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    La Maison à La Tourelle
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    18 critiques spectateurs

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    El G.
    El G.

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2021
    Apre,prenant,un film étrange qui n'est pas sans rappeler Bouge,meurs et ressuscite de Vitali Kanevski.La réalisatrice Eva Neymann nous montre un monde en décrépitude où la cupidité est reine dans lequel se débat un garçonnet .Bouleversant.
    NiTRowField
    NiTRowField

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2014
    La maison à la tourelle, nous raconte l'histoire d'un petit garçon qui, durant la seconde guerre mondiale, se doit de traverser l'Union soviétique avec sa mère, afin de rejoindre leur famille. Mais cette dernière, tombe gravement malade; le jeune garçon va donc devoir se livrer à lui-même, se débrouiller du mieux qu'il peut, pour d'une part traverser l'Union soviétique, mais aussi d'une autre part pour survivre, et faire face à la misère qui touche le pays de plein fouet. Un film traitant d'un sujet se déroulant pendant la seconde guerre mondiale ,et comme on peut l'apercevoir sur l'affiche, entièrement tourné en noir et blanc: ce qui pourrait éventuellement nous donner cette illusion d'avoir un vieux film d'époque, quasiment authentique; alors qu'il n'a été réalisé qu'en 2012: voila donc ici l'un des grands exploits de ce film, de retranscrire une période historique grâce à sa côte esthétique; qui justement ici s'avère être le point fort de ce film avec des passages esthétiquement d'une beauté inouïe au niveau du cadrage donnant presque une signification symbolique à certains plans, qui ajoutés au noir et blanc permettent de justement accentuer le coté émotionnel, qui joue beaucoup ici à cause notamment de l'histoire qui se montre être profondément dramatique. Le film possède un rythme assez lent, lent tout comme le périple du jeune garçon, ce qui peut provoquer chez le spectateur parfois des sensations d'ennui et de lenteur, notamment aussi avec par moments des passages où il y a assez peu de dialogues, pour justement mettre en avant le coté visuel mais aussi sonore. La mise en scène de ce film à certains moments, que ce soit au niveau du cadrage de la caméra ou encore au niveau de la narration en elle-même, font de ce film un véritable mystère; mais ce qui en reste néanmoins de plus mystérieux dans ce film, c'est son titre; si l'on voit le film, on le comprendra, et encore...
    Donc ici un petit film, mais qui mérite que l'on s'y attarde davantage, grâce aux éléments précédemment cités; un film qui risque d'en ravir plus d'un.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2014
    La première chose que l'on remarque dans "La Maison à La Tourelle" est la photograpie, sublime et soignée, mise en valeur par l'utilisation du noir et blanc. Si l'histoire est a priori touchante et émouvante, elle est traitée de manière froide et distante. Impossible de ressentir quelque chose face à des acteurs robotisés qui ne transpire aucune émotion tout comme la réalisation. Eva Neymann joue pourtant habilement avec les lenteurs de son scénario qui, loin de les rendre soporifiques, rappellent un peu Tarkovski. L'absence d'émotions est donc le principal défaut (mais quel défaut!) de ce film ukrainien qui mérite néanmoins votre attention.
    flechouille
    flechouille

    3 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Très beau film bouleversant par l'histoire de ce petit garçon perdu dans la tourmente où chacun pour soi reste une donnée humaine qui échappe au régime politique!
    Cette autre réalité de la guerre vient nous frapper en plein visage sans bombe ni cadavre explosé. la prise de vue et l'utilisation du noir et blanc se complète pour accentuer le drame, la photographie est remarquable. L'enfant dont on ne connait pas le prénom est formidablement interprété et dirigé. La scène du bureau de poste est un vrai bijoux. A voir absolument incontournable.
    Norgaard
    Norgaard

    14 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    A l’heure où j’aurais pu faire comme tout en chacun et rester tranquillement emmitouflé dans mon salon un chocolat chaud à la main, je ne sais pas exactement ce qui m’a poussé à aller voir un film ukrainien en noir et blanc racontant l’histoire d’un petit garçon orphelin perdu dans un pays ravagé par la seconde guerre mondiale. Sans doute l’espoir d’une illumination, la très sainte fête de Noël approchant. Seul spectateur dans la salle à n’avoir pas connu cette fameuse guerre de mon vivant, la réalité m’est alors finalement apparue : les choses ne sont parfois rien d’autre que ce qu’elles sont et le fils de Dieu nous a quittés depuis longtemps. Tant pis, après tout l’important avec le cinéma d’art et d’essai, c’est justement d’essayer.

    S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher au cinéma russe ou ukrainien*, c’est de se vautrer dans la légèreté et la futilité. Deuxième long-métrage d’Eva Neymann, élève de son illustre compatriote Kira Mouratova, La Maison à la tourelle est un film pour le moins lourd à digérer, incontestablement esthétique certes, mais très lourd quand même.

