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    Gabrielle
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    3,8
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    75 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Un amour presque ordinaire sauf qu'il est soumis aux regards des autres et même à leurs jugements. Et pour cause, puisqu'il concerne des déficients mentaux légers. Au-delà de la romance, attendue et touchante, c'est la question du droit de vivre et ... d'aimer qui se pose pour ce couple "différent". Gabrielle est un film pétri de bons sentiments, souvent émouvant, qui capte avec intelligence le comportement gêné des proches et des soignants de ces deux amoureux. La mise en scène de Louise Archambault est délicate, il est simplement dommage qu'elle soit parfois maniérée. Le scénario, lui, peine à rebondir, une fois exposé le thème central, l'apparition de l'excellent Robert Charlebois apportant cependant un petit vent de fraîcheur. En fin de compte, c'est l'aspect documentaire de Gabrielle qui est le plus intéressant, évitant au film de devenir mièvre. Le film provoque l'empathie s'adressant directement au coeur du spectateur. C'est sa qualité première et sa limite, également.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    20 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Un film / presque docu. très touchant avec des personnages vivants et authentiques.
    On en sort un peu grandit, humbles et assurément joyeux.

    Je le recommande.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    Gabrielle, 22 ans, est atteinte du syndrome de Williams (SW). Cette affection génétique fait qu'elle a un important retard mental (QI limité à 60) et un visage "elfique" (grand front, joues pleines, grande bouche avec lèvre inférieure éversée, pointe du nez bulbeuse.....). Le rôle-titre est joué par une jeune femme à SW, une vraie "Gabrielle" (Marion-Rivard). La cardiopathie sévère qui touche la plupart des sujets est ici remplacée par la scénariste-réalisatrice par un diabète, lequel doit probablement concerner son interprète (également assez fréquent chez les SW). Ces handicapés sont très gentils et serviables, mais semblent condamnés à rester à l'écart de la société ordinaire, car incapables de vivre en autonomie.
    Les SW sont assez doués en règle générale pour la musique, alors qu'atteints de déficience visuelle, ils sont incapables de dessiner. Les 2 Gabrielle, le personnage comme son interprète, ne font pas exception, ce qui a permis à Louise Archambault de bâtir son film autour d'une anecdote centrale : Gabrielle a rencontré Martin (rôle de composition pour Alexandre Landry), 25 ans (qui a aussi un retard intellectuel, mais moins important, car il a une certaine autonomie), à la chorale "Les Muses de Montréal", composée uniquement d'handicapés mentaux, qui doit accompagner la vieille gloire Charlebois lors d'un spectacle de chorales du monde devant se tenir comme tous les ans dans la grande ville canadienne. Elle en est tombée amoureuse - emballement réciproque, mais freiné par les familles des tourtereaux, surtout par la mère du jeune homme. L'argument est extrêmement mince, les "péripéties" prévisibles, les blancs comblés par des musiquettes nostalgiques. L'ensemble tient plus du docu-fiction que d'autre chose, et est terriblement bien-pensant. Cependant, la réalisation est assez légère pour éviter le produit lourdingue redouté. Un court (voire un moyen) métrage aurait été le format idéal.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    Magique. Une moment de grâce à l'accent Québécois. Si eux peuvent s'aimer, pourquoi pas nous. Et leur manière de s'aimer est tellement spontanée qu'elle nous réveille. Tout cela n'est possible que dans une société qui prend en charge ces différences et laisse vivre les individus. La musique est à pleurer.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2014
    Gabrielle et Martin sont deux déficients mentaux d’une petite vingtaine d’année. Ils se rencontrent régulièrement dans les locaux d’une structure d’accueil où ils préparent entre autre une représentation avec Robert Charlebois dans le cadre de leur chorale. Ces deux là vont tomber en amour comme on dit chez nos chers cousins québécois. Déterminés à vivre leur histoire, ils vont devoir arracher le droit de s’aimer auprès de leur famille.
    Louise Archambault traite le sujet pas facile de l’amour entre handicapés avec beaucoup de sincérité, de sensibilité et de délicatesse. L’actrice principale Gabrielle Marion-Rivard souffre elle-même d’une maladie contrairement à son homologue Martin (Alexandre Landry) ; elle donne donc beaucoup de force et d’émotion à ce personnage. Très souvent émouvante dans son interprétation, la réalisatrice parvient tout de même à éviter habilement les effets larmoyants. Pas d’apitoiement dans ce film bienveillant, juste une photographie parfois un peu documentaire du handicap. En effet, tellement concentrée sur ces personnages, elle en oublie parfois son intrigue et sa mise en scène ; dans un simple souci de nous mettre au cœur de l’action. La sensibilité est au centre du film. De fait, la fin s’avère un peu longue.
    Pourquoi recommander ce film ? Parce qu’il est doux et empathique, mais surtout car il pose la question cruciale du droit des handicapés. Ce film montre bien, mais avec beaucoup de retenu et de justesse, le malaise des adultes qui les entourent et la prise en charge pour eux-mêmes de leurs propres vies.
    Beau film sur un sujet pourtant périlleux. Une réussite.
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    J'ai adoré !!! Une belle histoire d'amour différente entre 2 jeunes différents. <3 <3 <3
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Une somptueuse trame sur la difficulté a pouvoir vivre normalement quand on est atteint d'une maladie mentale (ici le syndrome de Williams) et un cri d'amour envers la vie et la musique. Un nouveau bijou québécois servi par des interprètes eux-mêmes atteints du syndrome. A voir absolument...
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2014
    On se souvient toujours des jolies choses et il est fort à parier que ce «petit film » intimiste restera gravé à jamais dans ma mémoire. Sur le fond comme sur la forme Gabrielle est excellent… D’abord parce qu’il traite d’un sujet délicat peu évoqué au cinéma : le droit à l’autonomie des personnes en situation de handicap, au niveau de la vie quotidienne mais surtout affective. Ensuite, le film nous touche par cette manière toute décomplexée avec laquelle Louise Archambault traite son sujet. Loin de tout pathos, du genre docu fiction choc, elle nous livre avec beaucoup de simplicité la passion qui illumine Gabrielle et Martin. Une love story pleine de tendresse et d’ingénuité. Bien évidemment, comme dans les plus belles histoires d’amour contrariées, cela ne se passe pas aisément. Et cette idylle devient alors prétexte à une démonstration des comportements contradictoires de l’entourage qu’on peut imaginer en pareille circonstance, contrastes qui se jouent aussi entre nos deux tourtereaux… C’est là, toute l’intelligence de cette œuvre qui écarte résolument tout angélisme. De ces morceaux de vie choisis, de ces moments presque volés, le tout assemblé donne un film d’une rareté troublante. Et l’on peut compter sur les deux formidables acteurs amateurs, Gabrielle Marion-Rivard et Alexandre Landry, pour nous donner frissons et serrement de cœur. Et quand ils se mettent à chanter… alors là… c’est la gorge nouée que l’on se dit que nous sommes des gens ben ordinaires. Eux sont des anges !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Un film plein de bons sentiments (au sens noble du terme) mais qui pêche un peu par une réalisation qui veut trop en faire là où l’histoire aurait mérité plus de finesse. C’est un peu dommage mais c’est tout de même un joli long métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Film d'une justesse exceptionnelle, d'une grande émotion, d'une beauté simple et émouvante. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Gabrielle, c’est le prénom d’une jeune femme amoureuse, qui veut vivre son amour « normalement » malgré son handicap intellectuel (syndrome de Williams).

