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Freakin Geek
259 abonnés
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3,0
Publiée le 14 décembre 2016
Déjà pas très beau à l’époque, Le Géant De Fer aura bien du mal à convaincre une nouvelle génération de se laisser bercer par cette histoire déjà vue et revue. Revoir aujourd’hui, le film de Brad Bird est surtout une curiosité pour redécouvrir d’où il est parti et apprécier ainsi encore plus les progrès qu’il a pu réaliser depuis mais seuls les fans inconditionnels prendront vraiment du plaisir à revoir ce long métrage sur grand écran. [Lire la critique complète sur le site]
Il fut le dernier arrivé et assurément le dernier des grands films d'animation "à l'ancienne" (comprenez en 2D) avant que le nouveau standard passe en trois dimensions. Hélas, Le Géant de Fer n'eut pas droit au triomphe qui lui revenait de droit (des recettes à 23 millions de dollars pour 70 de budget). Une injustice que le temps a depuis largement réparé, le film devenant un emblème de la pop culture, au même titre que beaucoup d'autres signés Pixar, Disney ou Ghibli. Et quoi de plus logique pour un film qui la célèbre à sa façon, de ses influences (Miyazaki, King Kong, Terminator 2), à ses références (le Superman de Max Fleischer)? D'une simplicité biblique, Le Géant de Fer réinterprète les codes d'une amitié au delà des frontières, à l'instar d'un E.T L'extra-terrestre (auquel on pense immanquablement). Comme chez Spielberg, la fable humaniste se pare d'une toile de fond critique envers l'Amérique du maccarthyste, fourvoyée dans l'hérésie sécuritaire et l'intolérance normative. Elle est ici personnifiée par un agent fédéral corrompu par la fièvre paranoïaque. Si le message est excessivement verbalisé, il conserve une grande pertinence et n'empiète jamais sur un récit bouleversant et fréquemment burlesque. Le long-métrage joue habilement avec les échelles et l'arrière-plan pour décupler ses effets lyriques et comiques, affichant un dynamisme constant dans la narration (Brad Bird à son meilleur). Impossible de ne pas être transporté par la relation magique entre Hogarth et son copain mécanique, qui additionne gags (visuels ou de situation) et instants de grâce sentimentale. Le Géant de Fer touche des cimes que seuls les grands films d'animation côtoient. Ce qui rend son échec en salles difficile à avaler, et son retour en grâce encore plus mérité. En 1999, il faisait déjà partie des plus beaux. Le monde a juste mis plus de temps à s'en apercevoir.
Un très bon film d'Animation coécrit et réalisé par Brad Bird. Son scénario débordant d'imagination nous offre une aventure fantastique pleine de péripéties et d'action. Le réalisateur et coscénariste de l'excellent "Ratatouille" et des " Indestructibles " nous offre un très agréable moment de distraction avec une histoire qui ravira les petits par son esprit, et séduira aussi les plus grands avec une fiction anti violence dotée d'une belle morale.
Un film d’animation vraiment super et très, très intéressant. L’histoire mêle astucieusement les différents thèmes propres aux films jeunesses que sont l’amitié, la tolérance ou encore la peur de l’inconnu, le tout dans un film d’aventure qui fera voyager et rêver petits et grands. Mais l’énorme plus de ce film, c’est qu’il traite également avec brio cette paranoïa qui avait court lors de la Guerre froide, déclenchant réactions disproportionnées et panique générale à la moindre alerte. Cette réflexion, incarnée par l’antagoniste, est vraiment superbe et constitue selon moi l’énorme point fort de ce film. Les personnages sont attachants, que ce soit Hoghart (notons là l’hommage à Howard Hughes), sa mère, Dean, Kent Mansley ou même le général. Mais bien sûr, c’est surtout le géant de fer qu’on retiendra du début à la fin, avec ses émotions, ses réactions tellement humaines qu’on oublie presque qu’il est fait de métal et mesure 30m de haut. Sur le plan technique, le film se dote d’une musique vraiment superbe et d’une animation vraiment très efficace, mêlant astucieusement 2D et 3D sans que cela ne se remarque tant que ça. Bref, un film d’animation vraiment super que je n’avais encore jamais vu et je comprends ce que j’ai raté.