    Si son récit est aussi sinistre que peut l’être une histoire otage d’un tel contexte historique, le film d’Eva Neymann a en revanche le mérite d’être un travail esthétique de tous les instants, chaque plan ayant sans conteste été méticuleusement poli, l’héritage du patrimoine cinématographique soviétique et russe étant ici évident. La beauté épurée de son noir et blanc et la lenteur pesant sur chaque scène permettent par ailleurs à son film de s’échapper d’un réalisme trop académique, donnant à son œuvre un aspect quasi fantastique et très allégorique, sorte de conte slave de la descente aux enfers.

    Indéniablement troublant et parfois hypnotisant, notamment grâce à l’interprétation plutôt réussie de son héros, La Maison à la tourelle a en revanche sans doute les défauts de ses qualités, l’obsession esthétique et formelle de sa réalisatrice menaçant constamment son film de tomber dans une pure contemplation un peu froide d’évènements sensés parler d’eux-mêmes. Un travers cependant limité à des proportions raisonnables pendant les deux premiers tiers du film, se clôturant sur la très belle irruption musicale d’une Gnossienne d’Eric Satie, nous laissant alors présager une conclusion très élégiaque.

    Au lieu de cela, Eva Neymann choisit de quitter sa petite bourgade enneigée et de nous faire monter dans un train qui ferait passer le Transperce-neige de Bong Joon-Ho pour un paisible TGV en direction de La Rochelle en plein mois d’août. De sinistre, son film se fait alors carrément lugubre et de plus en plus vain, laissant la contemplation s’emparer totalement de son récit et se laissant tenter par une galerie de portraits de pauvres hères ravagés par la guerre. Une imagerie certes assez traumatisante mais n’apportant pas grand-chose à l’histoire de son petit garçon, d’ailleurs curieusement absent de certaines séquences finales.

    Semblant croire qu’il suffit de filmer des ruines sous la neige et des visages défaits pour dire quelque chose de neuf sur les horreurs d’une guerre que l’on connaît déjà très bien, elle nous perd autant qu’elle perd le fil de son récit, qui se clôture finalement dans la même brume ayant enveloppé une bonne partie de son film. Et le spectateur de se demander s’il était foncièrement utile de s’infliger cela volontairement alors qu’il faudra retrouver une fois dehors un froid cette fois bien réel, l’esprit chargé d’images prêtes à alimenter ses plus sombres cauchemars pour les nuits à venir.

    Et bien oui, car il faut savoir souffrir, aussi.
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    Un jeune acteur épatant, des images magnifiques, et des moments de grâce, mais certaines séquences trop longues et prévisibles finissent par affaiblir la puissance du film.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Cette « Maison à la Tourelle » est le summum de la sinistrose. C’est un exploit que d’avoir rassemblé autant de clichés en quatre-vingt minutes (personnages, situations). Est-ce dû à une mauvaise traduction, quoi qu’il en soit les dialogues sonnent vraiment de manière très curieuse. L’intrigue : un prétexte à une succession de séquences interminables et souvent sans cohérence. Tout ici renifle l’application sage mais complètement dépourvue d’inspiration d’une expression cinématographique qui a des airs de déjà-vu mais en moins bien.
    traversay1
    traversay1

    3 102 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    La maison à la tourelle est le dernier film de Katerina Golubeva, actrice étonnante (chez Bartas et Carax), bien trop tôt disparue. Eva Neymann a choisi d'évoquer l'hiver 44 en Union Soviétique dans un noir et blanc somptueux qui renvoie immanquablement aux grandes oeuvres du cinéma russe (de La ballade du soldat à L'enfance d'Ivan). Le film est constamment en recherche d'esthétique. Pas un plan qui ne soit travaillé, pas une composition d'image qui ne soit peaufinée, pas un travelling (arrière très souvent) qui ne soit étudié au millimètre. Tant que La maison à la tourelle reste à hauteur d'enfant, baignant dans une douceur qui contraste avec la dureté des temps, on reste admiratif. Mais le film souffre d'un formalisme excessif, le sujet comptant moins que la quête d'atmosphère avec des vignettes contemplatives en lieu et place d'un scénario plus construit. Ceci dit, la cinéaste ukrainienne, comme son compatriote Sergei Loznitsa, est à suivre de très près. Capter le temps suspendu, dans un univers à la fois poétique réaliste et onirique, montre un talent indéniable.
    Zoé B.
    Zoé B.

