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    Frances Ha
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    3,8
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    271 critiques spectateurs

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    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2013
    La saison cinématographique estivale est à l’image cet été 2013 : en pleine torpeur ! Et pourtant… pourtant… Il existe une petite bombe de fraîcheur, de candeur et de douceur : Frances Ha ! Sortie en catimini et dans une indifférence médiatique bien affichée, ce film réalise le miracle de trouver un public, son public ! Cela est souvent le cas pour les œuvres originales et intelligentes. Car nous détenons là vraiment une vraie petite merveille. Malgré un habillage très eighties (lumière, décors, musique…) c’est bien notre société qui est épinglée ici à travers l’histoire de Frances, fille un peu perdue, beaucoup trop maladroite et qui se cherche. Noah Baumbach (dont on se souvient de l’excellent “ Les Berkman se séparent ”) nous entraîne sur le parcours de cette jeune femme si atypique, voire incasable. Elle est pourtant radieuse dans ses contradictions, ses coups de cœurs, ses peurs. C’est une héroïne d’aujourd’hui, témoin de son époque à l’image d’une Catherine de Jules et Jim… Et le parallèle ne se fait pas uniquement sur le noir et blanc retenu pour mettre en lumière le film. Noah Baumbach aime son actrice Greta Gerwig autant que Truffaut aimait Jeanne Moreau ! Le scénario est d’ailleurs coécrit par le réalisateur et son actrice. Beaucoup de justesse et de transport dans leur histoire librement inspirée de la vie de Greta Gerwig, mais il n’y a pas que cela ! La forme est tout aussi originale presque littéraire, chaque étape de vie étant marquée par un lieu, une sorte de chapitrage. Et l’on se surprend à vouloir découvrir la fin au plus vite, avec anxiété et une réelle curiosité. Et quand celle-ci arrive, c’est à regret que l’on quitte Frances, à qui l’on s’est tant attaché… It's just the power to charm !
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    117 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Il y a une belle fraîcheur dans ce film qui plonge dans les difficultés (et les facilités) de trentenaires new yorkais qui fait penser à la fois aux films de Truffaut et à Manhattan. On y suit les tourments et les hésitations d'une génération entre adolescence et âge adulte, qui peine à grandir. Un film à la fois aérien et mal dégrossi, loufoque et obstiné comme Frances. Donc profondément charmant.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2013
    A travers Frances Ha, Noah Baumbach filme la vie d'une jeune new-yorkaise dans ses différentes pérégrinations pour obtenir enfin... une adresse à elle. Le principe de base est simple mais terriblement efficace, le spectateur va suivre cette Frances Ha à travers ses différentes adresses. Noah Baumbach filme tout simplement la vie de cette jeune femme sans autre histoire particulière, et ça il le fait vraiment bien, on suit le personnage, on l'aime, on l'aime un peu moins, on la trouve ridicule, on a de la peine pour elle, on la trouve courageuse etc... je sais pas, tout sonne extrêmement juste là dedans, ça pourrait vraiment être une sorte de documentaire sur une jeune new-yorkaise. C'est assez génial de voir cette fausse héroïne (car autant dire qu'elle est pas parfaite, elle réussi pas tout etc...) et de suivre ses petites histoires du quotidien. Et sans qu'on s'en rende compte, Noah Baumbach nous livre un film assez génial sur la vie, ses difficultés de tous les jours, sur le passage à l'âge adulte.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Ce film m'a permis de réaliser un de mes fantasmes : être seule dans une grande salle. C'est son seul intérêt ! Quel ennui ! Quelle inconsistance. Déjà le noir et blanc en 2013 me semble une pose et participe là de l'ennui, de la lourdeur. Ensuite ce personnage de femme de 27 ans au mental de gamine de 11 ans. Qu'en dire ? rien justement, elle n'intéresse pas, elle ne charme pas, elle n'amuse pas. Elle est un personnage inconsistant accroché à sa meilleure amie, sans pouvoir travailler ni aimer. Frances Ha montre que les jeunes femmes peuvent être aussi immatures et fuyantes que les jeunes hommes ? So what ?!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Voila une très bonne surprise, une comédie dramatique originale, pleine de vie, réalisée avec du cœur et du talent. Un personnage bondissant, multi-facette, qui échoue, réussit, lutte, et qui porte à lui (elle) seul le film. J'y ai retrouvé le charme des comédies à l'ancienne, ce qui m'a beaucoup plu, dans la profusion de dialogues et de scénettes, et dans le noir-et-blanc tout sauf anodin. Couplé à un rythme élevé et à un contexte actuel, il en ressort une oeuvre rayonnante, attachante et moderne. Bien joué !
