Né garçon à sa naissance en Algérie, Jean-Pierre a toujours eu une obsession, celui d’être une femme. Sa condition masculine et son prénom, il ne les aimait pas, alors il se fera appeler Marie-Pierre. Et c’est avec la découverte du cabaret de travestis “Le Carrousel de Paris” que sa vie basculera et prendra tout son sens.
Après s’être intéressés aux homosexuels nés dans l'entre-deux-guerres (Les Invisibles - 2012), cette fois-ci, Sébastien Lifshitz dresse le portrait touchant d’une transsexuelle et des difficultés qu’elle (et toutes les autres) ont pu rencontrer aux débuts des années 50. Il revient sur l’incroyable histoire (semée d'embûches) de celle qui deviendra l’une des premières transsexuelles françaises et l’une des figures mythiques des cabarets parisiens des années 50 & 60 sous le nom de “Bambi”.
A cette occasion, le réalisateur, accompagné de Marie-Pierre Pruvot, reviennent sur son parcours atypique, de son enfance à Alger à ses débuts dans les cabarets parisiens ("Chez Mme Arthur" et au "Carrousel"), jusqu’à ses années dans l'éducation nationale où elle enseignera le français dans différents collèges (dans l’anonymat le plus total). Le tout, accompagnés d’images d’archive en super-8, on découvre une personne tout aussi touchante qu’attendrissante et qui a dû trouver sa place dans une société qui n’était pas aussi ouverte d’esprit qu’elle peut l’être aujourd’hui (sans parler de la prise d’hormones et du changement de sexe, qui étaient encore très marginaux dans les années 50).
Il en résulte un magnifique témoignage qui bénéficiera d’une version longue avec Bambi - Une nouvelle femme (2021).
Documentaire sur l'histoire de Bambi. Transexuelle qui connu ses moments de gloire dans un cabaret à Paris. C'est juste, jamais racolleur et plein d'humanisme. ça fait pas de mal en ce moment...
Bambi date de 1942 est on n’en parle toujours aujourd’hui !
Bambi était le Disney préféré de Walt Disney, le fondateur de Disney. Apparemment, avant ça mort en 1968, il avait regardé plus de 20 fois Bambi. Moi, j’avais hâte de voir ce film, il est considéré comme le deuxième Disney le plus triste, pour certains la meilleure morale de Disney, le Disney favori de Walt etc. En le voyant, j’ai vite retrouvé le vieux Disney. Ce qui me dérange absolument pas, les vieux dessins et doublage sont nostalgiques (même si j’étais pas née) Mais dans les vieux Disney, il y a souvent les mêmes problèmes et Bambi est le parfaite exemple. Pratiquement tout les personnages sont inutiles, même si ils sont (presque) tous attachant, c’est un peu inutile. J’attendais avec grande impatience spoiler: la Mort de la mère de Bambi et finalement, j’ai été un peu déçu.
Je m’attendais à une mort comme Mufasa, mais la non.
Même si montrer ça à un enfant de 3 ans est pas super..
Il faut un peu attendre, car ça parle de mort.
J’ai préféré la première partie, juste pour la mère de Bambi qui est pour moi le meilleur personnage du film. La Vf est bonne et je le conseil, parce que c’est un des plus grand classique Disney ! Il faut le voir pour ça culture. Je lui donne: 5,5/10
Malgré tout le respect et l'empathie que peut inspirer la (toujours) très belle Bambi, le portrait de cette femme au parcours extraordinaire laisse quelque-peu sur sa faim. Est-ce du à son aspect trop linéaire, ou bien au fait qu'il soit peut-être trop centré sur l'intime, au détriment de l'historique? Car on n'en apprend ici finalement peu sur l'histoire des transexuel(le)s en France. Restent le regard et la voix inoubliables de Bambi, dont l'itinéraire et la force de caractère provoquent l'admiration.
C’est autant le film de Sebastien Liefschitz que de Bambi, touchante transexuelle ayant fui l’Algérie pour devenir artiste de cabaret puis professeure de français. Un peu scolaire et contrôlé, le récit qu’offre Bambi de sa vie empêche de s’en émouvoir complétement, comme si Liefschitz avait un peu renoncé à son talent face à celui de Bambi.