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Albert
3 abonnés
248 critiques
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0,5
Publiée le 9 octobre 2023
un cliché de la féministe de base qui a eu lu virginia woolf, le film est nul et voilà pourquoi : on voit pas la beauté de new york les dialogues sont nuls, visuellement c'est médiocre Greta gerwig joue mal car elle est dans un compromis entre son personnage et quelque chose qu'elle a en elle du coup ça marche pas. Un film inutile.
Avec son côté noir et blanc et ses vues de Brooklyn, le film façonne son côté vintage et fascine. Le cinéma de Noah Baumbach et ses brefs plans de caméra donnent un style tout particulier que j'ai beaucoup apprécié. La photographie est vraiment belle, et ce côté noir et blanc prête davantage l'attention sur cet aspect. Les personnages sont drôles et attachants. Frances Ha est un film vraiment sublime, touchant avec de l'humour. C'est à voir pour les amoureux du cinéma.
Les tribulations d’une jeune new-yorkaise. J’ai l’impression de voir sec and the city, mais moins drôle et plus prétentieux. Je ne vois pas du tout l’intérêt du noir et blanc…….
Noah Baumbach aime montrer la vie de tous les jours avec ses désillusions et ses déboires amoureux. Il nous fait suivre la vie d'une new yorkaise nommée Frances, un peu fofolle et qui aime la danse. Le réalisateur s'attache surtout à une amitié profonde qu'elle partage avec sa meilleure amie Sophie. Une amitié qui sera ébranlée par diverses circonstances de la vie et qui peinera beaucoup Frances. C'est un film aussi sur le passage à l'âge adulte qui peut être assez mal vécu avec son lot de désillusions et d'incertitudes. Le film est léger et l'on passe un agréable moment, le noir et blanc de l'image est superbe. Mention spéciale à Greta Gerwig qui joue superbement.
Un film très frais et très moderne. L'actrice Greta Gerwig est très credible. Une decouverte. On dirait un Woody Allen des temps modernes. Certaines scènes restent un poil agacantes. Belle photo 4/5
Qui mieux que Greta Gerwig pour interpréter une New Yorkaise de 27 ans, un peu paumée mais patiente, entière, mal comprise et "undatable"? Qui mieux que Noah Baumbach pour la filmer de façon tendre, réelle, émouvante, dans une ville épatante et dans un délicat noir et blanc? "Drôle et touchant, magnifique!". L'affiche n'est pas mensongère.
Je ne sais comment exprimer mon sentiments à l'égard de ce film...Noir et blanc des images merveilleusement belles, une actrice qui sort plus que de l'ordinaire je dirais même extraordinaire, touchant, cru, vrai quelques longueurs toutefois.
Coqueluche du cinéma arty-bobo-hipster, N. Baumbach s'est fait remarqué par une poignée de films et son association avec G. Gerwig, actrice très appréciée des cinéphiles arty-bobo-hispter, devenu un couple à la ville également, top de la hype, s'associent pour livre un film qui parle à ce public puisque c'est une dramédie en N&B située à NY avec des hommages appuyés à W. Allen et de manière plus générale à la Nouvelle Vague (Frances rêve d'aller à Paris parce que c'est chic bien sûr). Alors bon, on peut très s'arrêter à ce genre de considérations et se dire que le film n'a alors pas d'autres intérêt que celui de suivre un personnage principal agaçant, nombriliste et futile, le tout s'adressant à un public agaçant, snob et égocentrique. On pourrait mais le film est pourtant très intéressant car il livre une étude de caractères qui saisit en instantané une certaine frange de cette génération (25-30 ans, citadins, artistes dans l'âme et hésitant entre maturité et immaturité). Les hommages pleuvent, les acteurs sont très naturels (les dialogues ne sont pas improvisés et ça ne se ressent pas alors que le jeu des acteurs est très naturel), Baumbach signe une mise en scène discrète et on passe un bon moment surtout que le propos est parfois pertinent. De beaux moments en dépit d'un personnage principal un peu agaçant, touchant de par sa nature et évoluant au sein d'un microcosme new-yorkais qui n'est pas forcément ma tasse de thé mais bon. C'est parfois drôle, franchement touchant, sincère bien que vain mais du bon cinéma quand même. D'autres critiques sur
Le visuel, la mise ne scène... parfaitement soignée aide à entrer dans le film. MAis perso, je n'ais pas du tout réussi. Mise à part le contexte, pas mal de déjà vu et rien de vraiment surprenant, si ce n'est l'émotion transmise (qui pour moi ne m'a pas atteint). Mais je comprend, que ce film ; qui a toute la possibilité pour toucher le public ; plaisent à certains. Allez y, la tête vide, regardez et laissez vous emmener par la poésie.... Cela fonctionne ou non. Donc c'est loin d'être un navet, mais pour ma personne ; le film ne m'a pas emmené ni convaincu.
