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Il n'y a que Steven Spielberg, qui peut nous procurer autant d'émotions ! Un film historique, retraçant les conditions de personnes de couleurs noirs, des femmes plus précisément. Au delà de son histoire, Spielberg nous montre l'étendu de son talent : C est un film qui parcours l'histoire des États-Unis au début de XXe siècle. Il met notamment en avant la culture par le biais de la musique !

    Tres grande performance de Whoopi Goldberg ainsi que Danny Glover !

    Mais ce qui rend ce film marquant, c est la tendresse de Steven Spielberg : de rendre la plupart de ses films touchants par des thèmes récurrents comme la famille. C est le cas de "La Couleur Pourpre", qui est d'une tendresse absolue

    Beau film !
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