    ouadou
    ouadou

    72 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juillet 2013
    Fan des "berkman se séparent", je suis d'autant plus déçu par ce film. Déjà je le trouve surcoté à un point... mais bon, on a l'habitude. Ce qui me gêne, c'est le côté fabriqué, genre mode d'emploi Indé avec tous les tics jusque dans le jeu de l'héroïne qui minaude "je suis ouf, originale et décalée" mais j'y crois pas une seconde. Rien n'est vraiment sincère je trouve. Grosse déception
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2013
    Frances Ha est réussi et peut être n'existe que par rapport à l'évocation de ses références assumées à Jean Luc Godard, Eric Rohmer ou Woody Allen. C'est peut êtres celles-ci qui donnent au film sa légèreté bien aidée par son actrice principale au charme malhabile et inapte aux rapports sociaux affectifs. Les scènes les plus réussies sont celles qui montrent les deux jeunes femmes en colocation ; une relation étonnante s'instaure entre elles. Problème : le film ne sait pas toujours où il va, le scénario a des faiblesses par la répétition de ses intrigues. L'utilisation d'un beau noir et blanc semble justifié (magnifiques contrastes). La musique est très bien choisie. Un petit film sympa.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Frances, 27 ans, vit à New-York. Apprentie danseuse, depuis un bon moment, elle se laisse vivre tranquillement, sans réel soucis du lendemain. Jusqu'au jour où Sophie, sa colocataire et meilleure amie, donne à sa vie un nouveau tour : une vie sans Frances.

    La force du film réside essentiellement dans le charme et le talent de la comédienne Greta Gerwig, parfaite dans ce rôle de fille sympa, décalée et un brin paumée. Le scénario, lui, traîne légèrement la patte. Il se laisse vivre comme Frances et du coup, l'ennui s'invite un peu. L'image en noir et blanc est léchée et la réalisation agréable. Mais les références cinématographiques qui challonnent le film (Woody Allen et son Manhattan, Truffaut, Godard ou Carax...) perturbent et rendent difficile la découverte du film comme une oeuvre neuve. Il est compliqué de plonger pleinement dans une histoire lorsque le réalisateur vous renvoie sans cesse à d'autres films. Phénomène largement amplifié par l'utilisation de la musique de George Delerue et d'autres compositeurs des BO des films de Truffaut ou Godard qui accompagnent quasiment tout le film.