    Louise Archambault, la réalisatrice canadienne nous montre avec délicatesse comment deux jeunes adultes handicapés intellectuellement vivent leur histoire d’amour et leur sexualité. Un sujet plutôt rarement traité au cinéma, encore tabou qui montre que fondamentalement tout le monde peut vivre l’amour. Louise Archambault fait en sorte que le spectateur soit immiscé dans le quotidien de Gabrielle et Martin (les deux personnages principaux) pour montrer combien ils ont les mêmes désirs et émotions que tout le monde. Le film est intimiste, montre le désir et l’amour d’un point de vue sensoriel et fébrile. Certaines images ont le son coupé, ou sont au ralentis, d’autres encore sont musicales et entrainantes.

    La musique dans ce film est un troisième personnage, et a une grande importance. Gabrielle et Martin font partie d’une chorale. La musique les rassemble, donne envie de s’ouvrir aux autres, et leur procure de la force. Et nous, en tant que spectateur, elle nous entraine, et nous atteint de manière viscérale. La présence d’un artiste québécois « Robert Charlebois » rend ce film encore plus vrai, plus réaliste. La chanson « ordinaire » de Robert Charlebois prend tout son sens quand elle est chantée par les choristes, et surtout par Martin (l’amoureux de Gabrielle) qui souhaite se réaliser comme quelqu’un de « normal ».

    Il est intéressant de voir comment cet éveil amoureux provoque soudainement chez Gabrielle et Martin un besoin d’indépendance et une quête d’autonomie, dont le quotidien est géré par la famille et les intervenants. Les obstacles que vont rencontrer les deux personnages renforcent cette soif de liberté, et cette volonté d’être ensemble. Ce film est d’autant plus réussi quand on sait que les acteurs ne sont pas professionnels, qu’ils sont réellement handicapés intellectuellement, (à l’exception du personnage de Martin). Louise Archambault a réussi à trouver cette vérité chez les acteurs, cette authenticité qui nous fait presque oublier que c’est du cinéma ! La performance de Gabrielle Marion Rivard est remarquable, elle illumine le film par sa sensibilité et son sourire.

    Ce film met tout simplement l’amour en valeur, il est pur.

    PS : Comme "Monsieur Lazhar" et "Incendies", deux très bons films québécois, "Gabrielle" est aussi une production de la compagnie « micro-scope ». Ce film a remporté le prix du public au Festival de Locarno et le Grand Prix Cinéma ELLE.
    Flex07
    Flex07

    80 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Gabrielle alterne scènes de grâce et d'autres plus convenues, voire trop calculées (la fin). Mais le résultat reste néanmoins beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Merveilleux. Tout simplement le plus beau film que j'ai vu cette année
    Toute la force du film est dans sa justesse, quand c'est la vie qui prend la caméra les images coulent d'elles même . Émotions garanties , que de beauté .
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    Une belle histoire émouvante concernant une jeune femme handicapée mentale de 22 ans qui souhaite être indépendante et vivre son amour avec l'homme qu'elle aime.
    C'est touchant mais aussi assez ennuyeux par moments.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2013
    Quelques jours après le décès de Patrice Chéreau, réalisateur en 2004 d’un film nommé Gabrielle dont Isabelle Huppert et Pascal Greggory étaient les têtes d’affiche, voici de nouveau Gabrielle sur les affiches. Il s’agit cette fois d’un film canadien, et c’est le 2ème long métrage de la réalisatrice Louise Archambault.
    C'est sans conteste un film intéressant, réalisé avec beaucoup de doigté et, manifestement, avec beaucoup de passion. On peut toutefois regretter la présence de scènes redondantes et de scènes servant à remplir les vides laissés par un scénario finalement trop simple : deux handicapés intellectuels s’aiment d’amour et souhaitent vivre cet amour comme tout un chacun. Il y a aussi le problème de l’accent canadien qui, trop souvent, nous gène, nous français, dans la compréhension des dialogues.
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