Derniers Avis sur Laurel et Hardy au Far West

9ème long de métrage de Laurel et Hardy réalisé en 1937, un de leur meilleur. Des gags, du burlesque, des rires, on ne s'ennuie pas. Des scènes mémorables, notamment celles du médaillon, le fou rire de Stan lors de la fouille sur le lit, le gag du pouce qui s'enflamme et le final avec la mule.

J’avais envie de me faire plaisir en m’écartant de la logique « western » tout en regardant un film qui se déroule au temps du Far West avec « Way out West » (« Laurel et Hardy au Far West » en français). Ce fameux Far West n’est qu’un prétexte pour les deux comiques qui s’en donne à cœur joie dans une comédie loufoque avec un scénario qui tient la route et une succession de scénettes où les gags s’enchainent parfois de façon débridée (mais bien sûr maîtrisée). En premier lieu, le running gag où spoiler: Hardy tombe dans un trou d’eau
. Excellent. Puis l’arrivée en ville et cette géniale danse « improvisée » sur le « At the Ball, That's All » interprété par les Avalon Boys. J’ai vu et revu ce film quand j’étais enfant au siècle dernier et il m’en reste plein de bribes comme la scène spoiler: des chatouilles, le pouce-briquet la poulie
… Cela dure un peu plus d’une heure, mais quel rythme, impossible de s’ennuyer. Un des musts du burlesque américain.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).

Après avoir vécu de multiples aventures dans l’Amérique contemporaine, Laurel et Hardy plongent dans la période mythique des États-Unis qu’est la conquête de l’Ouest. Avec Laurel et Hardy au Far West, ils retrouvent derrière la caméra un de leurs acolytes habituels avec James W. Horne qui livre une mise en scène classique dont le seul but est de mettre en avant les gags des deux compères. Ceux-ci nous offrent ainsi des idées comiques assez recherchées spoiler: (le doigt-briquet, la tête qui tourne puis qui devient élastique…)
qui permettent de garder en mémoire cette comédie très efficace qui, en outre, donne l’occasion au duo de livrer des moments de comédie musicale où il montre qu’il est également capable de danser et de chanter. Une fois de plus, Laurel et Hardy nous offrent donc un très bon moment d’humour.

Un monument du 7è art. C'est prodigieux.
C'est fabuleux.
Des scènes d'anthologie, comme celle où la méchante veut prendre le titre de propriété à Stan Laurel, ou celle où les deux héros se mettent à danser.
Si je devais conserver seulement 3 minutes du cinéma mondial, c'est cette scène que je choisirais.
Ces types et ce cinéma étaient des géants.
Si je pouvais, je mettrais 6.

Un paradoxe : c'est un des meilleurs Laurel et Hardy alors qu'il n'y apparaissent pas tout le temps (chansons, chorégraphies...). L'histoire est bonne (alors que souvent cela fait défaut) et les gags suivent. C'est frais et agréable à regarder.

Un chef d’œuvre du cinéma burlesque et du duo Laurel et Hardy. Le western se prêtant bien à cette forme de comique surtout avec de tels comédiens. Impossible de ne pas être contaminé par le fou rire de Laurel provoqué par les chatouilles de Lola. Tout est réussi en vérité, que cela soit la danse à deux à l’extérieur du saloon, la tentative de récupération du plan de la mine d’or, la descente de l’escalier de la mule ou la joyeuse fin bien morale. Un sommet de tendresse cinématographique. Le début, sans les deux compères,
nous introduit parfaitement dans l’ambiance ‘’westerniène’’ que nous attendons, avec juste la dose de dérision nécessaire au comique qui suivra. Ne pas apprécier ce film, c’est ne pas aimer le cinéma comme il mérite de l’être quelque soit notre âge.

Comme dans tous les Laurel et Hardy, c'est très inégal et même parfois lourd, mais la longue scène dans l'hôtel entre Laurel, Hardy, la charmante Sharon Lynn dans le rôle de Lola Marcel, et le tenancier sauve tout, le sommet étant le moment où Laurel se fait chatouiller par Lola. Guili guili…

Laurel et Hardy au Far West est un classique du duo anglais. On y retrouve tous les ingrédients de leur succès exportés dans l'Ouest américain. La danse devant le saloon est probablement l'une de leurs plus célèbres scènes. Rires garantis.

Une des toutes bonne comédie du célébre duo. On passe un bon moment de dépaysement dans cette épopée au far west. Les gags sont bons , on rigole beaucoup et les deux personnages sont toujours aussi attendrissant, et gardent toute leur poèsie.

