Avis : Nos étoiles contraires - Page 5

Eh oui, dès fois je me risque à des teen-movies comme celui-ci ! Et plus surprenant, pour cette fois, j’ai plutôt aimé. Alors attention ! Une petite flopée de précisions s’impose d’emblée quand on parle de « Nos étoiles contraires ». Oui c’est un film pour midinettes ! Oui, en termes de personnages et de dialogues, c’est clairement formaté à la mode des autres « Twilight », « Dawson », « Frères Scott » et je ne sais quoi citer d’autres comme référence culturelle teen… Et donc – oui encore – si vous abordez ce film autrement qu’en mode « midinette », vous risquez fortement de saigner du nez. Parce que oui, niveau crédibilité des personnages, mièvrerie, réalisation cotonneuse et écriture de « roman jeunesse » on a absolument tout. Et lorsque surviennent certaines scènes, je trouve que c’est super-important de s’en rappeler pour éviter de laisser une grosse tache d’hémoglobine sur votre T-shirt préféré ( spoiler: …Notamment quand on ose claquer une Clapping Scene pour le premier bisou des deux tourtereaux ! Là c’était juste… extra-terrestre comme démarche.
) Seulement voilà… Si on arrive à enclencher son mode midinette (et je précise bien encore « si et seulement si ») je trouve malgré tout que ce film à quelque-chose d’intéressant et qu’il peut nous prendre. Parce que voilà, je trouve qu’il y a quand même une sacrée audace à tenter une romance pour ados avec une thématiques aussi casse-gueule que le cancer. Alors oui, c’est édulcoré, oui c’est à base de ralentis et de belles chansons qui font parfois pleurer dans les chaumières ( spoiler: D’ailleurs : oser utiliser à deux reprises « Wait » de M83 que j’adore, c’est un coup de traitre ! Ah les salauds !
) mais au-delà de la réalisation pas subtile du tout (et qui est le vrai gros point faible du film) je trouve quand même que « Nos étoiles contraires » parvient à se sauver grâce à deux gros points forts. D’abord il y a l’écriture. Oui je sais, j'ai dit plus haut que c'était de l'écriture de roman pour ado avec tout ce que ça comportait d'irritant. Je ne retire pas ça; Mais voilà; au milieu de tout ça, je trouve qu’il y a quelques échanges, quelques propos qui ont le mérite de sortir des habituels trémolos et dégoulineries qu’on rencontre dans ce genre de film. Ça ose poser un discours sur le rapport à la mort ; ça sort même quelques fois quelques bonnes phrases de sagesse assez simples, mais assez universelles malgré tout. Et franchement ça me surprend agréablement. Et ça me prend. Mais bon, si ça m’a pris, c’est aussi parce qu’il y a un casting qui marche vraiment bien. La petite Shailene Woodley sait faire le job, ni trop ni trop peu. Elle m’a agréablement surpris. La présence de Wilhem Dafoe et de Laura Dern aussi. On peut certes se frustrer que soient utilisés deux tels monuments pour au final quelque-chose d’aussi formaté, mais au final ça se révèle pertinent dans la mesure où ils savent apporter le minimum de relief nécessaire pour ne pas rendre leur personnages imbuvables de caricature. En somme donc, voilà, je le dis et je l’assume, « Nos étoiles contraires », ça m’a agréablement surpris, et ça m’a plutôt plu. Comme quoi… Esprit midinette, quand tu nous tiens…

