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Caine78
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2,0
Publiée le 24 avril 2018
C'était probablement frais à une époque de filmer la rencontre de deux paumés, en l'occurrence ici une jeune allemande loin de chez elle et un tueur à gages songeant à raccrocher. Alors comme souvent dans ce genre de films, il y a une sincérité et une générosité qui sont toujours agréables, le résultat n'ayant rien d'antipathique. Reste qu'un sérieux goût de déjà vu vient solidement s'accrocher à nous durant 80 minutes, la mise en scène et le scénario n'étant pas suffisamment denses et riches pour combler ce sentiment, auquel vient s'ajouter un léger ennui. Notons tout de même quelques bonnes scènes et une réplique absolument géniale spoiler: (« T'as un peu l'air d'un pervers, mais pas dans un sens négatif » : culte !) , rendant la vision supportable. C'est peu, et c'est seulement quelques minutes après le générique de fin que ce « Everyone's Going to Die » s'est presque entièrement effacé de ma mémoire, quelques plans prétentieux et une poignée de situations amusantes exceptés. Dispensable.
(...) Excellente surprise que ce Everyone’s going to die, fruit de la collaboration de deux réalisateurs (Max Barron et Michael Woodward) réunis sous le pseudo « Jones ». Arrivé de l’autre côté de la manche sans tambours ni trompettes, ce film, s’il avait été américain, aurait sans nul doute profité de l’exposition qu’offrent chaque année les festivals de Sundance et de Deauville, tant il respire une certaine image héritée du cinéma indépendant made in US. En l’occurrence, c’est donc du côté de la perfide Albion qu’il faut se pencher, et l’on retrouve avec délice l’humour pince-sans-rire de nos voisins rosbeefs (...) Une très belle histoire d’amitié entre deux êtres solitaires, magnifiée par une réalisation superbement pensée, cadrant au plus près ces deux écorchés vifs à coups de longs plans travaillés. On se croirait dans le meilleur du cinéma indépendant américain, et le film renvoie parfois même à du Tarantino dans sa réalisation lente et ses dialogues travaillés.
Une comédie romantique et sociale douce-amère imparfaite mais dont certaines scènes sont vraiment très réussies et qui doit beaucoup aux acteurs, Rob Knighton notamment.
La belle-soeur du héros pense que son défunt mari s'est réincarné en chat dans sa cuisine... Film à recommander à ceux qui appellent l'imbécillité "poésie".
Excellente surprise que ce Everyone’s going to die, fruit de la collaboration de deux réalisateurs (Max Barron et Michael Woodward) réunis sous le pseudo « Jones ». Arrivé de l’autre côté de la manche sans tambours ni trompettes, ce film, s’il avait été américain, aurait sans nul doute profité de l’exposition qu’offrent chaque année les festivals de Sundance et de Deauville, tant il respire une certaine image héritée du cinéma indépendant made in US. En l’occurrence, c’est donc du côté de la perfide Albion qu’il faut se pencher, et l’on retrouve avec délice l’humour pince-sans-rire de nos voisins rosbeefs.
Lost In Bruges
Le film se déroule dans la campagne anglaise, ou du moins dans l’une de ces petites villes qui longent la côte, où ils ne se passent souvent rien et où l’ennui transpire du moindre coin de rue. C’est dans ce décor que se rencontrent Mélanie et Ray, deux inconnus qui vont retrouver chez l’autre la même solitude, la même sensation d’être perdu dans une vie qu’ils ne maîtrisent pas comme ils l’espéreraient. On ne peut s’empêcher de penser au Lost in Translation de Sofia Coppola, et le film partage une forme de mélancolie avec le chef d’œuvre de la réalisatrice. Ce qui fait toute la différence, c’est cet humour un peu cynique, presque noir, qui en émane. On pourrait, en cela, le rapprocher de Bon baiser de Bruges. Les fans de ces deux films apprécieront sans nul doute cette petite pépite.
L’histoire n’est pas originale : 2 paumés qui font un bout de chemin ensemble, l’un, la quarantaine, en froid avec sa famille, l’autre, adolescente, méprisée par sa famille et son petit ami. Par contre, le traitement mérite le détour : souvent décalé, bourré d’humour spoiler: (Ah ! La scène où le quadragénaire tue par accident le chien de sa belle-sœur qui croit que son mari, donc le frère, s’est réincarné en chien) avec un vrai talent visuel pour raconter une histoire.
Oui tout le monde va mourir...... D'ENNUI !!!! Quel nullité. C'est la première fois depuis longtemps que j'ai failli sortir en pleine séance. Je me suis abstenu parce que j'étais au milieu d'une rangée et que je ne voulais pas déranger... J'ai donc bien dormi. Mal joué mal écrit mal filmé ... Mais vu que l'histoire est inexistante ça ne gêne pas trop... N'est pas Godard qui veut....