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    La fille du 14 juillet
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    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    En ces temps ou le délire sécuritaire et anxiogène d'une société à l'agonie sature notre horizon,la vision de ce film n'offre rien moins qu'une inespérée goulée d'air pur, poétique et Libertaire qui n'est pas sans rappeler ces films bricolés de l'Apres-Mai dont "l'An 01" de Doillon constituerait l'incontestable manifeste. A consommer sans modération !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Le meilleur film français de tous les temps, à condition d'aimer l'absurde et l'humour hyper décalé ! Le jeu d'acteur est dingue.
    Eskape Eskape
    Eskape Eskape

    3 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2014
    Un des meilleurs films français 2013!
    Un truc WTF drôle, fou, horripilant, pénible, tordant, génialement jouissif dans sa construction et ses dialogues délirants.
    Des clins d'œil et des rappels godardiens, demyesques, truffesques et une maîtrise certaine de la science du récit.
    Un délice d'hallucinations filmiques.
    jeanjak
    jeanjak

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2013
    Rentré un peu par hasard dans la salle. Les affiches sûrement qui m'avait bien plu. Très étrange film entre un nanard des années 80 et un film intello au goût du jour. Mais ça tient plutôt bien la route dans l'idée même si ça essouffle... Les comédiens sont tous vraiment bien et le ton général surprenant change un peu. Le changement c'est pas mal parfois, hein François?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2014
    Farfelu, décalé, pittoresque et un effet foutraque totalement assumé. Pour son premier long métrage, Antonin Peretjako nous livre une comédie pleine de fantaisie sur fond d’actualité bien sentie.Nous voici donc embarqués dans ce « road movie » d’un autre genre, où nous croisons Truquette, jeune diplômée qui cherche du travail mais qui n’a pas de logement, et qui ne peut pas s’inscrire au Pôle emploi sans logement et qui ne peut pas se loger sans travail et qui s’improvise marchande de guillotines de poche le jour de la fête nationale pour se payer des vacances (vous suivez?) ; le Dr Placenta, en cavale dans sa delorean futuriste depuis que la police a découvert qu’il pratiquait la médecine sans être diplômé, et dont l’un des passetemps est d’endormir son fils à coup de balles au chloroforme ; le jeune Hector, un gardien de musée au coeur amoureux ; Pator, le poète aux cheveux gras ; Charlotte, la belle blonde dont le frère lourdaud va s’enticher de Truquette la brunette et compromettre une histoire d’amour naissante…Qualifié de « film de départementales » par le réalisateur – qui ajoute : « si j’avais fait un blockbuster, les personnages auraient pris l’autoroute » -, La Fille du 14 juillet affiche sa bonne humeur communicative, revendique son style désuet, prend des airs de joyeux foutoir, s’entoure de personnages follement singuliers et nous régale de moments savoureux rythmés par des répliques truculentes (citons cette tentative de séduction des plus élégantes du frérot pataud qui lâche avec conviction à la pauvre Truquette : « Tu es craquante et légère comme une chips »).Le meilleur remède anti-crise qui ait été filmé. A voir sans modération!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Audacieux, on aime ou on déteste l'originalité, une image et une ambiance rétro, de nouveaux acteurs, l'humour, les gags burlesques qui donnent du rythme, les petites piques politiques... Le scénario est tout de même bien creux et il y a quelques lourdeurs. Les deux amoureux sont presque antipathiques, ce sont d'ailleurs les autres qui sauvent le film (le Dr. en particulier).
    On regrettera d'apercevoir de ci de là cette fameuse condescendance "artiste" bien prétentieuse et toujours exaspérante. A voir tout de même pour changer des soupes habituelles. J'ai ri plusieurs fois.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    complètement fou ce film j'aime bien c'est délire a voir a la maison peut etre pas au ciné ...
    Maroussia Berthier
    Maroussia Berthier