Un petit Laurel et Hardy sympathique, mais qui ne figure pas dans les meilleurs des deux acteurs comiques. C’est amusant, mais scénaristiquement un peu léger quand même !
Comme souvent dans le cinéma de Laurel et Hardy, outre le duo comique, les acteurs sont toujours très bons, et campent toujours des personnages séduisants et réussis. C’est encore le cas ici. Laurel et Hardy tiennent leur rôle habituel, avec l’efficacité qu’on leur connait, mais on appréciera surtout la qualité des rôles féminins, surtout celui de Sharon Lynn, actrice en plus d’une redoutable efficacité, tandis qu’on notera aussi les seconds rôles colorés et bien campés par les acteurs. Franchement on a une belle galerie talentueuse, et c’est appréciable.
L’histoire est un peu faible. Quelques bons gags, mais qui apparaissent au gré d’une intrigue clairement trop facile, avec trop peu de rebondissements, et d’une durée d’ailleurs un peu étriquée, puisque le film comble assez volontiers avec des musiques alors qu’il ne dure déjà qu’une heure. Certes on s’amuse quand même, mais c’est un peu ennuyeux parfois, peut-être aussi à cause du caractère un poil invraisemblable de certains gags qui sont en plus un peu trop répétés aussi tout du long.
Formellement je n’ai pas grand-chose à noter de spécial. Les chansons interprétées sont plutôt agréables, mais le film ne dispose pas d’une mise en scène tonitruante, ni d’une photographie bien marquante, ni de décors spécialement notables. Globalement le film tient la route sur le plan de la forme, mais on ne peut pas dire que ce soit le plus recherché et le plus réussi des Laurel et Hardy sur ce plan-là.
Concrètement on se retrouve avec une comédie, qui, presque comme toujours avec le duo, est divertissante et fonctionne bien. Mais c’est moins bien huilé ici, et tout en assurant une petite heure rétro plaisante (surtout que l’humour du duo reste assez moderne), ce n’est pas l’excellence. Je me contenterai d’un 3.5.

Stan et Oliver vont vers l'ouest, à Brushwood Gulch pour remettre à Marie Robert, un titre de propriété de mine d'or, hérité de son père. Lola, la Star du cabaret de Brushwood, et son mari Mr FINN, vont tenter de récupérer ce titre de propriété par tous les moyens.
Ce film est différent des autres productions. Avec un scénario qui ne propose pas seulement une suite de gags, et ressemble plus à un film d'aventure. "Laurel Et Hardy Au Far West" nous propose de bonnes séquences musicales de style "Country" et même Stan & Laurel dansant puis chantant ; Stan dévoilant une curieuse voix de basse puis de ténor.
Des gags inédits : Le trou dans la marre, Stan mangeant le chapeau... mais aussi les classiques : Le pouce-briquet, le steak dans la chaussure... Des scènes épiques : la bagarre dans la chambre de Lola pour récupérer le titre de propriété, avec l'incomparable rire de Stan. La scène de la mule hissant Oliver est des plus torrides...
Excellentes interprétations de Mrs Laurel, Hardy et de James Finlayson (l'habituel moustachu) dans le rôle de Mr FINN.

Ca, c'est de la vraie comédie américaine comme on n'en fait plus. Un duo d'acteur légendaire et extrêmement comique qui en font voir de toutes les couleurs à ce gérant de saloon escroc et avide d'argent. De nombreux gags, grimaces, "cascades" en tout genre ainsi que la faculté de notre duo à réussir à mettre le bordel partout où il passe. Malgré les années qui passent, ce film n'a pris aucune ride et son humour n'est jamais dépassé. Anthologie.

Allez, je continue mon périple dans les films de Laurel et Hardy avec ce "Laurel et Hardy au Far West", dans lequel Oliver et Stan se retrouvent dans un village au fin fond de l'ouest américain. Chargés de remettre une lettre d'héritage à une jeune femme, ces derniers se retrouveront face à deux êtres sans scrupules qui voudront à tout prix s'emparer du dit titre. Et étrangement, si l'humour made in Laurel et Hardy est bien présent dans ce long, il n'est pas assez percutant. Autant dire que je me suis quelque peu ennuyé à certains moments. Si l'ambiance reste sympathique, le rythme est assez mou du genou et l'histoire possède quelques points négatifs, notamment du point de vue des blagues (il n'y en a pas assez bon sang!). Reste que lors des dix dernières minutes, tout s'accélère dans un enchaînement de scènes burlesques que l'on aurait aimé avoir dès le début. Sur ce fait, "Laurel et Hardy au Far West" reste un long-métrage mineur du duo comique.

Le plus grand duo comique de tous les temps. Le burlesque dépasse les frontières, il est apprécié dans le monde entier si il est bien exécuté. Laurel et Hardy étaient toujours en état de grâce quand il s'agissait de développer cet humour. Dans L&H au far west, il y avait tout l'étendu de leurs talents. Que dire de la scène où les deux compères dansaient sous une sublime chanson. Un bijou cinématographique. Un concentré d'humour qui nous rendais plus léger. Un duo inoubliable qui ne sera jamais égalé tant la maîtrise apparaissait dans toutes les scènes qu'ils jouaient.
Jerry Lewis (Joseph Levitch de son vrai nom) avait rendu un hommage poignant après la mort de son mentor Stan Laurel, le plus bel hommage du XXe siècle assurément. Aujourd'hui, nous sommes à des années lumières de la bonne vieille comédie. La "raillerie" s'impose comme un style comique, ce qui donne des aspects complètements bidons, mais qui plaît aux gens. Phénomène de société qui n'a pas l'air d'inquiéter grand monde.

Dans ce long-métrage, Laurel et Hardy sont au Far West et apportent l’héritage d’une jeune femme. Comme avec tous les films de ce duo, on se marre des situations et des personnages. Les deux comparses restent égaux à eux-mêmes et c’est ainsi qu’ils nous font rire. Ils se complètent. Dommage cependant que certains gags soient usés jusqu’à lassitude. Mais dans l’ensemble, ce film fait partie des meilleurs de ce duo culte. Et malgré les 75 ans de ce long-métrage, il vieillit très bien ! À découvrir ou redécouvrir !