    442 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Je devais certainement trop attendre de ce film. Je n’y ai pas vu la moitié de ce qui se célèbre alentour. Bien sûr, l’image est très belle, exceptionnellement belle, le petit garçon est magnifique, son regard vous attrape et ne vous lâche plus. Mais je sens l’application sur tous les plans ou presque, un formalisme rigide et orgueilleux dont j’ai fini, malgré moi, par compter les stigmates. Quand l’enfant s’arrête au bord d’une ornière où patauge un groupe de fantassins, la réalisatrice prend bien soin de faire jouer sur son visage les reflets mouvants du soleil, comme le veut la vision académique d’un bord de l’eau. Quand l’enfant remonte derrière les partisans l’interminable couloir de l’hôpital où on a emmené sa mère, et se presse pour sortir, on pressent qu’il va perdre sa chapka. Et ça ne manque pas d’arriver. On devine aussi qu’il va revenir la chercher. Bingo. Aucun mérite, pourtant : le plan affichait déjà toutes ses intentions. Le film est comme ça, à la fois maniéré et scolaire. L’évocation du cinéma de Tarkoski, de la Russie éternelle, ni change rien. Le noir et blanc vintage ne suffit pas à faire un style. Pourtant, lorsque Eva Neymann filme à hauteur d’enfant, lorsqu’elle se met vraiment dans le regard du gosse, enregistrant les silhouettes qui croisent son chemin, les visions parfois incongrues qui tirent son regard, le film dégage une poésie touchante. Mais la réalisatrice ne tient pas ce point de vue, préférant, dans le train notamment, accumuler les vignettes expressionnistes d’une humanité en déroute. Et Dieu, que la misère est pittoresque ! Un allocinéen vante ici la délicate prise de son. S’il y a un truc qui m’a paru absolument pas délicat, c’est justement le son. Un machin en deux couches, d’un côté un son direct qui ne l’est pas, un revival mou des grandes années de la post-synchro soviétique, et de l’autre des ambiances stéréo travaillées pour le standard Dolby. Pour moi, la seule délicatesse de cette bande son c’est la musique d’Eric Satie. L’émotion, en fait, je ne l’ai ressentie que deux fois. Une première fois, qui excède le cadre du film, en découvrant dans son dernier rôle, celui de la mère mourante, l’incandescente égérie de Carax et Bartas, Katerina Golubeva, disparue depuis. L’autre, avec le plan de fin qui m’a proprement cloué le cœur. Et me voilà dehors dans ce mood insensé : à la fois profondément déçue et habitée pour longtemps par la grâce d’un sourire.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    Superbe film sur le plan esthétique et sur le plan narratif. Beaucoup de mélancolie chez ce garçon, mais il ne pleure jamais et garde une immense dignité. Scenario poignant, images sublimes. Quelle cruauté des adultes quand même, mais bon je n'ai pas connu la guerre. J'ai beaucoup aimé. Aucune longueur comme j'ai pu lire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    Très belle histoire. Images superbes, esthétique, musique de Satie, prises de sons subtiles. C'est beau, c'est lent, c'est sentimental. Tout ce que j'aime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    C'est certes un très beau film mais je l'ai trouvé trop esthétisant et trop contrôlé. La manière dont est filmée la morbidité qui existait à cette époque (1944) m'a mise mal à l'aise. Mais il faut reconnaître que le petit garçon joue divinement bien et que les paysages sont grandioses.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    (...

    En fine esthète, Eva Neymann choisit un noir et blanc contrasté pour conter son récit, apportant une certaine poésie et offrant des plans sublimes sur les étendues enneigées de Russie. Les plans-séquences soigneusement composés rappellent Tarkovski (Stalker notamment) mais aussi Bela Tarr ou même Cristian Mungiu.

    ...

    Avec une économie de dialogues et des penchants expressionnistes, Eva Neymann offre au spectateur le regard de l'enfant puis spoiler: son inattendu sourire, enfin,
    dans un plan final de toute beauté. Ce film est une belle promesse d'avenir, une cinéaste à surveiller de très près.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Certes ce film est triste et attachant, mais des scènes bien trop longues gâche tout le film.
    islander29
    islander29

    764 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Je m'attendais à un chef d'œuvre, je suis resté sur ma faim, .......
    Le film est certes esthétique en noir et blanc et le thème abordé à priori émouvant......
    Et bien justement c'est ce qui m'a manqué l'émotion (peut être un jour sans), parce que le film reste dans un certain flou scénaristique et que les dialogues n'approfondissent pas vraiment les émotions supposées quand un petit gamin perd sa maman pendant la guerre.....
    Rythme lent (ce n'est pas un défaut), personnages furtifs (sauf dans le train), scènes sans tension, je n'ai pas trouvé mon compte......
    J'ai trouvé aussi une certaine banalité (voire redite) dans l'utilisation de la caméra, pas de travellings originaux, même parfois "pompeux" et une musique qui manquait de "conviction dramatique".......
    Peut être attendais je trop de ce film, alors petite déception sans pour autant écrire que c'est un mauvais film.....
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