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    La Femme au corbeau
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    3,7
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    10 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2016
    Film perdu dont quelques fragments ont été retrouvés dans les archives de la Fox. Ses 54 minutes préservées sont complétées par des photos et des cartons explicatifs qui donnent plus qu'une idée du lyrisme fou qui imprégnait ce film mythique de Borzage.
    g0urAngA
    g0urAngA

    65 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Doté d'une atmosphere unique pour un film muet. La Femme au corbeau réussis à rendre le film passionnant, grâce à des acteurs fabuleux; beaux et très convainquant. La réalisation accrois l'ambiance du métrage et rend les décors magique. La musique s'accorde parfaitement au diverses situations rencontrées. Un film muet unique qui faisait le charme du genre ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2012
    Beau film, qui me semble tout de même très difficile à évaluer étant donné le nombre de séquences perdues. Jugeons donc uniquement ce qui n'a pas été perdu. Il faut avouer que le film possède de réelles qualités. Tout d'abord la mise en scène est de qualité : beau jeu d'acteur avec notamment quelques très belles séquences pour les acteurs, beau découpage, gestion du mouvement intéressante, musique correcte (ce qui peut toujours être changé). Le scénario est également qualitatif. Les événements s'enchainent avec beaucoup de classe et une réflexion est entamée sur le couple, l'amour et le mariage... La jonction de la mise en scène et du scénario permet d'offrir au spectateur de très belles scénes. Mention spéciale à la scène dans la rivière qui est incontestablement la plus brillante du film. A voir malgré les séquences perdues !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    La rivière, comme l'amour, purifie toute chose! Film mythique, "The River" de Frank Borzage l'est assurèment! Malheureusement le film ne subsiste qu'à l'ètat de fragment: il manque le dèbut, deux sèquences intermèdiaires (10 à 15 minutes dèfinitivement perdues) et la dernière bobine indispensable pour une totale immersion à cette copie tristement mutilèe sur l'amour fou alliant la sensibilitè et la dèlicatesse! La reconstitution qui suit dans cette version de 54 minutes, donne malgrè tout une idèe de l'ensemble de l'intrigue! Elle a ètè faite à partir de photographies provenant de la collection personnelle de Borzage et du scènario original! C'est une oeuvre qui a ètè èlaborè en toute libertè et c'est aussi un film à deux personnages: un homme, une femme! Une exaltation du sentiment mais aussi bien du dèsir physique! En fait l'intrigue de "The River" n'est qu'un prètexte! Le thème central du film c'est donc finalement le dèsir, le dèsir amoureux, le dèsir physique! Mary Duncan, actrice qui a vècue jusqu'à l'âge de 97 ans. est une inoubliable "Femme au corbeau". Une rèfèrence du genre avec des situations suggestives très marquantes pour l'èpoque...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2020
    « La femme au corbeau » est le dernier film muet de Frank Borzage et aussi le premier film qu’il tourne avec Charles Farrell sans Janet Gaynor. Si Janet Gaynor a quitté la Fox pour des raisons financières on peut se dire que le hasard a bien fait les choses si l’on s’en tient au thème choisi. On est ici très loin des romances tragiques de « Lucky Star » ou de « L’ange de la rue » et c’est clairement de sexe donc Borzage nous entretient avec « La femme au corbeau ». Dans ce contexte, Mary Duncan apporte une sensualité certainement plus adaptée au rôle de Rosalee que la gracile ingéniosité montrée par Janet Gaynor dans les trois opus précédents de Borzage. Dans cette mine désertée de ses ouvriers, le jeune Allen John Spencer, paysan encore jouvenceau malgré son corps d’athlète accompli va devoir affronter les assauts de la femme adultère de l’ingénieur en chef, déjà cause d’un assassinat. Le code Hays n’a pas encore posé son voile pudibond sur toute la production hollywoodienne et soyons sûrs que les poses lascives de Mary Duncan pour inviter le jeune homme à l’amour n’auraient certainement pas passé le cap de la commission de censure trois ans plus tard. Le film très mutilé et retrouvé épars dans certaines cinémathèques est amputé d’au moins un tiers de sa longueur. Le recours à des intertitres explicatifs permet malgré tout de s’y retrouver. Tourné en décors naturels il n’atteint pas la perfection stylistique de la trilogie qui le précède mais permet de montrer une e facette moins connue du talent de Borzage. Il est à noter que Mary Duncan, tout comme Janet Gaynor pour « L’aurore » tournera avec Murnau dans « City Girl » peu de temps après sa collaboration avec Borzage. Intéressante coïncidence qui rapproche les univers de deux réalisateurs aux origines pourtant différentes.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    The River est un film maudit qui hélas a subi en partie ce qui est arrivé à des milliers de film de la période muette à savoir la perte de bobines. Fort heureusement une cinquantaine de minutes nous est parvenue mais le résultat final fait que 20 minutes de film ont été perdues, avec surtout les scènes d'introduction et de fin. Quelques photos et textes défilent pour nous donner une idée de l'intrigue à ces moments-là. Alors évidemment on perd en immersion et c'est bien dommage car ce film se révélait réfléchi et même carrément audacieux.