    18 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2013
    On ne savait pas trop à quoi s'attendre, d'après la plupart des critiques il n'y avait aucun scénario et c'était du grand n'importe quoi, mais au final pas du tout : c'est un film absurde mais construit, et drôle à en rire à gorge déployée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2013
    un petit film un peu foutraque où l'on sourie souvent face aux situation déjantées. Une Vimala Pons toute mignonne...
    Par contre, il faut arrêter de dire que ces films tournés uniquement vers le passé et tout de même très léger représente le renouvellement du cinéma français ! C'est une bulle de savon très agréable et bien réalisée. Ce n'est pas plus.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2017
    Sur les conseils d'un bon ami, j'ai regardé hier en DVD le film d'Antonin Peretjatko, le délicieusement barré La fille du 14 Juillet. Quand ce long métrage était sorti au cinéma, je n'y croyais pas du tout. Ça avait l'odeur d'une comédie faussement fofolle sous influence nouvelle vague, un truc d'auteur français bourré de références à des films chiants. La fille du 14 juillet, c'est un film d'auteur, c'est influencé par la nouvelle vague, c'est bourré de références à des films chiants, mais oh surprise, c'est tout sauf assommant.

    Le film de Peretjatko, c'est un OFNI qui redonne foi en la comédie française, tout simplement.Quand on réalise un premier long métrage, on tombe souvent dans le travers de vouloir trop en faire. On ne sait jamais si on aura la chance de réaliser un deuxième film, donc on bourre son premier long de tous les sujets qui nous tiennent à cœur. Une première œuvre est donc souvent boursouflée, pleine de bonnes intentions et souvent bancale. Le miracle de La fille du 14 juillet tient dans le fait que son réalisateur a saturé son film de références et qu'il en a tiré un film aérien, léger, drôle et lumineux. Les influences sont légions : L'écume des jours de Boris Vian pour la présence de nombreux gadgets poétiques (dans le livre le piano cocktail et dans le film le pistolet à balles de chloroforme), la gestuelle à la Tati, le cadrage François Truffesque, les apartés face caméra Jean Luc Godard style, du De Funès version gendarme de St Tropez, du Eric Rohmer tendance Pauline à la plage, l'humour des Hots Shots etc etc etc....Un vrai plaisir de cinéphile.En règle général, les films français qui s'inspirent de la nouvelle vague sont prétentieux, fiers d'être intello et ennuyeux à mourir. Je pense notamment à Christophe Honoré et ses longs métrages comme Dans Paris ou La belle personne. Bertrand Bonello également avec son intéressant mais tellement chiant Le pornographe. Antonin Peretjatko assume totalement ces "influences cahiers du cinéma" en livrant un film d'une drôlerie incomparable.

    C'est le deuxième miracle du film. La scène du repas chez le docteur Placenta est un moment d'anthologie. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas pleuré de rire devant un film. Le cinéaste retrouve le côté ludique du médium cinématographique. On peut très bien commencer une discussion dans un bar et la terminer dans un musée par un faux raccord du tonnerre. Bah ouais, on est libre avec le cinéma en fait. On est pas obligé d'être linéaire, crédible, sérieux. Peretjatko se réapproprie les codes de la nouvelle vague avec une vraie vitalité, avec un sens du comique parfait et une invention de tous les instants. Je crois qu'il y a bien une idée géniale à la seconde dans ce film. Le truc qui est beau quand même, c'est que le réalisateur puise son inspiration autant du côté populo que du côté intello. Moi ça me plaît grave. Ça doit être un mec bien cet Antonin, j'en suis sûr...

    Et puis comment ne pas parler du message du film : En temps de crise, ou la loi du plus fort règne, La fille du 14 juillet nous dit de tout plaquer, de prendre une bagnole et d'aller sur la plage avec des potes, de bien bouffer, de bien boire, d'être amoureux et de profiter de chaque instant de la vie. Un esprit soixante-huitard fort agréable et pas énervant pour un rond. Ouais, parce que les mecs peace and love en 2014, on a juste envie de les frapper en général.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 août 2013
    Ce film est tout à fait sympathique et tout à fait chiant. Les 1h28 passe extrêmement lentement. Puisque rien n'est sérieux dans ce film, on ne peut pas s'attacher aux personnages donc on s'en fout de tout ce qui se passe. On regarde ça d'un air amuser certes, mais le principe qui engendre la sympathie tient également à distance tout réalisme donc tout empathie ou identification aux personnages. Bref, ça aurait été un sympathique court-métrage mais 1H30 de court-métrage, c'est LONG!!!
    LaPoesiedAtitla
    LaPoesiedAtitla

