Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 août 2017
Brillant, émouvant, intelligent et touchant, “Le Géant de Fer” est un chef d'œuvre de Brad Bird avec une histoire prenante et touchante, une animation superbe, une histoire d'amitié sincère et envoûtante, un scénario brillant et très bien écrit, une bonne morale, une excellente BO de Michael Kamen et des personnages attachants.
Un excellent film d’animation, qui commet certes quelques maladresses, mais qui les cache derrière une étonnante et belle histoire d’amitié. La complicité de cet étrange duo est si rafraichissante et touchante qu’il enchante aussi bien petits que grands, toute mièvrerie étant judicieusement contournée par Brad Bird. Certainement au niveau des grands classiques de Disney.
Avec "Le Géant de fer", Brad Bird, réalisateur récemment de "Ratatouille" et auteur déja des "Indestructibles", signe son premier et meilleur film. Inspiré d'un best-seller de la littérature pour enfants, "Le Géant de fer" est l'histoire d'une amitié entre un petit garçon et un robot géant amnésique venu d'une planète inconnue dans une Amérique post-seconde guerre mondiale... On est tout de suite envouté par les prouesses graphiques du film: l'animation (entièrement en dessin animé, ce qui devient rare) est tout simplement splendide et nous plonge avec délice dans l'univers du récit. "Le Géant de fer" a ce charme nostalgique qu'ont certains films de science fiction des années 50: une certaine notion du kitch mêlée de simplicité. De plus, Brad Bird a sut intégrer à son film une réflexion sur le pacifisme, sur l'intolérance et la paranoïa: le robot a été construit pour être une arme de destruction mais décide d'agir avec sa propre volonté, pendant ce temps, l'armée alertée par cet O.V.N.I. indésirable est même près à l'attaque à la bombe pour s'en débarasser... Un film touchant et extrêmement bien fait. Géant!
Prenez l'Automate du Roi et l'Oiseau, ajoutez une amitié impossible entre deux êtres venus de deux planètes différentes sur le modèle d'E.T extraterrestre et saupoudrez d'une mécanique similaire à celle du Château dans le ciel, et vous obtiendrez le Géant de fer. Après l'échec de la dernière production de la Warner Bros. Animation, "Excalibur, l'épée magique", la filiale spécialisée dans l'animation fait un nouvel essai en réalisant le Géant de fer à la toute fin des années 1990. Placé à la tête du projet, Brad Bird (le futur père des Indestructibles) s'inspire de la nouvelle de Ted Hugues, The Iron Man (1968), qu'il remanie et adapte à sa manière pour le cinéma. L'histoire est assez simple : l'amitié impossible entre un garçon américain et un robot géant à la fin des années 1950, en pleine guerre froide. Ce thème est aujourd'hui très répandu dans le cinéma et offre donc un résultat qui sent le déjà vu. En raison d'une promotion du film inexistante due à l'échec de la dernière réalisation d'animation de la Warner, le Géant de fer est un échec commercial, ne rapportant que la moitié de son budget aux Etats-Unis. Toutefois, le film a aujourd'hui acquis une solide réputation auprès de ses fans, et on se demande bien pourquoi. Est-ce la fin dont la tristesse a souvent été évoquée mais qui est quand même très brève et provisoire, de sorte que le film conclut finalement sur un épilogue ouvert et bien plus réjouissant ? Difficile de comprendre l'engouement qu'il peut y avoir autour de cet automate lorsqu'on le regarde pour la première fois 20 ans après sa sortie. Peut-être est-ce le style d'animation caractéristique des années 1990 qui offre une forme de nostalgie aux spectateurs et rappelle les plus grands classiques du genre. Allez comprendre...
De la bonne 2D, une animation vraiment parfaite, digne d'un Disney ! Un scénario sympathique qui tourne vite vers un côté plus adulte (guerre, armée, nucléaire etc.) et ça rend bien !! Vraiment, une bonne surprise !
Pourquoi j'adore: Je n'ai pas eu la chance comme certaines personnes d'avoir grandit avec ce film animé, je viens tout juste de le découvrir et je ne regrette pas. Le Géant de fer, bien qu'étant léger est absolument magnifique, on passe pratiquement par toutes les émotions en évitant (ce dont j'appréhendais un peu) de tomber dans le cliché moraliste classique à la fin du film, et qu'elle fin franchement. Le scénario est passionnant bien que manquant un peu d'imagination contrairement à certains, les personnages sont attachants et le iron giant est absolument fantastique, visuellement et psychologiquement. Un bon exemple pour les plus petits, malgré certains stéréotypes comme le personnage naïf et sans pitié qui veut tout détruire, mais bon il n'était pas le premier. La différence, l'amour, la violence, la cruauté plusieurs sujets délicats de notre monde sont traités ici, mais d'ou viens ce mystérieux homme d'acier tombé de nulle part ... On passe par certaines références, comme le vol de Superman en priorité, du très bon cinéma malheureusement trop méconnu pour tout les âges. Brad Bird est un bon cinéaste et il le prouvera d'avantage avec ses indestructibles en 2004, un très beau film.