    Je n'ai vu que Lucky Star de Borzage auparavant et la différence entre les deux films m'a surpris. Là où Lucky Star mettait en scène une histoire d'amour pudique et timide (la mauvaise langue que je fais dira aussi "un poil moralisatrice"), The River quant à lui traite l'amour sous sa forme la plus charnelle, la plus primaire, exprimé par le désir. Quand je parlais de film audacieux précédemment c'est justement pour ce traitement du désir si osé pour l'époque. On ne verra pas un bout de sein (oooooooooh) mais les dialogues, les jeux de regards entre les deux personnages, leurs tremblements, leurs mains qui se baladent sur le corps font que ce film a un pouvoir érotisant assez énorme. The River est un film libre, qui se concentre uniquement sur la relation entre cet homme et cette femme avec aisance. La force de l'interprétation de Charles Farrell et Mary Duncan, la mise en scène toujours efficace de Borzage et la sublime photographie font de The River un film marquant. Son involontaire mutilation lui fait du tort mais force est de constater la beauté et puissance suggestive incroyable de l'oeuvre, c'est vraiment dommage que plusieurs parties déterminantes du film soient perdues. Peut-être les retrouvera-t-on un jour, en attendant on a déjà un gros aperçu du travail et c'est vraiment bon, ne boudons pas notre plaisir.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2011
    Je crois que faudra chercher très loin pour trouver une oeuvre du cinéma muet qui soit aussi audacieuse sur le plan de l'érotisme. Bon, déjà Charles Farrell n'est pas avec la douce Janet Gaynor, d'une beauté peut-être un peu trop virginale, mais avec la piquante Mary Duncan, une brune plus sensuelle tu meurs. On inverse les données habituelles : ici c'est la Femme l'allumeuse et l'Homme la vierge effarouchée naïve de chez naïve. Les regards songeurs très explicites de la Femme font comprendre qu'elle ne pense qu'à une chose et le film croule sous un nombre incroyable de symboles. Quelques scènes franchement très "chaudes" comme celle où la Femme s'allonge sur le corps de l'Homme frigorifié pour le réchauffer (c'est vrai qu'à ce compte même un iceberg fond!). En bref, le film ne parle que d'une chose : le Désir. D'un film originel de 84 minutes, il n'en reste que 54 minutes dont, à l'exception d'une scène, aucune avec des personnages extérieurs ce qui accentue bizarrement l'isolement dans lequel sont l'Homme et la Femme et intensifie le propos du film. D'après les photographies d'époque, on passe notamment à côté d'une scène qui paraissait être superbe avec des centaines de figurants jouant les ouvriers d'un barrage. D'après la qualité de celle des autres oeuvres du réalisateur et malgré l'état dans lequel est le seul négatif du film, on peut en conclure que la photographie était superbe et qu'en dépit des scènes manquantes le film a la caractéristique principale qui fait la magie des oeuvres de Frank Borzage: le lyrisme. Sublime.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Alors que son amant est emprisonné pour meurtre, une jeune femme va rencontrer un jeune vagabond et, isolés dans la nature, ils vont commencer à sympathiser et peu à peu ressentir des sentiments réciproques...

    Dernier film muet de Frank Borzage, "The River" a malheureusement été partiellement perdu, essentiellement le début et la fin et, pour tenter d'y remédier, le vide est comblé par des images d'archives et quelques écriteaux d'explication. Il reste aujourd'hui un peu plus de 50 minutes sur les 1h24 qui compose normalement le film mais c'est incroyable de constater que, malgré les coupes, le film reste admirable et puissant.

    On retrouve dans "The River" l'un des thèmes favoris de Borzage, à savoir la naissance du couple et l'amour fou capable de réunir les êtres malgré divers obstacles. Mais c'est ici de manière assez surprenante qu'il le fait où l'on découvre un jeu de séduction tendant vers la sensualité entre cette femme d'expérience et ce jeune homme qui lui représente l'innocence et la naïveté de l'amour. Il inverse les rôles mais ça ne change rien à la maîtrise de Borzage derrière la caméra, mettant en avant l'isolement de ce couple qui va peu à peu se découvrir puis, entre tentation, satisfaction et danger, finir par s'aimer.

    Alors, s'il y a tout de même ce léger sentiment d'inachevé vis-à-vis du récit, le montage restant retranscrit tout de même bien la puissance, le lyrisme et la poésie du récit, où, de manières délicates, Borzage fait ressortir la passion et l'émotion de ce couple. Il sublime aussi les divers décors, donnant une belle atmosphère naturelle où le couple se retrouve entre bois et eau, rendant d'ailleurs plusieurs scènes mémorables à l'image de celle dans le lac. Mary Duncan trouve là un rôle sur mesure, elle est sensuelle à souhait et face à elle, Charles Farell est impeccable en grand naïf qui découvrira l'amour.

    Malgré les vingt minutes manquantes, on retrouve tout l'art, le talent et la délicatesse de Frank Borzage dans "The River" où il filme la naissance du couple de manière lyrique, sensuelle et puissante.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Même s’il nous parvient incomplet (une partie du film a été perdu), « The river » marque un sommet dans l’œuvre de Borzage. D’une sensualité ébouriffante (érotisation des corps et travail sur les sensations pures – le passage des saisons), le film retrace l’histoire d’une passion amoureuse que le cinéaste parvient à mythifier en l’inscrivant au cœur d’une nature édénique (magistrale direction artistique). Limpide et bouleversant, un nouvel exemple du degré d’incandescence que les grands cinéastes parvenaient à atteindre aux temps du muet. Comme un précipité de pure poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    un film court car charcuté par les studios hollywoodiens, mais qui possède une iconographie comme peu en ont dans l'histoire du 7ème art. frank borzage qui était le chantre de l'amour, et un vrai poète de l'image nous donne là l'un de ses plus beau film. un chef d'oeuvre charcuté mais un chef d'oeuvre quand même.
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