Magnifique, magique, un chef d'œuvre! On m'en a souvent parlé mais je ne l'avais jamais vu, et c'est Ready player one qui m'a fait sauter le pas avec la présence du robot géant. C'est simple, j'ai tout aimé dans ce film, les dessins, l'histoire, l'émotion, l'époque durant laquelle se déroule l'histoire... bref ça n'est pas du Disney ou du Pixar mais c'est instantanément devenu l'un de mes animés préférés.
La bombe. C’est le premier long de Brad Bird. Jusqu’alors, il avait à son actif quelques épisodes des Simpsons et le scénario du génial et vintage Miracle sur la 8ème Rue. Depuis, il a navigué dans d’autres sphères avec en point d’orgue, Les Indestructibles et Ratatouille. Mais revenons-en à nos robots puisque Bird entretien un rapport certain avec le monde des comics. On est dans les années 1950 et Hogarth est un gamin curieux, passionné par la SF. Un soir, alors que sa mère travaille au diner du coin, il fait la connaissance d’un immense robot venu de l’espace dont il va vouloir cacher l’existence. C’est sans compter sur l’opiniâtreté des agences fédérales, alors occupées à traquer toutes les nuances de rouge. Ça commence comme un film pour mômes mais fort heureusement ça se réveille vite. Les situations sont drôles et les personnages plutôt chouette. Dans un sens, ça peut rappeler Lilo et Stitch qui sortira 3 ans plus tard. Mais c’est dans la deuxième moitié du film que tout le potentiel de l’intrigue se révèle. Ce robot gentil ne l’est peut-être pas tant que ça et surtout il entretient un rapport étrange à la violence. Étrange ? En fait non, pas plus que les humains autour de lui. Eux sont prêts à l’autodestruction plutôt que laisser un potentiel ennemi s’en tirer. C’est un regard acéré que nous offre Bird sur la paranoïa et la violence américaine de la guerre froide. C’est aussi une main tendue vers le dialogue et l’écoute. On sort de là charmé et ravi de l’entourloupe tout en émotion à laquelle on vient d’assister. Fortement recommandable.
Un grand classique d'animation en 2D. Une belle histoire mêlant parfaitement humour et moment de tristesse. les personnages sont bien caractérisés. C'est une belle réussite qui n'a pas eu le succès qu'il aurait mérité. 9/10
Aujourd’hui, en 2025, ce film reste dans les mémoires et se place dans les films cultes dans le domaine de l’animation et dans l’Histoire du cinéma avec un grand H. Il est important de soulever ce film et de questionner son importance.
En effet, Brad Bird a posé une énorme pierre qui donne de la profondeur au cinéma d’animation. “Le Géant de fer” est un excellent film avec une mise en image moderne qui ne vieillit que très peu et un scénario immortel et touchant.
Certes, le scénario reste très basique et se base sur un récit initiatique avec comme pierre angulaire l’amitié et la solidarité. A première vue, le film est très démagogique mais la narration est tellement puissante et les personnages sont tellement attachants (avec un manichéisme un peu trop prononcé, cela reste un film pour les plus jeunes) que l’attention du spectateur est très élevée. Le film n’est pas très long ; par conséquent, le plus important est à l’image et l’histoire va droit au but en nous plongeant dans un univers et un contexte crédible implantant la fiction dans l’Histoire des Etats-Unis.
Malgré une simplicité dans l’écriture, le film reste touchant et prenant en immergeant son public dans une ambiance singulière et mature.
En ce qui concerne la réalisation, elle reste très moderne en imageant une animation 2D intemporelle avec des pincettes de 3D plus que satisfaisantes et très agréables. Brad Bird offre une direction photographique pertinente avec une originalité dans les plans picturaux et une puissance dans l’univers sonore. Par conséquent, le spectateur est littéralement dans le film grâce à un son réaliste et parfois onirique et une image à hauteur d’humains.
Brad Bird a la capacité de créer un univers. Il le montre dès ce film qualifié indépendant.
