Avis sur Young Ones

Oscillant entre western et film d’anticipation, "Young Ones" est une œuvre pour le moins originale qui a le mérite d’évoquer de très nombreux thèmes comme la filiation, la culpabilité, la transmission d'un héritage physique et moral… Son principal problème est qu’il ne fait qu’effleurer de trop nombreuses pistes. La survie de l’humanité passe par notre jeunesse. Jake Paltrow l’a bien compris et son message est clair. Les acteurs sont tous très inspirés, Michael Shannon II portant le film en partie sur ses épaules, mais n’effaçant en rien la performance étonnante des "jeunes" Nicholas Hoult, Elle Fanning ou Kodi Smit-McPhee. Autres points forts à souligner : la photographie limpide et précise, les effets spéciaux sur les robots, ou encore la construction narrative de l’histoire, un triptyque, pari audacieux qui sert merveilleusement bien le jeu des acteurs. Rien n’est ni tout blanc ni tout noir, chacun tente de survivre et protéger les siens dans un monde post-apocalyptique, sans foi ni loi. Les décisions et actions des personnages sont lourdes de conséquences sur la vie des autres et sur leur propre avenir.

Entre le post apo à la "Mad Max" et le western futuriste où il empreinte de fantastiques paysages lunaires, le film choisit de raconter une histoire familiale teintée de vengeance sur fond écologique.
Un scenario qui se perd en route, multipliant les idées sans vraiment les exploiter, ce donne au film un rythme décousu.
C'est dommage car il possédait un véritable style visuel aux qualités formelles indéniables ainsi que d'un excellent casting de jeunes espoirs.

Etant fan de Michael Shannon et très curieux ce film m'intéressais clairement, la bande annonce met bien l'eau à la bouche, et quand on sait que le film traite du manque d'eau c'est un comble....................celui qui a rit, je lui offre un mouchoir de poche, bref.
Un sujet intéressant et qui donnait envie, je n'ai pas cherché plus loin après avoir vu la bande annonce, je ne m'attendais à rien en particulier, je ne me suis pas fait mon idée du film, j'ai juste attendu de le voir, et voilà qui est fait, et je dois avouer qu'il est assez dur de faire une critique sur ce film, je ne sais pas trop quoi en dire, oui je sais, j'aurais pas du faire de critique si j'avais rien à dire, je sais, mais j'avais tout de même envie de laisser un petit quelque chose pour ce film.

L'histoire parle en plus du manque d'eau d'une famille plutôt complexe, un homme ne voulant pas quitté ses terres encore fertiles car persuadé que la pluie reviendra rencontre des problèmes avec le petit ami de sa fille qui ne supporte plus son père, et sa mère handicapé n'arrange rien, une histoire originale et prenante, de plus le film part dans une direction à laquelle je ne m'attendais pas du tout, vers les 40 minutes de film une chose plus que surprenante arrive et change tout le court du film, ce qui a le mérite de relancer l'histoire.
Histoire qui se déroule dans un futur très soigné visuellement, les paysages arides et même les effets spéciaux (robots etc...) sont très très bons, pour un petit film ça reste vraiment très soigné, la réalisation est également très bonne, la mise en scène suit le mouvement, et puis quand on a un acteur comme Michael Shannon au casting c'est une plus-value énorme tellement ce mec est magistral, d'ailleurs son look poussiéreux et son fusil personnalisé le rendent très classe, Nicholas Hoult quant à lui révèle une nouvelle facette dans son jeu d'acteur, vraiment spécial comme personnage, Elle Fanning et Kodi Smit-McPhee font eux aussi du très bon boulot.

En résumé, un film original et intéressant.

Le second long-métrage de Jake Paltrow, le frère de Gweneth, souffre, comme c’était d’ailleurs le cas du premier (inédit en France), d’un académisme scolaire dans son approche de la problématique centrale. C’est en l’occurrence la pénurie de l’eau, annoncée comme l’un des plus gros soucis écologiques des années à venir, qui est au centre du film qui, pour illustrer une Amérique de demain totalement asséchée, fut intégralement tourné en Afrique du Sud. L’écriture du scénario calquer sur une histoire de vengeance est dans le même esprit que la façon dont est imaginée cette anticipation, c’est-à-dire un western, mais l’intrigue, séparée entre trois chapitres consacrés chacun à l’un des trois personnages masculins, n’est faite que situations déjà vues, de rebondissements prévisibles et d’ellipses grossières. Tout ce que l’on voit dans Young Ones, que se soit son univers futuriste qui ressemble à celui de Mad Max ou de The Rover ou son histoire très classique, a déjà été mieux utilisé ailleurs. Malgré son excellent casting, cette petite fable écologiste laisse derrière lui un sentiment de manque d’inspiration.

