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chrischambers86
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3,0
Publiée le 23 août 2019
Un western bien divertissant avec son lot de pèripèties, de romance et de règlements de comptes! William C. McGann a choisi le parti-pris de la bonne humeur dont l'humour fait dans le bon enfant, avant de grouiller de chercheurs d'or! Plutôt à son aise, John Wayne (qui vous plie une pièce de monnaie comme un rien) incarne un pharmacien venant de quitter Boston pour s'installer dans la grande ville! Cette grande ville, c'est bien èvidemment Sacramento qui n'ètait pas encore la capitale de l'Etat de Californie d'aujourd'hui! Dans "In old California", le « Duke » a l'intention d'ouvrir une droguerie comme on disait à l'èpoque! Les prix seront justes et le profit, honnête! Une chanteuse de saloon qui semble s'être èchappèe d'une cage à oiseaux bouleversera ses projets! Un rien peut changer parfois toute votre vie [...] Ce western n'a rien d'original mais il n'en demeure pas moins savoureux et surtout distrayant à l'ègard de Edgar Kennedy et Patsy Kelly, faits vraiment l'un pour l'autre...
En 1942, l’immense majorité des réalisateurs n’avaient pas encore réalisé l’intérêt de prendre le genre western au sérieux. Ils se contentaient de filmer d’une façon la plus enfantine possible les actions qu’ils programmaient dans des lieux choisis. Il y avait toujours comme chez Guignol les personnages attendus (gentil, méchant, ivrogne, chanteuse), les bagarres et le minimum de morts. Ici on a un superbe John Wayne en plus qui est déjà fidèle à ce que sera son image définitive. L’ensemble est sympathique avec une morale plus que parfaite inattaquable par toute censure. C’est mieux qu’un brouillon, c’est le début du genre bien utile à connaître pour mieux apprécier la période reine : celle des années 1950.
Ce western de la Republic est une bonne surprise. D’abord pour le personnage qu'interprète John Wayne, un pharmacien, qui ne tire pas un seul coup de feu pendant tout le film et ne tue personne. Ce n'est donc pas un John Wayne de série, typique. Ensuite l'histoire, qui mélange habilement les relations difficiles de John Wayne avec le méchant en titre, Albert Dekker (qui a tendance à plisser un peu trop les yeux), car ils convoitent tous les deux Binnie Barnes, l'un sans le savoir, l'autre très ostensiblement. Puis l'arrivée de l'or découvert en Californie et de la folie qui va avec vont modifier la donne. Le méchant restant le méchant bien sûr.
À noter qu'il est coécrit par trois scénaristes, dont deux femmes. L'une d'elles ayant été gagman à la Universal (Frances Hyland). Le relief comique est assuré par Edgar Kennedy et Patsy Kelly, qui ne font pas dans la subtilité, mais qui contribuent à l'originalité de ce western.
Le tout monté avec rythme où les choses se déroulent vite, sans temps mort. Avec de multiples décors. Pour servir ces différentes intrigues, où bien que tout se devine, le film est conduit avec efficacité en combinant divertissement et dynamisme.