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    Vraiment une très belle surprise ! Moi qui ne suis pas fan du tout des comédies, j'ai bien adhéré à l'humour burlesque. Attention,il faut aimer l'absurde !
    Certaines facilités et longueurs toutefois : tous les gags ne font pas mouche. Mais ça reste vraiment une très bonne comédie !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Un humour hors des sentiers battus, préférant l'absurde et l'incongruité à la manière d'un Quentin Dupieux très en forme ou des meilleurs sketchs d'Eric & Ramzy. La première scène donne le ton : une jeune fille intrépide habillée d'une jupe bleue et animée d'un large sourire marche au milieux de militaires impassible et accoudés à leurs chars de combat. Elle tente de leur vendre un journal intitulé "La commune". On comprend immédiatement que rien ne sera normal dans ce film. spoiler: Plus tard, cette jeune fille se nommera elle-même "Truquette" pour se présenter à un garçon qui tente de la séduire. En effet, vu que plus rien n'a de sens, elle n'a plus besoin de donner un prénom sensé. On a une folle envie de suivre à la trace ces personnages déjantés qui préfèrent faire les pitres que subir une réalité économique trop angoissante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Ce film a un truc et une Truquette, féminin de truc et demoiselle brune protagoniste Vimala Pons, qui ont un charme fou.

    Ce qui me plait énormement ce sont ces dialogues qui semblent improvisés la plupart du temps, ainsi que cette légèreté entretenue si efficacement. L’empathie fonctionne à fond pour les hommes, comment ne pas vouloir partir en vacances avec la blonde et la brune, fantasmes absolus. Deux allusions à Godard en prime que sont ce machisme peu insistant « à l’ancienne » de montrer des jolies jeunes femmes exposées mais pas trop et cette voix off désabusée ou neutre selon comme on l’interprète qui donne au cinéma un cachet. Pour autant, n’imaginez pas que vous verrez un chef d’oeuvre ou l’amorce d’une nouvelle Nouvelle vague.

    Antonin Peretjatko désamorce la bombe du spectacle dès les premières minutes et instaure la tolérance chez le spectateur. Il réussit à nous faire sourire de blagues plutôt ratées, et à nous faire marrer lors de situations burlesques: le gag couperet par exemple, qui condamne les plus intolérants d’entre nous est d’un parti pris jouissif...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Voilà ce qu’on peut attendre d’un premier film ! De l’énergie, de la liberté. De l’audace aussi, de la part d’Antonin Peretjatko, qui fait notamment le choix de tourner en 16mm, et en 22,5 image/seconde, ce qui donne l’impression d’une postsynchronisation des voix rendues plus aigues. Ce film est drôle, réjouissant, parfois poétique. Le burlesque peut rappeler Zazie dans le Métro, l’œuvre de Louis Malle pleine d’accélérations et de gags. Ici, Peretjatko nous donne envie de partir à l’aventure, de partir en vacances en écoutant la musique à fond tout en conduisant avec les pieds avec une bouteille d’alcool dans la bouche. Combien de premiers films sortent ainsi de l’académisme pour nous offrir une œuvre si singulière ?
    Il faut noter l’intelligence et la réussite du cinéaste, qui se sert d’images d’actualités pour nourrir son récit, et la drôle de coïncidence concernant la date de rentrée avancée, idée proposée à l’assemblée nationale bien après le tournage.
    Le casting est tout à fait réjouissant, particulièrement en ce qui concerne cette ‘fille du 14 juillet’ interprétée par Vimala Pons, que l’on n’est pas prêt d’oublier.
    Si ce film ne plait pas à tout le monde, il faut toutefois saluer le courage de son auteur, pour son film plein de fougue, plein d’insouciance.
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