Assez ambitieux avec sa structure en actes et sa tragédie familiale sur fond de western post-apocalyptique, "Young Ones" reste malheureusement un objet froid et aride, où les sentiments ont bien du mal à s'exprimer.

Très original cette espèce de western futuriste ! "Young ones" propose d'entrée de jeu un style très particulier. La robotique associée aux paysages désertiques et aux terres arides offre un contraste que l'on prend plaisir à découvrir. Découpée en trois chapitres, cette histoire n'aboutira pourtant pas à grand chose. L'intrigue n'étant pas vraiment bluffante, c'est avant tout ce mariage des genres que l'on retiendra et que l'on appréciera. Toutefois, "Young ones" reste un délire assez intéressant, de quoi nous donner l'envie de suivre les futurs projets (surement prometteurs) de Jake Paltrow.

Film d'anticipation dont le scénario est tellement haché qu'il en devient apocalyptique...... c'est lent, mal joué et sans être devin tout est prévisible. Et surtout, les ados du film sont terriblement médiocres...... un film a noyé sous des tonnes d'eau......

Ce "Young ones" est une sorte de film post-apocalyptique esthétique sans viol et cannibales, et ça nous change ! Comme dans "Le livre d'Eli" et d'autres avant lui, l'eau est une denrée rare et certains sont prêts à tout pour en avoir. Les acteurs sont magnifiques et certaines scènes (la vente aux enchères notamment) ont des relents de Star Wars, alors ne boudez pas votre plaisir !

Western d'anticipation old school, Young ones est une bonne surprise dans le registre du film d'anticipation. Un scénario bien pensé, du suspense, un drame psychologique, ce film du frère de Gwylneth-Paltrow est une réussite à 10 000 lieux du pathetique "cow boys et envahisseurs" réalisé il y a quelques années. A souligner la bonne interprétation des acteurs notamment de Michael Shannon.

un univers intéressant avec quelques bonnes idées mais trop de trous dans l'histoire et dans le contexte pour être véritablement crédible et donc prenant

Je me suis beaucoup ennuyé, comment un réalisateur qui a si peu à dire, qui dirige si mal ses acteurs peut il avoir ces moyens de production ? Scénario avec des incohérences, pas de propos et des jeunes acteurs avec un jeu outré. A éviter à mon avis.

Un cadre différent avec un film presque post apocalyptique mais ça sert uniquement à donner quelque chose de différent sur la forme car sur le fond le réalisateur nous sert simplement un drame familiale voir social puisque tout ce qui est décrit dans le synopsis ou encore au début du film est complètement oublié par la suite même si on peut considérer que c'est une des causes de tout ce qui suit après. C'est un film qui a une bonne base mais qui ne propose rien de nouveau et d'original même si le réalisateur a le mérite de tenter quelque chose car il aurait pu aussi choisir la facilité du film d'horreur SF dans le même délire que "Hell" où c'était le soleil le problème et pas l'eau. Par contre le fait de séparer le film en deux chapitres n'est d'aucun intérêt puisqu'on est pas bête on a pas besoin de ça pour comprendre que dans la 2e partie on change de personnage central en tout cas j'étais bien content que la 1ere se termine car ça commençait à être bien ennuyeux heureusement que les acteurs sont bons et portent le film car l'intrigue ne suffit absolument pas pour maintenir un intérêt sur la longueur.

"Young Ones" s'inscrit dans cette veine de film post-apocalyptique dont l'action se déroule en milieu désertique. De fait, l'intrigue s'ancre dans un monde asséché où l'eau est une denrée rare et précieuse. On pense naturellement à des films comme les "Mad Max", "Hell" (2011), "Le livre d'Eli" (2010) et bien d'autres avec de forts accents western. Un mélange des genres appréciable. Même s'il n'est pas original, ce genre d'univers est toujours aussi attrayant. D'ailleurs, dès les premières minutes, "Young Onesé séduit par sa réalisation soignée et par sa belle photographie. En revanche, cette beauté visuelle camouffle un scénario faiblard, pas assez étoffé ni assez intelligent dans sa réflexion, dont l'aspect science-fictionnel se dégrade pour s'orienter vers une histoire plus banale de vengeance familiale. Sympathique mais rien de transcendant.

