Avis sur The Kings of Summer

Petit film sans grande envergure sur le thème du « coming of age », ce rite de passage entre l'adolescence et l'âge adulte qui a inspiré et inspire toujours d'ailleurs nombre de productions. Celle-ci peine à accrocher, il ne se passe quasiment rien durant cette heure et demi, le scénario est extrêmement faible et se déroule dans une linéarité déconcertante : les situations sont ultra simplistes et sous-exploitées, les personnages manquent énormément de relief et par-dessus tout l'absence d'enjeux pèse fort. Et alors que ce genre de films arrivent la plupart du temps à rester attractifs grâce notamment à une certaine mélancolie qui parle au spectateur, ici il n'en est rien car ce trait n'est pas caractérisé. Malgré quelques répliques qui font mouche, The Kings Of Summer reste globalement médiocre et n'apporte vraiment rien de nouveau sur un thème déjà bien ressassé.

Je m'attendais à un truc de gamin rempli de bon sentiment avec un histoire toute mignonne toute belle et finalement The Kings Of Summer est bien plus que ça, une histoire d'amitié ultra bien maîtrisé avec des acteurs formidables, des décors envoûtant et une superbe bande son, cela dit le film devrait plutôt être qualifié de comédie dramatique et non pas de comédie tout court, appart cela voir ce film en fera rêver plus d'un.

Intéressant, ce point de vue sur les joies de l'enfance, de l'insouciance, du jeu, de l'amitié simple.
Néanmoins, on nous offre des personnages qu'on tente de nous vendre comme étant mémorables et charismatiques alors qu'il n'en est rien. Ça manque d'émotion, soit d'humour soit de mélancolie mais dans tous les cas, on reste presque neutre face à cette petite histoire.
C'est mignon, sans plus.

« The kings of summer » (« Toy's house ») est typiquement un film qui célèbre le passage à l’âge adulte et ce sur fond de drame. Si le film se révèle assez intéressant il traîne avec lui pas mal de séquences vraiment en rupture de ton avec l’ensemble qui donne au film un certain manque de cohérence. Ces séquences qui sont, au contraire du film à tendance dramatique, plutôt à ranger dans l’absurde ralentissent le film. Dans le même style le personnage de Biaggio, lunaire pour ne pas dire saugrenu fait tâche et on ne comprend pas trop ce qu’il fait ou ce qu’il apporte au film, hormis dans le dernier quart d’heure. Le personnage du flic est aussi à ranger dans cette catégorie du personnage un peu fou dont la partition humoristique n’apporte rien au film. C’est d’autant plus dommageable que le film en lui-même manque déjà un peu de rythme et qu’il comble ce défaut par une accumulation de séquences clipesques, avec une très bonne bande-son ceci dit, mais qui signe un certain manque d’approfondissement du scénario. L’interprétation est bonne et donne aux personnages une certaine épaisseur. L’ensemble est donc sympathique à regarder et parlera à tous ceux qui ont rêvé de construire une cabane dans les bois loin des parents. Il reste cependant une inadéquation entre un film à tendance dramatique et des passages d’humour absurde et une ligne narrative trop faible pour en faire un bon film. À voir pour se faire une idée et pour fantasmer à retardement sur l’aventure de la cabane dans le bois construite entre potes.

Un chouette film qui paye pas de mine mais qui fait son petit effet. Une histoire toute simple mais touchante et assez émouvante avec ce petit gars attachant qui, comme tous les ados, ne supporte plus son père et décide de construire son palace avec l'aide de son meilleur ami et .... Biaggio le bizarroïde !!! J'ai beaucoup aimé cette petite ambiance plus ou loin retro et nostalgique qui se dégage du truc, avec tous ces moments complices où ils ont l'impression d'être les plus heureux du monde malgré le manque de confort et la vétusté de leur abri ... Comment ne pas s'identifier à eux et s'imaginer ce que vous auriez pu ressentir à leur place... C'est vraiment touchant de les voir si complices... d'autant plus que la musique colle parfaitement au propos et accentue même cette impression de nostalgie (pour ma part en tout cas!)... Mais bien-sûr, l'histoire ne se limite pas à ça... Comme dans la réalité, les meilleurs moments ont une fin et la chute n'en est que plus dure mais c'est grâce à ce genre de gamelles qu' on apprend et qu 'on grandit.... Et qu on se rapproche finalement... C'est la vie quoi ! C'est ce que je retiendrai de ce petit film sans prétention mais qui vise juste et émeut... Sans oublier les acteurs qui participent grandement a ce chouette résultat. Bref, "the kings of summer" est un petit film vraiment sympa à voir...

Je n'ai pas accroché, malgré quelques belles images, une bande son pas mal et des acteurs mignons....

Des jeunes qui ont des parents insupportables, vont se trouver un v=coin de forêt pour s'amuser. Film pas drôle, aux dialogues incompréhensibles.

l'idée de cette certaine jeunesse en quête de liberté, voulant échapper au poids parental est en soi intéressante mais ici le déroulement n'est pas crédible et le récit simpliste, ronronne. le traitement aurait pu prendre de la hauteur et être prétexte à évoquer des idées fortes, au lieu de cela, le film est réduit à une simple fugue d'ados capricieux. reste le jeu facile de N. Robinson et une jolie mise en images.