Apparemment le monde n'est pas une usine à exaucer les voeux! On souffre ici avec dignitè! Mais on peut aussi tomber amoureux, d'abord lentement, puis tout d'un coup! C'est l'histoire donc de Hazel, seize ans, qui a le cancer et qui sait qu'elle va pas en survivre! Elle fait la connaissance d'Augustus, dix-huit ans, un rescapè du cancer avec une jambe en moins et des mètaphores sur la clope! Hazel et Augustus se dècouvrent, avant de s'aimer d'un grand amour à Indianapolis puis Amsterdam, entre les mythiques canoës et la maison d'Anne Frank! Les deux personnages vous portent avec grâce et vous aident à regarder votre propre vie d'une autre façon! Le rèalisateur ne met pas seulement en lumière les groupes de soutien aux adolescents atteints du cancer ou les organismes de recherche et les collectes de dons! il met aussi en avant la voix unique et sage de cette jeune femme courageuse incarnèe par Shailene Woodley qui s'impose comme une excellente comèdienne! Dans le reste de la distribution, Laura Dern joue les mères qui font preuve d'optimisme face à la maladie et Willem Dafoe, de son côtè, les ècrivains alcoolos dont les circonstances de la vie ont fait de son personnage un homme cruel! Jamais d'impasse sur la douleur! Jamais! Tel est le constat de ce film bouleversant sans aucune moralitè à proprement parler, avec deux jeunes comèdiens qui forcent l'attention! Après avoir vu "The Fault in Our Stars", on est dans l'obligation de regarder la vie du bon côtè! il n'y a pas de honte non plus à verser une larme...

Une comédie romantique à l'américaine et donc prévisible. Toutefois, les deux acteurs s'en sortent plutôt bien et parviennent à nous tirer les larmes... Ce film aurait pu être carrément meilleur avec une réalisation plus sobre et moins bling bling.

Nos étoiles dentaires Trop prévisible, ennuyeux au possible. Le jeu d'acteur est correct un petit coté Appololinien e crois que ça a fait un carton outre atlantique quand on sait que l'hypocrisie et leur pudeur règne en maitre

Beaucoup de parloche, sur un fond de fausse philosophie. Vraiment pour se donner un genre. Je ne pense pas réellement que les ados résonne ainsi. Bref aucune spontanéité.

PS: Changer le doublage car ça rend le supplice d'autant plus douloureux.

Comment ne pas craquer et pleurer devant une telle histoire ? Un magnifique film d'amour comme on aime. Comique et tristesse se mélange, on rit mais on pleure aussi et c'est ce qui est magique avec ce film, toutes les émotions y passent. Le livre fut un véritable succès et ça ne m'étonnerais pas que le film en soit un aussi. A voir sans modération.

Excellente adaptation du livre, l'alchimie entre les deux acteurs est palpable (que ceux qui trouvaient ce casting dérangeant car ils sont frère et soeur dans Divergente se rassurent : on l'oublie très vite), l'émotion est bien présente. Ceux qui ont lu le bouquin ne seront pas déçus, et ceux qui découvriront cette belle histoire pourront constater qu'elle n'est pas aussi gnangnan et prévisible qu'on pourrait le croire.

Oui, c'est un beau mélo. Bon, est-ce la distance générationnelle, qui m'a laissé un peu distant ? Autour de moi, j'entendais les spectateurs pleurer et se réjouir de pleurer, de rire aussi parfois. Moi, j'ai été juste spectateur, je n'ai rien à reprocher à ce film, sinon que je l'ai juste regardé, je ne suis pas entré dans la peau des personnages. J'avais lu et été touché en son temps par Love story, mais là, ça n'a pas fonctionné pour moi.