“Le Géant de fer” est culte, ce n’est pas pour rien. Il est important de le découvrir à toutes les époques ; d'autant plus qu’en 2024, il est possible de voir son enfant le plus proche et le plus ressemblant en termes d’inspiration avec le film “Le Robot Sauvage”.
un excellent film d'animation qui est mignon qui plaira au petit et au grand avec une belle moral , et le faite que les armes sont pas bien et le film peut peux être émouvoir certains enfin par sa fin et sont coter touchant. On ne parle pas beaucoup de ce film mais pourtant il est excellent
Un des dessins animés de mon enfance, Le Géant de fer est un petit chef-d'oeuvre signé d'un futur réalisateur de Pixar, Brad Bird, auteur des Indestructibles et Ratatouille. Récit touchant d'une amitié entre un robot géant venu du ciel et un jeune garçon dans l'Amérique des années 50, ce film s'inscrit dans l'imagerie des comics de ces années et de celles qui ont suivi (produit par la Warner, le film fait d'ailleurs clairement référence à un de ses super-héros), ainsi que des films de science-fiction à la Spielberg. Il nous émerveille et nous fait rire tels que le feront un peu plus tard les Pixar (dans un autre genre cependant), tout en dépeignant et critiquant en arrière-plan la sur-militarisation et paranoïa américaine sur fond de guerre froide. Les personnages sont attachants et amusants, le géant (apprenant la vie sur terre) très touchant, et on s'identifie au héros qui le découvre, enfant qui comme vous et moi aurait rêvé avoir ce genre d'ami caché à qui l'on aimerait se confier ou apprendre la vie...
chef d'œuvre incroyable digne du 7e art. par où commencer....déjà un remaster en 1080p parfait, une bande son et des musiques incroyables, dans une merveilleuse ambiance des année 58/60, une qualité de dessin et d'animation incroyable (1999) un scénario très émouvant avec un robot tout mimi et un petit enfant. tout simplement unique que dire d'autre j'en perd mes mot.....
Cette animation a des qualités narratives hors du commun tel un ovni avec des personnages fortement établis. C'est un peu une ode au neuro-atypisme spoiler: clairement c'est le cas du garçon explicite lors de son discours ayant bu du café qui y transparait aussi ce n'est pas du tout un monde réaliste ni des éléments réalistes du monde. Mais il y a cette lucidité particulière sur l'humanité, l'impossibilité pour l'humain d'être quasi parfait incapable de se corriger soi-même ce qui n'est pas le cas du robot imaginé dans cette histoire.spoiler: Avec le fait qu'il peut y avoir des déments ayant des pouvoirs tel l'agent spécial compensé pour les besoins d'un scénario neuro-atypique par un général qui se révèle au final assez sage et des personnes désabusées mais bienfaisantes sans agressivité tels l'artiste et la mère du garçon .
Le géant de fer a acquis une réputation culte avec le temps, ce que je comprends. La qualité de l'animation est indéniable, elle n'a pas vieilli d'un poil. Cette histoire d'un robot, qui est initialement programmé pour tuer (en tout cas il en a les capacités) et qui décide de ne pas être une arme, est très pacifiste et mignonne. Peut-être un peu trop, c'est en tout cas ce qui m'a un peu refroidi, on ressent vraiment qu'on est devant un film pour enfants. Bref, ça reste un bon film, je recommande.
Un des plus beaux film d'animation que j'ai vu. Je l'ai regardé quelques fois quand j'étais jeune et c'est toujours un vrai plaisir de le revoir étant adulte, c'est le genre de film qui peut plaire a tout public. L'histoire est profondément touchante, les personnages sont attachants et il y a de très beaux messages qui y sont véhiculés. Difficile de ne pas verser une larme devant un si beau film d'animation.
Réalisé en 1999 par Brad Bird (« Les indestructibles », « Ratatouille », etc.) pour les studios Warner, il s’agit d’un sympathique petit film d’animation. En pleine période de guerre froide, un enfant découvre un robot recherché par l’armée américaine et se lie d’amitié avec lui. S’ensuivent des aventures pleines de rebondissements. On est obligé de faire un parallèle avec « E.T. l'extra-terrestre » de Steven Spielberg même si le scénario n’apporte aucune nouveauté. Bref, cela reste agréable mais un peu enfantin.