    Au final, la sensation est étrange. L'ensemble est agréable, l'héroïne marquante mais l'oeuvre cinématographique semble sans réelle existence propre. Curieux.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2016
    Un film qui donne espoir dans le renouveau du cinéma américain. Pleine de fraîcheur, à la fois audacieuse et terriblement snob, cette histoire est un véritable torrent de mélancolie et panache. Les personnages sont construits brillamment et le tout est soutenu par un noir et blanc sublime. Une ode à la Nouvelle Vague assez réussie, même si on aurait aimé sortir un peu de ce monde bourgeois. Un beau moment qui profite en plus de dialogues savoureux.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Le film est pour l'essentiel l’œuvre de deux personnes bien ancrées dans le cinéma indé américain : le réalisateur Noah Baumbach et Greta Gerwig, ici scénariste et actrice principale. Il se trouve qu'il ressemble sur bien des aspects à Inside Llewyn Davis, sorti quelques semaines plus tard ; on suit à chaque fois des artistes en désuétude qui galèrent au sein d'un New York tentaculaire et déprimant pour qui n'a pas les moyens d'y vivre. Sauf qu'à la différence du film des frères Cohen, Frances Ha est plein de vie, de positivisme, et d'humour aussi. La pétillante, chaleureuse et charmante Greta Gerwig porte le film sur ses épaules et nous entraine dans ses aventures humaines, que ce soit dans la recherche d'un emploi (d'abord idéalisé, puis finalement raisonné) ou dans la quête de l'amour, avec des étapes chaotiques. Tout cela alors que sa relation avec sa "meilleure amie" semble lui apporter plus de mauvaises que de bonnes choses. Le choix du noir et blanc est intéressant, car il étalonne le film et permet de différencier les personnages sur leur caractère et non sur leur apparence.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    42 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Un portrait très juste de la génération Y, celle des 25, 30 ans .
    La mise en scène est parfaitement servie par le noir et blanc .
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Plus que les aventures d'une chorégraphe ratée, Frances Ha est l'histoire d'une amitié å toutes épreuves.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Noah Baumbach est un cinéaste indépendant apparu en 2005 avec le très remarqué "Les Berkman se séparent". Ses deux films suivants "Margot va au mariage" et "Greenberg" déjà avec Greta Gerwig dans un rôle secondaire, passent relativement inaperçus. "Frances Ha", sa dernière production si elle reste confidentielle aux States , rencontre un franc succès critique en France lui permettant de dépasser les 200.000 entrées. Comme Woody Allen, Noah Baumbach est un juif new yorkais dont il se montre ici le digne héritier, prolongeant l'oeuvre du maître en adaptant les mêmes thématiques aux préocupations des années 2010 ce que Allen maintenant âgé de 78 ans n'est plus en mesure de faire (en vérité la veine autobiographique chez Woody Allen s'était tarie dès 1997 avec "Harry dans tous ses états") . Allen à la manière de Chaplin se mettait lui-même en scène pour exprimer ses doutes existentiels au moyen de comédies douces-amères très bavardes, rythmées allègrement par les musiques ayant bercées son enfance (Gerschwin, Cole Porter, Django Reinhardt, Sidney Bechet, Duke Ellington,...). Noah Baumbach ne procède pas autrement avec "Frances Ha" en transposant ses interrogations sur un personnage féminin interprétée par Greta Gerwig devenue sa muse et qui heureux hasard a tourné juste avant avec Woody Allen dans "To Rome with love" (2011). Si le propos et l'humour d'Allen étaient essentiellement inspirés de la communauté juive new yorkaise , Noah Baumbach enfant de la mondialisation est plus préoccupé par les moeurs d'une génération qui doit se construire dans un monde qui bascule dans l'incertitude permanente du lendemain et qui dans le cas présent doit apprendre à vivre en communauté dans les grandes métropoles aux loyers devenus inaccessibles. C'est justement les pérégrinations de Frances, jeune danseuse immature que nous suivons dans sa quête d'un chez soi bien à elle qui lui permettra d'enfin affirmer sa personnalité quitte à devoir sacrifier comme nous le montre la scène finale, les dernières lettres de son patronyme pour faire entrer l'étiquette qui marque sur la boîte aux lettres de son nouvel appartement l'affirmation de son existence propre. Il était temps