Pour moi, c'est l'un des meilleurs films d'animation qui existe! Beaux graphismes, jolies couleurs, scénario qui reste crédible et cohérent, malgré un robot géant un peu facile à cacher. Mais les sentiments et les références exprimés dans ce film prennent le dessus, j'ai rarement vu un film avec autant de monde qui a pleurer à la fin. Je comprends pourquoi ce film a vraiment mis Brad Bird au sommet, son échec commercial est une honte!
L'un des meilleurs films d'animations que j'aie vu dans ma vie, ça a bercé mon enfance. Tout simplement parfait ! La musique est juste superbe, les graphismes des personnages sont superbes aussi ! Franchement pour un film d'animation de 1999, très réussi. Je le montrerais à mes enfants plus tard (si j'en ai) ils seront obligés de passer par là.
"Le Géant de Fer" est un beau dessin animé assez drôle pour les enfants et convenable pour les adultes. Le style du dessin est appréciable et le scénario est classique mais plutôt bien exploité quoique j'ai trouvé quelques passages un peu tirés par les cheveux.
« Le Géant de Fer » m'a ému par sa tendresse, sa complicité et l'intelligence du cœur, offrant une fraîcheur d'âme mêlée à une maturité d'esprit. Il s'agit d'une critique violente d'une époque, riche en niveaux de compréhension, s'adressant autant aux adultes qu'aux enfants, avec un scénario touchant sur la guerre froide. L'animation est soignée, le graphisme harmonieux, et les personnages, bien que parfois un peu simplistes pour les standards cinématographiques, restent attachants et contribuent à une trame narrative captivante. Ce film réussit le tour de force de réunir petits rêveurs et grands exigeants grâce à sa gestuelle précise et son univers merveilleux, malgré un graphisme qui aurait pu être plus raffiné. C'est sans doute l'un des meilleurs dessins animés américains de ces dernières années, une authentique merveille du cinéma d'animation moderne qui prouve que la concurrence dans ce domaine engendre de véritables petits chef-d'œuvres. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Le robot est attachant et il est vachement plus balaise que Goldorak, mais il manque un petit quelque chose dans ce dessin animé, peut être dans le scénario, pour être vraiment réussi.
Pas fan des dessins animés, j'ai quand même bcp aimé celui-ci. S'adresse à tous publics, petits et grands, avec de l'humour, de l'action, une grande sensibilité mais sans mièvrerie aucune.Vrai petit film qui fait passer un moment agréable.
Il y a 20 ans, Brad Bird n’était pas encore le réalisateur vedette de « Ratatouille » ou des « Indestructibles ». Mais le talent était déjà bien présent, bien avant l’arrivée chez Pixar. Et même si le graphisme semble daté, certains dialogues moins recherchés et travaillés que certains films d’animation d’aujourd’hui dits plus adultes (en même temps, on ne va pas faire réciter du Molière ou du Shakespeare à un robot), le propos semble toujours aussi actuel, l’histoire d’amitié entre un enfant et un robot géant venu d’ailleurs et l’émotion restent toujours intactes.
Sur fond de guerre froide et de paranoïa de l’armée américaine envers l’URSS, tout être venu d’ailleurs semble suspect. Vouloir éliminer ce qu’on ne connaît pas car il représente une menace pour la population, était digne d’une bêtise humaine que l’on retrouve encore dans certains films de science-fiction aujourd’hui (« Premier Contact » de Denis Villeneuve, « Super 8 » de J.J. Abrams, et même dans « E.T l’extraterrestre » de Steven Spielberg…). Dans les films mettant en scène des extraterrestres ou tout autre être venu d’ailleurs, l’armée est présente et veut éliminer cette potentielle menace, ou faire des expériences scientifiques sur un « phénomène de foire » que l’on voudrait mieux connaitre.
Les scènes de complicité entre le robot et l’enfant sont les plus réussies, notamment celle où Hogarth montre des histoires au robot. Ce dernier mémorisera plus particulièrement celle de Superman, « le héros qui fait le bien et sauve les gens ». spoiler: Lors d’une des scènes finales le robot s’en souviendra et finira par se sacrifier pour le bien de la population, en rejoignant le missile qui menace cette dernière à cause d’une erreur de tir de l’armée. Les larmes coulent toujours lors de ce moment où l’on croit les deux amis séparés à jamais, mais on comprendra plus tard que le lien ne sera jamais vraiment rompu et cela redonne le sourire et du baume au cœur. La fin est parfaite !
Émotion, universalité et intemporalité de l’histoire, personnages attachants… Brad Bird a fait ses armes avec « Le géant de fer », devenu un dessin animé culte laissant présager une belle carrière de réalisateur, aujourd’hui indéniable.
Mon analyse complète du film sur mon blog : reves-animes.com