Une bonne petite surprise! Mélanger "western futuriste", "le petit coté écolo" sur le fond d'une vengeance préparer par un scénario assez malin. LEs personnages jouent avec brillance, la beauté des paysages arrive à tenir en haleine tant par son intrigue plutôt bien maitrisé que par l'atmosphère qu'il crée. Cela en deviendrait un film d'anticipation^^. dOmmage que le film laisse passer quelques longueures et qu'il va sur certains pistes, sans répondre au questionnement sur la piste qu'il nous avait envoyer. Pour le reste, sa se laisse regarder et changement littéralement de ce que l'on voit habituellement.

Et ben dis donc... Je m'attendais à rien du tout avec ce Young Ones (titre d'ailleurs très énigmatique) un peu comme lorsque j'avais découvert par hasard le sublime Seraphim Falls. Je le mettrais pas au même niveau mais que de belles promesses ! D'abord un univers fascinant. On est à mi chemin entre le western et l'exploration gourmande et vénale de la surface de Mars à la recherche de ressources naturelles. Autant dire le premier western martien. C'est toute l'ambition et toute la réussite de Young Ones.

Je ne suis en revanche pas fan du chapitrage (une des maladresses du film) qui assèche l'objet filmique et fait ressortir la faiblesse du tronçon central ( spoiler: trop elliptique et pas assez clair sur les motivations du jeune loup ambitieux qui rappelle vaguement celui des Moissons du ciel...
). Chapitrage qui passe également sous silence, et c'est fort dommage, la jeune fille, personnage clé mais cantonné à un rôle indigne de faire-valoir. Bon alors c'est vrai il s'agit d'un western, genre masculin par excellence, mais tout de même...

Toujours est-il qu'on sera passé au cours du premier chapitre par des ambiances qui rappellent tantôt Rencontres du troisième type (la base d'extraction de l'eau éclairée de nuit par de puissants projecteurs), tantôt l'atmosphère sèche et impitoyable du premier Mad Max. J'ai aussi pensé avec délice à Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia, au Bon la Brute et le Truand voire à La Prisonnière du désert pour un plan en particulier. Bref, respect coté influences !

Et pour parler franc, si on faisait un blind test sur le film en prétendant qu'il s'agit du dernier opus de Paul Thomas Anderson, certains crieraient probablement au génie, vantant le dépoussiérage manu militari et fort réussi d'un genre, de plusieurs genres même... Mais s'agissant d'un petit nouveau (Jack Paltrow) il est souvent plus facile d'émettre des doutes (quand on ne sait pas trop quoi penser du film) et de concentrer les critiques sur le sentiment diffus d'avoir entre les mains l'archétype du film indépendant US manquant de corps et d'élan vital... Et bien je ne suis pas d'accord, malgré il est vrai un chapitre 2 plus faible spoiler: (beaucoup trop de pistes explorées comme celle de l'endettement du père décédé ou celle de la marchandisation de vies humaines et ce bébé comme monnaie d'échange)
l'ensemble est quand même de sacrée facture et surtout ultra cohérent jusqu'à un authentique dénouement de film noir avec vengeance Léonienne à la clé.

Evoquons d'ailleurs la mise en scène d'une qualité, d'une exigence qu'on voit assez rarement au cinéma... Ainsi que le scénario, brillant, nouveau, rafraîchissant... Comme cette histoire de robot remplaçant une mule et devenant la mémoire vive de toute une famille, l'album animé de ses souvenirs... Très fort ! Bref, Young Ones ose, explore tout en rendant hommage... Ce n'est pas la moindre de ses qualités. On sent comme je le disais plus haut des influences telles que celles de George Miller, Sergio Leone, Sam Peckinpah ou des Frères Coen pour la dernière ligne droite. Cette dernière ligne droite qui par la séquence d'exploration "de l'autre côté" reprend là encore les codes visuels de Spielberg époque AI.

Rien que pour ces innombrables et belles surprises, il faut découvrir ce Young Ones (objet filmique innovant autant que généreux) et suivre de près la trajectoire de ce Jack Paltrow dans les années à venir.