Il y a des livres qui marquent et Nos étoiles contraires en fait parti et du coup il me fallait impérativement voir l’adaptation cinématographique de celui-ci ! J’avais au préalable préparé un paquet de mouchoirs et j’ai bien fait !!Je dois dire que j’ai été agréablement surprise de voir une telle adaptation, on a l’impression de voir le livre littéralement prendre vie et de le voir se dérouler sous nos yeux. On revit chaque moment de ce que l’on a lu. Je n’ai pas envie de trop spoiler donc je ne rentrerais pas dans les détails mais en tout cas une chose est sure je n’ai jamais vu autant de gens pleurer dans un cinéma et surtout avec une telle intensité ! Les acteurs jouent à merveille leur rôle et on pense vraiment aux personnages quand on les voit les interpréter bien qu’au début j’ai eu des doutes sur le casting il a été parfaitement choisi. Le film nous fait ressentir vraiment toute sorte d’émotions on passe du rire aux larmes assez vite. On ne peut pas rester indifférent devant un tel film et une telle histoire.En résumé, Nos étoiles contraires est une adaptation parfaite du roman du même nom ! Rare sont celles qui tiennent compte d’un livre mais celle-ci a merveilleusement joué son rôle. Foncez si vous allez lire le livre vous n’allez pas être déçus par contre n’oubliez pas le paquet de mouchoirs ! Quant aux autres n’ayant pas lu le livre, je vous invite à y aller sans réfléchir pour découvrir cette merveilleuse et tragique histoire qui ne vous laissera pas indifférents !

Cyniques s’abstenir ! Quoique… Ce mélodrame pur jus tient effectivement de la guimauve, mais de la guimauve d’excellente qualité comme on en déguste que très rarement au cinéma. Oui on est touchés en plein cœur durant deux heures, oui on pleure à chaudes larmes en se demandant ce qui nous arrive, et oui c’est un beau film n’en déplaise aux mauvaises langues. Il n’y a qu’une faute de goût et de taille qui empêchera peut-être cette romance d’atteindre les cimes du genre : c’est la séquence du premier baiser dans la maison d’Anne Franck, plutôt déplacée, inappropriée et surtout inutile. Hormis cela, comment ne pas succomber au charme de cette histoire d’amour perdue d’avance, penchant contemporain de « Love Story ». La musique n’abuse pas des violons et accompagne plutôt discrètement l’idylle de ces deux malades qui savent leurs jours comptés tandis que la voix off du personnage principal permet d’éviter la mièvrerie inhérente à ce genre de thème. Bien sûr, avec un sujet comme la romance contrariée par le(s) cancer(s) on sait que cela ne va pas être drôle. Mais pourquoi le cinéma n’aurait-il pas le droit de traiter ces sujets vécus par certaines personnes ? Du moment que cela est fait sans excès de pathos… Et c’est le cas ici, nos larmes venant naturellement, de ce que vivent les personnages, que ce soit de la beauté de leur rencontre, de leur histoire d’amour juste et pudique et malheureusement des moments de tristesse dus à la maladie et au deuil. Mais tout cela ne fonctionnerait pas sans des interprètes de talent. Et ce n’est pas peu dire que Shailene Woodley et Ansel Elgort nous mettent genoux à terre. Mignons, touchants, justes, parfaits de vérité, … Les qualificatifs manquent concernant leur interprétation parfaitement équilibrée et leur symbiose de jeu. Leur amour nous fait sortir de la salle en aimant encore plus la vie, et en rêvant en secret de vivre la même histoire d’amour qu’eux la maladie en moins.

OK Shailene Woodley "assure", avec pourtant un cordon respiratoire tout le long du film, et Ansel Elgort a un abattage que je qualifie d'extraordinaire, dans sa présence physique, sa sympathie, son humour et sa façon d'être tout le temps très naturel. Mais le film est extrêmement lourd au niveau du pathos, cette méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public. Josh Boone joue avec l'émotion de façon extrêmement grotesque. Le nombre de moments où je me suis trouvé mal à l'aise face à des situations dans le film, est considérable, tant la recherche de la manipulation du spectateur est flagrante. La fin du film est édifiante de médiocrité. Je n'ai jamais ressenti quelqu'une émotion dans le film, juste une petite jubilation face au jeu excellent d'Ansel Elgort.

un film au sujet dur et difficile mais quiet raconté avec poésie. ....

