Avis sur L'attaque de Fort Douglas

Voici un western qui ne passe plus du tout en 2013 car il a été tourné en fonction de la mode de l’époque en non pas par ce que le réalisateur avait en lui une histoire à raconter. Dans ces cas, quel que soit les moyens mis et l’application des comédiens, 50 ans plus tard le film ne devient plus qu’anecdotique. L’ensemble est mou, conventionnel ce qui rend impossible l’intégration du spectateur dans l’action. Le mélange de plusieurs genres cinématographiques est forcément un ratage et la présence de trois héroïnes aux beautés disparates ajoute un artifice au ton général qui en lui-même est loin de celui d'un western. C’est dommage pour Scott Brady qui a prouvé dans Johnny Guitar qu'il avait l’étoffe voulu pour être un héros westernien et c’est dommage pour nous qui attendions bien davantage de kurt Neumann auquel le talent ne manque pas; sa ‘’mouche noire’’ étant un régal au sens figuré du terme et le ‘’kid du Texas’’ un des meilleurs Audie Murphy. Ill nous reste à regarder Lori Nelson la deuxième créature du lac noir encore plus belle de Julie Adams.

Une série B fort peu inspirée , bourrée d'anachronismes et d'approximations, qui se réinvente à bon compte une relation d'honneur avec les Iroquois. Petit casting, intrigues secondaires d'une grande fadeur ... Oublié et oubliable .

certes ,le film a vieilli ,certes les indiens sont sortis des studios hollywoodiens
mais il en reste c,est un rare film pro indien de l' époque ou le peintre blanc délaisse sa fiancée et le rousse héroïque voir film pour la jeune indienne et suivre la vie des indiens ,bien que ses derniers sont plus anglais qu'indiens par moment

Ce film de 1956 est presque risible aujourd'hui. Les acteurs américains Neville Brand, Tommy Cook ou Rita Gam qui jouent des rôles d'indiens, qui peut y croire ? Les sentiments, les dialogues et même les chants iroquois (en anglais ?), tout semble factice.

Faut-il prendre « L’attaque du fort Douglas » (1956) au premier ou second degré ? J’ai eu l’impression, en regardant ce petit film « années 50 », de visionner du théâtre filmé. Tout est kitsch et ringard dans ce film : les décors, les acteurs, les dialogues, les situations... Le héros de cette histoire pittoresque est une sorte de Dom Juan un peu idéaliste et rêveur qui peint avec beaucoup de talent des femmes et des vaches dans un style quasi hyperréaliste. Une romance impliquant le bellâtre, une blonde, une rousse et une brune, vient pimenter le tout. Les principaux acteurs « Iroquois » sont tous des Blancs bien tartinés au fond de teint. Scott Brady cabotine à souhait et sait mettre en valeur son physique de beau gosse. Franchement, on a l’impression que Kurt Neumann a récupéré non seulement des bouts de pellicules « Sur la piste des mohawks », mais aussi des bouts de décors qui devaient traîner dans la cave de John Ford. Un film à prendre au second degré…

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.