Un film sur l'adolescence et l'envie de liberté, confrontée à la cruelle réalité et à la force des sentiments (amour, jalousie etc..) parfois difficiles à dompter. Les acteurs sont tous excellents, et si le film, trop scolaire, reste très sage et manque de personnalité, l'histoire, quoi qu'un peu tirée par les cheveux (des ado se construisent une maison dans les bois et disparaissent pendant plusieurs semaines sans que personne ne les trouvent) est agréable à suivre. Dommage que le scénario ne joue pas davantage la carte de l'émotion et de l'amitié, oubliant de créer de l'empathie pour les personnage il laisse le spectateur un peu sur le bord de la route. Mignon, sans plus.

Du film indépendant dans toute sa splendeur. Vraiment un film qui fait du bien à voir, qui raconte une jolie histoire sur l'amitié, l'aventure, et qui sent bon la liberté offerte par les vacances d'été.
The Kings of Summer raconte l'histoire de trois adolescents qui en ont marre de leur parents, partant vivre en autarcie dans la forêt dans une version améliorée d'une cabane dans l'arbre. Découverte de soi, de la valeur réelle de l'amitié, de l'amour, de la liberté, des contraintes, et des responsabilités, bref une vraie histoire sur l'évolution de la vie, le fait de grandir, et de sortir doucement de l'insouciance de la jeunesse.
Un film positif, plein de bonnes volontés, de positivité, sincère et touchant dans sa démarche, avec des acteurs convaincants, une très bonne réalisation, et une histoire qui fonctionne comme il faut.

De belles images. La prestation de Moises Arias apporte vraiment de la couleur au film, sinon il aurait peut-être été un peu fade.

Dans un premier temps connu sous le nom de Toy's House, The kings of summer débute par une profonde remise en question de trois amis qui décident de vivre couper du monde... Ce qui se transforme, à la moitié du film, en une abondance d'immaturité des plus inintéressantes... Une réalisation donc inégale qui ne saura pas garder notre attention bien longtemps. A éviter !

La classification des films lors de leur sortie me laissera toujours perplexe: en effet, le film de Jordan Vogt-Roberts est tout sauf une comédie. C'est une mise en perspective du passage obligé de l'adolescence, avec toutes les difficultés qui la caractérise. C'est aussi la découverte de soi-même pour les deux jeunes protagonistes. Leur situation familiale respectives auraient rendu fou n'importe quel gamin, entre un père veuf vraiment "space" et deux parents hystériques et psychotiques qui ne laissent pas souffler leur fils une seule minute.

C'est dans la nature qu'ils vont trouver leur eden : une clairière verdoyante où personne ne leur dira quoi faire ou quand rentrer... Juste le soleil, les arbres, et leurs mimines pour se construire une maison de fortune et subvenir à leurs besoins. Ils sont rejoints par un gamin totalement barré, qui saura apporter au film la touche d'humour qui explique peut-être l'appellation "comédie", j'ai nommé "Biaggio". Le scénario peut laisser croire à un énième teenage movie, sirupeux et dejà-vu. Il n'en est rien, et si parfois le niannian pointe son nez, il est vite chassé par un rebondissement inattendu.

Nous sommes en présence d'un film aux multiples qualités: tout d'abord, l'interprétation des jeunes mérite les éloges, tant ils sont crédibles dans leurs rôles respectifs, avec une mention pour Moises Arias (Biaggio). Nick Robinson (Joe) et Gabriel Basso (Patrick) sont eux aussi très bon. Le réalisateur est talentueux et le prouve avec une multitude de plans audacieux et une photographie globalement impeccable. La bande son est au diapason, avec des morceaux parfois punchy et généralement plus calmes qui collent au mieux a l'action.

Kings of Summer est un bon film indépendant qui montre que le cinéma américain ne peut être résumé aux grosses productions, et qu'il recèle d'un réservoir de jeunes acteurs talentueux que nous reverrons certainement à l'avenir. Un bon moment en perspective pour qui se laissera tenter.

Mais comment ? ... on peut donc rêver et passer cette meilleure partie de sa vie (le passage de l'enfance à l'adolescence) sans portable, sans console de jeu, sans face de bouc, sans tarpé ? Belle histoire sur l'apprentissage de la vie et du monde des adultes qui vous rattrape et vous fait affronter la réalité. Et c'est bien cette courte période charnière qui fait passer à l'adulte. Cette période dite "difficile" que l'on ne sait pas comprendre et qu'on ne sit plus plus gérer et que personne (éducation parentale ou scolaire) n'assume.

L'histoire est originale, au début les personnages principaux dégagent un sentiment de mal être ou d'ennuis et de pression dans une vie "banale", puis vient l'envie de découvrir autre chose et de se libérer dans un milieu naturel ou il n'y a rien.