pour Frances qui semblait s'être endormie seule dans l'adolescence alors que ses colocataires successifs et notamment sa meilleure amie Sophie, filaient tous à grand train vers leur vie d'adulte. C'est cet abandon des oripaux de l'enfance, plus long et douloureux pour certains dont nous parlent Baumbach et Gerwig. Mais qu'on se rassure, le parcours de la jeune femme somme toute très saine et équilibrée sera fait d'embûches jamais très graves comme chez Allen, parsemé de petites saynètes tour à tour drolatiques ou émouvantes qui nous réchauffent le coeur. Greta Gerwig, actrice issu du mouvement mumblecore qui fait la part belle à l'improvisation, est confondante d'une spontanéité et d'une naïveté dont elle nous apprend qu'elles n'arrivaient souvent qu'à la trentième prise réclamée par le réalisateur, quand la fatigue lui otait toute possibilité d'intellectualisation de la scène. Baumbach amoureux du cinéma français y fait souvent référence notamment à la musique de Georges Delerue. La photo en noir et blanc fait à nouveau penser à Woody Allen ("Manhattan") dont l'ombre tutélaire bienveillante semble planer sur tout le film. Si Baumbach a trouvé en Greta Gerwig sa Diane Keaton ou sa Mia Farrow, quelques jolis films inspirés sont à venir . Personne ne sans plaindra.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2017
    Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film. Son affiche et sa bande-annonce m'intriguaient, et puis ce nom : Frances Ha, comme quelque chose d'insaisissable, de charmant et maladroit à la fois. A l'image de ce film, parfois profondément énervant, et parfois profondément touchant. « Frances Ha » c'est l'histoire de loosers magnifiques, aux premiers rangs desquels les deux héroïnes principales : Frances et sa meilleure amie Sophie. Incapables de grandir, approchant la trentaine, elles vivent ensemble en colocation et de manière complètement fusionnelle. Bien que très différentes, elles ont les mêmes « trips », le même goût pour des choses qui paraîtraient ridicules ou infantiles pour d'autres personnes de leur âge. Elles sont vraiment faites l'une pour l'autre, et leur « adulescence » semble vouée à durer toute leur vie... Jusqu'au jour où Sophie décide d'emménager avec une autre amie dans un quartier plus huppé. Frances vit cette décision comme une trahison, et alors que Sophie semble enfin prendre sa vie en main et devenir adulte, Frances, en comparaison, paraît s'enfoncer toujours plus dans l'infantilisme et rater sa vie, de malentendus en maladresses, de choix absurdes en amitiés passagères. Personne ne peut remplacer Sophie, et mieux comprendre Frances, ce qui la désespère vraiment. Pendant un certain moment, on assiste ainsi à l'errance de Frances, à sa vie qui part complètement à vau-l'eau, à un point tel que ça en devient agaçant. Le film devient un condensé de loosers, de moments de loose totale, de loose esthétisée pourrait-on dire. Mais deux choses viennent contrebalancer cet aspect pour le moins horripilant : la fin, lumineuse, et Greta Gerwig, l'actrice qui joue Frances. Son jeu très physique, plus vrai que nature, étonne et envoûte. Comment ne pas s'attendrir devant ses tentatives répétées – et ratées – de viser la lune ? Elle est vraiment l'âme de ce film, et le réalisateur ne s'y est pas trompé : tout tourne autour d'elle. L'esthétique et le ton du film, à la croisée de la Nouvelle Vague française, de Woody Allen et même de la tendre maladresse de « The Shop Around the Corner » de Lubitsch, viennent sublimer le personnage de Frances, et s'il y a beaucoup de pose mi-bobo mi-hipster, s'il y a un verni intello névrosé passablement agaçant, « Frances Ha » est au fond l'histoire d'une fille qui veut vivre ses rêves jusqu'au bout, mais pas une histoire de conte de fées ou de carte postale, juste une histoire humaine, terriblement humaine, joyeusement et bordéliquement humaine. Et qui, tout bien pesé, vaut le coup d'être suivie.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    P'tit film agréable même si pas passionnant.... Pourtant, j ai suivi les péripéties de cette jeune fille marrante qui doit se trouver sa propre voie, grandir et trouver sa propre identité a partir du moment où sa meilleure amie décide de casser leur relation fusionnelle.... Une histoire pas forcément passionnante mais sincère et finalement très touchante grâce à essentiellement à une Greta Gerwig parfaite pour ce rôle...
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