Ah que cela fait du bien, le mélodrame romantique.....J'ai retrouvé "d'anciennes" émotions, comme lorsque cartonnait, Kramer contre Kramer (on est un peu dans les mêmes intentions sur un sujet tout aussi sensible , le cancer).......Sans être naïf forcément, ou alors ici c'est une qualité pour le spectateur, le film (même s'il met du temps à démarrer) apporte une émotion réelle, voire sublimée, sur ce que c'est de vivre avec cette maladie et d'en soustraire l'amour, avec tout ce qu'il peut apporter de rédemption, de transcendance sur la maladie......En voyant ce film, on ne peut s'empêcher de penser à ces enfants, ados, touchés trop jeunes et qui doivent se soustraire à la vie et au bonheur, tel que les autres le vivent.....L'amour comble le fossé à sa manière ..... Les deux jeunes acteurs, sur un scénario efficace, et une écriture sensible, apportent la lumière nécessaire aux personnages, à leur quête......( Shailene Woodley (vue dans the descendants d'Alexander Payne, trouve le ton juste, de même que son partenaire (Ansel Elgort, beau gosse au grand cœur)....Pour le reste du casting on trouve le très talentueux et confirmé Willem Dafoe, dans un rôle court mais majeur et la séduisante Laura Dern ( vue dans le sublime et pimenté The master de P T Anderson),Bien sûr, c'est du pur Hollywood, donc destiné au grand public, mais gageons que cette Love Story moderne, touchera nos cœurs devenus insensibles à bien des niveaux......Cela ne fait de mal à personne

Ce film ne m'attirait pas mais j'y suis allée sous les conseils d'un ami. Qu'est-ce-que j'ai pleuré ! C'est un film terriblement émouvant ! Les critiques presses sont trop sévères, elles se plaignent que c'est un mélodrame au chantage émotionnel. Le film est tout de même catégorisé de « Romance, Drame » par conséquent c'est un peu, beaucoup le but recherché ! On peut aussi se dire que c'est « facile » d'utiliser le thème du cancer pour émouvoir, mais ce n'est pas que ça dans ce film. Avant le cancer, c'est une véritable histoire d'amour entre deux jeunes adultes totalement différents. Ils vont apprendre à se connaître, à se lier d'amitié, puis tomber amoureux, à se soutenir dans les moments difficiles, à partager de très beaux souvenirs, à vivre ensemble tout simplement. Tout est cohérent, cela ne va pas ni trop vite, ni trop lentement. On s'attache énormément aux protagonistes, et on s'en doute, cela ne se finit pas dans un champs de roses... On est ému, on pleure et on pleure, on ressort chamboulé de la salle de cinéma. Bravo !

Hunger Games excepté, les adaptations récentes de romans pour ados s'avéraient sans grandeur d'âme (avec une réserve pour divergente que je n'ai point vu). Mais la trame de nos étoiles contraires me poussât à lire le livre et visionner le film. Et fort bien m'en prit. S'inspirant d'une phrase de Shakespeare dans Jules César (si nous ne sommes que des subalternes, la faute en est à nous et non à nos étoiles), John Green avait écrit une très touchante histoire rappelant Love Story mais sans être aussi larmoyant. Pour son second long-métrage, Josh Boone réussit parfaitement l'adaptation. En plus de respecter pleinement la trame, il y ajoute quelques pointes d'humour ne figurant pas dans l'ouvrage mais y trouvant fort bien leur place. Il faut dire que le casting est brillant (j'y reviendrai plus loin) et que le respect des lieux de tournage sur les lieux mêmes du récit permet au spectateur lecteur de davantage s'identifier à Hazel Grace et Gus et de vivre en leur compagnie leur évolution médicale et leur histoire d'amour. Pour les incarner, le duo Shailene Woodley-Ansel Elgort est magistral, ne surjouant jamais. Mention très bien également à William Defoe dans le rôle de Van Houten flamboyant et rendant le personnage encore plus dingue qu'à la lecture. Ajoutez une BO magnifique et vous obtenez un beau moment ciné à recommander...