Noah Baumbach nous offre un bien sympathique personnage de femme un peu maladroite, bourrine sur les bords, qui ne mâche pas ses mots, mais dans laquelle on se reconnaît facilement (la personne "nature" par définition). Cette dernière vit une relation fusionnelle avec sa meilleure amie Sophie, un peu comme un vieux couple, et vit mal leur éloignement pour des raisons de cœur (le nouveau petit ami de la copine devient un concurrent pour Frances, malgré l'absence de sexualité entre les deux amies). On suit donc le parcours du combattant de Frances pour se construire une vie sans Sophie, qui passera par une colocation, des entretiens pour intégrer un groupe de danseuses (elle n'est qu'apprentie), des petits boulots pour joindre les deux bouts à la fin du mois... Vraiment, Baumbach a un certain talent pour rendre sympathiques ses personnages, pour parvenir à nous y identifier sans forcer. Ce que l'on a moins aimé, en revanche, est ce style visuel "vieux film", en noir et blanc et avec un grain d'image épais, ce qui n'apporte rien au film (ne rend pas le discours plus fort, n'est pas particulièrement joli à regarder...) et aura tendance à passer pour de l'esbroufe (pour démarquer son film). Dommage, car Frances n'en avait clairement pas besoin. On remarquera la belle BO qui arrive toujours à point nommé (lorsque Frances court sur la magnifique chanson Modern Love de David Bowie, un petit régal). Greta Gerwig passera ensuite derrière la caméra pour ses sublimes Lady Bird et surtout Little Women, mais on peut déjà déceler toute la thématique de la femme en construction, qui ne se laisse pas faire, et des amitiés féminines très puissantes dans ce Frances Ha intéressant.
Ni drôle ni touchante comme l'annonce la promo du film, mais cette oeuvre a le mérite de parler à toute une génération, et d'être en quelque sorte un reflet de la vie contemporaine aux US et ailleurs, avec ce personnage principal de loser lunaire incarné par Greta Gerwig. Agréable à visionner malgré des longueurs.
Une aimable comédie du cinéma américain indépendant, agréable mais somme toute mineure, synthèse de tous les clichés du jeune cinéma d'auteur depuis trente ans.
Impossible de ne pas aimer "Frances Ha", qui fait se rencontrer la déprime un peu crasseuse de "Girls" (Adam Driver est même là pour le trait d'union) avec le burlesque intello woody allenien. Impossible de ne pas aimer Greta Gerwig, qui invente ici un personnage de loser lunaire qui réussit à nous enchanter autant qu'à nous irriter. Impossible de ne pas aimer la mise en scène de Noah Baumbach, veritable "auteur" - au sens de la "politique" d'antan - qui ose tout (l'image rosée et charbonneuse, le rythme décalé, les ellipses qui désarçonnent et frustrent - mais que s'est-il donc passé pour que l'on retrouve Frances ainsi "sauvée" dans la toute dernière partie ? -, le refus des moments forts comme des facilités "feelgood") et ne loupe presque rien. Il n'est pas impossible d'être critique vis à vis de l'évacuation systématique de la sexualité, réduite à un sujet de conversation au même niveau que les films de la nouvelle vague. Il n'est pas impossible même de s'ennuyer légèrement ci et là, cela fait même partie du jeu, mais il est tout à fait impossible de ne pas se laisser surprendre par le dérapage subtil du film d'un registre convenu - celui de la comédie vaguement "sociale" à la Woody Allen, justement, avec la description d'un petit monde bohème et intellectuel excessivement new yorkais - vers une noirceur dépressive beaucoup plus "près de l'os". Qu'importe alors si Baumbach invente généreusement une issue un peu improbable à la noyade sociale de Frances, la dernière scène, avec son clin d'oeil souriant au titre, conclut ce beau film sur une pirouette drôle, un peu absurde, certainement singulière.
PS : Et puis, même si ce genre de référence peut irriter certains spectateurs plus exigeants que moi, voir Greta nous faire son Denis Lavant sur "Modern Love", j'ai trouvé ça très, très beau !